10/03: par grand vent les abeilles ne volent pas

Ce matin c’est grise mine chez les adultes. Un fort vent s’est levé et une pluie battante détrempe tout même ce qui est à l’abris. Sur le groupe whatsapp « Ca roule », c’est le calme plat… Thierry D. est le premier à jeter l’éponge. Suivi de Cédric puis de Bruno, qui veut voir si son abeille fait un peu de miel. Les autres sont soit toujours au lit soit à l’affût d’une accalmie. Les miracles, ça existe.

A 9h00 la pluie s’arrête. Je me décide à partir et je lance un appel qui restera sans réponse. Tant pis! 9h15, je pars. Il y aura au moins un « Beaucourt » dans les bois.

Les premières centaines de mètres me font douter car le temps de me préparer une petite pluie retombe. M’en fiche, je suis dehors alors roule! Je profite de partir depuis la maison pour descendre à Dampierre par les tennis. Puis j’oblique sur la piste cyclable et enfin je plonge dans les bois. J’aurais aussi pu dire dans les flaques, tant les ornières sont généreusement remplies. On ne se plaint pas, de l’eau, il en faut!

Direction Audincourt, la pluie a cessé. Les chemins sont certes détrempés mais la boue est liquide alors ça va. Seul mon fessier plus protégé par mon légendaire garde boue incompatible avec la tige de selle téléscopique me manque. Bonne nouvelle il y a des gens qui nettoient les chemins. Le gros arbre en travers a été tronçonné. Certes c’était un beau terrain de jeu pour les jeunes cabris de l’école mais pour les vieux un peu raide comme moi, c’est un obstacle de moins à enjamber.

Toujours pas une goutte de pluie, mais le vent secoue les arbres: une petite branche s’écrase à 2m de moi. Je ne traine pas, je continue à m’enfoncer dans les bois, passe le vita d’Audincourt puis rejoins la piste cyclable de Dasles, où là aussi l’arbre qui barrait le chemin a été tronçonné. Chouette, on va pouvoir à nouveau bourrer. Je rebrousse un peu chemin sur la piste et descends à travers le bois jusqu’à la route.

A Audincourt je suis le sentier ludique parallèle au début du chemin forestier et qu’on n’emprunte pas assez souvent, et je gravis jusqu’à la route Dasles-Seloncourt, où je m’octroie une pause bien méritée Ici le vent est fort et j’immortalise la scène lorsque qu’une voiture s’arrête à proximité de moi: c’est Dada! Il avait choisi l’option « au lit » et s’en va chercher sa baguette. En vélo c’est plus écolo 😉

Direction le cimetière, puis la table d’orientation de Vandoncourt. Dans la montée un grain s’abat. Ca tombe bien, la boue avait commencé à sécher, elle partira mieux mouillée 🙂 Puis c’est le retour un peu classique. Je contourne le Grammont et avant le château d’eau de Montbouton, je rejoins le circuit de la coupe de Bourgogne Franche Comté qui aura lieu à Beaucourt le 09/06. Un beau morceau de bravoure attend les compétiteurs à la fin.

Je rentre tôt rincé par les projections d’eau mais heureux car… boueux.
25km 513m D+.

03/03: le lièvre et la tortue

C’est un beau groupe qui a répondu présent ce matin à Beaucourt: Bruno, Lionel M., un autre Lionel, Jeff C., Jeff L., Claude L, Thierry D., Hélène, Victor, Alain, Francis B, Pat’, Philippe B., Gaël.

On peut remercier la douceur du climat ces dernières semaines qui a contraint les fondeurs à revenir tâter de la boue. Les retrouvailles sont donc joyeuses. Surtout pour Lionel M. et Gaël qui découvrent qu’ils ont dorénavant un point commun: ils roulent en Scalpel Cannondale. Ils vont pouvoir s’allier pour pourrir Bruno!

Bravo au courage de Jeff L., venu en électrique pour ne pas trop compromettre la convalescence de son épaule.

Maintenant que Gaël est arrivé (sous-entendu en retard), il est temps de partir. Mais que serait un départ sans un petit coup de gonflage de … Bruno? Un départ avec un petit quelque chose en moins. Et surtout une bonne occasion de rigoler.

Au passage devant chez Dada ils se demandent où peut-il bien être? Direction la route de Saint Dizier. Bruno ne peut s’empêcher et met une mine à tout le monde, oubliant la promesse qu’ils avaient faite à savoir partir doucement. Heureusement Gaël veille et tient le groupe à une allure plus raisonnable. A c’est qu’il est heureux de retrouver son vélo, le Bruno!
Ferme des champs Houdin puis direction Croix. Gaël et Bruno sont restés derrière, ils papotent avec le groupe. Lionel prend donc le rôle de l’éclaireur. Ils rencontrent Olivier F. qui court après on ne sait quoi et après lui avoir fait la bise, il s’aperçoivent trop tard que Lionel et ses acolytes éclaireurs ont pris la direction d’un bourbier infâme. Seulement 100m mais quel gisement d’or brun!

Enfin ils en sortent et rejoignent Croix, puis direction les Pas du diable. Avant ça ils reprennent des forces au lieu dit de la Soupe à l’oignon, amoureusement préparée par Lionel M. et qu’ils avaient dégustée une belle nuit d’été. Les pas du diable ne sont qu’une formalité, mais c’est un peu plus loin que ça cafouille: les premiers ont foncé vers la Suisse, les second se demandent si les premiers n’ont pas bifurqué. Après quelques hésitations, ils finissent par joindre le premier groupe et descendent ce magnifique single.

A Boncourt ils escaladent le Mont Renaud jusqu’à la cabane. C’est l’heure de la décision: ceux attendus par les belles mamans doivent rentrer. Jeff L. emmène donc Jeff C., Lionel et Pat’. Les autres suivent un Bruno déchainé qui enjambent toutes les clôtures qui sont sur son chemin (oui c’est un peu romancé, alors la vérité est arrangée). Ils font le tour du Mont Renaud par le sud et remontent vers le Nord. Dans la descente du château, Francis très en forme déboule comme une balle, mais aller vite ne veut pas dire aller loin et il loupe son virage en bas, heureusement il y a une échappatoire.

A Delle le chemin derrière le château d’eau est enfin dégagé, mais la voix ferrée bloquant désormais le passage vers le Bricomarché, ils empruntent la passerelle. Dans la montée vers la caserne Thierry file discrètement, alors qu’ils prennent la piste cyclable. Ils traversent Thiancourt avec un fort vent de face. A Fesches c’est à nouveau les au-revoir. Bruno propose un pot que seuls les vieux briscards pas venus là pour que pédaler acceptent: Alain, Lionel et Gaël. Les autres rentrent sobrement.

Devant chez Bruno il faut voir Lionel et Gaël se faire des amabilités. On se prête son vélo, on se félicite mutuellement, on s’adoube, on s’en..courage. Vraiment ils font la paire ces deux-là. Une belle paire de vainqueurs.

Et voilà tout finit par un pot pourrait-on dire, mais c’est que les véhicules de Bruno et Lionel sont restés à Beaucourt. Alain décline poliment la proposition de les accompagner. Lionel est revigoré par sa bière. Plus rien ne l’arrête. En face de l’Inter il fait son … Gaël et invite ses 2 compères à monter le raidard, mais ils refusent. Sur la piste c’est un déchainement de violence comme on en a jamais vu, une version revisitée du lièvre et de la tortue. Lionel et Gaël décidément très en osmose, se lancent dans un relais fou et perdent Bruno qui n’a pas pris la roue. A Beaucourt, c’est la séparation tant redoutée, les 2 nouveaux amis se quittent la larme à l’oeil.
Alors que Gaël commence à laver son vélo, il reçoit un appel de Bruno: « Vous êtes où »? Gaël: « ben chez moi j’ai pris ma douche et je passe à table. Et toi t’es finalement arrivé (rire étouffé) » ? Bruno: « Oui, mais Lionel n’est pas là. Ah je le vois qui arrive » ! On ne sait pas ce qu’aura fait Lionel pendant ce temps, mais La Fontaine avait raison!

42km 833m D+ pour ceux passés chez Bruno.

10/02: temps divers, soldes d’été

Ça radoucit! Même si la pluie est annoncée ce dimanche matin et avec de fortes bourrasques, ils se sont donnés RDV à Beaucourt. Qui ça ils? Et bien les Gaulois pardis! David T, Cédric, Pat’, Philippe B., Gaël pour les croulants; Corentin, Maxime D., Louis et Virgile pour les jeunes espoirs.
Ils s’attendent à la boue. Ils s’attendent à la pluie. Ils s’attendent à en baver. Et ils sont là. Un peu maso, non?

C’est parti! Ils rejoignent le quartier des hauts de Beaucourt, et plongent au coeur de la forêt direction le point de vue sur Montouton en contournant le Grammont. Le terrain est étonnamment peu humide, voir carrément sec par endroit. On se demande où sont passées les congères de dimanche dernier? Et il fait plutôt doux en plus.

Gaël les fait zigzaguer au gré de ses lubies. Lors d’une pause sous de très hauts arbres secoués par le vent, David les met en garde contre les chutes de branches. Ils s’esclaffent, se moquent, rient, lorsqu’une branche morte s’écrase à 3m d’eux. C’est dans un silence de mort et à la vitesse de l’éclair Beaucourtois un dimanche matin à 9h20 qu’ils se remettent en route vers Croix.

En sortant des bois, il faut bien se rendre à l’évidence, Pat’ n’avance pas. Mais alors pas du tout. Lui qui d’habitude leur met des claques à chaque grimpette, traîne péniblement à l’arrière. Renseignement pris auprès de l’intéressé, il a été souffrant récemment et n’a pas encore récupéré. Sage, il décide de faire demi-tour. Voilà ce qui arrive quand on fait 800h de sport par semaine! Il suffit de prendre exemple sur Cédric et voir que ça ne sert à rien… temps qu’on a de la batterie.

Ils sont à peine partis que déjà ça discute retour. L’un doit aller ranger les hosties après la messe, l’autre vidanger la piscine municipale de Badevel… Et Gaël doit se débrouiller avec tout ça pour les faire rouler. Nan mais allo quoi????

Bon, pas de temps à perdre, ils contournent Abbevillers par le Nord, rejoignent le GR5, et descendent vers Hérimoncourt. Dans la descente les jeunes débarrassent courageusement 2 arbres couchés (bravo!) tandis que David doit souffrir d’un problème technique puisque tout le monde le double dans la descente. A moins que le problème ne soit ailleurs.
Lucides, ils comprennent vite que s’ils ont descendu… c’est pour remonter. Allez hop ça repart. Ils font la pause au ravito de trail 2018 de Vandoncourt et repartent à gauche pour boucler la boucle. Quand on vous dit que Gaël ne sait pas où il va!

C’est au moment de redescendre vers le vieux cimetière d’Hérimoncourt que Cédric fait valoir son droit au randexit. David essaye aussi mais Corentin lui fait un magnifique exercice de manipulation patriarcale: « ah bon je vais rentrer tout seul alors »? David en père poule ne peut résister et reste avec le groupe.

La descente est l’occasion de voir que les jeunes sont de véritables cabris lorsqu’il est question de troncs couchés, Virgile en tête. Puis c’est la remontée vers les 5 sapins. Après un petit coup à la Bruno de « à droite » alors qu’il va tout droit, Gaël les fait monter le chemin blanc. Arrivés aux 5 sapins, pas le temps de bavarder, on a un horaire à tenir, donc ils prennent à droite la descente raide et attaquent le contournement de Thulay. Cédric n’étant plus là, inutile d’y traîner ses guêtres pour lui faire plaisir.
Voyant qu’ils s’éloignent un peu, Gaël opte pour une variante qui s’avère intéressante pendant… 100m. Ils se retrouvent dans un champ, passe un premier passage à vache, puis un second sur lequel Gaël plante le flanc son pneu arrière dans un barbelé! Heureusement à 3 avec David et Philippe ils mettent le vélo dans une position couchée et le font onduler doucement entre leurs mains habiles jusqu’à ce que le liquide blanchâtre finisse de s’écouler. Alors que les adultes s’occupent, Maxime essaye de faire monter un arbre à son vélo, mais Philippe lui explique qu’il a peu de chance y arriver. Ils reviennent finalement sur le chemin initial et le prennent à rebrousse poils pour obliquer ensuite sur Seloncourt, dans un habile exercice de changement de direction dont vous savez qui a maintenant le secret.

Au vita de Seloncourt, David se plaint d’un tube de selle qui descend: plusieurs propositions lui sont faites, notamment une radicale consistant à retirer la dite selle. David promet d’y réfléchir sérieusement.
Au centre de Seloncourt, Virgile coupe direction chez lui, et à la sortie du village, c’est David et Corentin qui rentrent par le macadam à leur tour. Arrivés sur la route Dasles-Seloncourt Philippe fait ses adieux, et Max et Gaël rentrent sur Beaucourt. Dans le Val de Montbouton ils croisent Martine et Philippe P., comme quoi il y a toujours un « PASSION » dans les alentours.

36km, 870 m D+/- sans pluie, terrain quasiment sec, fallait être là, na!

03/02: il neige

La neige est tombée et tombe encore ce dimanche 3 février. Un léger manteau blanc recouvre le sol, qui bravera ces conditions?


C’est Corentin le premier qui rejoint la place Salengro et finit par s’inquiéter de ne voir personne arriver. Chaufferettes aux pieds il attend patiemment quand enfin arrive Gaël, puis Philippe B., puis Lucine et Roméo. Ce sera tout pour ce matin, car David abandonne son fils pour une vague excuse de partie de tennis dans la neige avec un ballon.


Histoire de ne pas prendre le risque de s’embourber très (trop) vite, ils montent au parc des cèdres puis rejoignent le vita sans passer par la Franckoise. Le chemin qui longe la piste cyclable est difficilement praticable. Une fois arrivés sur le vita, ils se disent qui finalement ce chemin est bien plus facile et qu’il ferait bien l’affaire pour la sortie du jour… à condition d’en faire 20 tours.


Que nenni, c’est la direction d’Etupes qu’ils prennent. Arrivés au tronc couché ils font une petite pause regroupement. Corentin fait une magnifique démonstration de passage de tronc, devant un Philippe ébahi. Roméo essaye mais avec moins de réussite.


Ils rejoignent le vita d’Audincourt et coupent direction la piste cyclable. En montant vers le cimetière de Vandoncourt, il y a bien quelques dérapages de ci de là, et arrivés à la route de Seloncourt, c’est un paysage d’hiver: le plafond est bas, la neige épaisse. Corentin est comme un fou, il tourne dans la neige et dérape à tout va, tandis que Roméo se bat avec une fourche complètement rigide.


Les courageux rejoignent Vandoncourt et grimpent à la table d’orientation. La couche de neige est de plus en plus épaisse, mais tous grimpent. En haut inutile d’espérer faire une photo, on n’y voit pas à 50m.


Le retour se fait en direction de Montbouton, et par endroit la progression est difficile: des congères se sont formées, et atteignent les 30 cm! Corentin se fait la malle, puis Lucine et Roméo. Philippe et Gaël laissés à leur propre sort contournent le Grammont, où Philippe croise une connaissance. Une fois arrivés au château d’eau à l’entrée de Montbouton, ils testent le nouveau single courageusement ouvert par Philippe P. et qui servira à la Coupe de Bourgogne Franche Comté du 9 juin prochain.

24km, 450m d+/-

27/01: L’automne est pourtant loin…

La t° s’est adoucie ce matin, mais ce n’est pas pour autant que le nombre de vttistes s’est accru: Jeff C., Philippe B., Virgile, Gaël et François P. de passage après sa sortie très matinale.


Oui car François est comme ça. Il aime être le premier à sentir l’humus frais, voir les animaux sortir de leur sommeil, surprendre la gazelle au pied du lit… Ah, la gazelle! Mais pour la gazelle, il faut être rapide. Et adroit. Ce qui a manqué à notre François qui sur une glissage intempestive (n°1) s’est ramassé dans la boue en ruinant son porte bidon et laissant la gazelle s’envoler. Pas fâché pour autant, il est passé très sympathiquement saluer ses amis et faire un bout de chemin avec eux.

Virgile représente brillamment les jeunes de la coupe de France qui d’ailleurs brillent par leur absence: ben alors les jeunes, on s’est couché tard? Se demandant à quelle sauce il va être mangé par ces 4 vieilles branches, il est rassuré par Gaël qui leur dit « on va éviter la boue ». Toutes ces jeunes recrues ne le connaissant pas, ils ne savent pas que s’il y a bien une surface que le meneur de jour affectionne, c’est bien l’or brun.

Mais il joue quand même le jeu et le départ s’effectue par le parc des Cèdres et le château Fernand côté terrasse, avant de redescendre sur Nidec puis de prendre par… il faut bien la baptiser un jour alors ce sera la « Franckoise », du nom de celui qui l’avait défrichée (déflorée?) pour un 1er mai. Après quelques centaines de mètres, 2 vttistes manquent à l’appel: Jef et François n’ont pas suivi et sont allés jusque chez Nidec justement. Effaré, Philippe en tombe de son vélo à l’arrêt (n°2).

Ils remontent sur Dampierre par les bois, et François leur offre une petite variante pour rejoindre la route Dampierre-Etupes sans traverser le village. François les salue bien bas et les quitte une fois sa mission accomplie. Ils rejoignent Fesches-le-Châtel par la rue du Camping (un Mont-d’Or avec étiquette « DJ » à gagner pour qui trouve l’origine du nom de cette rue), en évitant de rouler plus de 50m sur la piste cyclable, et après avoir passé le temple Gaël leur fait une magnifique démonstration de changement de direction « à la Bruno » en remontant sur le haut du village pour redescendre face à l’Inter, ce qui éveille le souvenir d’une course récente à Virgile.

Le village traversé, éveillant lui aussi des souvenirs à Jef mais pour une autre raison, ils rejoignent le sentier des bornes. En attendant ses compères du jour, Virgile… tombe à l’arrêt (n°3). On ne sait pas qui leur apprend à faire du vélo dans ce club, mais ils sont bien fébriles nos vttistes. Le sentier des bornes fera d’ailleurs une autre victime de glissade en la personne de Jef (n°4), mais il est vrai qu’il recèle quelques pièges que seuls les vieux briscards connaissent.

Ils descendent jusqu’à la Truche, saluent quelques chasseurs et font une pause casse-croute bien méritée avec séance photo après avoir traversé la route Feches-Grandvillars. C’est là que très exactement à 10h comme l’avait prévu Météo France il s’est mis à pleuvoir pendant 10 minutes. Gaël profite de cette pause pour essayer le vtt de Jef et constater qu’il n’a plus de frein à l’avant. Y’a une bulle dans le potage!

Ils remontent jusque Thiancourt et Virgile fait preuve d’une agilité de cabri en sautant les troncs qui barrent les sentiers. Voilà la preuve comme quoi apprendre tôt, c’est toujours mieux. Bravo les entraineurs!

Après la traversée de Delle, ils s’enfoncent en Suisse voisine et s’attaquent au Mont Renaud, à l’adhérence précaire. Ils passent sous la tour de Milandre et rejoignent Delle en traversant ce qui sera l’unique tentation de Gaël, un champ bien boueux dont leurs vtt ressortent maculés. Ils trainent leurs tas de boue jusqu’à la sortie de la ville puis décident de raccompagner Virgile jusque Fesches pour le remettre sur la piste cyclable en direction de Grand Charmont. Gaël se charge d’emmener Virgile pour ne pas lui faire perdre plus de temps et derrière, Jef se perd. Philippe et Gaël l’attendent à Fesches, retournent en arrière mais rien n’y fait il s’est envolé.

48km, 965m D+/-

20/01: A l’heure de la jeunesse

Quel bonheur de remonter sur un vélo! Le froid n’a pas freiné les ardeurs des plus jeunes du groupe Coupe de France, alors que côté « anciens », seuls les non fondeurs et les éclopés sont présents.

Eclopés? Oui car Jef L. est venu salué ses jeunes ouailles et prendre quelques clichés. Bon rétablissement!

Adultes: Pat’, Thierry, Francis, Victor, Jeff C., GaëlJeunes: Corentin, Claude, Maxime D., Louis, Virgile, Romain, Charlie… en espérant n’avoir oublié personne

C’est à bon rythme que le groupe se met finalement en route après avoir attendu les derniers, last but not least. Le froid est présent est les premières centaines de mètres piquent un peu les doigts.

Direction la ferme des champs Houdin, puis Abbevillers. Les jeunes sont plein d’entrain, ils roulent vite. Les anciens ne déméritent pas derrière Victor et Gaël qui alternent en tête et composent ainsi un parcours mixé de leurs envies du moment. Du coup les doigts et les orteils se réchauffent vite. Un beau sol dur bien roulant, avec quelques flaques de glace sur lesquelles les jeunes roulent pour le simple plaisir de la faire craquer.

A Abbevillers, Gaël rebrousse chemin sur le GR5 puis les emmène vers Hérimoncourt. Las, la descente vers le vieux cimetière est toujours encombrée d’arbres et ils jouent à saute mou-troncs. Ca laisse le temps à Victor de les rejoindre, Gaël ayant fait son Bruno en choisissant une autre direction que celle du jeune prodige.

Après avoir traversé Hérimoncourt, stupeur! Ils croient apercevoir un ami gisant au sol dans la dépouille d’un sanglier. Heureusement, ce n’est que l’animal, entouré de 2 chasseurs. Ces derniers les rassurent en leur disant qu’ils ne tirent pas les VTTistes car ils n’ont pas de bracelets d’identification assez grands à placer autour de leurs membres inférieurs…

Dans la montée Claude a quelques soucis de transmission, et Corentin en pleine convalescence appendiçitoïdale (???) l’accompagne vers le retour. On voit que les jeunes ont déjà les gênes du club, où il y en a toujours un qui sort une excuse pour se débiner.

Les autres en profitent pour tenter le passage de la marche, et seul Thierry sauve l’honneur des anciens face au talent des jeunes. Pat’ jette l’éponge devant tant de vigueur et décide de rentrer.

Thierry prend cette fois la tête et ne résiste pas à la tentation d’aller saluer les copines de Cédric à Thulay. Un petit détour par la descente technique vers Glay, malheureusement doublement barrée par des arbres et Francis les arrête sur un bris de chaine à la sortie du lotissement.

Une troisième scission s’opère: Thierry prend le Large et Francis ne pipe mot. Les rescapés majoritaires remontent par l’Arche de Noë, mais déjà les efforts se font sentir. 3 jeunes commencent à souffrir avant la remontée vers Abbevillers. Retour par la Doloise puis le GR5, les batteries sont vides pour 2 jeunes qui n’aspirent plus qu’à en finir.

Dans la redescente vers Beaucourt en contournant le Grammont, les jeunes les plus en forme se font la course. Gaël leur fait l’intérieur, mais le repaye quelques centaines de mètres plus loin par une crampe qui s’annonçait depuis un moment.

Une belle sortie mélange des générations pour transmettre les valeurs du club. Bravo les jeunes, aucun n’a démérité, et pour ceux qui ont souffert, vous aurez appris à repousser vos limites.

36km, 825m D+/-

06/01: Bonne année!!!

Par Bruno.

Premier dimanche  2019 !!!

D’abord je vous souhaite tous mes vœux de bonheur, de santé et plein de bonnes choses ensemble pour nous et notre club.

N’ayant pas d’écrivain ce matin, je prends la plume.

Ce matin en regardant les sites de ski de fond, rien n’était possible pour moi. Je décide que le VTT est la seule solution. Un peu résigné me voilà parti.

Arrivant au foyer, le Pat était blotti dans sa voiture à se demander si c’était vraiment bien dimanche. Première question de Pat : est ce qu’il y a des sorties à l’extérieur aujourd hui ? Mais non Pat, tu es un courageux !!!

Nous voilà partis tous les 2 en direction de Dasle. Un appel sur mon tél : mais qui est-ce ? Mais oui c’est Francis de retour, qui nous rejoint dans une température très correcte : 2 degrés.

Direction : Fesches, Méziré, Delle, la Forêt enchantée, les Buis, Boncourt, Tour de Milandre, Villars le Sec, Croix, Beaucourt.

Chacun a eu sa part de forme:

  • Le Pat : 1er à la Tour de Milandre;
  • Repris par Francis avant Villars le sec;
  • Et j ai eu du mal de les reprendre et de les lâcher de 200m avant l’arrivée de Croix.

Je peux vous dire qu ils ont la forme!

Pour une sortie de 40 kms et 830 m de dénivelé, vététiste un peu boueux (mais un vététiste boueux est un vététiste heureux).

30/12: C’était moins une!

En ce dernier dimanche de l’année se retrouvent des revenants devant la mairie de Beaucourt.

Non je ne vais pas parler ici de walking dead ou de marcheurs blancs, car les revenants au club, ce sont ceux que l’on ne voit pas (ou peu) de l’année, mais qui profitent de cette dernière sortie pour ne pas qu’il soit dit que 2018 s’est fait sans eux.

Dans le rôle des revenants : Francis B., François P. et Julien N. de Vélo Vert.

Dans le rôle des habitués : Gaël, Bruno, Pat, Eric et Daniel.

Étonnement, pas de partie de roues en l’air au départ. Bruno en profite tout de même pour claquer une bise à chaque participant. Et Daniel avouera un peu plus tard s’être levé à 05 :30 pour une séance de réparation sur son vtt.

Certains ont remarqué la nouvelle monture de François, toujours en Scalpel. Il précisera qu’il a voulu changé pour avoir vtt plus en adéquation avec les couleurs du club, car le cadre bleu sur l’équipement orange du club, ça jurait !!

Voilà donc le groupe parti en direction de Monbouton, à un train tranquille car ça papote à l’arrière.

Tous derrière leur guide président, ils filent en direction de Croix. Mais juste avant Croix les voilà qui bifurquent à droite vers Abbevillers, pour finalement bifurquer à gauche vers Fahy qu’ils ne verront pas non plus, car le groupe file dans les bois le long de la vallée pour arriver en haut de la papet’.

S’en suit une discussion entre présidents (l’ancien et le nouveau) pour déterminer le chemin à suivre. Le nouveau propose de continuer sur ce sentier qui longe la vallée et qui continue là en face, mais si regardez bien par-là !! Après quelques mètres dans cette direction, il se résigne à mettre fin à cette tradition présidentielle qui consiste à balader le groupe sur un sentier qu’il était bien là avant et que lui seul aurait emprunté auparavant. Pour finir, direction la Picardie pour prendre le sentier qui descends vers le cimetière de Meslières. Arrivé en bas de la descente, c’est les plaquettes neuves de François qui semblent mortes car une odeur de brûlé s’en dégage. Mais quelle drôle d’idée de freiner autant !!

La troupe monte en direction des menhirs, la tête du groupe passe par le sentier après avoir traversée la route des fourneaux, tandis que les plus économes (ou les plus flemmards selon les avis) montent par la route. Après tout, pourquoi monter à pied dans un sentier quand on peut monter sur son vélo par la route ? Bien leur en a pris car ils purent admirer la traversée de 2 chevreuils effrayés par les braillements de leurs acolytes.

Après avoir tourné autour, la bande se retrouve enfin à Abbevillers où Bruno demande à la tête de prendre à gauche, tu sais là avant les sapins. Bref, personne ne connait ce chemin qui à la surprise général existait bien et amenait le groupe sur la route d’Hérimoncourt. S’en suit un retour par le pont Sarrazin, abandonné en route par leur président devant urgemment rejoindre ses pénates. Puis c’est au tour d’Eric de quitter le peloton à Monbouton, les autres finissants comme d’habitude à Beaucourt.

Conditions de terrain pas trop glissantes, 35km, 810m d+

23/10: Prélèvement de plaquettes

L’année tire doucement à sa fin, est-ce pour cela que si peu de participants se sont retrouvés? Ou alors le début des vacances ou encore l’approche de Noël? Bruno, Eric, Dada, Philippe B., Claude R., Gaël sont présents, alors que le temps est couvert mais doux (10°).

Ce n’est pas encore ce matin qui va inciter Gaël à arriver à l’heure puisque 2 vélos sont en souffrance: Claude met le Spé sur la selle car il a les plaquettes qui frottent. Dada fait de même avec le Wilier pour le même problème. Après une rapide inspection il s’avère que les plaquettes avant de Claude n’ont quasiment plus de garnitures, tandis que les plaquettes arrière de Dada ont passé ce stade depuis longtemps et ont déjà bien entamé le support métallique! Nouveau record établi.

Claude étant très prévoyant il voyage avec son jeu de plaquettes (chacun son truc: il y en a c’est un appareil à gaufres, lui des plaquettes). Quand à Dada il repart en vitesse sur un vélo d’emprunt en chercher. Et heureusement que Bruno était là! Enfin surtout son camion: gros tournevis, dégrippant, papier absorbant, il y a tout chez le Nono.

Après cette petite séance de mécanique expresse qu’on mettra sur le compte de la fatigue de fin d’année, nos 6 baroudeurs sont en selle. Ils remontent la route de Saint-Dizier, puis obliquent vers Croix. Très vite il faut se rendre à l’évidence: malgré les efforts de Bruno et Gaël de lancer le groupe, derrière ça papote. Mais ça n’est pas grave puisque c’est ça aussi le RDV du dimanche matin: se retrouver et rigoler.

Dans les bois, pas de gilets jaunes, mais des gilets oranges, qu’ils évitent soigneusement pour éviter les incidents. En longeant Abbevillers ils font une belle rencontre, Laurence D. et une amie qui se promènent avec un petit canidé. Les bises de rigueur passées, ils apprennent que Thierry est parti finir son challenge de 70 millions de kilomètres par an. Il en reste 69 993 000 pour le 31/12. Ils grimpent la montée impossible vers le motocross, qui fait des victimes et ne médaille aucun vainqueur même si Bruno n’était vraiment pas loin. Mais pas loin, ne veut pas dire réussi, il faudra revenir en 2ème semaine. Bruno en profite pour s’arrêter devant chaque brindille et les enlever.

A la Chefferie du Haut ils font une petite pause auprès du joli petit cimetière. Sur le single, Gaël imite Bruno mais en envoyant les branches derrière sur Claude et non sur les côtés. Ils prennent le sentier des bornes, rappelant des souvenirs de belles rencontres à Bruno, Dada et Gaël, certains espérant même revoir la très protocolaire suisse allemande (voir résumé du 26/08).

A Fahy ce doit être les souvenirs de jeune conscrit de Bruno qui les emmène patauger sur le terrain de manoeuvre. Ils continuent le pèlerinage en passant par le paradis et le purgatoire, ce qui rappelle à Bruno la blague des 3 femmes qui arrivent devant Saint Pierre, et celle de 3 petites chattes et de saints qui sont durs. Mais dur avec qui?

Rentrer déjà? Non. Un petit détour pour contourner Croix et rejoindre Saint Dizier où Eric les abandonne pour rentrer. Encore un petit coup de cul, que Daniel essaye de grimper sur la plaque, et ils rejoignent la route de Saint Dizier puis Beaucourt.

Conditions au sol pas trop glissantes, quelques gouttes à la fin, 37km 664m D+/-.

16/12: Rando du marché de Noël

Aujourd’hui c’est Noël! Non pas celui avec les cadeaux, la dinde et le sapin. C’est le marché de Noël. A Montbéliard. Après un samedi ensoleillé et enjauni, le dimanche est plutôt gris.
 
Surprise au matin, c’est un manteau blanc qui attend nos vttistes, mais cette fois pas à Beaucourt. Ils se sont donnés RDV traditionnellement parking de la Lizaine: Bruno et Franck A., Cédric et Louis P., Pat, Jef, Dada, David T, Claude R. et Gaël. Une participation assez faible pour cette nouvelle édition.
 
Après s’être chaudement salués, avoir partagé les ragots et les souvenirs, avoir regardé un fourgon de 7m essayer de rentrer dans une place de 3, et surtout avoir attendu David finir son maquillage et son brushing, ils sont fins prêts. Il ne manque… que Lionel, l’organisateur. Gaël est rassuré puis que ce dernier lui a dit que c’était Bruno qui organisait cette année. A voir la mine de l’ancien Président quand il lui en parle, il n’est plus si rassuré…
 
Mais tout le monde sait que Bruno trouve toujours son chemin, alors hop hop hop Ⓒ, c’est parti. Après avoir escaladé la grimpette de Miches, David manque à l’appel. Soit à peu près à 500m du départ. 15 minutes plus tard ils l’ont retrouvé. Ce coquet avait un doute sur son maquillage. Les autres l’auraient bien enguirlandé mais ils sont déjà transis et de leur bouche ne sort que des grelottements. Vite, dans le bois!
 
Ils passent devant une boulangerie en espérant ne pas avoir le droit à tout son historique. Ah! Enfin les bois. La neige y est bien plus présente ici et on peut le dire: ça glisse. D’ailleurs ce n’est pas Pat (papatte? Allez, donne la papatte) qui va le démentir. On sent que le BMC en a dans le ventre. Ou plutôt dans la roue arrière. Elle n’a qu’une envie: passer devant. A se demander si elle est bien entrainée naturellement? Au final tant de fougue sur un terrain si glissant finit par envoyer notre cher Pat dans une ornière, dont il ne ressortira pas sur les roues. Après un beau vol plané qui froisse surtout son amour propre, Pat repart.
 
Très vite le groupe se rend compte qu’il y a une certaine improvisation. A Allondans Bruno leur propose le Mont Bar, mais aussitôt renonce. Il a envie de réviser sa géographie: Raynans (qq1 savait-il que ça existait?) passé ils quittent enfin les champs pour entrer dans un bois. Et quel bois: au sol les branches coupées abondent, difficile de progresser. Pour finir une discussion hallucinante s’en suit entre Bruno et Gaël. 2 possibilités: à gauche ou à droite. Gaël propose à gauche, Bruno dit qu’à droite c’est mieux. Alors va pour la droite. En annonçant à droite tout haut… il part à gauche! Comprenne qui peut.
 
Ce sentier est sympa mais truffé de pièges. Un pauvre arbre met en difficulté 3 vttisites dont 2 vont au sol: Cédric et David (aidé par Louis). Ils rejoignent (déjà) le vita où pendant une pause pipi Dada se fait canarder de boules de neige. Pensant repartir pour une boucle ils atterrissent à l’entrée de Bethoncourt et désespérés, décident de mettre un terme à cette errance pour un vin chaud bien mérité.
 
Revient Lionel!
 
20km 460m D+
 
161218