L’hiver frappe à notre porte

Ca y est c’est fini le printemps, et on n’a pas vu l’été. Maintenant c’est l’hiver. La neige est tombée cette semaine, le froid s’est abattu sur notre région, il faut s’y résoudre : il va falloir s’habiller ! Les conditions sont correctes, il fait frais mais il ne pleut pas (d’après Gaël). Ce matin peu de pilotes sont au rendez-vous: Thierry D. et Michel sont les premiers et pensent bien être « seuls les deux », mais Gaël les rejoint, puis bientôt Pascal et enfin François P. Je n’ai pas tout saisi mais la conversation tourne autour des bucherons qui provoquent le réchauffement climatique en abattant des sapins pour Noël.
Des habitués ne sont pas là et on se dit que c’est l’or blanc des sommets qui a dû les attirer. Nous c’est l’or brun des forêts, chacun son truc. On commence par un petit tour d’échauffement dans les bois entre Beaucourt et Dasles, ce qui, si on avait été filmé, nous aurait valu un passage à Vidéo Gag avec Pascal. Imaginez la scène: sur le single le long de la piste cyclable vers Audincourt, je m’arrête pour attendre, et profite de l’appui procuré par un arbre pour ne pas avoir à décaler. Pascal arrive et fait de même. Sauf que l’arbre qu’il choisit est un arbuste pourri jusqu’au coeur qui se brise en 3 et entraine un Pascal surpris directement au sol !
Quelle joie de retrouver un sol incertain ! Les dérobades du pneu avant alternent avec celles de l’arrière, mettant au défi les réflexes des pilotes. Chaque virage est une aventure, et tout optimisme est sanctionné par une (petite) frayeur. Malgré tout ce n’est pas non plus terrible, le sol a bien bu et la boue reste de surface. L’adhérence est correcte. En tout cas on peut confirmer que les bucherons s’en sont donnés à coeur joie car tout au long de cette sortie le nombre de troncs au sol est impressionnant. C’est une contre-performance inattendue du vttiste de l’année qui nous quitte à 25m de chez lui. Pas les jambes, le vélo qui grince, ce n’est pas le jour de Thierry. Moi je dis, pas d’inquiétude: un vélo qui grince, c’est normal, c’est comme un sommier. C’est quand ça ne grince pas que c’est pas normal 😉
Du coup Michel fait de même et nous ne sommes plus que 3.
Depuis Abbé nous tirons sur Meslieres par le sympathique single tout en courbe et en dénivelé, puis Glay. Mais c’est alors que François qui assurait parfaitement jusque là donne des signes de faiblesses. Pour paraphraser Pascal, être sec avec un temps pareil c’est pas commun ! On ramène tranquillement François en passant par la table d’orientation de Vandoncourt et puis par Montbouton et les hauts de Beaucourt.
Une bien belle sortie, il aurait été dommage de rester à la maison!
Pas trop de dénivelé mais des km quand même: 39km 640 md+.