15/09: MTB relive

Ce matin petit bouleversement, après la MTB la semaine précédente, la place Salengro est envahie de puces!!! Pas les petites bêtes, heureusement, mais plutôt un bric à bras sorti droit des greniers, sous-sols et autres garages.
Du coup, le RDV a été déplacé de qq mètres devant l’ancienne Caisse d’Epargne, qui soit dit en passant, pourrait devenir le futur Crédit Agricole. C’est peut-être pour ça qu’un groupe se trouve devant l’actuel CA… en se demandant où sont les autres. Ils finissent par se retrouver: Bruno, Alain, Dada, Jef, Philippe B, Xavier, David P. (le retour), Aurélien, Pat, Thierry et Gaël
Comme personne n’a fait tous les parcours de la MTB, ils décident dont de faire un panaché: démarrage par le 15 jusqu’au point de vue de Vandoncourt puis enchaîner sur le 54.
A peine ont ils passé la ferme Houdin que Jef a un coup de mou. C’est tôt… mais son pneu arrière fuit, victime du syndrôme de la « mécanique du dimanche matin ». Un petit coup de pompe et c’est reparti.
Arrivés au point de vue de Vandoncourt ils ont la désagréable surprise de voir qu’aucun ravitaillement ne les attend. Dépités, ils repartent. Passant le pont Sarazin, ils se lancent en direction des Bas Fonds. Lancé est le bon mot car Alain et Gaël, roue dans la roue, en oublient qu’au bout du chemin, ça vire à babord… et finissent roue AR bloquée tirant tout droit, heureusement sans accident. L’un explique alors qu’il attendait que l’autre freine pour en faire autant et l’autre qui se demandait quand le premier freinerait pour y penser à son tour. Bref, digne d’un épisode du Joe Bar Team.
Ils se reprennent quand les autres arrivent mais pas le temps de traîner car fidèle à son habitude, Jef est déjà loin devant. Longue ascension jusqu’au passage technique et descente jusqu’au stand de tir. En bas ça sent le chaud. Ca doit venir des tireurs, pas des plaquettes… Pas d’Alain en tout cas car il s’est fait la malle en haut préférant les yeux de belle-maman.
Traversée sans encombre de Hérimoncourt et ascension par le chemin blanc jusqu’au cinq sapins, ce qui donne l’occasion aux mobylettes d’exprimer toute la puissance de leurs 50 cm3: Jef et Philippe sont à l’attaque.
En haut le peloton se reforme le temps d’une pause méritée mais Jef décide de rentrer préférant la saucisse Alsacienne aux coups de pompe dans son pneu fuyant.
Ca repart pour la boucle du 54 de la MTB. Ils passent Thulay en pensant à Cédric, et rejoignent la route en pensant au ravito qui les attend. Malheureusement, seconde défaillance, point de ravito. Ils auraient dû venir une semaine plus tôt.
Ce n’est pas grave la boucle les comble de bonheur. Sur un terrain hyper sec ils peuvent s’en donner à coeur joie, et rejoignent bientôt Bondeval, quand la transmission de Pat’ donne des signes de faiblesse. Un maillon se fait la belle! Pat se met donc à la mécanique encouragé par un Dada très détendu.
Vous le connaissez, il ne peut résister à l’appel de l’aventure, faire découvrir le chemin qui était là avant (avant quoi d’ailleurs?), trouver la perle rare… Qui? Mais Bruno! Nouvelle variante à la sortie de Bondeval et voilà tout le petit monde planté en pleine pâture. Ça en aurait fait reculer plus d’un, mais pas Bruno qui sait qu’il y a un chemin.
Pour le coup, le chemin ils ne le trouveront jamais, et c’est à la lisière du bois, alors que le 1/2 tour devenait inévitable, au fin de fond de la pâture, que Thierry trouve la solution, cachée entre 2 buissons, un magnifique petit single virevoltant qui les ramène sur le bon chemin. La Dôloise 2 est née.
Le reste n’est que plaisir et ils n’abdiquent qu’à l’arrivée à Vandoncourt, où les obligations familiales les font couper par la route et le Val de Montbouton, témoin d’une attaque digne d’un col de 4ème catégorie du Tour de France, où Pat s’impose en grimpeur sans concurrence.

41km 926m D+

01/09: les montagnes russes suisses

Ce dimanche 1er septembre ce n’est pas l’insomnie ni même le passage à l’heure d’hiver, puisqu’on est encore en été, qui a rassemblé un petit groupe de vttistes sur la place Salengro. Non c’est l’appel d’un ancien Franc-Comtois expatrié en Suisse qui leur a proposé une sortie clé en main près de Neuchâtel.
Bruno, Lionel, Dada, Thierry et Gaël sont donc plus matinaux et une fois le problème du chargement résolu, alors que Lionel voyait sa camionnette plus grande qu’elle n’est, ils se mettent en route pour une journée avec une météo qui s’annonce dégradée.
Après un trajet d’1h45, pendant lequel Thierry et Gaël refont le monde en attendant Lionel à tous les carrefours, ils arrivent sur le parking du Migros de Cernier. A 10h tapantes, les rejoint leur guide de la journée: Jean-Sébastien. Un performer habitué des grosses distances et des épreuves pêchues.
C’est parti et la météo s’annonce finalement bonne. JS leur a concocté un parcours assez singulier: des montées sur chemins blancs plus ou moins raides et longs, et des descentes techniques, où marches, épingles, pierriers pourraient impressionner mais passent très bien.
Ils ont parfois l’impression de tourner en rond pour aller chercher une nouvelle descente, mais il n’y a jamais d’erreur de guidage, tout est propre, net, bien réalisé. Suisse quoi. La vue sur le lac est magnifique et les propriétés croisées font rêver.
Les montées s’enchaînent et les corps commencent à montrer des signes de fatigue: 1100m de D+ à 30km, il en reste officiellement 20… Dada et Gaël souffrent, Bruno jamais. La fin est un peu longue surtout qu’au 50ème km il ne sont pas rentrés.
Il faudra attendre le 61ème km pour rejoindre le parking après 1600m D+, un beau programme. Ils cassent la croûte, se déshydratent à la boisson magique, et ne sont pas trop de 4 pour retenir Bruno qui est prêt à repartir pour 60 km.
Au retour Lionel prend la mouche quand Thierry lui demande s’il va rouler un peu plus vite et affole les radars dans les villages.


30/06: il fait trop chaud pour pédaler

Ecrasés par la chaleur, assoiffés de houblon, les Beaucourtois vont-ils sortir ce dimanche caniculaire ou se reposer à l’ombre les pieds dans une bassine d’eau fraîche?

La réponse est oui! Même si la nuit a été lourde, ils ont mis les crampons dehors: Bruno, Franck A., Louis P., Claude R., Aurélien qui prend goût aux sorties, Jean-Michel un papa d’un peut-être futur adhérent à l’école, lui même peut-être futur adhérent, Gaël.

Ce matin Gaël pose le problème: faut commencer à sérieusement s’occuper de la MTB. Alors ils vont reconnaître le début du parcours 38-48. Allez zou direction Malfosse, où Bruno loupe le gauche dans les racines, mais que Aurélien et Louis ne ratent pas. C’est pas grave, ils longent les champs, rejoignent le chemin qui descend à Feche, et prennent à droite le long single jusqu’à la route de Saint-Dizier. Pendant toute la montée Bruno prend son rôle de mentor très au sérieux et initie Louis à la compétition en l’empêchant de passer coûte que coûte. D’ailleurs vous savez comment on reconnaît un pilote dangereux? C’est lorsqu’il arrive à vous dépasser malgré tous les efforts que vous faites pour l’en empêcher!

Ils rejoignent Saint-Dizier et les faits sont là: il y a déjà du dénivelé, ce début de MTB va grimper. Tant pis ils poursuivent mais l’euphorie leur fait prendre des risques. Ca va vite, assez vite, les herbes sont hautes et ils ne voient pas trop où ils mettent leurs roues. Gaël et Aurélien échappent à la sanction en mettant la roue arrière dans l’ornière à l’extérieur du virage mais pas Louis qui termine littéralement le nez dedans. Un peu mal au nez et au poignet mais pas de gros bobo.

Une fois qu’ils sont regroupés il s’inspectent et découvrent qu’ils ont embarqué quelques passagers clandestins. Les tiques sont toujours là, tapies dans les herbes. Gaël et Bruno discutent de la suite et une fois qu’ils sont d’accord, Gaël part à gauche et Bruno part à droite. Ca rassure. Ils se mettent à nouveau d’accord et remontent ensemble ce fichu chemin blanc qui auparavant était si beau, mais est bien raide au bout. A droite ils remontent (enfin montent, descendent, ça change tout le temps) vers Croix, derrière un Bruno très en forme, finalement rattrapé à la fin par un Gaël qui lâche le jeune Louis.

Le groupe est un peu insouciant, et la curiosité l’attire vers la future maison des de Montety où ils trouvent le propriétaire, Bruno. Erreur, grave erreur. Car si cet arrêt est salutaire pour Louis qui recharge déjà sa gourde, ils ne voient pas Jean-Michel arriver et prendre la direction du centre-village. Moment de lucidité, ils font demi-tour, mais aucune trace du Jean-Mi. Ils se séparent font toutes les directions, mais c’est trop tard… Jean-Michel est perdu. C’est la mort dans l’âme qu’ils continuent se flagellant moralement d’avoir (encore) perdu une future recrue.

Ils rentrent à nouveau dans le bois, et prennent la direction du point de vue de Vandoncourt pour boucler cette première étape de la MTB 2019. C’est là que Louis décide de rentrer pour fêter ses 16 bougies. Bon anniversaire Louis! Sur le tarmac qui mène au point de vue, Gaël demande à Bruno s’il n’y a pas une variante. S’en suit une indescriptible épopée dans les ornières de chars d’assaut, ponctuée de 2 demi-tour, au travers de ronces et d’herbes hautes pour se retrouver… sur le macadam qu’ils avaient quitté. Tout le monde jure et crache de ne jamais parler ce triste épisode.

Toujours de bonne humeur toutefois, ils se dirigent vers le point de vue et tombent sur… Jean-Michel, le survivant. Heureux, ça fera une victime de moins au tableau de chasse. Ouf. Ils font la pause, papotent circuit, et rencontrent Francis B qui va les accompagner un petit peu.

C’est reparti vers le GR5, avec au choix la trace de Bruno qui zigzague dans les trous et Gaël qui prend au plus direct. Au-dessus du pont Sarrazin, ils decident de redescendre vers Vandoncourt. Un peu vite pour Gaël qui finit dans l’échappatoire à droite mais sans incident. Dans la remontée vers Hérimoncourt Gaël tente l’échappée mais se fait reprendre par un Bruno encore une fois déchainé.

Après les racines, ils passent de l’autre côté et descendent le sentier rapide où, fait rare, Bruno se fait taper par Aurélien, qui excelle à cet exercice. A Hérimoncourt, au bout du balcon qui surplombe la ville, ils se séparent. Bruno ramène Jean-Michel… enfin on l’espère, les autres s’attaquent à la montée jusqu’à la marche. Aujourd’hui ils sortent le grand jeu, ils passent le tronc, l’épingle, les racines et les marches, avec un sans faute pour Franck qui remporte la palme. Bravo!

Direction les cinq sapins, pas le temps d’attendre, ils descendent tout de suite la petite DH et rejoignent Seloncourt. Dans la dernière descente, est-ce la fatigue, la chaleur, … toujours est-il qu’Aurélien pince et crève à l’arrière. Fait prémonitoire ou pas, Gaël lui demandait 2h plus tôt s’il était en tubeless. Pause réparation, heureusement les pneus de 2,6 sont prégonflés à la cartouche et ça repart.

Retour par le cimetière de Vandoncourt sous une chaleur écrasante, où Franck et Aurélien optent pour Dasles et Gaël et Claude pour le Val de Montbouton.

22/06: la 12ème nuit des Gros Mollets

Voici le classement et les temps de la 12ème NGM qui a eu lieu samedi 22/06 à Flaxlanden. Départ à 19h pour une course de 4h sur un parcours revu avec des sentiers super ludiques et quelques passages techniques sympa (troncs, marches, pierriers).

4 équipages PASSION VTT sont inscrits:
52 – Philippe B. – Gaël
53 – Jean-Michel – Claude
61 – Aurélien – Xavier
87 – Benoît – Alain

Ils n’étaient pas venus pour s’amuser, mais pour envoyer du lourd. Enfin vu leurs performances usuelles, Philippe excepté, il ne fallait pas s’attendre à des miracles.

Au final ils font tous une belle remontée puisque:
– 52ème sur la ligne de départ, Philippe très en forme entraîne Gaël qui assure, à la 19ème place;
– 87ème sur la ligne de départ, Benoît fait un départ canon et Alain aligne d’excellents temps pour remonter à la 24ème place;
– 61ème sur la ligne de départ, Aurélien découvre 2 faux et un vrai départ « 24h du Mans » pour finir avec Xavier à la 33ème place;
– 53ème sur la ligne de départ, Jean-Michel et Claude terminent à une belle 42ème place.

Cela permet d’entamer la liste des anecdotes de cette 12ème édition de la NGM:
– Faudrait savoir: à l’approche du lieu de stationnement, les panneaux hésitent entre 8ème, 10ème, 12ème NGM…
– 3 départs, pas un de moins. Sacré capharnaüm pour cette 12ème édition, ceux du fond de la grille ayant confondu le départ des marathoniens avec le leur
– bon élève: Gaël qui après s’être alimenté applique les consignes de son maître Jedi en pédalant « 10 à 15″minutes (« mais pour aller où »? « Tais toi et pédale »)
– timide: Xavier qui n’avait pas vu le 2ème pierrier en reco et qui l’a ignoré à chaque tour. « Je connais pas, j’y vais pas. »
– hydratation: il y a les partisans de l’eau avant les sels minéraux et l’inverse. Pourtant ils sont tous arrivés au même endroit 😉
– le poids c’est l’ennemi: Alain qui n’installe sa lampe que quand il n’y voit plus à 2 mètres, car ça fait du poids en moins
– chaud aux fesses: Gaël qui a oublié le dernier tronc dans l’avant dernier tour et passe dessus un peu vite, la selle remontant ben haut entre les jambes
– confiant: Aurélien qui part pour son dernier tour à 22h32 et 32 secondes
– encore plus confiant: Philippe qui vient chercher Gaël en zone buvette à 20 minutes de la fin pour lui faire faire son dernier relais. « Ca va pas non? »
– juste à temps: Aurélien qui franchit en dernier la ligne d’arrivée, à 10″ de la clôture. Objectif atteint!

Voici les temps tour après tour de chaque relais:

16/06: c’est ta fête

Bien qu’elle ne soit pas encore passée, puisque c’est aujourd’hui, la fête des pères a déjà copieusement été arrosée… par la pluie. En témoigne l’état d’Aurélien qui est déjà bien sale. Claude R. le rejoint, puis Gaël. Ils sont au complet, car d’un côté un vaillant groupe est au Alps Bike Festival pour une rando-charcuterie, et de l’autre des coureurs et entraineurs sont au championnat de Bourgogne Franche Comté pour en découdre.

Gaël est (encore) en retard, mais il a une excuse. Il a préparé une sortie spéciale fête des pères. C’est parti pour les 3 papas!

Direction Abbevillers, où les sentiers sont détrempés, ils descendent donc avec prudence en direction de Meslières, sauf Aurélien qui s’amuse à freiner tard avec ses gros boudins. Une fois n’est pas coutume, ils optent pour le lotissement, Gaël a préparé un grand tour.

A Roches les Blamont un petit crachin s’invite, mais ils poursuivent en direction de Thulay, puis Bondeval qu’ils traversent pour rejoindre le sympathique sentier qui les emmène au Belvédère. Ils peuvent enfin s’émerveiller du paysage et porter le regard à l’horizon, les nuages se sont levés. Mais il est déjà 11h, il faut vite rentrer.

Ils redescendent au théâtre romain où une animation médiévale se prépare puis passent de l’autre côté du Doubs. En contournant Belchamp, Claude R. souffre d’un petit coup de mou, mais un coup de pompe plus loin et son pneu avant va un peu mieux. A une intersection, ils se séparent accidentellement mais se retrouvent finalement sur le pont sur le Doubs. Là ils prennent sagement la piste cyclable et envoient un peu histoire d’être à la maison à l’heure promise aux familles sous un beau soleil.

53km, 850m D+

10/06: Faux départ

Est-ce l’euphorie de la très belle journée de la Coupe de Bourgogne Franche Comté la veille qui les a poussé à se donner RDV? Toujours est-il qu’avec la météo très menaçante ils ne sont pas nombreux ce matin: Philippe B, Dada et Gaël. Mais 2 fans sont venus les encourager: Bruno en tenue d’artisan et Jef en claquettes. Chacun son style.

Mais il y croient, ils sont motivés, alors avec un peu de retard du à l’arrêt tardif de la pluie, les voilà partis. Chemin sous les vignes, fer à cheval, puis Hauts de Beaucourt lorsque Philippe s’aperçoit qu’il a oublié sa gourde! Heureusement elle est dans sa voiture, donc les voilà qui font demi-tour, ils ne voudraient pas que Philippe manque d’eau…

Gaël en profite pour changer de côté, ils vont au cimetière des pins (où est la logique du meneur?) et descendent jusqu’au sentier des bornes, qui dans ce sens est difficilement praticable dans les pierriers. Sur la route de Saint-Dizier, Philippe a une illumination: « mais, je me reconnais ». Enfin un qui suit.

Justement ils s’y rendent à Saint-Dizier. Pas de chance la pluie qui avait cessé revient, le sol est délicat.

Arrivé aux pas du diable, Gaël repère une nouvelle trace qui part à droite, tracée sans doute pour un futur trail, et ils en ont la confirmation en l’empruntant. Il s’agit d’un sympathique single qui évite les marches, dans les 2 sens. Philippe trouve ça dommage de ne pas avoir à se confronter aux marches, surtout en montant. Les 2 autres ne sont pas forcément de son avis. Forcément, à force de fréquenter Thierry, Philippe voit des possibilités de passages partout. Malheureusement il faut le rappeler à la réalité…

Ils descendent jusqu’en Suisse où Philippe, très légèrement habillé, trempé comme une wassingue (spécial dédicace aux cht’is) se plaint d’avoir froid. Ni une ni 2 ils prennent soin de ramener leur compère en écourtant cette balade humide. Ils prennent le goudron, franchissent la douane en serrant les fesses mais les douaniers sont occupés avec les 2 voyageurs d’une Fiat Uno et les 4 d’une R5.

Gaël prend les commandes pour ramener Philipe le plus vite. Il les fait traverser Delle où le soleil fait son apparition pour les réchauffer puis rentrer au plus direct dans le bois de Delle. Enfin sa notion de rentrer au plus direct est à revoir.

Retour par Fesches, où Dada se délecte à l’avance à l’idée de monter le raidard de l’Inter’, et Philippe n’a pas d’autre choix que de suivre car dans cet exercice Gaël et Dada s’entendent comme larrons en foire.

32km, 500m D+

02/06: L’eau du bain et le BB

Non mais dites moi qu’est-ce que c’est que ce temps? Non mais on se croirait dans le sud. Mais quelle chaleur!
D’habitude le beau temps c’est comme les glands, ça attire les sangliers. Bon ce matin on a les glands mais pas les sangliers: Gaël, Bruno, Dada, Pat’, Franck A, Xavier. Les WE longs sont bien souvent familiaux, doit on en déduire que ces 6 là n’en ont pas? Un pas que nous ne franchirons pas.
Direction route de Saint Dizier. C’est étonnamment calme, mais c’est le calme avant la tempête car une fois passé la fontaine Bruno s’excite et part comme une fusée. Gaël n’a pas envie de guider ce matin, pas trop la forme. Alors il laisse Bruno choisir.

C’est parti pour le circuit motocross, où il est d’ailleurs le seul à passer. Puis en haut, on se demande ce qu’il lui prend, mais il opte pour la droite. Conscient de son choix il ne cesse de répéter à ses acolytes qu’il n’est pas bien sûr. Ce qu’ils constatent quelques centaines de mètres plus loin alors qu’ils s’enfoncent dans une coupe dont ils ne sortiront jamais…
Enfin si parce que sinon cette histoire n’aurait pas de fin. Donc après quelques levées de jambes et portages les voilà qui atterrissent sur un chemin très empierré qui les emmène sur le chemin en bas de la papét. « Y’avait un chemin en haut avant » leur lâche Bruno… Rires!

Ils posent devant le portail du moulin mais ne s’y rendent pas, puis ils contournent Glay par le sud. Ils longent la route de Blamont puis montent dans les bois et font une pause. Gaël se met à éternuer et leur explique son allergie au boulot ;-). Mais c’est pas tout ça, Bruno a fini de manger, il repart. Enfin pas très loin puisqu’environ 1 mètre plus loin le Spé est sur le dos, il lui ausculte les engrenages un peu enroués. Ouf rien de grave ça repart.

Vers où? Pas moyen de le savoir puisque Bruno a oublié le nom… qui lui reviendra plus tard… une fois devant le panneau du village: Villars-lès-Blamont. Village qu’ils ont bien failli ne pas voir, car alors que Gaël d’instinct prenait la gauche, Bruno les faisait prendre à droite vers une autre belle coupe. Ah quand on aime. « Hé c’est pas ma faute » qu’il leur dit.
C’est pas grave il sa rattrape avec un beau petit single avant Blamont… et après, dommage encore un arbre en travers. Ne jetons pas l’eau du bain avec le Bruno dedans, cet hiver a été rude pour les arbres, beaucoup sont au sol.

Après Blamont ils grimpent en coeur jusqu’à Glay, non sans un petit coup de je-te-tourne-à-gauche-après-que-tu-sois-allé-tout-droit, où décision est prise de s’attaquer à la papèt’. Avec de telles conditions, chacun se dit que c’est son jour… La papèt’, en conquête difficile, ne se laisse pas monter aussi facilement. Chacun a sa technique pour venir à ses fins: il y a le style Pat’, plutôt rentre dedans. Il y a les autres qui savent qu’elle doit s’entreprendre avec douceur, en approche discrète, sans fanfaronner au risque qu’elle vous désarçonne. Les présidents réussissent le sans faute, c’est peut-être pour ça qu’ils sont/ont été président?
Une « Philipe » mais pas de « Doloise » cette fois, ils prennent quand même par le champ qui mène au terrain de cross. Les 2 P se lancent encore un défi du plus con, à savoir qui c’est qui arrive en premier en haut. Jeune P = 1, Vieux P = 0. Puis dans la 2ème montée sur le goudron, Pat’ et Daniel s’en mêlent, et cette fois Vieux P atomise tout le monde médusant Pat’ et Gaël qui complètent le podium. Derrière, ils prennent leur temps, mince, personne ne profite du paysage dans ce club!

Retour classique par les bois, ils repassent là où Gaël laissait sa chape une semaine plus tôt, puis à côté de l’ornière où il laissait son amour propre. D’ailleurs Franck le lui rappelle et … manque à son tour d’y plonger, se rattrapant de justesse! C’est Gaël qui rit cette fois. Avant la descente vers la route de Saint Diz’, ils opèrent un regroupement stratégique, laissant passer un randonneur. Randonneur qui en sera pour ses frais quelques centaines de mètres plus loin lorsqu’une meute aux abois lui passera de tout bord.
En bas c’est comme d’hab’: « j’étais pas à fond », « moi j’ai freiné tout le long », « pas assez gonflé »,  « le randonneur m’a gêné », bref c’est mauvaise foi et compagnie.

Pas question de simplement rentrer par le goudron, Gaël les fait passer par sa spéciale de fin de parcours favorite, celle qui mène entre le cimetière des pins et Malfosse. Sur le single il motive Franck et Xavier, les menaçant d’exclusion s’ils ne vont pas chercher Bruno! Sur le chemin blanc il prend la tête et pense avoir course gagnée lorsqu’une mobylette le rattrape et le dépose pour le maillot à pois du meilleur grimpeur.

44km, 964m d+.

26/05: Un jour sans fin

Hum ils se frottent les mains ce matin car il fait beau. Et même très beau. Et même pas frais. Ils sont nombreux les Beaucourtois: Bruno, Franck A., Jef L., Claude L., David T., Corentin, Lionel M., Xavier, Dada, Philippe B., Jean-Mi, Gaël.

Où aller aujourd’hui? Pas trop loin car il s’agit de ne pas rentrer trop tard pour la fête des mères, que nous embrassons ici chaudement au passage. Merci mesdames pour la patience dont vous faites preuve chaque WE pour les laisser vivre leur… Passion. Mais déjà faudrait il partir: or Jean-Mi a un souci de selle. Pas de problème il a judicieusement caché sa clé dans le tube de la dite selle. Sauf qu’au moment d’ouvrir, la clé s’est fait la belle et a trouvé un logement qui lui sied mieux ailleurs dans le cadre.

Allez c’est parti. Mais où? Gaël a dans l’idée d’aller à Roches les Blamont, ça devrait leur faire un beau dénivelé et rentrer à temps.Les bois sont secs et chaque sorti de lisière est l’occasion de s’émerveiller devant cette, comment dire, magnifique région? 😉 Une photo à Montbouton, une pause à Vandoncourt. Bon Jef s’impatiente, on va pas prendre des photos de tous les paysages: prenez une carte postale de chaque et basta.

A peine sur le GR5 Gaël leur refait le coup du single parallèle, mais lorsque le petit groupe qu’il l’a suivi arrive sur le dessus, il y a déjà Bruno, David T., … qui étaient derrière au départ. Soit ils sont sacrément forts, soit ils ont opté pour la facilité… A droite au grand chêne, puis ils se lancent jusque Seloncourt. Les 2 présidents tartinent à qui mieux mieux histoire d’impressionner les autres qui ne le sont nullement, et lorsque le groupe se reforme c’est pour se remémorer le jour où Jef avait plié une jante au même endroit.

A Hérimoncourt les plus jeunes se lancent à l’assaut du KOM vers les marches, les autres arrivent tranquillement, préparant la terrible épreuve tant redoutée. Car dans la loi du VTTiste, il est écrit: « tu ne partiras pas temps que tu n’auras pas franchi les marches sur ton destroyer »*. Alors il faut le dire beaucoup se cassent les dents. Il y a ceux qui ne passent même pas la première, ceux qui ne passent pas la seconde, ceux qui tente 2, 3, 4, 5 fois. Au final, parmi les vieux, Jef dans un passage peu académique arrive à franchir le passage.

Bon c’est bien de s’amuser mais il faut avancer. C’est parti pour Thulay, patrie d’adoption de Cédric. Sur le haut Bruno se rappelle d’un chemin qui était là avant et tout le monde a le sourire aux lèvres… jusqu’à ce qu’il trouve le dit chemin qui s’avère être un beau single trop rarement emprunté et se terminant par une belle descente.

Arrivé à Roches les Blamont, une pause ravito s’impose. Chacun prend son temps et déguste, mais pas qui vous savez qui à force de tourner en rond commence à creuser une ornière. Les autres lui disent qu’il a de la chance d’être pressé de rentrer, il a une femme sympa (NDR: c’est pas la journée de la femme non plus). C’est maintenant que l’itinéraire imaginé par Gaël commence à changer. Car Bruno leur rappelle qu’il y a un chemin de l’autre côté de la clôture. Tous se donnent des coups de coude dans les cotes en regardant Bruno chercher et finalement trouver un chemin qui les ramène vers Glay après une descente bien pentue, et qui couchera un mézirois au sol.

A Glay les 2 présidents ne sont pas attirés par la papét: il n’est pas tard et ils n’ont pas beaucoup roulé. Bruno les emmène à Dannemarie. Sentant la tête lui échapper il refait le coup du j’tourne-sans-te-le-dire, alors que Jef demandait « c’est pas à gauche ici », plantant le dit Jef et Gaël… Après un long faux plat, les voilà arrivés sur le sentier des bornes: c’est l’occasion de rappeler à Lionel son hobby qui consiste à faire des petits tas de branches sur les chemins. Ravito encore, ça discute, c’est plus court en face, mais plus rapide à gauche, ma belle mère vient déjeuner, bref ils tranchent: à gauche. Ils ne vont pas se priver d’un single pour une belle-mère.

Sur le sentier, quasiment tous calent dans le gauche recouvert de racines, malgré un belle tentative de Franck. Au croisement avec la route, encore des discussions: à droite c’est plus rapide, tout droit c’est plus sympa: ils optent pour le tout droit, faut pas déconner. Voilà ça sent la fin, il n’y a plus de difficulté à venir. A la chefferie ils font une blague à Jeff en changeant à nouveau de direction. Ca sent l’avoine, les poneys galopent, et le peloton s’étirent, certains décidant d’attendre les derniers. Il n’y a plus rien à raconter, non vraiment, que peut-il encore se passer sur un terrain si connu, sans difficulté?

Sauf que… tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie, tout peut arriver. C’est ce qu’expérimente Gaël à ses frais après le pilonne électrique entre Croix et Abbevillers. En sortant du bois et en longeant le champ, il perd un galet de transmission et se voit contraint à l’arrêt. Tout le monde fonce sauf Franck qui s’arrête avec lui. A 4 pattes dans les orties il s’en…tendent pour retrouver le dit galet mais lorsqu’ils le retrouve il manque le roulement. Bref décision est prise de faire du Scalpel un single: démontage de l’attache rapide grâce à un outil de haute technologie (un lacet), raccourcissement de la chaine en milieu de cassette avec les dents, blocage de la suspension arrière avec un caillou et c’est reparti après 10 bonnes minutes d’arrêt. Ils croisent David inquiet venu à leur rencontre, et rentrent à trois, David trouvant à Gaël une v-max un peu limite sur le plat. Il rentrent tranquillement.

Sauf que… ils arrivent au bout du single sans trop d’encombre, mais au moment de franchir les ornières, Gaël certainement déconcentré, perd la roue avant en longeant une ornière bien remplie (probablement la plus remplie), ce qui finit inévitablement par un bain de boue mémorable: tout le côté de gauche de l’épaule au pied. Et comme il faut se relever, le 2ème pied y passe aussi. Les 2 autres sont écroulés de rire ce qui fait dire à David qu’il a bien fait de rebrousser chemin.

Cette fois c’est bien fini, Gaël décide de rentrer par le macadam, mais avec ses 12km/h de pointe, c’est un peu juste. Alors il propose de s’accrocher au bras de David, en lui expliquant que ça lui fera un bon entrainement. David trouve tout de même le temps long et ose s’opposer à son président en lui faisant remarquer que par moment, il pourrait pédaler… On s’habitue vite au confort. Au croisement Croix-Abbevillers-Montbouton: ils reprennent les sentiers.

Bonne fête aux mamans!

* il est aussi écrit que personne ne t’en voudra de ne pas avoir réussi, il faut lire jusqu’au bout

19/05: 68

On leur promet la pluie, alors ils sont venus l’affronter: Francis, Bruno, Philippe B., Franck A., Xavier, Claude R., Lucine, Roméo, Gaël, Dada, Pat’.
Pourtant il n’y en a pas beaucoup, tout comme les degrés. Pas de mécanique ce matin c’est bizarre, seraient-ils devenus prévoyants?

Ils montent comme à la parade vers le Château Fernand, s’échauffent sur les marches puis s’embarquent sur le GR5 en longeant la route Dalles-Etupes. Ils prennent garde à ne pas se faire flasher, puis obliquent vers Dasles. Alors que la tête de course s’arrête pour attendre les derniers, Bruno prend l’échappée. Gaël ne s’en laisse pas compter et remonte le chemin blanc parallèle pour couper la rou(t)e de son prédécesseur, comme il le lui a appris.

Ils profitent des arrêts pour raconter les dernières sorties: celle notable du 5 mai dernier où les rares présents ont finis complètement gelés. Mais ça ce n’est rien. Car figurez-vous qu’Eric n’a jamais réussi à retirer son casque tellement le froid engourdissait ses doigts, qu’il s’est résolu à prendre sa douche avec!

Au croisement du single en provenance du vita de Dasles, ils font une nouvelle pause, quand un retardataire les rejoint: c’est Pat’ qui n’a pas beaucoup de temps pour rouler et qui leur refait le coup du « quelle surprise ». Après les embrassades, ils repartent, avec toutefois une inquiétude de Bruno: « tu vas où Gaël ». « Ben comme d’hab’: j’en sais rien »!
Ils traversent Dasles et prennent direction du cimetière de Vandoncourt. Les 2 présidents se tirent la bourre mais Bruno de retour de vacances est sacrément en forme. Toutefois Gaël qui s’est laissé distancé fait une belle remontée avant d’aborder la ligne droite finale mais l’ancien a de la réserve et reprend de la distance!

Dans Vandoncourt ils croisent un converti très élégant en la personne de Pascal, tout de noir vêtu qui fend la bise sur son pur sang de l’asphalte. Puis ils montent vers la colo, mais obliquent pour une fois à droite dans la montée. Après ce long single qui n’en finit pas de monter, ils s’arrêtent pour reformer le peloton et s’alimenter en chips et cahuètes. C’est Bruno qui leur compte ses vacances: ah la Corse! Et si les propos ne leur suffisaient pas, ils ont droit aux photos! Que c’est beau! Oh la belle montage! Oh la belle plage! Oh la belle Sylvie!???

Bon c’est pas tout mais même si Jef n’est pas là, ils ne sont pas là pour enfiler qu(o)i que ce soit, donc ils finissent par repartir, Bruno continuant à décrire à qui veut l’entendre (maintenant plus personne) l’étendu du spectacle qu’est l’île de beauté pour les yeux d’un Franc-Comtois d’origine Haute-Saonoise. Pat’ oblique discrètement sur un autre chemin.

A peine passé les racines, ils remontent sur le GR5 puis à droite dans Abbé. Gaël qui essaye de guider son groupe entend alors des cris d’alerte, qu’à peine a-t’il le temps de rentrer la tête et les épaules qu’une fusée sur roue en la personne de Bruno le dépasse et le dépose dans la montée herborée. A Abbé il fait froid, ils remettent donc une petite laine, et c’est aussi une belle occasion pour ses camarades de témoigner leur amitié à Claude sans lui en vouloir pour ses origines étrangères. Quel bel esprit d’équipe.

La sympathique, mais délicate car humide, descente vers Meslières leur fait découvrir aux pierres plates une grosse pierre inconnue arrivée là on ne sait comment, puis arrivé au goudron, Bruno décide de rouvrir le petit chemin en face et met toute sa hargne aidé de ses collègues à dégager une grosse branche. Ils avancent en veillant bien à ce que tout le monde suive, puis rejoignent la « Philippe Dole ». Après la « Philippe », Bruno et Francis s’échappent en amoureux alors que les autres empruntent la Doloise, toujours aussi raide sur la fin. Sur le chemin ils en profitent pour dégager quelques branches, mais pas celle au moment de rentrer dans le champ car là, c’est un arbre entier. Gaël promet de venir lui faire sa fête comme il l’a fait en bas des champs Houdins. Le président aurait-il des gênes du tueur à la tronçonneuse?

Retour classique, c’est à dire en se tirant la bourre sur le goudron puis dans les bois, où ils découvrent que Philippe a lui aussi des origines alsaciennes puisqu’il a discrètement tatoué son vélo du chiffre « 68 ».

37km, 850m D+, pas une goutte de pluie.


05/05: Cold case

En ce premier dimanche de mai ils ont rangé leurs tenues d’été pour celles d’hiver, car ils vont devoir affronter… la neige, tombée en masse la veille.
Les courageux (on va les appeler comme ça pour le moment): Daniel, François venu avec son collègue Aurélien, Eric et Gaël. A voir François et Aurélien, on se dit qu’ils ont déjà dû bien rouler. Et non leur état de saleté est uniquement dû à leur trajet depuis Dampierre-les-Bois!

Plus personne ne viendra, alors ils se lancent. Pour quelques mètres seulement car Daniel s’arrête aussitôt pour un problème de pédale vite résolu.

Sur les conseils de François et Aurélien ils essayent d’éviter les chemins trop étroits car les branches se sont couchées sous le poids de la neige lourde. Ils y sont malheureusement très vite confrontés, et le premier de cordée, à savoir le président, amasse la neige froide et fondue sur ses épaules.
Ils ont beau essayer rien n’y fait il y en a partout. Plus ils avancent, plus ils sont mouillés et plus il fait froid. Arrivés à Abbevillers, il faut bien se rendre à l’évidence, il faut rentrer. Lancés sur le GR5 Gaël fait une bonne démonstration d’esprit du club à Aurélien qui l’a doublé, en tournant aussitôt après à gauche vers le sentier qui descend vers Hérimoncourt. Bizutage!

Arrêt photo pour constater des vêtements trempés et des corps gelés, surtout l’éclaireur. Ils font le tour d’Abbévillers en tenant malgré tout à faire un peu de vtt sur la Dôloise, mais là aussi les branches sont en travers. De rage, ils abandonnent et rentrent penauds.

Les doigts ne fonctionnent plus très bien, ils rentrent même par la route à Croix, ras-le-bol. Il ne faut pas confondre courage et témérité.Pour une fois, ceux restés au lit avaient raison!

25km, 432m D+