Sortie au ballon

19 juillet : sortie des loulous par notre bienveillant président, le sus-nommé (allons allons) Bruno.
Pilotes: Bruno, Pascal, Raphaël, Régis, Daniel et Gaël. Audience assez faible, mais de (grande) qualité. Hé ho c’est moi qui écrit alors…
RDV 07h45 sur la place, le temps de raconter de 2-3 conneries et hop hop hop, comme dirait un personnage bien connu, en route!
Les averses avant le départ nous font hésiter sur la destination initialement prévue, à savoir le Malsaucy. Mais au fur et à mesure que l’équipe avance vers Giro, le ciel s’éclaircit, et pour finir nous décidons de respecter le plan initial.
Et avant, direction la Planche des Belles Filles. Y seront-elles?
La montée s’effectue sur un sol sec, typique de la région, et à peine une légère averse pour nous inquiéter. Car pour le reste le temps sera vraiment super, parfois même lourd.
1ère bute pour la mise en jambes entre la base de loisir et Auxelle-Bas. Et ensuite belle ascension jusqu’à la Planche avec quelques passages un peu raides, surtout à la fin.
Arrivés en haut du mont Ventoux, rhabillage et observation de la carte pour le retour. Descente par la partie « trialisante » et changement de chambre à air pour Daniel (Daniel pense à regonfler l’arrière également 😉 ).
Ensuite direction Giromagny, par un sentier à flanc qu’on a estimé orienté nord (en fait nord-est) tant les pierres étaient glissantes. Au passage de l’une d’entre elle, chute de Daniel du mauvais côté, c’est à dire côté versant: Daniel et son vélo dévalent quelques mètres en contre bas, ce qui restera à ce jour la gamelle de l’année. Les chamois se marrent encore.
Après cet épisode désagréable, retour sur des sentiers plus sympas pour entamer la descente sur Giro avec comme objectif son fort et le circuit de la TRJV.
 Final par la « plaine » pour respecter l’horaire, soit 13h chez Gaël pour une bière-sauciflard bien méritée!
 Au passage un grand merci à papy nono pour nous avoir sorti de nos terrains habituels. On s’était fait la promesse d’y revenir après le passage du tour le 14/7/14, dommage que nous n’étions pas plus nombreux. De parole de Passion-vttiste: il faudra revenir.
33 km, 1000 m d+.

Ils ont vu la Roche d’Or !

Par notre grand reporter : Gaël !

En vérité je vous le dis, ce dimanche était un grand jour. Un de ceux qui marquent l’histoire, ceux qui font les pays, les rois, les légendes. Car oui je vous le dis braves gens, ce dimanche 11 juillet 2015 est née une étoile. Le messi, l’élu, celui qui était attendu.
Au départ de la rando que du beau monde: Monsieur le Sénateur-Maire, M. l’entraineur, M. l’entraineur-adjoint, M. le voisin du Sénateur-Maire, M. le Professeur, M. le tireur de bières alsaciennes, M. l’éducateur, M. l’Alsacien, M. le sanglier, M. le défenseur du faible et de l’opprimé, la jeune garde et enfin votre humble serviteur reporter. A savoir donc Cédric, Jef, Jean-Marie, Olivier, Daniel, Raphaël, Simon, Claude, Philippe Pu, Thierry, Claude, Victor et Gaël.
Déstabilisé par l’absence de son leader naturel, le groupe trouve un nouveau bienfaiteur dans le rôle de T. Et même si c’est J. qui trace la voie (« tracer laaaa voiiie… »), dès le départ T. avait vu. Il avait la vision du parcours du jour. Il savait.
Dans son long périple, le groupe perd 2 brebis, marquées au fer rouge derrière l’oreille d’un C. et d’un O., mais T. sait que dans ce long voyage, certains ne suivront pas, et même ne survivront pas. Point de répit, point de repos, avancer, toujours avancer, et grimper toujours plus haut. Même si P. en vieux pistard reniflant la dure épreuve à venir, prétexta qu’il devait rentrer pour l’Office, même lorsque J. chutait du haut de la Chaifferie, même si JM. décidait de faire demi-tour en territoire Helvète, T. ne désarma pas et conduisit son troupeau, dut-il n’en rester qu’un, vers la montagne sacré, l’Olympe, l’Himalaya: Roooocheeeee d’Orrrrr (voix ténébreuse, cuivres et tambours…).
Les 7 sympathiques rescapés grimpèrent et grimpèrent encore. Sur le retour, T. pensait son pari gagné, mais une nouvelle défection menaçait. G. tremblait, soufflait, peinait, mais s’accrochait. Car la récompense pour avoir crû en T. était aussi grande que l’effort accompli: la(les) cervoise(s) de T. Et pour certain (sans s), le retour allait être dur…
Thie-rry pré-si-dent!
Ce parcours inédit les a amené à croiser un naufragé de la route, qui dans son élan épris de liberté, avait brisé ses chaines. Chaine qu’on lui raccommoda pour qu’il retourne au bercail.
Un mot tendre pour nos 2 égarés du départ: râlez, pestez, grognez, vociférez, rappelez votre place dans le groupe, mais continuez à vous accrocher!
48 km / 920 md +

28 juin : l’été arrive !

Par Gaël.
Soleil, chaleur, absence de vent, les conditions sont idéales ce matin pour rouler en Franche-Comté.
 Ce qui a attiré du monde. Depuis la gauche sur la photo ci-dessous : Xavier, Gaël (pour une fois sur la photo), Bruno, Alex, Joseph, Olivier, Jef, Pascal, Victor, Daniel, Pascal, Maxence, Thierry, Franck (faut le voir), Claude, Claude, Lionel, Cédric, Francis, Patrick, Jean-Claude, Jean-Marie. Puis Robert et un nouveau arrivés plus tard et donc pas sur la photo. Là je vous épate (merci au photographe).
Départ pour une sortie qui s’annonce difficile, le nombre de problèmes et donc d’arrêts étant proportionnels au nombre de pilotes. Rapidement le groupe s’étire, les pilotes prennent leur place et il faut se rendre à l’évidence, on ne restera pas ensemble toute la matinée. Le juge de paix sera le coup-de-cul de Fèche-l’Eglise: pente de +20%! Si tu l’as montée, bravo! Si tu as calé, ce sera pour la prochaine fois. Si tu as fait un roulé-boulé sur le dos, c’est que tu es Alex! On appelle ça la Sébastienite-aigüe, très dur à soigner.
Le groupe continue sur Lebetain en bon ordre, puis se rend aux pas du diable. Avec de telles conditions, il faut tenter la montée: Jef, Victor et Thierry y arriveront. Maxence presque. Les autres échouent lamentablement. Le groupe se sépare, certains remontant sur Croix pour être au bistrot à 10h (ça fait tôt quand même).
Casse de chaîne pour Xavier peu après. Alors dans le sac à dos, au dérive chaine et à l’attache rapide, il faudra dorénavant soit ajouter la pince attache-rapide, hyper pratique au montage comme au démontage, ou soit partir avec Gaël. C’est un peu contraignant mais…
Le groupe repart pour descendre sur Boncourt. Franck met les watts poursuivi comme son ombre par Gaël. Remontée sur la tour panoramique où nous doublons des joggeuses, qui prendront une autre direction. Direction que prendra également Lionel prétextant qu’il avait un gâteau au four.
Redescente plein gaz sur Delle, petite frayeur sur un freinage dans un 90° à droite pour Gaël et Eric. Vu le rythme devant, le groupe se coupe en deux, puis finit par se retrouver dans Delle. Retour par Fesches le Châtel, avec un arrêt à Méziré pour aider Franck à faire le ménage dans son frigo.
 On rentre par la piste cyclable.
 38 km, 756m d+

cliquez sur la photo pour la voir en grand !

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week-end chargé

Nuit des Gros mollets, Rigolympiades, Roc des Alpes, les propositions ne manquaient pas ces 14 et 15 juin.

Nuit des Gros mollets par Gaël :

La 8ème Nuit des Gros Mollets s’est déroulée ce samedi 13/06 comme d’habitude entre 20 et 24h. Superbe météo (26 deg. au départ), qui s’est tenue jusqu’au moment de quitter le site. Ouf ! Passion VTT a envoyé cette année 3 équipes (1er prénom, 1er à partir):
– n° 39: Thierry et Raphaël
– n° 40: Franck et Gaël (à noter que pour Franck il s’agissait d’une première).
– n°41: Fabien et Régis
Le parcours évoluait un peu par rapport à l’édition 2014, avec notamment l’ajout d’un single assez exigeant dans les bois, puisque après avoir monté depuis la base, il fallait monter encore plus raide avant d’attaquer ce single assez cassant. Pour le reste 80% étaient similaires.
Cette année faute de participation de Bruno en raison du Roc des Alpes, c’était Thierry l’homme à battre. Après un long cérémonial en guise de préparatif en amusant plus d’un, Thierry fit parler la poudre et nous obligeait à revoir nos prétentions. Ses temps et sa régularité parlent d’eux-mêmes! Chapeau, ou plutôt casque bas. Derrière, Franck s’époumonait à suivre le rythme, mais malgré de très bons temps (2ème au général Beaucourtois), ne pouvait lutter. Suivaient Gaël, Raphaël, Régis et Fabien en temps au tour.
Au final les équipes finissent dans l’ordre de l’engagement mais aux place suivantes: 32, 43, 60 sur 104 participants. Devant l’équipage Thierry-Raphaël, les temps laissent rêveurs…
Comme d’habitude le 1er tour se fait à bloc et à l’arrivée dans la zone de relais, les visages portent les traces des efforts. Les tenues aussi. Ensuite les pilotes, conscients de ne pouvoir tenir un tel rythme tout du long, gèrent un peu plus et les tours suivants donnent l’illusion à chacun que ça va mieux, ce qui ne se traduit pas dans les temps.
Donc pour l’année prochaine, et aussi le reste de la saison, l’homme à battre sera Thierry Dole, qui plane au-dessus du troupeau tel un rapace jouant avec les flux d’air et et déjouant les pièges des pâles d’éoliennes.
Le Roc des Alpes par Chantal :
Ce week-end 12 vaillants vététistes partirent fleurter avec les hauts sommets des Aravis. Samedi la Clusaz était sous un ciel bleu, un soleil d’été. Jean-Michel avait bien choisi son jour, il s’était lancé sur le marathon, un parcours exigeant et technique.Samedi soir l’orage gronde, la nuit tombe, la pluie aussi…. Encore présente dimanche matin, la pluie s’arrête et le soleil refait apparition. Le départ est donné et, après la montée de 7km roulante jusqu’au Crêt du Merle, la piste fait place aux sentiers, boueux dans les bois. La partie du lac des Confins est magnifique, nous croisons les premiers coureurs qui sont sur le retour dans cet aller et retour qui se fait sur 2 sentiers de chêvres parallèles séparés d’une rubalise. Celà se gâte plus loin dans une descente racines et boue où, même à pied, l’équilibre manquait. Les traversées de prairies laissent entrevoir le retour des nuages. Retour sur le sentier de chêvre où nous croisons un autre roc qui part, Descente du col sur la station et c’est reparti pour la pluie. 1ère boucle bouclée : 30km et 1000m+ et premiers arrivés sous la douche : Philippe (sangliero), Aurélien et Chantal. Finito la comedia !

Les mordus continuent et entament une montée de 5km et 450m déniv+ sur les cailloux pour rejoindre le col de Merdassier. Nom prédestiné, la descente du plateau de Beauregard va alors être une vraie galère, des pentes, des trous, de la boue, obligeant les coureurs à mettre pied à terre, puis le cul parterre, pour arriver après 600m déniv- à entrevoir enfin l’arrivée. Bravo aux 8 forçats du club qui firent la totale (classement ci-dessous) !
ROC DES ALPES :
1500 au départ, 811 finishers
Lionel MORAND              143 eme en 4:28:01
Pascal FIERS                        145 eme en 4:28:41
Eric PHILIPON                       221 eme en 4:49:09
Claude RITZENTHALER        246 eme en 4:56:02
Bruno BALLET                      263 eme en 5:01:02
Philippe PERROT                  292 eme en 5:09:16
Daniel ORIVES                      304 eme en 5:12:30
Xavier MARTIN                      375 eme en 5:31:08

Roc des Alpes

C’est la Pentecôte

Alors que certains êtres s’éveillaient là où un volcan s’éteignait (voir Volvic), et ne buvaient pas que de l’eau, la sortie dominicale rencontrait peu de succès avec seulement 3 participants: Patrick, Jean-Marie et Sébastien. Pourtant le soleil brillait, mais sans son peloton hebdomadaire, la place Salengro n’avait plus le même éclat.
C’était sans compter le Lundi de Pentecôte qui, sous l’impulsion de Gaël, rameutait un groupe plus en rapport avec les habitudes: Jean-Marie mais sans Scott resté à la maison, Cédric au guidon d’une machine de chasse au chrono, Jef au rayon musical, Victor, Claude, Louis, Olivier, David, Gaël dont les roulettes du dérailleur faisaient grève en rétro-pédalage.
Début de parcours tranquille laissant le temps de s’échauffer (message subliminal d’un représentant d’une des plus hautes instance de notre république aux autres membres du club) pour reconnaître un possible parcours pour une compétition de VTT en 2016 (TRJV).
Puis direction Lebetain. Les sentiers sont hyper sec (on réussira malgré tout à tremper nos roues dans une 1 ou 2 flaques histoire de marques les cadres), ça envoie fort. Le vélo ne fait pas l’homme, mais réveille les sens: Cédric se sent pousser des ailes au guidon de S-Works Orange. Tous tenteront les pas du diable, et tous buteront sur la toute dernière marche. Tentative de Gaël hors chemin à gauche, sans succès.
Retour à 11h40 après 30km, 680m D+, et bières offertes par Cédric.

Sortie du dimanche 17 mai

Par Philippe Pu, el sanglier. Pour la boue, il y ceux qui en parle et il y ceux qui l’affrontent, ce matin sortie dans la boue, terrain très très glissant, certains n’ont pas résisté à faire quelques figures acrobatiques de toutes beauté.

Pilotes : Gaël et Jean-Claude pour le début, puis Pascal, Eric, Bruno, Patrick, Franck, Lionel, Daniel et Philippe Pu.

Vous verrez en détail ci dessous le bois avant Abbévillers dans lequel la troupe s’est complètement dispersée, après de nombreux hurlements et une crevaison, il en manquait toujours 2 à l’arrivée, Pascal et Lionel. Au fait, on a oublié de souhaiter une bonne fête à Zezette aujourd’hui et on souhaite avec un jour d’avance une bonne fête à Pepette !

Km : 35,5 / Déniv + : 904 !

Jeudi de l’Ascension au JHB : beau et sec !

4 vaillants du club étaient debout à 4h50 pour la ré-édition du 1er Jura du Haut en Bas, Les Rousses – Lons, l’édition originale d’il y a 20 ans. Chantal, Régis, Bob et Philippe Pe. Soirée et nuit dans une chambre d’hôte au milieu de la campagne, sans voisins, ni bruit, repas gourmand et petit déj à 5h00 du mat.

En route, départ des bus à 6h30 pour les Rousses.

Beau soleil le matin, la pluie annoncée l’après-midi n’était pas au rendez-vous. Parfait, après plusieurs jours de beau soleil, c’est un sol sec qui nous attendait. Départ devant le magasin Forestier et vue sur le premier lac de la journée : le lac des Rousses, à proximité de Bois d’Amont, le village aux champions olympiques et mondiaux.

Dès le départ des Rousses (pour le 100km), les montées raides s’enchainent avec un bon grip. Chantal et Phil sont ravis de retrouver les plus beaux passages Jurassiens, à croire qu’ils avaient fait un best of : la descente sur  de Bellefontaine par la piste de ski,  la montée trialisante, le passage des cascades du Hérisson et des 4 lacs, la montée du Frasnois, le splendide lac de Chalain, la terrible montée sur Verges (et en plus bien raide..), les descentes des sangliers et de Perrigny… les passages techniques sont entrecoupés de longs chemins blancs de jonction où certains envoient du gros (hein Bob!).
On a profité des quelques arrêts sur les points de vue magnifiques, c’est aussi cela le JHB, faire découvrir le Jura.
Pas un ennui mécanique, bière (ss) à l’arrivée, repas offert par l’organisation ainsi que les photos. On a même une photo club, incroyable ! Quoi de plus?
100,9 km, D+1474m, D- 2325, oui c’est de haut en bas…

JHB 2015

Jeudi de l’Ascension à Beaucourt

Par Gaël. Aujourd’hui je dédie la sortie à Claude, qui est à l’origine du rendez-vous de ce matin. Qui aurait cru que cette sortie inhabituelle aurait rencontré tant de succès?
Pilotes : Claude, Eric, Jean-Claude, Simon, Cédric, Louis, Olivier, Daniel, Philippe Pu., Gaël.
 Temps : beau.
Sol : sec à 95%, mais quelques trous bien remplis.
1ère avarie pour Gaël avant même de partir. Le pneu arrière ne tient pas la pression, obligé de monter une chambre.
 Départ du « 20 km », la côte, puis un petit coup de piste pour se retrouver au dessus du cimetière de Dasle, puis direction le single qui longe la piste cyclable, après quelques hésitations, on finit par le retrouver, merci Louis. A la sortie du single, on pouvait entendre les « aie » des pilotes fouettés par une branche sadique (on a aussi entendu un « ouiiii » mais pas moyen de savoir qui).
Montée au-dessus de Dasle, puis redescente sur Seloncourt pour faire le tour de Thullay.
On se sépare entre Vandoncourt et Hérimoncourt. Un groupe rentre, l’autre repart direction Abbévillers.
Les singles sont sympas. Secs, ça envoie. La nature a sacrément poussé. On se dit qu’on a bien fait de répondre à l’invitation de Claude, surtout en voyant le temps ce soir…
42km, 733 m d+

En 2015 après JC, quelque part en Gaule, un village résiste encore et toujours à l’envahisseur.

Par Gaël.

Mais ses occupants, des fiers Gaulois, n’en ont que faire. Ils ont décidé fièrement de se rendre chez leurs voisins Helvètes dans le Jura Suisse.
Passion Production présente: Brunix chez les Helvètes!
Brunix, un petit teigneux, qui n’a peut que d’une seule chose, c’est que le ciel lui tombe sur la tête, élève depuis plusieurs années quelques barbares à en découdre avec les Romains. On les connaît à leur nom: Pascalix, Robertix, Erix, Xavierix, Franckix, Claudix, Olivix, Lionix, Jefix (l’étagère qui est de travers), Victorix (nox), Claudix, Alexandrix (Alexandra, ahhh, ce soir j’ai de la fièvre…), Maximix, Paulix (un cousin de Polux), Thierrix, Michelix, Claudhein (un barbare goth), Danielos (un barbare hibère) et Gaëlique (oui ceux là ne sont pas de la région, mais bon comme ils flattent le chef ils ont été adoptés).
Rigolards, paillards, franchouillards, vicelards, trouillards, les voilà partis en Helvétie.
Les Helvètes, Stéphane et Donato, accompagnés de quelques amis bien propres sur eux les accueillent à bras ouverts et les emmènent pour un tour mémorable.
Petite spécialité locale: faute de vélo pour tous, le dimanche les Helvètes font du cani-cross. Et parfois du cani-vété-cross. Etrange pratique…
Autre spécialité locale: ils aiment le fromage à trous et font des trous dans toutes les montagnes. Brunix est encore tout émoustillé d’avoir pu pénétrer un trou suisse.
Après un petit bout de macadam pour se dégourdir les jambettes, les Helvètes nous emmènent affronter les terribles monts des dieux, pour découvrir leur boisson secrète qui donne la vie éternelle: la Cervoise!
Après quelques chemins blancs roulants mais montants, on nous propose 2 possibilités, comme dirait Pascalix: la première et la seconde.
Les moins téméraires opteront pour la seconde: la montée directe vers les dieux. Les autres tenteront la redescente vers l’enfer. Un chemin pavé de mauvaises intentions et de pierres en tout genre (voir photos).
Après quelques galipettes sans gravité et quelques frayeurs, les plus sages finiront à pied.
Les Helvètes nous feront encore découvrir des chemins de crêtes très techniques, que Claudhein et Gaëlique pousseront encore plus loin pour encore plus de difficultés. Là où les Helvètes même ne passent plus.
L’Helvétie n’est pas accueillante pour les pneus: Franckix crèvera 2 fois, Gaëlique laissera un pneu, Alexandrix (Alexandra, ahh, j’ai plus d’appétit, ouh, qu’un barracuda, ouh ouh ouh) percera également.
Pour finir les 2 hordes se retrouveront et finiront ensemble pour une descente dont leur bras tremblent encore.
33 km 910 m d+
Post scriptum (seul terme romain accepté par les Gaulois): il se murmure que Philippix, pourtant le plus Gaulois avec sa belle moustache, ne soit pas venu car, à la fin, les Gaulois mangent toujours le sanglier.

Juralsace ou débalisage

Pendant que Bruno, Francis B, Frank et Philippe Pu finissaient le déballage de la rando du 1er Mai et traversaient quelques flaques… d’autres s’en allaient au delà de notre contrée.

Par Gaël :

Hola gentille dame, hola preux chevalier,

En ce jour de l’an de grâce 2015, un groupe d’enragés avait décidé d’en découdre sur des terres étrangères et hostiles, dans la proche mais repoussante contrée de Sund Gau. Enfourchant leurs fidèles destriers, il combattirent leur peur et franchirent la frontière avec notre doux pays à vive allure.
De sarrasins, de barbares, de druides et de sorciers, point ils ne trouvèrent. Ils parcoururent la forêt dans les tous les sens, et même parfois à contresens quand l’un des leurs se fourvoyait dans la direction.
Ils rencontrèrent en chemin quelques échoppes bien achalandées où ils purent se restaurer, en espérant toujours dénicher un terrible dragon cracheur de feu au détour d’un chemin. Il passèrent à côté de la ruine d’un château qui fût surement détruit par ce diabolique animal.
Partis sous un ciel clément, ils finirent sous le déluge, remontant les chemins transformés en ruisseaux déchainés, luttant pour tenir leurs montures glissant dans les torrents de boue.
Enfin ils arrivèrent à bon port après 40 longueurs et 650 hauteurs, même s’il n’avaient pas terrassé d’Alsaciens, trop peureux pour sortir de leurs infâmes gourbis, ils avaient la fierté d’avoir porté haut les couleurs du châtelain Bruno de Méziré de la Truche.
Rappelle toi leurs noms, et comte à tes rejetons les soirs d’hiver au coin du feu quand les loups rodent dans les bois, les aventures de Régis de la Bière du Houblon, Raphaël de la Piquette du Raisin, Daniel de la Pelle de la Teuse, Eric de la Vanne à Deubal, et Gaël de la Bourse au Trésor.
Paix à toi.

Juralsaceprofil juralsace