24/05: à l’assaut du fort

Les matinaux sont bien lancés maintenant: Bruno, Pat, Cédric, Philippe, Xavier, Franck A., Dorian et Gaël.

Direction: le Fort du Lomont.
Objectif: muscler Cédric.

Pas de temps à perdre s’ils veulent atteindre leur destination. Donc en route. A la Chefferie du Haut, Philippe raconte à Gaël qu’il a crevé ici par un clou immense, et Gaël lui répond qu’il a perdu une boite de clous un jour dans le coin. Quelques instants après, les autres les appellent car Xavier a crevé… Le trou est conséquent, le préventif ne bouche pas, et l’air s’échappe. Pas de problème! Le président regarde Xavier dans le fond des yeux en lui disant qu’il va lui enfoncer sa petite mèche dans son petit trou. Xavier hésite un peu, puis voyant finalement de quoi lui parle Gaël, il accepte de se prêter au jeu. Gaël appuie de toutes ses forces, tente d’enfoncer sa petite mèche, mais rien n’y fait, elle est trop grosse pour le (petit) trou de Xavier. Les autres rigolent et se moquent alors il recommence avec plus de force, pousse, demande à Xavier de pomper en même temps et finalement miracle, elle s’enfonce. Il leur fait ainsi la démonstration d’une réparation de pneu tubeless en direct. Non mais, à quoi d’autre pensiez-vous?

Cédric s’est transformé en Godart et profite de cette pause pour filmer le départ. Philippe les emmène, malgré les doutes de Bruno et Gaël sur la présence d’un barbelé, vers le sentier des bornes. Mais Philippe les rassure, ça fait des années qu’il n’est plus là. Ils rejoignent le sentier des bornes, enjambent le fameux barbelé alors que Philippe s’étonne de le voir, longent la Suisse qui se refuse à eux avec des barrières de chasteté clignotantes, et s’attaquent à la grimpette.

Arrivés au point de vue, ils constatent que le terrain un peu collant après la pluie de la veille les ralentit. A moins que ce ne soit le gras un peu collant aux artères. Tant pis pour le Lomont, ils redescendent sur Villars via un magnifique petit single avec son lot de sensations surtout lorsqu’un fil de fer lèche le cintre. Le 2ème objectif doit être atteignable. Ils empruntent un maximum de passages à vaches et regardent Cédric se débattre avec les 25 kg de son VTT nucléaire. Pendant ce temps là il n’a pas l’œil collé sur la jauge de sa batterie.

Petite visite à Tante Airie. Bruno les prévient de faire attention aux racines humides qui sont glissantes. Oui oui lui dit Gaël et il leur fait la démonstration qu’elles le sont en allant au tas.

A Glay malgré l’insistance de Philippe ils prennent la Picardie par la route et rattrapent les attardés du groupe 2 du groupe 2 (faut suivre), puis le groupe 2 (du groupe 2 donc) au complet à Abbevillers. En sortant d’Abbévillers, ils tombent sur les coucous qui marchent vers leur nid (de coucous).

Avec toutes ces rencontres, le groupe s’est dispersé, chacun ayant ses obligations. Mais un petit groupe rejoint quand même le nouveau point de départ qui est celui d’arrivée par la même occasion.

46km, 985m D+, beau temps, 7 à 15°, sol un peu lourd comme les vttistes