28 septembre, la chasse est ouverte

Aujourd’hui, c’est Xavier qui s’y colle !

Topo de la sortie, environ 20 au départ, je ne peux pas vous dire tous les noms….

Bruno part direction le trou de Malfosse, et là, au tout début de la descente au trou, Daniel nous a fait une figure de style, il raté son freinage et hop il a fini au sol.  Résultat : un bel hématome à la cuisse.
Après : direction la Suisse pour éviter les balles perdues, et, à défaut des balles perdues, c’estBbruno qui nous a perdu… la descente des bison à été dévalée à vitesse grand V. Nous sommes allés jusqu’à Buix et tour de Boncourt.
Arrivé vers Delle Franck nous a montré qu’il pouvait tomber … Retour par Thiancourt et Badevel, où quand on  est arrivé vers la ferme, un gros chien nous aurait bien croqué les mollets, d’ailleurs il m’a pincé !
Perso, à partir de là, j’étais cramé plus de jus et début fringale, les Km furent durrr. .. on a fini à 12, certain sont allés savourer une bière chez Jeff.

45km. 940m+ déniv.

Sorcelleries veille de l’automne

Par le prolixe Gaël.

Ce matin forte affluence, même si des habitués manquent à l’appel. Les lendemains de noce doivent être douloureux pour certains et on imagine les maux de cheveux qui doivent sévir à Beaucourt, Méziré ou encore Grosne.
 En attendant, sur la place on retrouve en tenue estivale:
– Francis de retour pour de bon avec l’indestructible Bianchi
– Olivier sorti du canyon suisse et qui espère faire des étincelles avec son nouveau pote Scott (là c’est recherché)
– Cédric, alors oui Cédric parlons en, qui croit qu’un VTT peut avancer avec 2 roues avant, m’ouais m’ouais je sais pas c’qu’ils essaient dans leurs périples les sénateurs, mais il doit y avoir du champignon,
– Jef, qui pense que pour être à 8h30 sur la place de la mairie de Beaucourt, se lever à 8h25 à Montbouton suffit. Bel exemple pour les élèves
– Franck, sans Bruno, c’est comme le sel sans le poivre. C’est surtout venir à Vélo de Méziré au lieu de la camionnette
– Alex au guidon d’un p’tit 27,5 tout carbone de 8kg6, tellement nerveux que même à l’arrêt il bougeait tout seul
– Eric, qui regrette les bières de la veille
– Joseph, qui fait acte de bonté en venant rouler avec les vieux croulants
– David, qui pour remplacer l’Orbea hésite pour un BMX
– Philippe Pu., qui revenait du bal masqué (il faisait le petit chaperon rouge je pense)
– Alexandre le routard
– Pat, très élégant, qui changeait de tenue à chaque arrêt
– Claude, qui se dit que, quand même, ils ont bien bouffé à sa sortie du 30/08
– un nouveau dont j’ai honteusement oublié le prénom, et à qui on a dit au moins 15 fois que son Lapierre lâcherait au niveau du triangle arrière. Complètement traumatisé.
– moi, qui avait prévu la neige et avait donc choisi l’équipement en conséquence
Voilà, maintenant que tout le monde est rhabillé, on peut se concentrer sur la sortie que l’on pourrait nommer Tours et détours autour de Beaucourt.
 Après un petit temps de chauffe en direction du vita de Dasles, je laisse la main à Jef pour un petit entraînement dans les bosses, celles qu’emprunte à l’école de VTT. Comme nous sommes de grands enfants, ça nous va comme un gant.
Ensuite on traverse le bois de Dasles direction Etupes pour redescendre au cimetière de Dasles et longer la piste cyclable par le sentier. Car Jef, en professeur appliqué a une idée en-tête. Les bosses ont servi d’entrainement, il faut maintenant passer aux choses sérieuses: the witch.
Et oui, la sorcière, celle qui nous ensorcèle et nous effraye en même temps. Lorsqu’on la contemple de dessus, s’offrant entière à nous, langoureuse, on se demande si on ne va pas caler, si on va être à la hauteur, si on ne va pas avoir de panne au moment de s’y engouffrer!!! Car beaucoup arrivés au point de non retour n’osent le franchir et s’abandonner totalement à elle. Mais pour qui ose se lancer, c’est un bonheur incommensurable, loin d’être la descente aux enfers qu’on imagine, mais au contraire, un de ces petits moments de plaisir qu’on se rappelle toute la journée un sourire aux lèvres…
 Les quelques aventuriers qui s’y sont lancés retrouvent le reste du troupeau, ignorant ce qu’ils ont raté, sur le haut de Dasles-Vandoncourt.
 9h45, soit environ 1h après être parti, certains commencent à passer à table. Ce qui nous donne une idée: et si nous allions à la table… d’orientation? Mais ça serait sans compter sur la persévérance de Jef qui, déçu que ses élèves n’aient tenté la sorcière, leur réserve une copine plus accessible, après la ferme des minimes, au-dessus de Seloncourt. Pas facile non plus, le single qui suit se fait en ordre dispersé. Il faudra reprendre tout ça en main.
 Puis on contourne Hérimoncourt par le single et on découvre une nouvelle formule d’échappée: ceux qui lâchent le groupe par l’arrière!  Premier départs de 3 concurrents (Cédric, Olivier, Alex).
Arrivé sur le GR5 entre Abbé et le Pont Sarrazin, deuxième séparation (Jef, Joseph), puis 200m plus loin dernier éclatement où seul Claude, Eric et Philippe me suivent.
 Objectif: la Philippe Dôle! Retour classique en faisant juste un petit détour à un train d’enfer par la table d’orientation où on pose pour montrer qu’on y était. Les 2 vandoncourtois restent à domicile, tandis que j’arrive à convaincre Claude de passer par le sentier de l’étang pour rejoindre la salle du plateau. Montée un peu difficile à un moment compte tenu de l’adhérence et de la pente, mais la satisfaction est là quand on arrive à la salle. Retour par les hauts de Beaucourt, via le single en face du château d’eau de Montbouton.
43km, 766 m D+

On dirait le Sundgau

Pas moins de 4 groupes au couleurs du club ont été vus dans les bois autour de Beaucourt…. c’était samedi, il faisait beau, et la météo qui annonçait un changement n’avait pas tord. Gaël, fidèle dominicain, nous fait le compte rendu de la sortie du lendemain.

Ce matin nous avions RDV chez Régis pour la désormais célèbre rando des 2 R: Régis et Raphaël (et réciproquement). Ces derniers ont pris l’habitude de convier le club un dimanche en septembre pour une rando sur un terrain nouveau, suivi d’un copieux repas. La météo capricieuse finit par se calmer et à 9h (presque) tout le monde est devant chez Régis.
Pilotes: Régis, Raphaël, Philippe Pu, Bruno, Jef, Pascal, Daniel, Benoît, Lionel, Gaël. Une belle équipe qui va encore faire des siennes.
Le circuit concocté nous change un peu de nos terrains de jeu favoris. Singles planqués, longue sapinière avec racines, rondins et petits ponts de bois. On s’éclate, mais on s’use, car le rythme est soutenu. Personne ne veut s’arrêter, tout le monde bombe le torse et c’est finalement le pneu avant de mon vélo le premier à rendre les armes, la faute à un minuscule caillou taillé comme un silex qui le pénètre et l’entaille trop fortement pour que le préventif ne fasse effet. Je tombe mon montage tubeless très perso (le flap a fait un flop ça me fait flipper) pour une bonne vieille chambre à 4 rustines au moins.
Ca repart plein pot, et c’est Benoît qui crie à l’aide après une petite hypo, juste après que Philippe en pistard appliqué n’ait manqué de monter une joggeuse sur son destrier. Quand on vous dit que ça cravache. Après nous avoir fait les poches ;-), Benoît repart requinqué et nous roulerons sereinement jusqu’à cette petite chapelle où cette fois c’est Raph qui réclamera son 4h. Bruno est victime de sa gentillesse, puisqu’en laissant mettre d’innocentes mains dans son sac pour leur offrir ses petites noisettes, un inattentif lui range involontairement sa poche d’eau à l’envers. 😉
Cette fois nous changeons de décor et attaquons un dernier raidillon bien raide pour aller rendre visite à Notre Dame du Mont. La redescente plein pot avec quelques zones glissantes nous donnera quelques coups de chaud, surtout pour Pascal, dont le Lapierre ira voir sur le bas côté s’il y est.
 Le coup de mou de Benoît a gagné sa roue AR, un dernier coup de pompe sera nécessaire pour finir.
 Comme l’année dernière, cette rando ne saurait nous laisser ignorant, avec notamment la visite de l’unique source alimentant Courtélevant et celle de son moulin.
A l’arrivée, apéro et repas gargantuesque, desserts recherchés et anniversaires souhaités. On n’a pas eu soif non plus. Final au soleil, quoi de plus?
 Un grand chapeau à Marie-Jo et sa famille, à Régis, Raphaël et Florence: vous nous avez encore gâté! C’est con, mais on reviendra.

Joyeux anniversaire !

Gaël ! par Gaël himself

Temps frais ce dimanche, 12° à peine. Le soleil est masqué par une couche grise. On jalouse ceux partis dans le sud… Pourtant la place de la mairie héberge déjà un beau groupe.
 Pilotes: Jef, Claude, Eric, Daniel, Sébastien, Francis B., David, Régis, Maxime, Xavier, Patrick, Gaël
Départ direction Montbouton par le chemin des vignes puis le sentier habituel au bout de l’allée cavalière. Derrière le Grammont, je me lance dans le sentier habituel et même pas 2 m après être entré dedans le Copperhead rue dans les brancards et menace d’éjecter son pilote, qui se rattrapera miraculeusement in extrémis. Pas de chute mais une belle brûlure sur la fesse gauche, un coude endolori et le cintre de travers. J’ai toujours pas compris!
Le groupe poursuit direction Abbevillers, quand soudain germe une idée dans l’esprit de Jef: Roche d’Or ! Je lui avais pourtant dit que je rentrais tôt. Plus rien n’a pu l’arrêter, il fallait qu’il retrouve le parcours que nous avait concocté Thierry D. le 12/7 dernier. Et il fallait voir quel sérieux il y mettait. La truffe à l’air, le poil brillant, les oreilles dressées, le regard alerte, quand à la queue..
Ce fut presqu’un sans faute, tout juste hésita-t’on (voir si c’est doux) à tord au pied de Roche d’Or pour lui être fidèle à 100%.
On redescendit par le même chemin que nous fit découvrir Thierry, et nous nous jetâmes corps et âmes dans les marches. Surtout Daniel, qui jeta le sien dans les toutes dernières et, dans une trajectoire improbable, termina par un roulé boulé sur le macadam sans gravité. Piqué au vif il remonta sur le vélo que lui prête sa charmante épouse et nous refit une démonstration plus convaincante de son savoir faire et de sa maîtrise. Du grand art !
Un peu plus loin séparation non désirée du groupe qui se retrouve à Rocourt. Le temps pour Francis de se remettre d’une crevaison. Mais avait-il vraiment crevé… Le groupe rentre à bon train en traversant Fahy pour reprendre le chemin de l’aller. C’est ici que tout a commencé à déconner.
Après Abbevillers, au pied du pylône, Jef m’arrête pour me demander ma pompe, pneu à plat. Je suis déjà en retard… Les autres continuent. Puis Séb m’appelle pour me demander de passer toute de suite chez lui car il a un problème sur son biclou, et je laisse Jef derrière le Grammont. Je suis hyper en retard. Et Séb pas chez lui. Nom d’une pipe !
Au final je rentre chez moi à toc, y trouve une activité anormale, bien plus de voitures que je n’en possède et… du monde sur la terrasse, venu me souhaiter mes 40 « Ballet ». Belle surprise, vous m’avez bien mené en bateau toute la matinée !!!
46km – 878m et quarante ans.

Sortie Journée convivialité

Par Gaël. Ce matin l’appel avait été avancé d’1/2h. Je pensais me retrouver seul avec mon vélo. Surprise, « tout le monde » est là… sauf Alex qui a oublié de se lever. Journée un peu particulière, il s’agit de la journée convivialité: nous sommes tous attendus à 12h pour le repas à la cabane de Courtedoux. Il ne faut pas traîner.
Pilotes: Lionel (un transfuge de Pont-de-Roide), Robert, Franck, Jef, Claude L. (pas trompé), Victor, Joseph, Michel, Jean-Michel, Cédric, Séb, Daniel, Thierry D., Alex (sur le tard), Claude R., Francis B., Philippe Pu., Gaël.
Départ en direction du cimetière, où une fois arrivé en haut, Jef demande à prendre la tête pour nous montrer un parcours. Admirez le sens de l’orientation (trace en bleu foncé):
parcours Jef

 

Ce parcours fera une victime, moi-même, ou plutôt ma chambre à air AR (pincement). Au final je reprendrais les choses en main une fois qu’Alex nous aura rejoint.
Nous pouvons noter l’arrivée d’un nouveau mais trop rare 27.5 (Séb), et le vélo de Françoise que Daniel a emprunté pour la sortie. Au moins on est sûr de ne pas le perdre en forêt. Oui c’est bien du rose.
Le groupe repart enfin pour abattre du kilomètre, mais ma chambre de secours (récemment réparée) ne tiendra pas la pression, et malgré un regonflage il faudra la remplacer par une 29. Ce qui me vaudra de la part de Philippe le sobriquet de Moustache! C’est une blague vttiste que les non-vttistes ne peuvent pas comprendre.
Enfin ! Les petits problèmes étant derrière nous, plein gaz direction la doloise, du nom de cette variante ouverte par le père Dole! Séparation du groupe entre Hérimoncourt et Meslières, ce qui vaudra aux restant de se taper la papeterie, avec des succès (Robert et d’autres) et des presque succès (Philippe, moi). En tout cas les conditions étaient réunies pour la franchir. Retour via le GR5 où Sébastien pince également juste au-dessus du Pont Sarazin. L’après-midi nous jurerons l’un et l’autre de tubelessiser nos roues.
36km, 670m d+

Sortie du 16 Août

Ah ! Dès que les conditions se dégradent, on voit qu’il y a des effets. Il y a du monde. La pluie a rameuté 3 fois plus de pilotes que la semaine dernière (NB : Gaël sorti seul le dimanche avant).

Pilotes : Bruno, Franck et Gaël.

C’est sous une fine pluie que les 3 compères pédalent joyeusement et en souriant vers un terrain qu’ils espèrent boueux. Car un VVTiste boueux, est un VTTiste heureux (qu’est-ce qu’ils doivent s’ennuyer dans le sud…)! Direction Montbouton, où la Combe fait une première victime en la personne de Bruno. Trahi par son matériel une première fois, une fourche récalcitrante, il chute sous les yeux de Franck et se blesse profondément l’amour propre.

Le groupe continue prestement vers Fahy, entre blagues graveleuses et jurons sur le matériel qui vieillit. Les hommes aussi vieillissent, mais au moins un vélo, fidèle monture, ne répond jamais. Semi-chute de Franck cette fois, sous les yeux de Bruno. 1 partout, balle au centre.

La poursuite sur Grandfontaine permet de traverser de magnifiques paysages où veaux, vaches et chevaux paissent en pets (!). Après une petite pause, un magnifique single rarement emprunté (au contraire des pilotes) permet à Bruno, éclaireur, de se rincer à l’eau de pluie tandis que les pierres deviennent glissantes et que les 2 imbéciles derrière lui rigolent à pleines dents jaunes.

Sur le chemin du retour on se remémore, en y passant, l’endroit où un Gros Nez (du nom des habitants de Grosne) mal luné, empilait un tas de bois sur le sentier avant de disparaître dans la forêt. Bruno en ayant assez de griffer son bronzage breton (autant dire…), c’est Gaël qui prend la tête, à peine chatouillé sous la plante des pieds. Mais devant la descente il bloque, arrête Bruno dans son élan (pas l’animal, gros dégueulasses), qui chute dans les dites ronces. Tagazou Bruno 2, Franck 1, Gaël 0. Le monde à l’envers.

Retour par la Chefferie du Haut et, une fois n’est pas coutume, on descend le single du terrain de moto cross. Les 2 plus habiles prendront la gauche et son mur de pierres verglacées, la chiffe molle descendra par le côté moins risqué (sans les prénoms j’ai une chance de pas être reconnu).

Sur Beaucourt, on emprunta le chemin récemment nettoyé par la mairie débouchant route de St Dizier, duquel nous avons retiré quelques troncs. Il faudra y repasser systématiquement car il commence à disparaître sur le haut et les herbes repoussent à vitesse grand V: départs et retours obligatoires!!!

Retour tôt, 38km / 500m D+.

C’est les vacances !

Gaël n’étant pas présent, c’est Philipe el sangliero, qui se colle au compte rendu de la sortie hebdomadaire du club « je  joins le détail de nos sorties du dimanche matin, sans commentaire particulier, c’est impossible après ceux de Gaël que j’adore ! (les commentaires, pas Gaël !, enfin lui je l’apprécie aussi, mais je préfère préciser afin d’éviter les mauvaises interprétations).

Donc, ci dessous sortie du 26 juillet. Des singles très ludiques du côté du terrain de Golf et du Mont Bart, un vrai régal,…merci Chef !!!!!!! :-). 55,52km et 873m déni +

Présents : la famille Lab au complet, les 3 avions de chasse et Evelyn avec un VAE qui a fit forte impression, Bruno, Jean-Marie, Sébastien, Pascal, Patrick, Lionel, Daniel et moi.

Dimanche 02 août. Présents : La famille Lab sans Evelyn, 🙁 , tu nous a manqué, Paul Lab, Jean-Marie, Franck et moi. 47,3km et 1134m déniv+. »

CHAMPIONNAT DE FRANCE : HAUT LES COULEURS DU CLUB !

Max 89 en espoir avec les meilleurs mondiaux.
Paul 97 ème et 27 cadet 1ère année
Victor 2ème sur le podium !

article vélo vert :  » La bonne stratégie de Lab

Le Franc-Comtois et le Lozérien ne sortent pas de nulle part pour autant, ils avaient joué souvent placés depuis le début de saison. On se souvient par exemple que Victor Lab avait longtemps tenu la deuxième place à la Coupe de France de Lons fin juin, avant de rétrograder en fin de course (5e). Cette fois, il a appliqué une stratégie différente. Et payante. « A Lons, j’avais voulu essayer de suivre Benjamin (Le Ny) et je l’avais payé ensuite. Cette fois, j’ai été beaucoup plus prudent et il fallait l’être sur un circuit aussi difficile qu’à Oz. Axel (Zingle) et (Simon Gourc) m’ont donné un bon conseil, ils m’ont dit de ne pas partir trop vite », racontait le pilote de Passion VTT Beaucourt, futur pensionnaire du pôle France de Besançon. »

Article complet : ICI.

NB : calendriers et rendez-vous du club page SAISON 2015.

CHAMPIONNAT DE FRANCE 2015

Sortie au ballon

19 juillet : sortie des loulous par notre bienveillant président, le sus-nommé (allons allons) Bruno.
Pilotes: Bruno, Pascal, Raphaël, Régis, Daniel et Gaël. Audience assez faible, mais de (grande) qualité. Hé ho c’est moi qui écrit alors…
RDV 07h45 sur la place, le temps de raconter de 2-3 conneries et hop hop hop, comme dirait un personnage bien connu, en route!
Les averses avant le départ nous font hésiter sur la destination initialement prévue, à savoir le Malsaucy. Mais au fur et à mesure que l’équipe avance vers Giro, le ciel s’éclaircit, et pour finir nous décidons de respecter le plan initial.
Et avant, direction la Planche des Belles Filles. Y seront-elles?
La montée s’effectue sur un sol sec, typique de la région, et à peine une légère averse pour nous inquiéter. Car pour le reste le temps sera vraiment super, parfois même lourd.
1ère bute pour la mise en jambes entre la base de loisir et Auxelle-Bas. Et ensuite belle ascension jusqu’à la Planche avec quelques passages un peu raides, surtout à la fin.
Arrivés en haut du mont Ventoux, rhabillage et observation de la carte pour le retour. Descente par la partie « trialisante » et changement de chambre à air pour Daniel (Daniel pense à regonfler l’arrière également 😉 ).
Ensuite direction Giromagny, par un sentier à flanc qu’on a estimé orienté nord (en fait nord-est) tant les pierres étaient glissantes. Au passage de l’une d’entre elle, chute de Daniel du mauvais côté, c’est à dire côté versant: Daniel et son vélo dévalent quelques mètres en contre bas, ce qui restera à ce jour la gamelle de l’année. Les chamois se marrent encore.
Après cet épisode désagréable, retour sur des sentiers plus sympas pour entamer la descente sur Giro avec comme objectif son fort et le circuit de la TRJV.
 Final par la « plaine » pour respecter l’horaire, soit 13h chez Gaël pour une bière-sauciflard bien méritée!
 Au passage un grand merci à papy nono pour nous avoir sorti de nos terrains habituels. On s’était fait la promesse d’y revenir après le passage du tour le 14/7/14, dommage que nous n’étions pas plus nombreux. De parole de Passion-vttiste: il faudra revenir.
33 km, 1000 m d+.

Ils ont vu la Roche d’Or !

Par notre grand reporter : Gaël !

En vérité je vous le dis, ce dimanche était un grand jour. Un de ceux qui marquent l’histoire, ceux qui font les pays, les rois, les légendes. Car oui je vous le dis braves gens, ce dimanche 11 juillet 2015 est née une étoile. Le messi, l’élu, celui qui était attendu.
Au départ de la rando que du beau monde: Monsieur le Sénateur-Maire, M. l’entraineur, M. l’entraineur-adjoint, M. le voisin du Sénateur-Maire, M. le Professeur, M. le tireur de bières alsaciennes, M. l’éducateur, M. l’Alsacien, M. le sanglier, M. le défenseur du faible et de l’opprimé, la jeune garde et enfin votre humble serviteur reporter. A savoir donc Cédric, Jef, Jean-Marie, Olivier, Daniel, Raphaël, Simon, Claude, Philippe Pu, Thierry, Claude, Victor et Gaël.
Déstabilisé par l’absence de son leader naturel, le groupe trouve un nouveau bienfaiteur dans le rôle de T. Et même si c’est J. qui trace la voie (« tracer laaaa voiiie… »), dès le départ T. avait vu. Il avait la vision du parcours du jour. Il savait.
Dans son long périple, le groupe perd 2 brebis, marquées au fer rouge derrière l’oreille d’un C. et d’un O., mais T. sait que dans ce long voyage, certains ne suivront pas, et même ne survivront pas. Point de répit, point de repos, avancer, toujours avancer, et grimper toujours plus haut. Même si P. en vieux pistard reniflant la dure épreuve à venir, prétexta qu’il devait rentrer pour l’Office, même lorsque J. chutait du haut de la Chaifferie, même si JM. décidait de faire demi-tour en territoire Helvète, T. ne désarma pas et conduisit son troupeau, dut-il n’en rester qu’un, vers la montagne sacré, l’Olympe, l’Himalaya: Roooocheeeee d’Orrrrr (voix ténébreuse, cuivres et tambours…).
Les 7 sympathiques rescapés grimpèrent et grimpèrent encore. Sur le retour, T. pensait son pari gagné, mais une nouvelle défection menaçait. G. tremblait, soufflait, peinait, mais s’accrochait. Car la récompense pour avoir crû en T. était aussi grande que l’effort accompli: la(les) cervoise(s) de T. Et pour certain (sans s), le retour allait être dur…
Thie-rry pré-si-dent!
Ce parcours inédit les a amené à croiser un naufragé de la route, qui dans son élan épris de liberté, avait brisé ses chaines. Chaine qu’on lui raccommoda pour qu’il retourne au bercail.
Un mot tendre pour nos 2 égarés du départ: râlez, pestez, grognez, vociférez, rappelez votre place dans le groupe, mais continuez à vous accrocher!
48 km / 920 md +