Rando du marché de Noël

Traditionnellement à cette période, nous nous donnons RDV à Montbéliard pour la maintenant traditionnelle randonnée du marché de Noël de Montbéliard. 3 moyens de s’y rendre:
– les vrais, les durs: à vélo!
– les douillets: en auto
– les techno: par téléportation (on les attend encore)
 
Gaël a organisé un départ groupé depuis Beaucourt à 08h25. Après les minutes d’attente réglementaires, il part tout seul avec son groupe de 1.
De son côté Lionel, notre GO (Génial Organisateur) part de chez lui, là où le temps s’est arrêté en 1993, soit avant Internet et les réseaux mobiles.
 
Sur place, comme souvent quand il y a un coup à boire, on retrouve du monde: bien sûr Bruno, mais aussi Alex, Pat’, Eric, Daniel, Michel, Pascal, Jef, Claude L., François P., Mathieu (1 « T », 2 « T » ? A ta santé!), David T., Corentin, Lionel, Gaël. Y’aurait-il des oubliés?
 
C’est parti! Pour commencer ils longent l’Allan et rejoignent Sainte Suzanne. Après avoir emprunté la rue de la Grotte, ils quittent enfin le goudron pour leur premier vrai chemin. Plutôt que de chemin on parlera de mur. Un mur de boue et de pierres se dressent face à eux. Il y a bien quelque jeune téméraire pour se lancer dans son ascension, mais il rentre très vite dans le rang. S’en suit un long et difficile portage sur une pente à parfois 30%. Une fois sur le haut, Lionel se fait gronder pour ce passage impossible, mais bon, allez, qu’on ne t’y reprennes plus.
 
Ils avancent en évitant les zones de chasse sur un terrain très gras. Les pneus eux aussi chassent mais plutôt sur le côté. En attaquant le Mont Bar il y a quelques passages assez raides et au bout de quelques mètres même les plus acharnés jettent l’éponge. D’un autre côté c’est déjà bien assez dur de tenir le guidon dans ces conditions pour en plus le faire avec une éponge dans les mains. Quelle idée! Il faut souligner l’équilibre d’Eric qui survole les montées se jouant des obstacles glissants comme s’il n’existaient pas. 
 
La plus raide est l’occasion d’une pause bien méritée où chacun souhaite la Saint Gaël, mais pas à sa manière (« à la Saint Gaël, on se roule des pelles »). Après avoir devisé sur le fait que Gaël, toujours lui, a posé son clou sur un panneau décharge interdite, Lionel fait repartir son groupe dans une direction qui les mènera quelques minutes plus tard exactement au même endroit. Il s’assure haut la main de conserver son surnom de « La boussole ».
 
Après un n-ième passage à pied, le groupe se sépare en 2:
– les jeunes, on excusera leur inexpérience, suivent Lionel dans une ascension des marches vélo sur le dos;
– les vieux empruntent le goudron.
 
Les vieux réflexes ressortent et l’adhérence retrouvée Jef ne peut plus se retenir, il lâche chevaux. Derrière, Daniel et Gaël se tirent la bourre pour la médaille d’argent, sans aucun espoir de revenir. Enfin le peloton arrive avec bonhommie. Tout le monde se retrouve devant l’entrée du fort.
 
Contournant l’ancienne auberge toujours en vente, ils redescendent sur un sentier assez glissant et un peu empierré tout ce qu’ils ont durement gravi. Ils contournent l’aérodrome et remontent à la piscine municipale de Montbéliard.
 
C’est au moment où Jef propose d’aller au lavage auto nettoyer les vélos que certains se disent que le club a pris un coup de vieux… Heureusement des esprits rebelles refusent de sombrer dans la facilité et redescendent sur le Marché de Noël, où les attend un Régis qui meurt de soif.
 
Comme dans toute fin, les Gaulois se retrouvent autour d’un verre de vin (chaud) et dégustent les bretzels (tout aussi chauds).
 
22km 452m D+
 
sortie
 
Certes les conditions au sol nous ont fait souffrir, mais il faut remercier l’esprit du club parfaitement incarné par Lionel, comme toujours super organisateur: générosité, camaraderie, convivialité, tradition.
 
Montez vos pneus boue, surveillez vos mails, il se peut que des sorties s’organisent entre Noël et Nouvel An.