L’hiver frappe à notre porte

Ca y est c’est fini le printemps, et on n’a pas vu l’été. Maintenant c’est l’hiver. La neige est tombée cette semaine, le froid s’est abattu sur notre région, il faut s’y résoudre : il va falloir s’habiller ! Les conditions sont correctes, il fait frais mais il ne pleut pas (d’après Gaël). Ce matin peu de pilotes sont au rendez-vous: Thierry D. et Michel sont les premiers et pensent bien être « seuls les deux », mais Gaël les rejoint, puis bientôt Pascal et enfin François P. Je n’ai pas tout saisi mais la conversation tourne autour des bucherons qui provoquent le réchauffement climatique en abattant des sapins pour Noël.
Des habitués ne sont pas là et on se dit que c’est l’or blanc des sommets qui a dû les attirer. Nous c’est l’or brun des forêts, chacun son truc. On commence par un petit tour d’échauffement dans les bois entre Beaucourt et Dasles, ce qui, si on avait été filmé, nous aurait valu un passage à Vidéo Gag avec Pascal. Imaginez la scène: sur le single le long de la piste cyclable vers Audincourt, je m’arrête pour attendre, et profite de l’appui procuré par un arbre pour ne pas avoir à décaler. Pascal arrive et fait de même. Sauf que l’arbre qu’il choisit est un arbuste pourri jusqu’au coeur qui se brise en 3 et entraine un Pascal surpris directement au sol !
Quelle joie de retrouver un sol incertain ! Les dérobades du pneu avant alternent avec celles de l’arrière, mettant au défi les réflexes des pilotes. Chaque virage est une aventure, et tout optimisme est sanctionné par une (petite) frayeur. Malgré tout ce n’est pas non plus terrible, le sol a bien bu et la boue reste de surface. L’adhérence est correcte. En tout cas on peut confirmer que les bucherons s’en sont donnés à coeur joie car tout au long de cette sortie le nombre de troncs au sol est impressionnant. C’est une contre-performance inattendue du vttiste de l’année qui nous quitte à 25m de chez lui. Pas les jambes, le vélo qui grince, ce n’est pas le jour de Thierry. Moi je dis, pas d’inquiétude: un vélo qui grince, c’est normal, c’est comme un sommier. C’est quand ça ne grince pas que c’est pas normal 😉
Du coup Michel fait de même et nous ne sommes plus que 3.
Depuis Abbé nous tirons sur Meslieres par le sympathique single tout en courbe et en dénivelé, puis Glay. Mais c’est alors que François qui assurait parfaitement jusque là donne des signes de faiblesses. Pour paraphraser Pascal, être sec avec un temps pareil c’est pas commun ! On ramène tranquillement François en passant par la table d’orientation de Vandoncourt et puis par Montbouton et les hauts de Beaucourt.
Une bien belle sortie, il aurait été dommage de rester à la maison!
Pas trop de dénivelé mais des km quand même: 39km 640 md+.

22 Novembre : l’hiver a frappé à notre porte

Présents pour cette première sortie hivernale.
Franck, Daniel, Alex,  Xavier, Robert, Michel et Pat.

Ce matin 7 au depart. Ce sera Franck notre guide. Bonne nouvelle au niveau du terrain, malgré la pluie de vendredi, les sols ne sont pas trop mouillés et restent durs, pas de boue. Pas une sortie boueuse comme les adore Gaël.
Alex nous a présenté son nouveau Specialized et Daniel encore un nouveau bike : un BMC…

La sortie se fait direction Dampierre, Granvillard, Bourogne, Feche… Un parcours sympa fait à un bon rythme.

8 novembre : Téléthon et sortie locale printanière

Ah! qu’on aime quand le printemps revient ! Y’a pas, les beaux jours nous ont manqué, même s’il faut l’admettre, l’hiver n’a pas été aussi rude que redouté.
 Evette Salbert n’étant pas souvent gâté par la météo pour sa sortie Téléthon, a avancé d’un mois son organisation : bien lui en a pris. 8 VTT Beaucourt en ont profité pour rouler sur la terre rouge des Vosges Hautes Saôneoises : Cédric, Louis, Daniel, Alex, François, Benoit, Philippe et Chantal. Superbes parcours, le passage en corniche au dessus de la vallée de Champagney donnait une vue imprenable sur la Chapelle de Rondchamp. Le single au bout du lac laisse un souvenir lunaire…
A Beaucourt, la place de la mairie voyait quelques passionnés se dorer la pilule au soleil matinal : Jean-Marie et Scott, Lionel et Scalpel, Eric et Al, Seb et les sept nains, Philippe Pu et sanglier, Bruno et (c)Amber, Xavier et Nerve, Michel et Christine (non ce n’est pas un remake de S. King), Claude et son porc-épic, Thierry et (c)Amber aussi, Franck et Mary-Da, Gaël et Tête de cuivre (vous chercherez).
Très vite cependant les autres habitués du dimanche matin douchent nos espoirs. Présents en grand nombre et en orange comme nous, ils n’ont pas le même sens de l’humour, surtout avec leur bâton de feu entre les mains. On sent le sanglier un peu stressé… mais c’est Bruno qui tombe le premier, pas sous le feu des chasseurs, mais au passage d’un tronc. Puis, victime de sa fougue et de sa puissance, c’est Séb en adepte du wheeling qui va au tas à un endroit impensable, comme à son habitude 😉 Ah la jeunesse!
Mais les pétarades n’auront pas raison de notre passion, on roule ! Nous accueillons avec plaisir Christine et espérons qu’elle viendra doubler les effectifs féminins. Bienvenue !
Autant de feuilles mortes au printemps, ça en a surpris plus d’un. Mais c’est surtout ce que cachent les feuilles qui n’a pas fini de nous surprendre. Le temps et les conditions de roulage incitent à appuyer. Mais sous les feuilles se cachent bien des surprises… Beaucoup découvrent un sentier entre Abbe et Hérimoncourt, avec un beau dénivelé et pas mal de pierres cachées. En bas le temps d’une séance photo on souffle.
La forêt a changé de visage, le regard porte loin à travers les arbustes. On monte aux cinq sapins et on se lance dans la descente raide en priant pour que les tapis de feuilles mortes ne se transforme pas en piège dangereux. Sensations à -20%!
Plus loin la nervosité du sanglier n’a pas disparu. Est-ce son instinct qui le force à nous quitter avant Bondeval? Ou sa truffe humide aura-t-elle flairé un chasseur? Toujours est-il qu’il nous quitte. Pourvu qu’il soit passé entre les balles…  A Bondeval, quelques-uns nous quittent à leur tour prétextant un office à l’église, puis nous reprenons la direction de la ville dont ne peut dire le nom devant Cédric. Nous arsouillons sur un petit single super sympa et faisons des rencontres originales. La côte qui suit jusqu’à la route Bondeval-Roches se veut comme d’hab’ une séance de règlement de compte où l’absence de régularité dans l’entrainement se fait sentir. Thullay voit partir Claude, Jean-Marie et Gaël, qui rentrent fissa à la base, Claude prenant soit de déchirer les cuisses de Gaël dans la côte de Montbouton ! 38km et 750m pour ces 3. Le reste du groupe repasse par Hérimoncourt et rentre.

Pas de changement d’heure (pas avant le 22 novembre…)

Tout le monde semble à l’heure ce matin malgré le recalage horaire. Et cette séance fait le plein: Jef, Eric, Daniel, Philippe Pe, Philippe Pu, Chantal, Xavier, François P., David, Thierry D, Claude R., Patrick, Gaël. On fait même la connaissance de Noisette, mais qui ne nous accompagnera pas.
Petit échauffement tranquille jusqu’au château d’eau de Montbouton. Ca y est tout le monde est chaud? On peut rouler! David n’a pas attendu, il trace déjà 😉
Le groupe contourne le mont terrible et s’engage dans le single habituel pour arriver près de la route de Croix, puis fait le choix de redescendre à gauche jusqu’au single plus régulièrement emprunté au retour et qui débouche sur la route de St Dizier. Là les choses se corsent puisque les étourdis se perdent dès le départ. Heureusement tout le monde se retrouve finalement en haut du single sur la route de Croix. Pour la suite le groupe se sépare en 2, David choisissant de mener et de constituer tout seul un groupe. On en profite pour rappeler les consignes, toujours se préoccuper de celui qui suit.
Nous zigzaguons dans les bois jusqu’au GR5 pour aller rejoindre au final la ferme des minimes, où le troisième groupe formé de Jef décide de rentrer pour le cyclo de Vesoul. Tandis que certains s’escriment à monter les cailloux de Seloncourt, les autres les attendent patiemment pour longer Hérimoncourt par un single inédit malheureusement raccourci par une faute de navigation de votre serviteur. Nous constatons la perte d’un pilote en la personne de Thierry, étourdi par je ne sais quelle jeunette bien roulée, et qui ne nous a pas vu nous engager sur le sentier. On lui donne RDV aux 5 sapins (importance du mobile en VTT !!).
Après une longue pause (voir photos), on tire vers la descente courte mais pentue juste à côté pour remonter vers Thullay avec une sympathique pensée pour Cédric. Descente qui vaut à Philippe Pe. une petite frayeur en jouant avec les branches et en tâtant du sol. Il se blesse l’amour propre côté droit.
Depuis Thullay on tire sur Roches, dans laquelle on perd un Philippe Pu. parti comme un sanglier poursuivi par les chasseurs, et que nos cris n’arrêteront pas. 2 éclaireurs partent le rechercher mais reviennent bredouille. Direction Glay, sur une partie d’une grande boucle d’un des précédents 1er mai, puis sur des chemins assez empierrés. 2ème chute de Philippe Pe, qui se blesse cette fois l’amour propre côté gauche. On finit par un peu de portage pour arriver dans le lit du cours d’eau de Glay: le gland (ça ne s’invente pas). A Glay le groupe se re-sépare. Le 4ème groupe rentrant, ne restent que 5 valeureux pilotes qui montent sur Abbé raccompagner Thierry formant un avant dernier groupe. Puis 4 d’entre eux finissent par le Pont Sarrazin, et comme la semaine dernière seuls Daniel, Xavier et Gaël resteront ensemble pour descendre le Grammont dans des conditions excellentes.
On conserve le départ le dimanche matin à 8h30 jusqu’à l’assemblée générale
Petite erreur de manip sur le GPS, disons 43 km 830 m d+.

Une pointe hivernale

Par Gaël.
En ce matin d’hiver (?) le temps humide et la grisaille n’ont pas rebuté les vaillants membres du club: Francis, Pascal, Alex, Daniel, Thierry D., Michel, Chantal, Philippe Pe, Xavier, Philippe Pu, Patrick, Robert, un nouveau Frédéric et Gaël. 14 pilotes!
Sur la place, on se croirait au marché et ça papote. A la question de Thierry « à quoi ça sert le truc en plastique sur ton top tube? », Alex répond très sérieusement qu’il s’agit d’une protection pour éviter que le cintre ne vienne buter dedans et l’abimer. Ce que votre facétieux serviteur s’empresse de tester : le cintre passe totalement au-dessus du top tube! Ensuite toujours le même Alex nous montre la photo de sa prochaine monture « 40th birthday », qui ne déparera pas à côté du Willier de Daniel. Les goûts et les couleurs…
Départ direction le cimetière, descente dans la combe et recueil à Malfosse sur les lieux du dernier exploit de Daniel. Puis direction Feches pour prendre le sentier vers St Dizier depuis le début. Ce qui nous permet d’assister à une étrange pratique échangiste entre Daniel et Michel, l’un montant la monture de l’autre. Drôles de moeurs…
Direction Lebetain, et sur le chemin Francis ramène une Chantal étourdie qui avait raté un croisement. A la sortie de Lebetain nous assistons à une scène de chasse d’une rare violence (voir photos). Plus loin Chantal remercie Gxxl (anonymat) de l’avoir tirée dans la montée. Gaël emmène le groupe en terre inconnue sans fléchir, sentant le doute derrière monter proportionnellement à la hauteur des herbes sur le chemin, mais sauve les apparences dans une clairière en aboutissant par une chance incroyable sur le single descendant des Pas du Diable. Le groupe part à l’assaut du coup de cul à droite au bout du single. Bruno peut être fier, tout le monde l’a monté. Au croisement entre la France, la Suisse, l’Italie et l’Allemagne, le groupe se sépare en 2: Robert, Pat, Francis et Philippe Pu remontent sur Villars.
Nous irons tailler dans la forêt Suisse loin des balles Françaises sur des chemins inconnus et encore une fois, au pif de Gaël. Ce qui amène une partie du groupe après une longue descente près de Buix sur un chemin assez inédit, puis direction Villars le Sec via Bure en remontant tout ce qui a été descendu.
Nous descendons sur Croix puis remontons sur Vandoncourt, éparpillant de ci de là les autochtones des hameaux locaux.
Les 3 derniers (Gaël, Xavier et Daniel) feront une dernière petite boucle surprise via le cimetière de Dasles et en rentrant par la p.. de sapinière qui leur en a mis plein le dos.
40 km 760m d+, terrain sec à juste humide.

28 septembre, la chasse est ouverte

Aujourd’hui, c’est Xavier qui s’y colle !

Topo de la sortie, environ 20 au départ, je ne peux pas vous dire tous les noms….

Bruno part direction le trou de Malfosse, et là, au tout début de la descente au trou, Daniel nous a fait une figure de style, il raté son freinage et hop il a fini au sol.  Résultat : un bel hématome à la cuisse.
Après : direction la Suisse pour éviter les balles perdues, et, à défaut des balles perdues, c’estBbruno qui nous a perdu… la descente des bison à été dévalée à vitesse grand V. Nous sommes allés jusqu’à Buix et tour de Boncourt.
Arrivé vers Delle Franck nous a montré qu’il pouvait tomber … Retour par Thiancourt et Badevel, où quand on  est arrivé vers la ferme, un gros chien nous aurait bien croqué les mollets, d’ailleurs il m’a pincé !
Perso, à partir de là, j’étais cramé plus de jus et début fringale, les Km furent durrr. .. on a fini à 12, certain sont allés savourer une bière chez Jeff.

45km. 940m+ déniv.

Sorcelleries veille de l’automne

Par le prolixe Gaël.

Ce matin forte affluence, même si des habitués manquent à l’appel. Les lendemains de noce doivent être douloureux pour certains et on imagine les maux de cheveux qui doivent sévir à Beaucourt, Méziré ou encore Grosne.
 En attendant, sur la place on retrouve en tenue estivale:
– Francis de retour pour de bon avec l’indestructible Bianchi
– Olivier sorti du canyon suisse et qui espère faire des étincelles avec son nouveau pote Scott (là c’est recherché)
– Cédric, alors oui Cédric parlons en, qui croit qu’un VTT peut avancer avec 2 roues avant, m’ouais m’ouais je sais pas c’qu’ils essaient dans leurs périples les sénateurs, mais il doit y avoir du champignon,
– Jef, qui pense que pour être à 8h30 sur la place de la mairie de Beaucourt, se lever à 8h25 à Montbouton suffit. Bel exemple pour les élèves
– Franck, sans Bruno, c’est comme le sel sans le poivre. C’est surtout venir à Vélo de Méziré au lieu de la camionnette
– Alex au guidon d’un p’tit 27,5 tout carbone de 8kg6, tellement nerveux que même à l’arrêt il bougeait tout seul
– Eric, qui regrette les bières de la veille
– Joseph, qui fait acte de bonté en venant rouler avec les vieux croulants
– David, qui pour remplacer l’Orbea hésite pour un BMX
– Philippe Pu., qui revenait du bal masqué (il faisait le petit chaperon rouge je pense)
– Alexandre le routard
– Pat, très élégant, qui changeait de tenue à chaque arrêt
– Claude, qui se dit que, quand même, ils ont bien bouffé à sa sortie du 30/08
– un nouveau dont j’ai honteusement oublié le prénom, et à qui on a dit au moins 15 fois que son Lapierre lâcherait au niveau du triangle arrière. Complètement traumatisé.
– moi, qui avait prévu la neige et avait donc choisi l’équipement en conséquence
Voilà, maintenant que tout le monde est rhabillé, on peut se concentrer sur la sortie que l’on pourrait nommer Tours et détours autour de Beaucourt.
 Après un petit temps de chauffe en direction du vita de Dasles, je laisse la main à Jef pour un petit entraînement dans les bosses, celles qu’emprunte à l’école de VTT. Comme nous sommes de grands enfants, ça nous va comme un gant.
Ensuite on traverse le bois de Dasles direction Etupes pour redescendre au cimetière de Dasles et longer la piste cyclable par le sentier. Car Jef, en professeur appliqué a une idée en-tête. Les bosses ont servi d’entrainement, il faut maintenant passer aux choses sérieuses: the witch.
Et oui, la sorcière, celle qui nous ensorcèle et nous effraye en même temps. Lorsqu’on la contemple de dessus, s’offrant entière à nous, langoureuse, on se demande si on ne va pas caler, si on va être à la hauteur, si on ne va pas avoir de panne au moment de s’y engouffrer!!! Car beaucoup arrivés au point de non retour n’osent le franchir et s’abandonner totalement à elle. Mais pour qui ose se lancer, c’est un bonheur incommensurable, loin d’être la descente aux enfers qu’on imagine, mais au contraire, un de ces petits moments de plaisir qu’on se rappelle toute la journée un sourire aux lèvres…
 Les quelques aventuriers qui s’y sont lancés retrouvent le reste du troupeau, ignorant ce qu’ils ont raté, sur le haut de Dasles-Vandoncourt.
 9h45, soit environ 1h après être parti, certains commencent à passer à table. Ce qui nous donne une idée: et si nous allions à la table… d’orientation? Mais ça serait sans compter sur la persévérance de Jef qui, déçu que ses élèves n’aient tenté la sorcière, leur réserve une copine plus accessible, après la ferme des minimes, au-dessus de Seloncourt. Pas facile non plus, le single qui suit se fait en ordre dispersé. Il faudra reprendre tout ça en main.
 Puis on contourne Hérimoncourt par le single et on découvre une nouvelle formule d’échappée: ceux qui lâchent le groupe par l’arrière!  Premier départs de 3 concurrents (Cédric, Olivier, Alex).
Arrivé sur le GR5 entre Abbé et le Pont Sarrazin, deuxième séparation (Jef, Joseph), puis 200m plus loin dernier éclatement où seul Claude, Eric et Philippe me suivent.
 Objectif: la Philippe Dôle! Retour classique en faisant juste un petit détour à un train d’enfer par la table d’orientation où on pose pour montrer qu’on y était. Les 2 vandoncourtois restent à domicile, tandis que j’arrive à convaincre Claude de passer par le sentier de l’étang pour rejoindre la salle du plateau. Montée un peu difficile à un moment compte tenu de l’adhérence et de la pente, mais la satisfaction est là quand on arrive à la salle. Retour par les hauts de Beaucourt, via le single en face du château d’eau de Montbouton.
43km, 766 m D+

On dirait le Sundgau

Pas moins de 4 groupes au couleurs du club ont été vus dans les bois autour de Beaucourt…. c’était samedi, il faisait beau, et la météo qui annonçait un changement n’avait pas tord. Gaël, fidèle dominicain, nous fait le compte rendu de la sortie du lendemain.

Ce matin nous avions RDV chez Régis pour la désormais célèbre rando des 2 R: Régis et Raphaël (et réciproquement). Ces derniers ont pris l’habitude de convier le club un dimanche en septembre pour une rando sur un terrain nouveau, suivi d’un copieux repas. La météo capricieuse finit par se calmer et à 9h (presque) tout le monde est devant chez Régis.
Pilotes: Régis, Raphaël, Philippe Pu, Bruno, Jef, Pascal, Daniel, Benoît, Lionel, Gaël. Une belle équipe qui va encore faire des siennes.
Le circuit concocté nous change un peu de nos terrains de jeu favoris. Singles planqués, longue sapinière avec racines, rondins et petits ponts de bois. On s’éclate, mais on s’use, car le rythme est soutenu. Personne ne veut s’arrêter, tout le monde bombe le torse et c’est finalement le pneu avant de mon vélo le premier à rendre les armes, la faute à un minuscule caillou taillé comme un silex qui le pénètre et l’entaille trop fortement pour que le préventif ne fasse effet. Je tombe mon montage tubeless très perso (le flap a fait un flop ça me fait flipper) pour une bonne vieille chambre à 4 rustines au moins.
Ca repart plein pot, et c’est Benoît qui crie à l’aide après une petite hypo, juste après que Philippe en pistard appliqué n’ait manqué de monter une joggeuse sur son destrier. Quand on vous dit que ça cravache. Après nous avoir fait les poches ;-), Benoît repart requinqué et nous roulerons sereinement jusqu’à cette petite chapelle où cette fois c’est Raph qui réclamera son 4h. Bruno est victime de sa gentillesse, puisqu’en laissant mettre d’innocentes mains dans son sac pour leur offrir ses petites noisettes, un inattentif lui range involontairement sa poche d’eau à l’envers. 😉
Cette fois nous changeons de décor et attaquons un dernier raidillon bien raide pour aller rendre visite à Notre Dame du Mont. La redescente plein pot avec quelques zones glissantes nous donnera quelques coups de chaud, surtout pour Pascal, dont le Lapierre ira voir sur le bas côté s’il y est.
 Le coup de mou de Benoît a gagné sa roue AR, un dernier coup de pompe sera nécessaire pour finir.
 Comme l’année dernière, cette rando ne saurait nous laisser ignorant, avec notamment la visite de l’unique source alimentant Courtélevant et celle de son moulin.
A l’arrivée, apéro et repas gargantuesque, desserts recherchés et anniversaires souhaités. On n’a pas eu soif non plus. Final au soleil, quoi de plus?
 Un grand chapeau à Marie-Jo et sa famille, à Régis, Raphaël et Florence: vous nous avez encore gâté! C’est con, mais on reviendra.

Joyeux anniversaire !

Gaël ! par Gaël himself

Temps frais ce dimanche, 12° à peine. Le soleil est masqué par une couche grise. On jalouse ceux partis dans le sud… Pourtant la place de la mairie héberge déjà un beau groupe.
 Pilotes: Jef, Claude, Eric, Daniel, Sébastien, Francis B., David, Régis, Maxime, Xavier, Patrick, Gaël
Départ direction Montbouton par le chemin des vignes puis le sentier habituel au bout de l’allée cavalière. Derrière le Grammont, je me lance dans le sentier habituel et même pas 2 m après être entré dedans le Copperhead rue dans les brancards et menace d’éjecter son pilote, qui se rattrapera miraculeusement in extrémis. Pas de chute mais une belle brûlure sur la fesse gauche, un coude endolori et le cintre de travers. J’ai toujours pas compris!
Le groupe poursuit direction Abbevillers, quand soudain germe une idée dans l’esprit de Jef: Roche d’Or ! Je lui avais pourtant dit que je rentrais tôt. Plus rien n’a pu l’arrêter, il fallait qu’il retrouve le parcours que nous avait concocté Thierry D. le 12/7 dernier. Et il fallait voir quel sérieux il y mettait. La truffe à l’air, le poil brillant, les oreilles dressées, le regard alerte, quand à la queue..
Ce fut presqu’un sans faute, tout juste hésita-t’on (voir si c’est doux) à tord au pied de Roche d’Or pour lui être fidèle à 100%.
On redescendit par le même chemin que nous fit découvrir Thierry, et nous nous jetâmes corps et âmes dans les marches. Surtout Daniel, qui jeta le sien dans les toutes dernières et, dans une trajectoire improbable, termina par un roulé boulé sur le macadam sans gravité. Piqué au vif il remonta sur le vélo que lui prête sa charmante épouse et nous refit une démonstration plus convaincante de son savoir faire et de sa maîtrise. Du grand art !
Un peu plus loin séparation non désirée du groupe qui se retrouve à Rocourt. Le temps pour Francis de se remettre d’une crevaison. Mais avait-il vraiment crevé… Le groupe rentre à bon train en traversant Fahy pour reprendre le chemin de l’aller. C’est ici que tout a commencé à déconner.
Après Abbevillers, au pied du pylône, Jef m’arrête pour me demander ma pompe, pneu à plat. Je suis déjà en retard… Les autres continuent. Puis Séb m’appelle pour me demander de passer toute de suite chez lui car il a un problème sur son biclou, et je laisse Jef derrière le Grammont. Je suis hyper en retard. Et Séb pas chez lui. Nom d’une pipe !
Au final je rentre chez moi à toc, y trouve une activité anormale, bien plus de voitures que je n’en possède et… du monde sur la terrasse, venu me souhaiter mes 40 « Ballet ». Belle surprise, vous m’avez bien mené en bateau toute la matinée !!!
46km – 878m et quarante ans.

Sortie Journée convivialité

Par Gaël. Ce matin l’appel avait été avancé d’1/2h. Je pensais me retrouver seul avec mon vélo. Surprise, « tout le monde » est là… sauf Alex qui a oublié de se lever. Journée un peu particulière, il s’agit de la journée convivialité: nous sommes tous attendus à 12h pour le repas à la cabane de Courtedoux. Il ne faut pas traîner.
Pilotes: Lionel (un transfuge de Pont-de-Roide), Robert, Franck, Jef, Claude L. (pas trompé), Victor, Joseph, Michel, Jean-Michel, Cédric, Séb, Daniel, Thierry D., Alex (sur le tard), Claude R., Francis B., Philippe Pu., Gaël.
Départ en direction du cimetière, où une fois arrivé en haut, Jef demande à prendre la tête pour nous montrer un parcours. Admirez le sens de l’orientation (trace en bleu foncé):
parcours Jef

 

Ce parcours fera une victime, moi-même, ou plutôt ma chambre à air AR (pincement). Au final je reprendrais les choses en main une fois qu’Alex nous aura rejoint.
Nous pouvons noter l’arrivée d’un nouveau mais trop rare 27.5 (Séb), et le vélo de Françoise que Daniel a emprunté pour la sortie. Au moins on est sûr de ne pas le perdre en forêt. Oui c’est bien du rose.
Le groupe repart enfin pour abattre du kilomètre, mais ma chambre de secours (récemment réparée) ne tiendra pas la pression, et malgré un regonflage il faudra la remplacer par une 29. Ce qui me vaudra de la part de Philippe le sobriquet de Moustache! C’est une blague vttiste que les non-vttistes ne peuvent pas comprendre.
Enfin ! Les petits problèmes étant derrière nous, plein gaz direction la doloise, du nom de cette variante ouverte par le père Dole! Séparation du groupe entre Hérimoncourt et Meslières, ce qui vaudra aux restant de se taper la papeterie, avec des succès (Robert et d’autres) et des presque succès (Philippe, moi). En tout cas les conditions étaient réunies pour la franchir. Retour via le GR5 où Sébastien pince également juste au-dessus du Pont Sarazin. L’après-midi nous jurerons l’un et l’autre de tubelessiser nos roues.
36km, 670m d+