05/01 – Sortie adultes et jeunes

Le soleil les accueille sur la place Roger Salengro pour fêter la nouvelle année. 1ère sortie de l’année ! Ils attendaient ça depuis un moment : éliminer les graisses et autres vapeurs d’alcool emmagasinées ces 2 dernières semaines.

Alors quelles résolutions ont-ils prises? Pour Philippe B. et Gaël, pas celle d’être à l’heure. Pour Bruno, pas celle de nettoyer son vélo.
Pat’ a recollé sa manivelle, ça pédale beaucoup mieux ainsi. Nous avons 2 Eric pour le prix d’un, comme ça pas de remords s’il en manque un à l’arrivée.
Notre styliste Lionel étrenne une nouvelle tendance de vêtements très inspirée de la maréchaussée. Collection 2020 ?
Nos 2 jeunes loups Aurélien et Dorian perdent la goutte de lait au bout de leur nez, remplacés qu’ils sont par Lucas mets-tes-chaussettes-sous-ton-cuissard-la prochaine-fois et Louis le taquin.

En route.
Gaël décidé de défendre sa retraite et fait la grève du berger. C’est donc Bruno qui s’y colle.
Est-ce l’effet nouvelle année mais… aucune mécanique ce matin, le groupe est fin prêt pour partir à l’heure.
La t° au sol a remonté, la boue s’est ramollie, les premiers mètres dans les bois vont donner le ton: gras. Ils évitent ainsi le sentier du château d’eau de Montbouton et contournent par la salle du plateau.

C’est le moment de la blague à Nono. Vous ne connaissez pas ? Mais si demandez à… quasiment tous les anciens. Le petit coup sur les freins au moment du dépassement, le petit de coup de coude qui vous envoie au fossé, ou ce matin la porte qui se claque au nez de Louis! Au tas Louis. Avec un genoux écorché. Non mais c’est qui le Chef ? C’est Nono !

Il est tellement chaud le Nono, qu’au Belvédère d’Hérimoncourt il leur fait le coup du strip tease. Il n’en faut pas tant à Auré qui préfère partir loin plutôt que de voir ça. Si loin qu’on a beau lui hurler de tourner à gauche plusieurs fois, rien n’y fait il fonce tête rentrée dans les épaules vers Seloncourt.
C’est qu’il est pressé Auré. Il est content, premier en bas, il était au taquet dans tous les virages, frôlait les arbres, décollait du sol à chaque caillou. Prem’s en bas pour dégainer son tel et filmer l’arrivée des copains… qui n’arrivèrent pas. Quand il voit arriver Gaël venu le chercher par le goudron il comprend son erreur…

A Thulay, les chasseurs sont de sortie. Heureusement ça arrête Bruno qui les avait emmenés sur un chemin incertain. Pas grave direction Meslières, par la descente technique. Mais avant il faut passer les virolos. C’est pas son jour à Louis qui va au tas, suivi comme un morpion par Eric B. Après c’est un chemin de croix. Enfin plutôt de merde vue la couleur du sol et la profondeur des ornières.

Devant la descente qu’ils affectionnent, c’est la consternation. Le chemin est ravagé et plus jamais ils ne le reverront. Ecoeurés ils foncent vers Meslières et remontent sur Abbevillers. Louis s’inquiète: « c’est encore loin Grand Schtroumpf ? ». Non plus très loin lui répond-on patiemment à chaque changement de cap.

Lucas souffre, le retour est dur, mais nos 2 jeunes ont été brillants.
Bravo!

39km, 928m D+ tout de même…

15/12 – Sortie adultes et jeunes

Pas mal de VTTistes au RDV Groupe 1 ce matin: Bruno, Pat’, Eric B., Dorian, Benjamin, Ernest, Corentin, Gaël. Bravo les jeunes! Jef est déjà là pour le groupe 2, et les informe que Hélène et Victor ne vont pas tarder.

Certes mais Philippe B. a tout le même le temps d’arriver (en retard). Mais que font-ils les jeunes tourtereaux? Chacun y va de son explication: «  moi à leur âge je restais sous la couette avec ma copine », « problème de plaquettes mon oeil », et on vous épargne les commentaires plus ou moins douteux.

Pour avancer ils montent au fer à cheval, et finalement les 2 sportifs finissent par arriver. Pas le temps de se faire la bise il est déjà l’heure du groupe 2 alors, go. On va où aujourd’hui? Au Mont Bart! Alors on traine pas. Piste cyclable et go.

Après une interminable piste cyclable les voilà sur le sentier à côté de Belchamp. Mais déception après 150m, un gros tronc barre le chemin. Enfin pour les VTTistes normaux, car Victor lui ne s’est aperçu de rien. Bruno se lance en hurlant « j’vais l’passer, j’vais l’passer » et effectivement le passe comme tous les autres, en l’enjambant! Bon ils sont dans les bois, alors c’est gras et ça patine. C’est de saison!

Ils sortent enfin de ce champ de mines et prennent la direction de Voujeaucourt. Mais après quelques virages sur le macadam, Benjamin a un coup de mou. Ou plutôt son pneu arrière. Benjamin se lance alors dans une course effrénée, regonflant son pneu d’un côté, alors que le pneu rejette l’air de l’autre. Benjamin s’acharne, hausse le rythme, et tente tout pour remplir le pneu récalcitrant, mais celui-ci est vraiment de mauvaise volonté et ne l’aide en rien en recrachant la moindre once d’air. Enfin les autres interviennent pour lui dire que son effort est vain et qu’il faut poser une chambre.

C’est devant le regard paniqué de Benjamin, tel un écolier qui n’a pas son livre, que les autres comprennent qu’il y a un problème. Il a pas sa chambre! Le professeur Philippe lui fait les gros yeux, le gronde, hésite entre punition et morale et choisit la pédagogie: «  Bon c’est pas grave, tu la prendras la prochaine fois. Demande à ton petit camarade Ernest de te prêter la sienne ». Deuxième vent de panique. Il n’en a pas non plus. Non mais c’est quoi cette famille? Alors le professeur Philippe décide de sévir: « 2h de colle chacun et en plus vous laverez mon vélo ». 

Dépanné par un de leur petit camarade, Benjamin se lance dans le démontage du pneu. « J’ai pas mes démonte pneus, m’sieur ». « Ah mais c’est pas vrai!!!! 100 pompes malheureux ». Une fois le pneu ouvert la vérification intérieure fait apparaître non pas un clou mais un pieu!

Pendant cet interlude, Pat’ va dans les bois et s’en revient avec des champignons. Non pas aux pieds, des qui se mangent.

La réparation terminée, ils peuvent repartir. Enfin il se dresse devant eux: le Mont Bart. L’ascension bien dure se fait par le même sentier qu’ils avaient descendus la semaine précédente. En haut c’est la pause casse-croûte et le moment des vannes. Bruno les emmène vers un petit sentier dont il a le secret… et qui les ramène au point de départ après 2 min. La descente est une formalité, entre passage raid choisi par Bruno et quelques inconscients, et passage plus modéré pour les autres.
Voilà ils voulaient voir le Mont Bart et ils l’ont vu. Retour par la piste cyclable, ils partirent 10 et rentrèrent 6, abandonnant les plus faibles à leur triste sort tout au long de la piste.

Encore bravo aux 2 jeunes Corentin et Ernest de s’être levés pour accompagner les adultes (enfin vu le niveau des blagues parfois on se demande qui sont les adultes 🙂 ).
45km, 700m D+
Temps gras, sol couvert.
Pas de pluie fallait venir.

01/12 – Motivés, motivés, il faut se motiver !

Les prévisions étaient mauvaises : pluie et neige mêlées, un thermomètre raz les pâquerettes, il n’en fallait pas moins pour en décourager certains. Malgré le rabattage des troupes la veille par Philippe, nous n’étions pas nombreux ce matin : Aurélien, Dorian – une jeune recrue – rejoins  par Bruno et Philippe, qui visiblement a trouvé plus de motivation que son réveil, soit disant en panne. Dada lui est arrivé… en tenu de bricolage : il avait manifestement prévu autre chose ce matin.

Et pourtant, c’est au sec que le p’tit groupe d’irréductible gaulois se lancent, direction Saint-Dizier par la route. Oui il faut quand même bien s’échauffer un peu. Mais rapidement, on bifurque dans les bois, direction Croix par ce chemin qu’on connait mais plutôt en descente. Ça passe mais c’est gras. Ce sera une constante durant toute la matinée.

Alors que Croix est en vue, Philippe ne peut s’empêcher d’anticiper les changements de cap de Bruno, soit disant prévisible et empruntant toujours les mêmes chemins. Mais il en faut plus pour l’agacer. Il tient bon et mène notre groupe direction Villars-le-sec. Agacé finalement, il le devient quand son dérailleur l’oblige à  mettre pied à terre, histoire de retirer les trop nombreuses branches qui s’y sont glissées. C’est ça de couper à travers les bois.

1ère étape touristique au pied du diable : Philippe ne connaissait pas la légende. Nous (re)découvrons les inscriptions mystiques, avant de repartir direction le chemin des bornes et Boncourt. Mais ça glisse ! Et malgré les avertissements répétés de Bruno, Aurélien ne peut s’empêcher de lâcher les freins. Trop tard, la roue avant fout le camp et il termine sur le flanc. Heureusement pas de bobo.

Le groupe continue et s’engage sur cette p’tit single helvétique, passe sous la transjurane, salue au passage de superbes bisons et nous voilà déjà à notre 2ème étape touristique, avec la visite de la tour de Milandre.  C’est le moment de recharger les batteries.

En partant, on hésite… finalement ce sera le Mont Renaud, avec un petit détour pendant l’ascension, pour admirer la vue sur Buix.

Le groupe arrive sur les hauteurs de Delle, les terres de Dorian, qui est toujours dans le peloton. « Chef, on est toujours au complet, chef ! ». Il reviendra, c’est certain. Aurélien lui, commence à tirer la langue, la fatigue lui joue des tours : il confond un écureuil avec un lièvre ou un lapin… un éléphant nous souffle Philippe.  Pas le temps de tirer ça au clair, l’heure tourne.

On passe la voie de chemin de fer, direction la caserne des pompiers, puis Fesches-le-châtel : les chemins sont détrempés, boueux. Deux techniques s’opposent : le doigté et la délicatesse pour les uns, le mode bourrins pour les autres. Je vous laisse deviner. Dernière descente derrière Cristel, puis le groupe retrouve la piste cyclable direction Dampierre-les-bois, où le groupe se scinde, Aurélien et Dorian pour un pit stop nettoyage de vélos, Philippe et Bruno retournent à Beaucourt.

39km/836D+

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24/11 – sortie of the 24 november

Comme il est évoqué un voyage en Afrique du Sud en 2020, et qu’en Afrique du Sud on parle anglais, alors on a décidé de vous entrainer à l’anglais. Mais pour que le choc ne soit pas trop dur, on va commencer par des compte-rendus adaptés, progressivement, 1 mot sur 2.
Sunday il fait pas beautiful. But pas trop cold. The présents: Bruno, Francis B., Pascal, Philippe B., Pat’, Dada, Franck A, Gaël.
Where est-ce qu’ils go? They savent not trop, alors Pascal has an idée, and si they allaient on the sentier des statues at Bondeval. Alors ils y go.
Direction Mybutton, puis X (les english love to symboliser the mots). On the tronc couché, Dada make a passage as on en a never vu and dont il a the secret. In Abbevillers, go to the Doloise, puis the papét. En bas, Bruno et Gaël move les trees qui encombrent the way, in memory de the dernière chute of the new Président.
At Glay, Bruno emmène them à Rock-the-Blamont by the chemin blanc qui monte without end. But every monde monte well.
Enfin they rejoignent la road of Bondeval, but Bruno au lieu de go tout droit, prend on the right on the route. He cherche a chemin on the left, hésite, continue, then turn à gauche et s’enfonce dans le wood jusqu’à un no way.
It’s l’heure de la pause, so they mange et autres opérations of maintenance. Then ils repartent to Bondeval on a beautilful sentier but not celui que Pascal wanted. C’est not so grave, ils montent in the pré at la sortie of the ville and prennent le small single trouvé by Thierry again.
Traversée d’un cours de water, puis go to Seloncourt, but in the descente Francis crève. Heureusement he is well entouré et beaucoup are là for le regarder.
At Accordingtoshort they tombe on Eric, again une fois, qui s’ennuie on his Kulbuto… They grimpent the route of Dasles, and se separate of Philippe on the haut, alors que they rentrent par le cemetery of Vandoncourt. Pascal quitte them, and ils rentrent par le cycling piste, not sans une petite race de last minute.
42km, 790m D+/-

20/10: Bioman

Ca y est, la voilà. Elle qui vous tient au corps et qui ne vous lâche pas dans les moments difficiles. Elle est là de bon matin et sans broncher, prête à vous faire passer un agréable moment, toute dévouée. Elle ne se plaint pas quand vous arrivez en retard, au contraire elle vous attend pour vous envelopper et vous étreindre dans ses bras sans relâche. Elle se donne à tous, et tous au club l’adore! Tous? Ça ne semble pas le cas ce dimanche matin quand on voit le peu d’adorateurs présents pour fêter le retour de la boue après les pluies diluviennes du samedi.

Liste des amoureux de la boue ce matin-là: Pat dit « l’ancien mais pas tant que ça », Xavier dit « Force rouge », Gaël dit « la boussole présidentielle », Maxime dit « Junior », François dit « Force orange », Philippe B. dit « mais c’est vraiment le 22 l’AG? » et Aurélien dit « gros boudins » (en rapport à sa taille de pneu et non son physique (ou autre chose) comme certains esprits (très) mal placés pourraient le penser).

C’est derrière leur président que le groupe part rejoindre leur belle brune, en direction du parcours de Dasle, pour finalement bifurquer vers Dampierre, et puis non finalement on partira en direction de Dasle. La boussole du président commençait à montrer quelques faiblesses, quand en direction d’Audincourt il embarqua le groupe dans un sentier barré par des arbres avant de faire demi-tour, puis sur un autre sentier qui finalement ne fut pas le bon. Devant tant d’imprécisions de la géographie sylvestre de notre président, certains proposèrent d’élire un président un peu plus compétent lors de la prochaine AG.

La troupe commence à apprécier les bienfaits de la boue en montant vers Vandoncourt puis en bifurquant sur Seloncourt. Après avoir traversé Seloncourt, la montée commence en direction de Thulay puis en direction de Roches. Le groupe passe sur le fameux champ dit « le champ de la gamelle » ou « le champ de Gaël », voir même  » le champ de la Gamël ». Le nom reste à fixer lors de la prochaine AG, de même pour le design de la future stèle qui sera érigée là en souvenir de cet événement douloureux (pas tant que ça finalement selon le principal intéressé).

Arrivée à Roches, « mais par où que va t on z y donc? » se disent les vélocipédiques dans un français approximatif. Le président tranche, ce sera à gauche puis descente vers la fontaine. Lafontaine, comme les fables, se disent alors les férus de littérature en se remémorant la fable du vététiste et du chasseur que nous vous narrerons une prochaine fois. Tandis que le président à boussole détraquée cherchait le sentier partant à droite en sortie de village, Aurélien en profite pour s’adonner à une de ses activités favorites: le bowling. Alors que la tête du groupe commence à partir à droite sur le sentier enfin trouvé, Auré arrive toute berzingue et fait un strike sur Maxime et François et fit un vol plané à atterrissage plus ou moins contrôlé. Plus de peur que de mal au final.

Après avoir traversé un ruisseau (un torrent impétueux aux eaux tumultueuses pour les plus marseillais du groupe), ils repartent à droite pour monter en direction de Blamont, et puis finalement redescendre vers Glay derrière un président toujours aussi confiant dans sa navigation. Un franchissement de ruisseau plus tard, les vététistes arrivent à Glay. Il est tard, la rentrée se fera au plus court par la Picardie. Dans la montée, François et Maxime traînent en prétextant un mal de dos, alors qu’ils souhaitaient juste profiter un peu plus des paysages flamboyants d’automne. La traversée d’Abbévillers se fait sans croiser un coucou, puis descente vers Beaucourt par le chemin des bornes.

Soit 46km et d+ 950m pour un groupe boueux mais heureux de ses retrouvailles avec la boue.

13/10: il faut sauver le soldat François

C’est le retour des « Italiens », ceux qui parlent avec les mains. Et ils ne sont pas venus les mains vides d’ailleurs puisqu’ils amènent le soleil.

Honneur aux grands voyageurs: Philippe P. et Bruno; sont aussi présents Aurélien, François de retour et ça fait plaisir, Jef L., Victor, Hélène, chouette une fille, Gaël.

Ils s’élancent route de Si Dizier et passent la ferme Houdin, puis roulent tranquillement jusqu’à Abbevillers. Ils coupent au travers du lotissement et rejoignent la « Philippe » où les choses sérieuses commencent sur ce magnifique single.

Arrivé au bout la tentation est trop grande et ils s’enfilent comme un seul homme dans la papèt’. Aurélien tout fou file loin devant sautant de bosse en bosse, suivi par Gaël puis Bruno. En bas mauvais choix pour les 2 premiers qui se laissent embarquer dans les marches à gauche, barrées par un arbre! Ca passe juste pour Aurélien, ça passe pas pour Gaël qui déclipse, fait la course avec son vélo et finit sur le flanc. Bim! Quelques douleurs qui lui vaudront boitillement et bleus pendant quelques jours. Cela refroidit un peu Hélène qui pense qu’il y a une difficulté, mais non, c’est juste que celui qui est tombé est maladroit.

Pas le temps de s’attendrir, ils franchissent le cours d’eau qui n’est plus à sec et longent les terrains via le single qui avait vu Dada disparaître dans un puits sans fond.

Arrivé à l’embranchement, c’est l’heure de la pause et des histoires drôles: heureusement il n’y avait pas d’enfant car on est sous le niveau de la ceinture, le tout impliquant des animaux.

Première séparation: la famille Lab doit rentrer plus tôt car le petit chaperon rouge doit aller visiter mère grand, et les autres eux ont soif de sommets. Direction Dannemarie!

La grimpette qui s’en suite est récompensée par la vue magnifique depuis le plateau qui surplombe Dannemarie. Baignés par les rayons du soleil ils sont béats devant tant de beauté.

Ils rejoignent le sentier des bornes mais voilà qu’Aurélien et François s’inquiètent: leurs moitiés les attendent pour 11h et il est 10h40. A moins de s’appeler Schurter, ça va être compliqué.

Opération « on ramène les loupiauds »: en 2 secondes, un itinéraire Bison Futé est tracé. Ils piquent sur Villard les Blamont, longe Blamont et… s’arrêtent sur crevaison de François. Un clou a transpercé le pneu.

Séance démontage, à la vue du climat tropical qui règne à l’intérieur du pneu petit rappel sur le rechargement régulier de préventif (3 mois), séance photo, alimentation et ça repart après que Philippe ait sorti son gros engin: un pompe à air édition limitée Milka! Unique.

Pas le temps de trainer il faut ramener le soldat Pidoux. Ils foncent sur Glay pour s’arrêter net sur une barrière devant le pont. Enfin devant ce qu’il reste du pont, à savoir 3 traverses métalliques et 2 garde-corps. 20m plus bas un torrent déchainé et des caillous acérés: pas le choix il faut traverser. N’écoutant que leur courage, le vélo sur l’épaule et en équilibre précaire ils glissent lentement sur les poutrelles et en Indiana Jones Franc-Comtois passent le précipice la peur au ventre.

Alors que Bruno et Philippe s’élancent vers la Picardie, François s’arrête. Aie aie aie 2ème lessone: quand tou craives, rétire lé zépines avant dé mettré la chambré à air, mamma mia!!!! Sinon tou récrèves!

Alors que s’abat sur Aurélien et François cet ultime coup du sort, leurs épaules s’affalent à l’idée des explications qu’il va falloir donner à Moumoune et Doudoune pour le retard considérable qui s’annonce…

Ca ne perturbe en rien Gaël qui rencontre Eric, parti en solo faire un peu de bitume. Après avoir salué et quitté les 2 naufragés qui en sont au plan C, à savoir bourrer par la route, les 2 se quittent chacun contournant l’église d’un côté.

Victoire pour Gaël qui sèche sévèrement Eric et rejoint bien avant lui les 2 Italiens. Bon, peut-on parler de victoire quand l’un a 4 fois plus distance à faire que l’autre, fut-ce sur un enrobé digne d’un circuit de F1?

Mais cette fois ce n’est plus Aurélien et François laissés à leur sort qui voit l’heure filer mais Bruno. Il rentre par la route avec Eric, tandis que Philippe et Gaël continuent par le GR5, où Philippe plonge vers la colo alors que Gaël rentre en solo.

41km 980m

06/10: Service minimum

Y’a pas foule ce dimanche 6 octobre… Une fine pluie vient de tomber quand Gaël rejoint Aurélien. Ils sont au complet. Normal: il y le Roc d’Azur et le voyage en Italie qui occupent un paquet de vttistes.

Ils se consolent comme ils peuvent en se disant qu’ils vont pouvoir rouler surtout qu’Aurélien étrenne une paire de pneus neufs qui plus est en tubeless. Fini les crevaisons! Ca s’arrose…

C’est donc sous une fine pluie qu’ils partent mais finalement elle s’arrête très vite alors qu’ils passent Montbouton et ils ne la reverront plus. Direction Abbevillers, où à la sortie Gaël fait découvrir quelques sympathiques traces au dénivelé négatif à Aurélien jusqu’au stand de tir d’Hérimoncourt. Puis passage par le cimetière, bizarrement à proximité du stand de tir (?).

Baptême pour Aurélien: le petit coup de cul puis la montée vers l’épingle pour constater que la taille a enfin été dégagée, et redescente illico vers le centre de Hérimoncourt.

Direction la marche: déjà le premier passage depuis le bas est difficile, après l’épingle ça manque d’adhérence sur les racines. La marche on n’en parle même pas. Bref c’est bredouilles qu’ils arrivent à l’embranchement vers la boucle MTB 18km… mais à l’envers.

Tuons le suspense tout de suite, autant il y a un single très sympa au début, autant faire le single « enduro » à l’envers est sans intérêt à cause des 2-3 coups de cul infranchissables. Tout du moins découvrent-ils le premier segment de ce single, pas facile à dénicher et qui les mène au bord d’un coteau pour le moins abrupte et surtout vierge de toute trace. L’instinct de survie les incite à faire demi-tour.

A force de chercher ils rejoignent la trace, et rentrent classiquement par Seloncourt, puis Dasles et se quittent à Dampierre.

51km / 1100m D+

29/09: cap au sud

Encore un beau dimanche matin qui réunit un non moins beau groupe: Bruno, Julien en guest star, Jef L., Franck V., Aurélien, Pascal, Pat’, Luc, Matisse, Stéphane un nouveau venu essayer, Gaël.

Bizarre, pas de mécanique pour Bruno ce matin, mais un vélo sale. On l’aura compris: soit il lave son vélo, soit il l’entretien, mais pas les 2! C’est pas grave, il est aussitôt remplacé par Luc qui se lance dans le démontage de son étrier avant ce qui se solde aussitôt par la perte de pression. Il décide tout de même courageusement (inconsciemment?) de partir avec un ralentisseur au lieu d’un frein. Bon de toute façon, les freins, personne ne s’en sert, hein?

C’est parti avec pour objectif Villars les Blamont. Le groupe est heureux, il roule le cœur léger sur le route de Saint Dizier, passe la ferme des Champs Houdin et rejoint la route de Croix puis se lance à l’assaut du pierrier qui mène au terrain moto cross à la sortie d’Abbevillers. Chacun a bon espoir de franchir en vainqueur ce dur passage, mais rares sont les élus.

Au-dessus, en attendant que le groupe se reforme, un avion passe, suivi d’une Chantal, puis d’un François qui enfin s’arrête pour les saluer. Direction la Chefferie du Haut mais à peine ont-ils franchi la première barrière qu’Aurélien poursuit son chemin de croix pavé de clous: crevaison. Petite pause au soleil le temps qu’il regonfle son pneu de tracteur. Bruno en profite pour se faire la malle, il lui reste des tuiles à poser.

A hauteur de Dannemarie sur Glay, ils tentent la montée impossible mais tous calent, même si Jef impressionne dans un style tout en petits sauts. Ils suivent le sentier des bornes, rejoignent la douane à Mac 2 en négociant plus ou moins bien les 2 marches et entament la montée. Arrivé au point de vue, il faut se rendre à l’évidence, il est tard, et au problème de frein de son père vient s’ajouter un pbm d’amortisseur AR pour Matisse.

Tant pis pour le circuit prévu, ils coupent par Villars les Blamont via un magnifique petit single dégoté par Julien, se séparent de Jef, Luc et Matisse qui rentrent au plus court, puis rejoignent Blamont en passant devant la fontaine qui vit un jour un ours de Méziré s’abreuver telle une bête sauvage.

A Glay, Franck demande si, des fois, ça ne serait pas la route qui mène à la papète mais on le rassure, non pas aujourd’hui. Bon en fait si mais à quoi bon l’inquiéter inutilement? Ce jour elle ne se laisse pas monter facilement la sauvageonne, et tous mettent pied à terre.

Au retour sur Abbevillers, alors que Gaël épaule Franck qui commence à se désolidariser de son VTT et Stéphane encore frais, l’avant garde emprunte les ornières, en prenant bien soin de ne laisser personne derrière pour avertir les 3 retardataires du changement de direction. Du coup ceux-ci tirent tout droit, ce qui est mieux pour abréger les souffrances de Franck. Bien que commençant à perdre le sens de l’orientation à l’approche du Pont Sarrazin, il s’accroche, trouve même quelques ressources à Montbouton pour lancer sa machine… pendant 30m. Ah, dur le VTT qd il n’y a plus de jus. Qu’il se rassure, c’est pire en électrique!

Au retour sur la place Salengro ils ont la surprise de constater que la voiture d’un des lâcheurs est encore là, ce qui signifie que soit ils sont à l’apéro, soit ils sont paumés.

45km, 1040m D+.

22/09: les gilets jaunes

C’est avec des prévisions météo encore pessimistes que notre désormais célèbre groupe de randonneurs s’est retrouvé: en guest star, Philippe P., au vilain doigt enflé, Pascal, Bruno, Gaël et … très en retard Francis. Mais bon comme le groupe n’était pas encore parti, peut-on parler de retard?

Traditionnelle question: où vont-ils? Ils iraient bien du côté de Lebetain, alors go.

Au début ils croient à une manifestation de gilets jaunes visant à encercler Beaucourt. Mais il s’avèrent que ce sont des « officiels ». S’éloigner de Beaucourt cernée par des trailers venus de Grandvillars n’est pas chose aisée. Où qu’ils plantent leurs crampons, c’est balisé. Voire même, ça court déjà.

Alors ils slaloment comme ils peuvent mais finissent par jeter l’éponge après Malfosse, les coureurs sont un flot continu. Petit crochet par la déchetterie de Feche l’Eglise pour rejoindre le circuit permanent et s’éloigner de la course, ils rejoignent Lebetain puis prennent direction de la Suisse.

Le temps passe, les chemins défilent et ils s’enfoncent toujours plus en Helvétie. Bruno cherche ce fameux single qui débouche sur l’église, lorsqu’ils croisent celui qu’ils pensent être leur sauveur. Le vttiste helvète du dimanche: en sandales, pas de casque, prêt à les renseigner pour peu qu’ils lui expliquent ce qu’est un single, indiquant le Nord dans une autre direction que celle des GPS… La confiance est moyenne.

Mais à force de chercher, la boussole interne du Bruno se réoriente et il finit par trouver ce single d’où il voulait déboucher. Ca commence à flipper dans les rangs car l’heure tourne ils avancent toujours en direction de Porrentruy. A 3km de la ville, ils se réoriente et prennent enfin la direction du retour, s’offrant un passage au Mont Renaud puis par Delle.

Philippe rentre par la route, le petit groupe rejoint Feche l’Eglise puis s’enquille la montée depuis Badevel, variante mosquée pour l’un d’entre eux.

Il était temps: 53km, 1150m D+.