Ah ! Dès que les conditions se dégradent, on voit qu’il y a des effets. Il y a du monde. La pluie a rameuté 3 fois plus de pilotes que la semaine dernière (NB : Gaël sorti seul le dimanche avant).
Pilotes : Bruno, Franck et Gaël.
C’est sous une fine pluie que les 3 compères pédalent joyeusement et en souriant vers un terrain qu’ils espèrent boueux. Car un VVTiste boueux, est un VTTiste heureux (qu’est-ce qu’ils doivent s’ennuyer dans le sud…)! Direction Montbouton, où la Combe fait une première victime en la personne de Bruno. Trahi par son matériel une première fois, une fourche récalcitrante, il chute sous les yeux de Franck et se blesse profondément l’amour propre.
Le groupe continue prestement vers Fahy, entre blagues graveleuses et jurons sur le matériel qui vieillit. Les hommes aussi vieillissent, mais au moins un vélo, fidèle monture, ne répond jamais. Semi-chute de Franck cette fois, sous les yeux de Bruno. 1 partout, balle au centre.
La poursuite sur Grandfontaine permet de traverser de magnifiques paysages où veaux, vaches et chevaux paissent en pets (!). Après une petite pause, un magnifique single rarement emprunté (au contraire des pilotes) permet à Bruno, éclaireur, de se rincer à l’eau de pluie tandis que les pierres deviennent glissantes et que les 2 imbéciles derrière lui rigolent à pleines dents jaunes.
Sur le chemin du retour on se remémore, en y passant, l’endroit où un Gros Nez (du nom des habitants de Grosne) mal luné, empilait un tas de bois sur le sentier avant de disparaître dans la forêt. Bruno en ayant assez de griffer son bronzage breton (autant dire…), c’est Gaël qui prend la tête, à peine chatouillé sous la plante des pieds. Mais devant la descente il bloque, arrête Bruno dans son élan (pas l’animal, gros dégueulasses), qui chute dans les dites ronces. Tagazou Bruno 2, Franck 1, Gaël 0. Le monde à l’envers.
Retour par la Chefferie du Haut et, une fois n’est pas coutume, on descend le single du terrain de moto cross. Les 2 plus habiles prendront la gauche et son mur de pierres verglacées, la chiffe molle descendra par le côté moins risqué (sans les prénoms j’ai une chance de pas être reconnu).
Sur Beaucourt, on emprunta le chemin récemment nettoyé par la mairie débouchant route de St Dizier, duquel nous avons retiré quelques troncs. Il faudra y repasser systématiquement car il commence à disparaître sur le haut et les herbes repoussent à vitesse grand V: départs et retours obligatoires!!!
Retour tôt, 38km / 500m D+.