21/07: le gras c’est le meilleur

Salut,

Les dimanches se suivent et se ressemblent: beaucoup de pluie la veille ou dans la nuit et une matinée ensoleillée. Y’a pas, ça va être gras.

Belle surprise aujourd’hui, 2 grands sont venus faire baisser la moyenne d’âge: Thomas et Joris. Ils accompagnent Bruno, Franck, Pat’, Eric, Philippe et Gaël.

Direction le Sud, pas pour le beau temps ou pour la mer, mais pour reconnaître la boucle propre au 54km de la MTB 2024. Y’aura moins de bouchons.

Le parcours improvisé les emmène pourtant loin du tracé de la MTB, histoire de s’émerveiller devant la région. Premier point d’arrêt sur la route de Saint-Dizier, pour admirer la chaîne des Vosges qui passe sur le canal 28. Ils tentent un peu d’ornithologie et essayent de découvrir à quel rapace appartient le chant au-dessus de leurs casques, mais alors qu’ils en sont aux différentes espèces d’aigle, ils décident de zapper.

Les jeunes pensent qu’ils vont pouvoir dérouler tranquillement mais Bruno les pousse en leur demandant d’aller plus vite dans le raidard suivant. Quel tortionnaire!

Alors qu’ils arrivent aux Pas du Diable ils croisent un improbable couple dont la galanterie du conjoint va jusqu’à porter sa compagne pour lui éviter de se mouiller les pieds. Gaël profite de leur trouble pour les ramener quasiment à leur point de départ: en haut du raidard. Seul Thomas est content, il a découvert un nouveau chemin.

A Croix Gaël sonde Bruno pour la suite puis finalement se ravise et les emmène le long de la frontière Suisse, histoire de voir si la boue y est meilleure. En ressortant ils affrontent des bassines sans gendarmes ni manifestants.

C’est à Abbevillers que les choses sérieuses commencent: la reco. Bruno et Gaël ouvrent la voix des Pierres Gauloises, envoyant les blocs de grès valser sous leurs roues puissantes, couchant les arbres, fendant les racines en deux. Arrivés en bas, satisfaits d’eux, ils se retournent et constatent … le vide. Mais où sont passés tous les autres. Thomas explique qu’il avait une feuille dans le dérailleur, et que ça l’insupportait au plus haut point.

A Meslières cette fois c’est Pat’ qu’ils attendent, il avait pris la poudre d’escampette. Heureusement, Bruno est allé le rechercher.

Arrive enfin Glay, mais Gaël se trompe et les envoie via un chemin hyper gras en bas de la pâture au lieu d’en haut et la différence c’est une fichue pente d’herbe défoncée par les vaches. Une galère.

Enfin Roche les Blamont se dévoile par sa fontaine mais surtout son impressionnante montée qui est avalée comme un faux plat par Joris et Thomas, impressionnant même Bruno. Eric gère après son mini tour de France de l’Alsace des Vosges de la veille (4 cols tout de même), quand à Pat’, il assure son déroulé légendaire et redoutable.

En haut, Gaël est un peu perdu, il ne sait plus où donner de la tête, mais finalement grâce à l’aide de Bruno il les remet sur le droit chemin qui les mène à Fremeuge, puis à Bondeval en passant par les statues.

Eric a le commentaire juste: ils ne seront pas rentrés à 12h00. Alors ils arrêtent la reco et abrègent par Seloncourt, où Philippe les quitte, puis Vandoncourt où Franck et Eric rentrent par la piste.

Aux 4 chemins Thomas rentre à son tour. Ils arrivent au traditionnel raidard du Val de Montbouton: Bruno se croyant encore en Corse attaque dur, suivi comme son ombre par Pat’, mais ils ne voient pas revenir Joris Pogacar parti de loin mais qui les reprend comme une fleur. Gaël ferme la marche en évitant de peu la voiture balais.

46km, 990m, soleil, sol gras, pas de panne.

Trace: https://drive.google.com/file/d/13Kfq2hlj33GaCMA3bfX6Io8NeNypva0h/view?usp=drive_link

30/06: Zai Zai Zai

Ah mais que se passe-t-il? C’est encore moins nombreux que le dimanche précédent que nos randonneurs du dimanche se présentent: Pat’, Stéphane, Gaël. La météo annoncée capricieuse n’attire pas les foules. Pourtant il fait un beau soleil à Beaucourt, idéal pour encourager les plus incertains.

Gaël les emmènent reconnaître le parcours 40km de la MTB 2024, car l’échéance approche. Sur un terrain rincé des pluies de la veille, ils posent prudemment leurs roues. D’autant que la première partie du tracé est jonchée de racines bien glissantes. La tenue de Pat’ peut en témoigner.

Pat’ est de retour après 1 mois de vacances sans vélo, et il se paye le luxe de griller un Stéphane pourtant en grande forme dans la montée à la table d’orientation de Montbouton. Gaël n’a pas accroché le TGV et arrive à la vitesse et l’heure d’un Corail.

Les 2 VTTistes ont une forme étincelante mais Gaël attend son heure… A Abbevillers, il les emmène rue du Vannet pour s’élancer à la découverte des pierres gauloises, prétexte à arsouiller sur le génial single qui descend à Meslières. Les ronces ne l’arrêtent pas et il compte avec satisfaction les secondes d’avance en bas du single, lorsqu’il voit arriver ses 2 compères par le macadam. « On a râté le single ». Désespéré, Gaël repart.

Il surveille ses acolytes au carrefour suivant et les emmène sur la suite du parcours. Les engins ont fait des ravages et la montée vers Thulay est laborieuse et se termine à pied à patauger dans les ornières boueuses.

Ils font une pause méritée à Thulay où Pat’ célèbre patriotiquement le souvenir Français (photo). Puis repartent vers Hérimoncourt et sa descente jouissive. Ils remontent par la ferme des Minimes vers Vandoncourt. Ils croisent une promeneuse canine, puis plus tard Gaël repère une clé de voiture au sol. Il s’empresse de la ramener à la charmante jeune femme. Il obtient en échange un rendez-vous: elle lui propose d’aller siffler là haut sur la colline et de l’attendre avec un joli bouquet d’églantines. Zai zai zai.

Est-ce celà qui a revigoré le président? Toujours est-il qu’il prend la tête à Vandoncourt entraînant fièrement derrière lui ses 2 compères. Au Val de Monbouton il entame prudemment la montée suivi comme son ombre par Stéphane et rapidement dépassé par un Pat’ sûr de son fait. Mais Gaël tapi dans sa roue le suit puis lance une attaque assassine tel un coureur gonflé à l’EPO et, miracle à marquer dans les annales (et non dans les anals), fait céder un Pat’ en le prenant à son propre jeu. Il faut apprécier les petites victoires du quotidien.

39km, 790m D+.

Soleil puis nuage, mais pas de pluie. Sol gras et détrempé. Flore luxuriante.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1bvJjMdQWsN8rI-WhOw3s5UrcbSOtFt5J/view?usp=drive_link

23/06: Eric le preu

Y’a pas foule ce matin, Eric, Fred, Xavier et Gaël sont de la partie. Gaël commence à présenter la sortie du jour faite de tour du champ à Villars les Blamont… mais Seigneur Eric se dit qu’il ne veut pas rentrer tard alors il les embarque dans un de ses tours dont il a le secret et qui passe par la Suisse.

Les Champs Houdins étant traditionnellement boueux, ils sont contournés et les premiers kilomètres leurs font espérer qu’ils rouleront « au sec ». Las, une fois le Mont Novel atteint à la sortie de Montbouton, les premières flaques font leur apparition. Elles ne les quitteront plus.

Après avoir pris plein sud pour espérer de meilleures conditions, Eric le pieu part à l’Est vers Croix. Il se dit qu’avec un tel nom, ils devraient trouver de meilleures conditions à Villars-le-Sec, mais le panneau de l’entrée du village est une escroquerie.

C’est alors qu’il décide de franchir la frontière Helvète en toute discrétion malgré le traité de paix et d’y établir un campement dans la grotte de la Roche Tillau. Mais après avoir compté leurs victuailles et constaté qu’ils n’ont pas emmené de bière, ils repartent en direction de Boncourt à l’assaut de son trésor.

Car selon la légende, les grottes de Milandre sont la demeure de la Fée Arie. Il faut s’enfoncer profondément pour espérer atteindre son trésor d’or et de diamants. Eric en preu chevalier sur son fidèle destrier prussien se dit qu’il pourra être celui qui délivrera la Dame Blanche. Aussi il se lance à l’assaut des marches de la Tour du même nom où il se dit qu’elle sort une fois par siècle attendre son sauveur mais, déçu, n’y trouve pas sa princesse. Il n’y a que 3 gueux boueux qui lui sourient avec leurs faces mouchetées.

De retour à la réalité, Eric reprend son chemin de croisade un pincement au cœur et n’a même pas le courage d’accompagner Fred et Gaël lorsqu’ils empruntent le petit single qui monte au Mont Renaud, il reste sur le chemin blanc « bien propre ».

A Delle, Gaël propose de rentrer festoyer en sa modeste demeure, mais Fred fait une contre proposition acceptée par tous. Malheureusement la progression est trop lente et c’est route de Saint Dizier qu’ils se séparent, Eric vers Badevel, Fred vers Saint-Dizier, Xavier et Gaël vers Beaucourt.

Ces 2 là ne se privent pas du plaisir de passer par Malfosse et plongent à qui mieux mieux dans les toutes les marres de boues qui ponctuent leur remontée jusqu’au cimetière des pins.

43km, 910m d+

Temps sec mais sol détrempé.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1xY2dLsXJ1CIFskccZCbNKimy7sU_smLQ/view?usp=drive_link

09/06: Aurélien déraille

Après une après-midi et une nuit bien arrosées, le temps gris mais sec est presque vu comme une bénédiction. Pas de pluie à l’horizon.

  • Aurélien est habillé comme pour un enduro, étanche de la tête aux pieds
  • Bruno est habillé comme pour un automne, il ne craint pas le froid
  • Franck est habillé comme pour un été pluvieux, il ne craint pas la pluie
  • Gaël est habillé comme pour un été frais, il espère qu’il ne va pas pleuvoir
  • Éric est habillé comme pour aller faire de la route. D’ailleurs il a un vélo route…

Eric leur donne RDV pour l’apéro et les laisse. Pas très motivés par ce qui les attend dans les bois, les 3 compères suivent Aurélien qui veut leur montrer le parcours pour la nocturne. Bon le problème c’est qu’il a adopté le langage de Bruno et Gaël pour expliquer où il veut aller: à gauche-chemin blanc-bornes-Abbevillers-bois-fusée-ornière (attention un intrus s’est glissé dans la liste). Mais sauf que là personne n’y comprend rien.

D’ailleurs le hasard s’acharne contre lui car au passage d’une sapinière bien défoncée, il embarque une grosse branche et bloque son dérailleur. Un silence s’abat sur le groupe et même les oiseaux se taisent… Franck vole au secours d’Aurélien, démonte son dérailleur, le remonte mais ça bloque toujours. Nouveau démontage à 3 cette fois: ils retirent la roue et même la patte de dérailleur. Après avoir démonté 2 douzaines de pièces, ils décident de laisser Aurélien se débrouiller pour tout remonter. Fait exceptionnel, il parvient à repartir.

Ce n’est pas la performance qui les hante mais plutôt l’adhérence. Ça glisse, ça schlitte, ça mouille. A Saint-Dizier un coup d’œil sur la montre leur fait dire que prendre la direction de Badevel pour répondre à l’invitation d’Eric serait une bonne idée.

Bruno rentre sur Beaucourt récupérer son camion tandis que les 3 autres se disent que descendre à Badevel sera un jeu d’enfant. C’était plutôt un jeu par élimination. La boue est omniprésente, avec de belles ornières et des troncs barrent en masse le sentier.

Gaël est le premier à faire un hors trajectoire. Puis Aurélien s’enfonce jusqu’au moyeu dans une ornière. Enfin Franck tente dans un mouvement désespéré de décaler mais finit irrémédiablement au sol comme …

Pas mécontents d’arriver à Badevel ils envahissent la terrasse d’Eric réclamant leur boisson de récupération.

Au retour Bruno fait la tournée et dépose tout le monde chez eux en commettant l’erreur d’enfermer Gaël à l’arrière avec tous les outils.

27km, 520m D+. Gras gras gras.

26/05: Bonne fête Maman

Fête des mères oblige, les absents font la queue chez le fleuriste ou ont enfilé leur tablier de cuisinier pour fêter dignement leur maman.

Ce n’est pas le cas de nos 5 protagonistes qui eux ont été prévoyants et sont libres de venir rouler. A moins qu’ils ne se soient discrètement éclipsé du domicile conjugal pour éviter les tâches ménagères.

Eric, Fred et Claude papotent quand Gaël arrive accompagné de … Bruno. Tout le monde s’étonne: mais où est son camion? Et où est Franck? Il paraît que ces 2 là on fait la bringue la nuit dernière alors Bruno a préféré les laisser dormir.

Départ plutôt calme, mais après quelques virages il manque Claude. Il arrive 2 minutes plus tard à côté de sa machine de collection. « J’ai un bruit ». Ça n’émeut pas plus que ça les autres car l’Epic a depuis longtemps dépassé la date de retraite. Le vélo est retourné, à la recherche du bruit de transmission suspect, mais rien n’est trouvé.

Il faut dire que Claude a décidé d’entretenir son vélo, nouveau boîtier, et de le moderniser en le passant en simple plateau du bled: il s’agit de rouler toujours sur le plus grand des 2 plateaux. Imaginant la ligne de chaîne dans cette configuration pour le moins tordue, les autres comprennent alors l’origine du bruit…

Ils repartent vers Abbevillers et alors que Gaël s’apprête à les emmener dans un petit single en raidillon pour parfaire leur position sur le vélo, Eric refuse: non c’est non!
Ils rejoignent Hérimoncourt par la Bouloie et son parcours en plein cours d’eau qui les rafraîchit.

Eric a vu le coup venir, et bim ça ne manque pas, Gaël les emmène à Thulay par les 5 sapins. Ensuite ils traversent un cours d’eau et rejoignent Bondeval. Enfin, ils essayent de rejoindre Bondeval, enjambant troncs couchés, et traversant des herbes d’1m de haut dans lesquelles ils perdent Bruno.

Mais Bruno n’est jamais perdu et ils le retrouvent à Bondeval. Où va-t-on demande-t-il? On prend le single à flanc répond Gaël. Il s’engouffre dans le single et disparaît comme happé dans les branches. Les autres hésitent et finalement contournent… pour regretter quand ils le voient arriver avec des feuilles et des branches accrochées un peu partout. Ils sont où les VTTisites?

11h il est temps de virer pour ne pas rentrer trop tard: Eric et Bruno s’éclipsent par la piste, Claude, Fred et Gaël décident de rouler encore un peu. Ils vont reconnaître le lieu de RDV de la nocturne à Vandoncourt aux Jardins du Pont Sarrasin. Fred les quitte et nos 2 compères remontent au Grammont et descendent le single le plus beau de la région.

38km, 824m d+

Trace: https://drive.google.com/file/d/1mi25Jkr1wj6AoAgt9ZJm9cY6ZlieZMdj/view?usp=drive_link

12/05: les rescapés du Pont

Le beau temps a incité les Beaucourtois à s’expatrier mais pas Pat’, Bruno, Franck ni Gaël qui leur propose d’aller reconnaître la boucle du 54km de la MTB 2024. Et déjà ça râle: « je veux rentrer à midi », « j’ai poney », « maman ».

Gaël propose un départ tranquille pour s’échauffer mais déjà Bruno fait la course pour être premier à la ferme des Champs Houdins. Au point de vue de Vandoncourt ils se désolent devant les packs de bière éventrés et les cadavres de bouteilles qui jonchent le sol et font ce qu’auraient dû faire les malotrus qui les ont laissés sur place en les déposant aux poubelles à… 100m. Dans quel monde vit-on…

Au Pont Sarrazin, ils obliquent tout à droite et dévalent jusqu’à la ferme des Minimes, et empruntent un single oublié mais fort sympathique qui les amène rue des Minimes. A refaire (et à nettoyer).

De l’autre côté de la route liant Hérimoncourt à Seloncourt, ils ont 2 options pour rejoindre les 5 sapins: la version longue ou la version courte. Ils optent pour la longue sous la pression de Gaël. Las une coupe les ralentit et les oblige à marcher sauf Bruno qui a fait le tour « qui mène à rien ».

Un peu de jardinage plus loin, les voilà à Thulay pour une pause méritée sous l’arrêt de bus. C’est là que démarre la reconnaissance de la boucle du 54km. Direction Roche-les-Blamont. Demi-tour après quelques centaines de mètres pour prendre le macadam, le chemin débardé est impraticable.

Ils passent devant la Fontaine et s’enfoncent dans un court bourbier puis un single sec. Arrivé dans la pâture, il manque Pat et Franck. Franck a brisé ses chaînes, mais n’est pas allé plus loin pour autant.

La boucle à partir de Glay dans ce sens n’est pas une réussite. Trop pentue, trop empierrée, trop de marche. A revoir.

Ils retournent à Roche, puis Thulay, descendent le single à toute berzingue, single qui fait 2 victimes: Bruno stoppé par les branches à la fin, avec la roue avant de Gaël sur les épaules, et Pat le cul au sol après une glissade!

Retour par la ferme des Minimes et Vandoncourt, puis le Val de Montbouton.

42km, 919m D+

Trace: https://drive.google.com/file/d/1EoMWbzJLpt4HcuLMD34kZKN-UlD0rnv6/view?usp=drive_link

08/05: Ronde des Loups 2024

L’appel du pont a été plus fort et c’est seul que Gaël s’apprête à partir sur le 63 km… quand arrive Philippe sur un fuseau horaire dont lui seul a le secret.

En l’attendant, c’est Micka qui arrive à son tour et voici la fine équipe Passion VTT du jour.

Après les pluies de la veille, très vite la couleur est donnée: marron. Et après une dizaine de kilomètres c’est Micka qui en fait les frais, explosant son dérailleur. Fin de partie et retour à pied.

Philippe et Gaël enchaînent les bosses d’un parcours sympathique, un peu roulant, ce qui compense les parties spongieuses.

Après 3 « bosses » (dont le Salbert et la Planche), à 35km, l’essentiel du dénivelé est fait, presque 1100m. Le retour par Giromagny est ludique mais il faut faire attention à ses appuis.

La fin est moins exigeante et même simplifiée par rapport à la trace à partir de l’Etang des Forges avec un max de pistes cyclables.

63km, 1290m D+.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1-Q1Wfkn3cPzbJlerylHEhTaoTvFxEezj/view?usp=drive_link

05/05: le noyau dur

Ciel gris menaçant, fine pluie avant le départ, prévisions pessimistes, promesse d’un sol spongieux… il n’en faut pas plus pour décourager les moins acharnés. Mais il en faudrait plus pour décourager le noyau dur: Bruno, Xavier et Gaël tiennent la baraque.

Un beau travail pour nos 3 bûcherons

Au programme: reconnaître le tracé du parcours de 40km de la MTB 2024!

La première boucle passe par le château et descend le sentier des Traversots. Ils évitent toutefois le champ, ils pensent qu’ils auront assez de boue aujourd’hui, pas la peine d’y goûter trop vite. Très vite Gaël indique qu’il faut reconnaître un nouveau chemin pour garantir la bonne distance. Bruno n’y comprend rien, faut dire que Gaël s’exprime comme d’habitude: « ouais alors t’as vu le chemin à gauche à la barrière où on a été tout droit? Ben on n’y va pas, mais on doit y retourner, mais plus loin ». Xavier reste circonspect. Finalement, en tournant dans le bois, ils obtiennent un truc correspondant à peu près à ce que Gaël voulait. Première boucle et premier ravito à Vandoncourt à 14,5km.

La deuxième boucle les emmène à Abbevillers, en constatant déjà que les bûcherons se sont bien acharnés, signe que les chemins et les VTTistes vont souffrir. Heureusement le single qui descend aux pierres gauloises est préservé et c’est un avec un plaisir non dissimulé qu’ils lâchent les freins. Gaz!

Basculant de l’autre côté de la route à Meslières, ils empruntent le petit single qui longe le chemin blanc, mais dont le début est assez technique: ça grimpe, il faut trouver l’adhérence et l’équilibre, le palpitant explose. Puis ils cherchent une solution pour aller vers Thulay. Là aussi il faut le décodeur pour comprendre Gaël: « donc le 40 redescend à droite pour remonter en haut mais le 54 arrive par en face ». Les 2 autres le regardent avec des yeux écarquillés…

Bruno propose une autre possibilité en montant vers Roche mais c’est un véritable carnage qu’on fait les engins de débardage et, même en descente, il est difficile de se frayer un passage tant les chemins sont retournés. Ils finissent à pied en se disant qu’il faudra trouver un autre passage pour la MTB. Arrivé au-dessus de Thulay par un sentier qui normalement devrait se descendre Gaël leur annonce: « voilà c’est par la droite que je veux les faire arriver ».

Enfin Thulay les accueille à bras ouvert. Ils sont soulagés de ne pas avoir emmené tout le groupe dans cet enfer car ils en auraient pris pour leur grade. Débarrassés des passages délicats, ils peuvent se lâcher dans la descente vers Seloncourt, dévalée comme il se doit à une allure déraisonnable, dont l’adhérence délicate marquera le fond de certains cuissards.

12h il est temps de rentrer, d’autant que le dérailleur de Xavier a pris un coup dans l’aile.

40km, 870m D+, beau temps toute la séance

Qui aurait parié sur une telle météo toute la matinée

Trace: https://drive.google.com/file/d/1Mx-N-dE74zyOxlnYYPXWYLdcWOaKxgQJ/view?usp=drive_link

14/04: M. et Mme Versaire ont une fille

C’est l’été à Beaucourt, mais encore le printemps à Audincourt tellement la différence de t° est notable pour Pat’. Il envisage d’ailleurs de déménager pour 2 raisons: être plus près du lieu de RDV, et réchauffer ses vieux os!

Dorian est de retour, plus en forme que jamais. Eric aussi, il fuit la boue désormais. Gaël les rejoint, puis la team Léon, Christophe et Micka. Soudain, un message arrive de Franck: « attendez-nous ».

Pas encore là, Bruno en prend sur son grade, les présents lui refont la réputation de retardataire. Mais que nenni, c’est Franck qui était à la bourre, n’étant plus sûr si ça démarrait à 8h30 ou 9h. Alors on le redit: désormais le dimanche, c’est 8h30. Finies les grasses mat’.

La camionnette grise arrive enfin avec les 2 compères et ils peuvent partir. Bruno propose de partir à droite mais Gaël emmène à gauche, les fait grimper le talus du stade et … repart à droite. Il est contrariant celui-là.

Faisant fi de la loi de 1955, ils dérangent un chevreuil qui fuit en longeant le terrain de foot et font une première rencontre en la famille Martin qui s’entraîne pour Koh-Lanta 2025: Xavier guide et Véro porte les 30 kg de bagages. Bonne rando!

Première descente, vers Malfosse par le chemin blanc. Bruno essaye sournoisement de mettre la pression sur Gaël: il sifflote, dit que ça ne va pas assez vite, se plaint de devoir freiner… Résultat: après 500m il manque… tous les autres. Ça laisse le temps à Bruno pour nettoyer le chemin, comme il a de l’énergie à revendre.

Ils repartent doucement le temps que le regroupement s’opère, mais là encore ça râle que ça ne va pas assez vite. Jamais contents. Le long sentier vers Saint Dizier fait exploser le peloton, Bruno décidant d’accélérer, Dorian se lançant à sa poursuite sous les encouragements d’Eric: « vas-y, nique le »!

A Saint Dizier, Gaël décide de tester leur niveau de forme et les emmène dans le raidar du Val. Mais là encore ça chahute: « bouge-toi », « t’avance pas », « on se promène? », bref il y a 2-3 énervés.

Après l’effort, la vue sublime sur les Vosges

Pas frustré pour 2 sous, Gaël se dit que la prochaine difficulté les mettra KO: les Pas du Diable. Eric se lance en premier et passe haut la main, suivi par Gaël qui réussi aussi, suivent Franck et Bruno. Les autres, terrifiés, passent par l’échappatoire. Bien sûr c’est le festival des égos devant les copains ébahis: « c’est plus que c’était », « avant c’était plus dur », « j’ai tout passé sur la plaque », … Devant tant de mauvaise foi, Eric réclame de repartir.

Ca déroule rapidement jusqu’à la montée vers Croix où les mobylettes se font péter le 50 cm3: Bruno, Dorian, Pat et Eric. Le long de la frontière, ils ont la bave aux lèvres et poussent le pauvre Gaël dans les montées, lui faisant porter la responsabilité de leur manque d’adresse les faisant poser pied à terre. Z’aviez qu’à doubler leur répond-il!

A Abbévillers, Bruno renseigne un jeune couple de VTTistes cherchant son chemin. Avec les explications données, on pense qu’ils cherchent encore à l’heure qu’il est. Pour le groupe, c’est changement de programme. Bruno invite tout le monde chez lui pour arroser son âge canonique. Un premier groupe part directement à Méziré, tandis que les autres repassent par Beaucourt. Et tout finit autour d’une bière.

33km 706m D+.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1RyeRD-25uOwrV5pLtpeOFBZww4d2PVCI/view?usp=drive_link

13/04: l’été revient

Et il attire les membres du groupe loisir enchantés de pédaler par un aussi beau temps.

La table d’orientation de Vandoncourt, incontournable point de vue sur le Pays de Montbéliard