07/06: tel David Vincent, un chemin qu’il ne trouva jamais

« A la Fête des Mères, t’as pas le temps de boire une bière ». Telle pourrait être la citation du jour car les présents ne veulent pas rentrer tard ce dimanche: Bruno et Franck A., Pat, Philippe B., Aurélien, Frédéric, Eric B., Gaël, accompagnés la première 1/2h de Franck V. et de son fils.

C’est gras et ça glisse. C’est froid aussi. Les instincts se réveillent: celui de survie pour certains, un autre plus animal pour Bruno lorsqu’il croise la voisine de Fred à Saint Diz’. Coup de chaud, il retire une couche.

Mais c’est pas assez, car des couches il en a encore, surtout à la sortie Villars, où il tente une excursion sur un chemin qui n’a pas vu une roue depuis… l’invention de celle-ci. Séance débroussaillage pour le groupe qui le suit, fidèle comme un chien suit son maître. Ca ne manque pas il glisse et va au sol. Tout ça pour ensuite retomber sur le chemin qu’ils n’auraient pas dû quitter. On apprend de ses erreurs… mais pas longtemps. Car 100m plus loin le voilà qui recommence une excursion en sous-bois. Heureusement il revient à la raison.

Petite pause tout-ce-que-vous-voulez avant de redescendre (puis remonter, ça s’annule non?) vers Croix. Pat’ vérifie sa manivelle, elle semble tenir cette fois. Du coin de l’oeil Gaël surveille l’heure pour que ces messieurs respectent leur promesse: ils peuvent encore faire une boucle.

Au changement de direction il compte ses ouailles: 1, 2, 3…, 6! Bruno manque, les autres indiquent qu’ils l’ont doublé à l’arrêt. Enfin Bruno arrive: « J’ai un problème de vitesses, y’en a pas un qui m’aurait demandé si ça allait ». Gaël le console comme il peut.

La séance de débroussaillage a laissé des traces dans les pignons de Bruno et dans les gorges des autres qui l’ont toujours en travers. Lorsqu’il retourne son vélo pour l’inspecter, il a droit à son 1/4h de lynchage par Eric.

En descendant vers la route d’Hérimoncourt, ils croisent le groupe de 9h30. Sur la route Eric les quitte, puis Bruno et Aurélien lâchent les freins (et les neurones) dans la descente jusque Seloncourt. Retour par Vandoncourt, puis le Val où Aurélien lance courageusement les hostilités, mais Pat’ fait encore une fois la loi. Mais les écarts se resserrent!

Devant la maison médicale ils tombent sur un converti en la personne de Cédric: à savoir un type qui rentre propre après 3h de vélo alors qu’il a plu toute l’eau du ciel depuis mercredi.

37km, 780m D+, 10°, 150% d’humidité.