Ce matin devant la mairie de Beaucourt, peu de monde à l’appel,
11/11: Deux pour le prix d’un
Le Compte Rendu du groupe 1 m’a été réclamé à cor et à cri, aussi je m’exécute.
La scission du groupe s’est donc produite dès le début de la première difficulté de la matinée, le prétexte étant : Je dois rentrer tôt. Je laisserai les lecteurs se faire leur opinion sur la validité de ce prétexte. Donc, c’est résolument, ou plutôt ne sachant pas ce qui les attendait, que les courageux, les costaux, les gros mollets, les braves suivent le guide du moment qui n’avait pas souhaité l’être. (Guide et narrateur !) Les autres, en ce jour d’armistice, entament une prudente retraite. Dans le champs sous l’aérodrome de Bressaucourt, Corentin, aidé de la fée électrique, se lance dans une course-poursuite avec 2 lamas présents. Poursuite abandonnée rapidement par Corentin, car les 2 camélidés lancent à ce moment, des regards qui ne laissent pas entrevoir une attitude amicale. Corentin devant se souvenir des mésaventures d’un certain capitaine Haddock !
Précision importante, mais à partir de cette scission, le parcours n’a fait que monter, monter, monter et encore monter. Cela fait déjà une heure que l’altitude s’élève, lorsque David, à l’avant-garde, demande si cela monte encore longtemps. Je lui réponds: « affirmatif, glorieux poilu, encore 1 ou 2 km ». L’effet de cette nouvelle est aussi dévastatrice qu’un obus qui éclate, sa glycogénolyse stoppe brusquement, le privant instantanément du précieux carburant musculaire qu’est le glucose. Plus de jambes, effort anéanti, coupé dans un élan pourtant impressionnant jusqu’alors. Une hausse des taxes sur le prix de la barre énergétique n’aurait pas eu plus de conséquences… les gilets jaunes sont décidément partout.
Bref, c’est un groupe très éparpillé qui parvient au sommet du col de Montvoie culminant à 864 m d’altitude. Certains, au pied du toboroule juste avant le sommet, empruntent le chemin le plus long pour y accéder, tandis que d’autres, guidés par, je vous laisse deviner qui… (Les initiales sont les mêmes que celles d’une célèbre égérie des années 60, actuellement grande défenseuse de la cause animale) choisissent le plus court pour rattraper le temps perdu dans l’ascension. Stratégie bien connue par vous savez qui, élaborée et appliquée à maintes reprises. Et tout récemment d’ailleurs, lors du dernier Roc d’Azur avec une nouvelle variante (2.0) qui consiste cette fois, à tromper le chronomètre. Nouvelle méthode visiblement efficace, puisqu’avec celle-ci, il a pu tromper la vigilance du chronométrage officiel et gagner 15 précieuses minutes sur les vagues précédentes, dont votre narrateur faisait partie…
Bref, c’est un doigt rageur, pointé haut (1.2m, debout sur les pédales !) que notre président nous gratifie à son arrivée. (Mince, j’ai prononcé le nom !)
Désolé Gazelle, mais à ce moment-là du parcours, le Compte Rendu va devoir s’arrêter, car au sommet du col, le groupe des guerriers doit se séparer à nouveau. Pour un juste motif cette fois.
En effet, sur le groupe de courageux restants, (qui n’ont pas de problème avec leur Kommandantur!) un coucou manque à l’appel au sommet.
Interrogations :
« Vous ne l’avez pas vu ? »
« Il était là au dernier carrefour, enfin je crois. Peut-être ! »
« Juste avant le sapin à gauche. »
« Oui mais lequel, le 4ème ou le 5ème ? »
« Mais si, celui au pied duquel il y avait un champignon. »
« Ah oui… «
Devant de telles précisions, il faut faire appel à un ami pour réduire le champs des possibles :
« Allo Jean-Pierre ? Pardon Gazelle ? Y aurait pas un coucou dans ton groupe de courageux ? » (Lol !)
« Non, pas de ça chez nous » (Des courageux, re-Lol !)
« Merci du renseignement ! »
« Au fait, s’il n’est pas avec nous, nous ne sommes pas pour autant seuls ! »
« ??? »
Gazelle-Jean-Pierre confie alors une nouvelle fort peu rassurante pour les coucous. Il (Gazelle), est à présent en galante compagnie. Les coucous mâles tremblent à cette annonce… Profitant du départ de leurs courageux maris partis pédaler dans la boue, dames coucous en profitent pour sortir du nid, pour voir si l’herbe est plus verte ailleurs et ont rencontré Gazelle ! Quel inquiétant timing !
Trèves de bavardage inutile, les recherches doivent s’organiser sans délai pour retrouver le malheureux égaré. Votre guide et narrateur temporaire doit assumer cette nouvelle tâche, ce qui génère sur les rescapés, une vague d’inquiétude. Va-t-il falloir redescendre pour remonter ?
Inquiétude de courte durée car un nouveau leader surgit. (Celui qui avait coupé, vous vous en doutez!) Il annonce fièrement au reste du groupe, transi de froid, que *Lui*, saura les guider sur le chemin du retour. Soulagement… Quelle bravitude dirait une femme politique célèbre.
Le groupe, avec son nouveau leader, se sépare à nouveau. Ils partent en direction de Montancy par la crête pour le retour, tandis que les coucous, s’élancent à la recherche de l’égaré qui, en bas du toboroule, attend sagement. Il a été victime d’une panne mécanique salvatrice, l’empêchant de poursuivre sa dure ascension.
Dépannage effectué, le retour pour les 4 coucous va se faire par des chemins qui feront l’objet d’une découverte, pour le club, lors d’un prochain périple.
44km 976m D+/-
28/10: Ils l’ont fait
Thermomètre à 4°C, pluie soutenue et vent. Voilà le menu qui attend les 4 courageux, ou plutôt téméraires ce dimanche: Dada, François H, Philippe B., Franck V. .
Pour certains, nouveaux dans le club, on peut comprendre. Mais pour les autres???
Bravo à eux pour avoir humidement représenté le club.
22km, 460m D+
21/10: 2 sorties et 1 bon geste
Ce dimanche ils profitent encore des beaux jours avec 2 sorties: la rando téléthon à Evette Salbert et la sortie dominicale à Beaucourt.
Sortie Evette Salbert: Régis, Dada, Jef L. Jef C., Jocelyne, Olivier, Cédric, Thierry, Philippe B., …
44km, 774m d+
Sortie Beaucourt: Eric, Pascal, Pat, Bruno et Xavier
45 km 790 m d+
14/10: Qui tient la baraque quand les autres sont partis s’amuser ?
30/09: Dégonflés
26/08: Oh oui maîtresse!
19/08: La symphonie des horaires
05/08: L’unijambiste et le borgne
Le retour de « Je gère »
Par Thierry
Cela sent les vacances en ce 08 juillet, peu de pilotes ce matin sur la place, le chef, Dada (Je gère!), Mimi, L’alsacien, Philou le transfuge, Catwoman qui avait retrouvé un maillot du club et Mathieu en civil, venant nous faire ses adieux pour cause de mutation dans une région où les transports en commun sont nombreux mais souvent à l’arrêt. il pourra donc continuer à utiliser son Spé vert pomme, salut Mathieu et revient quand tu veux, et comme le dit notre mètre à tous: Sois fort.
Des absences remarquées, certains se détendent au bord du lac d’Annecy en ayant pris le soin d’emporter avec eux leurs bicyclettes, servant ainsi de prétexte, pour des escapades en dehors du nid familial….
Les préparatifs habituels, la petite valve du chef toujours récalcitrante, des spads retournés en attendant le départ depuis les conseils du mécano Yo qui prétend que c’est mieux graissé quand c’est retourné. Le chef et Mimi trouvent intéressant et pensent pouvoir mettre immédiatement en application au retour, ce précieux conseil dans d’autres circonstances. Nous attendons un bilan d’ailleurs après avoir (tenté?) de les suivre avec madame, pour autant qu’elles acceptent de se laisser gentiment retournées…
Bref, d’humeur grivoise et badine, le groupe s’élance (pas trop vite quand même les jambes sont lourdes pour certains). Une invitation à déguster de la Fischer lorsque la troupe passe par Abbé est déclinée, il est bcp trop tôt, sauf pour l’alsacien qui déplore ne pas avoir entendu la proposition, sinon…
Les pierres gauloises sont avalées par un sentier que Catwoman explore régulièrement, mais qui fait dire à certains que même en descente, c’est casse-couille… d’ailleurs une première chute de « je gère » survient à ce moment là.
Direction Mandeure, via Roche les Blamont où de magnifiques cerisiers bordent la route et obligent la joyeuse équipe à un arrêt sustentatoire qui fait dire à notre chef, combien la nature est belle est généreuse…
Le magnifique single du motocross de Mandeure est parcouru à des vitesses inimaginables (?) laissant les plus fins pilotes devant, les autres tentant de suivre ce rythme effréné. A ce jeu, la double racine est fatale à « je gère » pour la deuxième fois. Sa chute est signalée au pilote qui le précède par un petit couinement « ouyououille?! » et pas par le magistral « putain merde, ça fait chier » attendu. L’arrêt est tout de même obligatoire pour porter secours à l’infortuné pilote. Plus de peur que de mal, les côtelettes n’ont rien, l’orgueil en a pris un coup mais la situation reste un tantinet comique, « je gère, je gère… »
La chaleur aidant, les gourdes se vident et la recherche d’un point d’eau s’avèrent nécessaire. Catwoman voyant un cimetière et pensant que les lois napoléoniennes toujours en application, pénètre dans ce sanctuaire afin d’y étancher sa soif. En effet, Napoléon (Ce n’est pas le pilote qui nous a rejoint en cours de sortie et pour ceux qui ne le connaissent pas, ils peuvent faire une rapide recherche sur wikipedia) avait demandé par décret, à ce que chaque cimetière de village soit équipé par un point d’eau, dans le but de permettre à ses troupes, lorsqu’elles se déplaçaient, de trouver facilement du ravitaillement.
Bref, il faut actionner une pompe, vidanger la tuyauterie, et le risque de transit rapide majeur, fait renoncer Catwoman. Il fera un signalement à la mairie de Bondeval pour le non respect du code civil de ce bon Napo.
Fatigués, les coucous décident de bifurquer tandis que le reste de la troupe suit le chef. A noter toutefois que « je gère » profitant d’un moment d’égarement dans la nature de certains, a pris la poudre d’escampette depuis un moment, prétextant un rdv chez la Simone à midi, et que chez la Simone, l’heure c’est l’heure et on n’arrive pas en retard. Souhaitons qu’il a pu honorer et respecter les consignes pourtant données avant le départ, par Madame…
Les coucous grimpent la dernière côte et ne sont pas fâchés de retrouver leur nid au bout de 51 km et 1125m de D+.