19/03: Docteur Jonquille 🌾 et Mister Ride

Un temps à peine couvert, une température douce, pas de pluie, les randonneurs hésitent sur la tenue à porter. On a toute la collection:
– hiver pour Xavier, Philippe et Pat’
– intersaison pour Eric, Bruno et Gaël
– printanière pour Laurent et Aurélien

Philippe fête son retour et a droit à toutes les blagues graveleuses de Bruno sur son doigt amoché. Eric est venu en vélo de route pour ne pas salir. Il est trop précieux. Pourtant ils ne vont pas beaucoup se salir: c’est sec comme un mois de juin.

Aurélien est en forme, Laurent aussi. Ces 2 là ne vont pas se lâcher. Par contre ils vont lâcher les autres. Buno est d’humeur joueuse, il prend des variantes via des chemins d’il y a 20 ans (pour comprendre, ben il faut venir) et sort les anecdotes de l’époque avec des prénoms que les nouveaux ne connaissent pas. Les 2 devant, méfiants, ne se laissent pas prendre et attendent prudemment que les autres arrivent avant de choisir la mauvaise direction (sous-entendu une autre que celle qu’ils ont prise).

Après avoir bien arpenté les petites routes et chemins blancs, qui font dire à Gaël qu’on croirait qu’ailleurs c’est boueux et à Xavier et Pat qu’ils sont perdus, les voilà en Suisse à Grandfontaine. Que faire sinon monter? Et par un chemin que d’habitude ils descendent. Bruno les pousse, encore et encore, jusqu’à atteindre les marches. Là, il leur dit que Roche d’Or n’est plus très loin, mais les autres, connaissant le sentier assez technique en descente, n’ont aucune envie de le monter en portant leur vélo.

Ils tournent le dos à la ferme Lachat et rejoignent la route de Roche d’Or pour une pause photo puis se lancent dans la descente des pâturages. C’est plus facile que lorsqu’ils les montent. Mais pour autant ça coupe tous les virages à travers les pâtures pour être devant les autres.

Réclère les éclaire pour la suite. A la sortie du village Gaël fait un test de mémoire: « à gauche ». C’est un cul de sac dans lequel il les avait emmenés quelques mois plus tôt. Et Philippe, Aurélien et Laurent plongent… tandis que les autres continuent tout droit. Les noms d’oiseaux fusent.

11h sonne et l’heure de retourner aussi. Bruno énumère tous les endroits où ils pourraient aller s’ils avaient plus de temps et Gaël répond par un rassurant « je crois voir où on est ». Mais, magie de la navigation à vue de nez, ils rejoignent la frontière via un petit sentier enraciné et empierré au bas duquel poussent des jonquilles. Bruno en cueille un bouquet pour sa bien aimée et en offre à chaque vttiiste. Bruno, c’est Docteur Jonquille et Mister Ride.

La suite déroule à toute allure le sentier des bornes, dans le sens descendant. Ça envoie. Seuls quelques arbres les font poser pied à terre. Ils sortent par la Chaifferie du Haut, non sans une visite imposée au cimetière, que Bruno qualifie de « Breton » (?). Laurent est bien obligé de le suivre et de dire que c’est beau, alors que les autres se tordent de rire.

Abbevillers et ses petites montées ne donnent pas lieu aux traditionnelles batailles d’égo, mais alors que plus personne ne l’attend, Bruno se décide de remonter tout le monde et de prendre la tête jusqu’au sentier du KOM à Dorian.

Alors qu’un groupe mené par Bruno contourne les arbres par le chemin blanc, un 2ème groupe mené par Gaël trace un passage et rejoint le sentier. Tous se retrouvent 200m plus loin devant un très gros arbre barrant non seulement le sentier, mais toute la forêt!

A l’arrivée au parking ils croisent la Team Léon qui n’était pas matinale.

Temps sec, sol sec, 10°, pas de panne.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1IWNDl3luQtrUteWXMjLmpuKCb_ubhtj-/view?usp=share_link

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