16/12: Rando du marché de Noël

Aujourd’hui c’est Noël! Non pas celui avec les cadeaux, la dinde et le sapin. C’est le marché de Noël. A Montbéliard. Après un samedi ensoleillé et enjauni, le dimanche est plutôt gris.
 
Surprise au matin, c’est un manteau blanc qui attend nos vttistes, mais cette fois pas à Beaucourt. Ils se sont donnés RDV traditionnellement parking de la Lizaine: Bruno et Franck A., Cédric et Louis P., Pat, Jef, Dada, David T, Claude R. et Gaël. Une participation assez faible pour cette nouvelle édition.
 
Après s’être chaudement salués, avoir partagé les ragots et les souvenirs, avoir regardé un fourgon de 7m essayer de rentrer dans une place de 3, et surtout avoir attendu David finir son maquillage et son brushing, ils sont fins prêts. Il ne manque… que Lionel, l’organisateur. Gaël est rassuré puis que ce dernier lui a dit que c’était Bruno qui organisait cette année. A voir la mine de l’ancien Président quand il lui en parle, il n’est plus si rassuré…
 
Mais tout le monde sait que Bruno trouve toujours son chemin, alors hop hop hop Ⓒ, c’est parti. Après avoir escaladé la grimpette de Miches, David manque à l’appel. Soit à peu près à 500m du départ. 15 minutes plus tard ils l’ont retrouvé. Ce coquet avait un doute sur son maquillage. Les autres l’auraient bien enguirlandé mais ils sont déjà transis et de leur bouche ne sort que des grelottements. Vite, dans le bois!
 
Ils passent devant une boulangerie en espérant ne pas avoir le droit à tout son historique. Ah! Enfin les bois. La neige y est bien plus présente ici et on peut le dire: ça glisse. D’ailleurs ce n’est pas Pat (papatte? Allez, donne la papatte) qui va le démentir. On sent que le BMC en a dans le ventre. Ou plutôt dans la roue arrière. Elle n’a qu’une envie: passer devant. A se demander si elle est bien entrainée naturellement? Au final tant de fougue sur un terrain si glissant finit par envoyer notre cher Pat dans une ornière, dont il ne ressortira pas sur les roues. Après un beau vol plané qui froisse surtout son amour propre, Pat repart.
 
Très vite le groupe se rend compte qu’il y a une certaine improvisation. A Allondans Bruno leur propose le Mont Bar, mais aussitôt renonce. Il a envie de réviser sa géographie: Raynans (qq1 savait-il que ça existait?) passé ils quittent enfin les champs pour entrer dans un bois. Et quel bois: au sol les branches coupées abondent, difficile de progresser. Pour finir une discussion hallucinante s’en suit entre Bruno et Gaël. 2 possibilités: à gauche ou à droite. Gaël propose à gauche, Bruno dit qu’à droite c’est mieux. Alors va pour la droite. En annonçant à droite tout haut… il part à gauche! Comprenne qui peut.
 
Ce sentier est sympa mais truffé de pièges. Un pauvre arbre met en difficulté 3 vttisites dont 2 vont au sol: Cédric et David (aidé par Louis). Ils rejoignent (déjà) le vita où pendant une pause pipi Dada se fait canarder de boules de neige. Pensant repartir pour une boucle ils atterrissent à l’entrée de Bethoncourt et désespérés, décident de mettre un terme à cette errance pour un vin chaud bien mérité.
 
Revient Lionel!
 
20km 460m D+
 
161218

09/12: Le gang des mobylettes a fait une victime

Ce dimanche 09 décembre, on nous promettait la pluie. Résultat, pas une goutte. Pas un vttiste non plus quand arrive Gaël, qui se demande s’il ne vas pas se retrouver tout seul à faire le gibier pour les chasseurs. Enfin arrive le team Lab, père et fils ainé. Gaël perd un peu de son entrain. Puis Philippe B. les rejoint. Gaël perd la foi: ça va être très dur avec ce peloton de mobylettes.
 
C’est parti par le château puis le petit single en face de l’usine. Le vent a fort soufflé et ils en profitent pour faire place nette et dégageant les qq branches qui barrent les sentiers. Après avoir traversé la route de Dasles, Gaël pas du tout alerté par un bruit mécanique appuie sur les pédales dans la montée et casse sa chaîne: on a rarement vu un maillon cassé en 2 au milieu! Ca ne va pas arranger son moral. Le temps de réparer, le team Lab fait un tour de quartier pour rester chaud.
 
Etupes, Taillecourt, Audincourt, Gaël se demande se qu’il fait dans ce hors bord (oui parce qu’une galère ça avance quand même moins vite). Vandoncourt arrive, ils passent devant chez Pascal et montent à la table. Dans la montée goudronnée le nouveau président retrouve un peu de souffle et les jambes se mettent (enfin) à tourner. C’est bien plus à long à chauffer qu’un diesel.
 
Sur le GR5 les 4 compères tracent puis vu le temps maussade mais aussi l’heure qui avance pour le team Lab qui est invité, ils empruntent les ornières, passent l’arbre couché et remontent au dos du Grammont. Jef les y emmènent pour refaire la descente TRJV. Sur la marche Philippe prend son envol mais juste un peu trop et finit difficilement dans le virolo relevé qui suit. Ouf!
 
Le temps de se claquer une bise et ils rentrent tôt pour une fois.
 
29km, 550m D+
 
091218

25/11: le changement, c’est maintenant!

Vendredi 23/11 a vu un bouleversement se produire: Bruno a laissé sa place de Président à son ancien trésorier, Gaël. Et comme tout nouveau chef, il décide dès le dimanche suivant un changement de taille: on passe à l’horaire d’hiver! RDV est donc donné à 9h pour contrer le frimas. Le changement, c’est maintenant!
 
Chacun veille à se faire bien voir du nouveau Président, et donc beaucoup sont venus lui présenter leurs honneurs. Le groupe aura rarement été aussi nombreux: Bruno, Jef, Philippe B., Sébastien M., Thomas, David T., David J., Alex, Eric, Pascal, Daniel, Corentin, Franck V., Alain, Pat, Robert, Michel, Gaël.
Certains hésitent comment appeler Bruno désormais, mais rappelez-vous que dans notre bonne vieille république, un président s’appelle Président à vie!
 
1er fait notable: Gaël est à l’heure. 2nd fait notable: aucun vélo n’a les roues en l’air. Le changement, on vous disait.
 
En route, comme un seul vttiste, tous derrière les 2 présidents (le nouveau et l’ancien), ils remontent la route de Saint Didier. Le groupe évolue uni, chacun son rythme, mais déjà confrontés à quelques zones tests de la part du nouveau président, qui cherche à jauger le niveau des ses ouailles. Tous passent, chacun cherchant à faire bonne impression.
 
Après Saint-Dizier, 1ère alerte pour Gaël qui doit régler son dérailleur avant souffrant de déraillements aléatoires depuis la remise à neuf de sa transmission (encore un changement!). Il en souffrira pendant toute la sortie. Puis le groupe prend la direction de Croix. Les premiers se lancent à l’assaut du large chemin blanc menant au point de vue sur Lebetain et Delle, tandis que le groupe 2 poursuit en direction de Croix sous la conduite bienveillante de Bruno.
 
On les laisse nous conter la suite de leur sortie.
 
Le groupe 1 lui n’ayant pas été prévenu de ce changement de cap fait le pied de grue 10 min puis après un appel de Bruno, se remet en route direction les pas du diable. Est-ce cet arrêt qui a été fatal à Pascal. Peut-être, ou pas d’ailleurs, mais le fait est qu’il glisse de l’avant dans la descente et se fracasse genou, cheville et hanche sur la caillasse. Aie aie aie. Prudent, il fait demi-tour avec Eric pour aller se soigner. Quelques douleurs, une entaille, mais à priori rien de grave.
 
Rassuré le groupe réduit poursuit vers Boncourt. Jef se plaint d’être trop gonflé, mais en l’inspectant de près personne n’observe rien sur son visage. A moins que l’abdomen… A Boncourt petit détour par le Mont Renaud. Inquiété par le bruit Gaël se demande s’il n’a pas perdu une garniture de frein AV, mais Jef le rassure: il a simplement commencé à entamer le support! Le changement (de plaquettes) c’est pour dans pas longtemps…
 
Ils contournent le château et Gaël suivi de Philippe remontent le sentier jusqu’à la route Florimont. Ils patientent quelques minutes pour finalement voir arriver le reste du groupe qui avait pris la mauvaise option. C’est reparti jusqu’à Delle, mais après le château d’eau les tailles de branches rendent l’évolution difficile ils redescendent à la passerelle de la voie ferrée. Alain provoque Jef qui fidèle à son habitude essaye de grimper les marches mais à la 4ème il finit à terre. De l’autre côté de la passerelle tout le monde descend sur le biclou mais Alain pète un rayon à la réception: encore un changement à venir pour Alain qui espère bien troquer sa monture contre une plus récente.
 
Cette nouvelle présidence est décidément partie sour le règne du … changement. 
 
Groupe 1: 37km, 841 md + ou –
 
Trace: https://drive.google.com/open?id=1tMUJIAu3S1wN1NAoIV1RpVVdUXr6DShz
 
 251118

18/11: eux étaient là, la forme elle, était ailleurs

Ce matin devant la mairie de Beaucourt, peu de monde à l’appel,

Peut-être n’avaient-ils qu’un court, ou avaient peur qu’on se les pelle!
Mais bon pas d’inquiétude le chef était là avec un casque tout droit sortie des tortues Ninja!
 
9 courageux étaient cependant bien là pour braver le froid
Franck avec une forme digne d’une grosse crise de foie
Alain dit la gâchette, tant ses vitesses merdouillaient sans cesse
David équipé de son nouveau Giant faisait figure d’épouvantail
Jeff,  avec son levo prêt a électriser la sortie et se jeter dans toutes les failles, 
Victor en mode rando veillait au respect de ce groupe du 3ème âge,
Dada en 26 pouces ne voulant rien lâcher et toujours à l’ouvrage,
Jeff qui avait beau chercher ne trouvait pas de raison pour écourter la sortie
Philippe avec son mulet (je ne parle pas de Bruno) affuté comme jamais,
Et notre mentor toujours prêt à retourner son Spé pour pouvoir récupérer,
 
La sortie s’annonçait fraîche, mais sans boulet, en effet le roi des pépettes n’était pas là
Ni Zetzette et Pepette, on pouvait envisager de rouler pour une fois,
Mais dès les premiers mètres, tout de suite on pu s’apercevoir qu’il ni avait qu’un groupe, le 2ème,
Ne me demandez pas où était le 1er, il était peut-être avec les femmes du 2ème,
Bon bref départ tranquille, montée dans les hauts de Beaucourt, Jeff un peu frigorifié par la température hivernale, emmène tout le monde escalader le Grammont,
Avec un rythme sénatorial ( il était pas là) comme dans son canapé, ( à 183 Puls) Le groupe suit Jeff
Presque tout le groupe car Alain pestant depuis le départ sur ses vitesses récalcitrantes en profite pour se faire la malle, 
L’histoire ne dit pas dans quel lit il s’enfila plus tard!!
Bref le groupe tente de serpenter dans les lacets tracés par l’école de VTT,
Après cette difficulté en file indienne le groupe suit Bruno en direction des pas du diable,
Puis après comme à son habitude Bruno nous perd dans des pâtures pour rejoindre un sentier que quelqu’un a modifié😉
C’est l’occasion pour Jeff C de faire un peu de musculation, son Levo haut tendu haut-dessus de ses bras, 
Il réussi grâce à sa taille à passer sous le premier fil des barbelés, eh oui!!
Il n’ y a pas de raison que seul Bruno en prenne pour son grade au sujet de sa taille!
Puis jeff n’ayant pas trouvé de raison pour s’éclipser, décide tout de même de s’en aller suivi par Victor et David,
Après avoir croisé un ancien du club et sa femme (larguée à plus de 300mètres)  sur un magnique scalpel,
Direction Montbouton et une bière bien méritée,
32 km, 15km/h de moyenne et 800 de D+
 
 
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11/11: Deux pour le prix d’un

Groupe 2 par Gaël D. (Groupe 1 par Thierry D. plus bas)
 
Aujourd’hui c’est le centenaire de l’armistice, mais à PASSION VTT, personne n’est prêt à rendre les armes: Bruno, Pat, Claude R., Pascal, Jef L, Claude L, Victor, Jef C., Philippe B., Corentin, David T., Aurélien, Alain, Dada, Gaël. Plus le temps est moche et froid, plus le sol est humide et glissant, plus il y a de monde! Ils sont fous ces Beaucourtois!
 
C’est parti! Une fois n’est pas coutume par les escaliers de l’école des oisillons, ce qui fait dire à Daniel que son entrainement régulier à les monter n’est pas vain. Ils s’élèvent pieusement rue de l’Eglise vers le bâtiment céleste, mais au passage devant la cure les foudres du seigneur s’abattent sur un infidèle qui n’a certainement pas versé son obole au Denier du Culte ni fréquenté assidument les vêpes: un rayon d’une des roues de Jef L. se fait la belle! La réparation semble difficile, un plan se met en place: Jef remonte au stand rue de la Fontaine à Montbouton avec le camion de Jef C., les autres le rejoignent. Pour une fois qu’il n’y avait pas eu de mécanique au départ… Les esprits s’échauffent et l’absent en prend pour son grade: « pas d’entretien du vélo », alors que David témoigne passer son samedi entier à préparer sa monture!
 
Ils rejoignent le cimetière et alors qu’il commence à pleuvoir, ils se remémorent la blague du vttiste parti rouler sous la pluie alors que sa femme reçoit son amant en disant « quand je pense à l’autre con qui est parti faire du vélo sous la pluie ». Alain raconte que son épouse l’a incité à partir ce matin… et tout le monde pense à la subite panne arrivée à Jef… Mais non pas de ça dans le club, car tout le monde sait que les femmes des copains c’est sacré, d’ailleurs on s’en occupe en premier!
 
Après avoir meublé comme ils pouvaient ils rejoignent la route de Croix et aperçoivent au point de vue de Montbouton la camionnette La Poste débadgée de Jef C. Jef L. a déjà changé sa roue, il les rejoint et se fait pourrir à son arrivée. Pour une fois…
 
Ils décident de tirer paisiblement vers la Suisse pour échapper à la pluie ce qui s’avère être une bonne idée. Passé Croix et à peine en territoire Helvète, Dada se sent tout raplapla: roue arrière à plat! Allez hop c’est parti… Daniel démonte et en ressort un clou énorme, Bruno baisse la tête et passe sous les barbelés à la chasse aux champignons, d’autres aident les plantes à pousser en les arrosant, tandis qu’au loin un groupe de retardataires apparaît: Thierry, Michel et 2 copains. Il y a toujours un orange dans les bois décidément! Une fois réparé c’est donc un groupe encore plus gros qui repart à l’aventure sur un rythme franchement pépère.
 
A l’approche des empreintes de dinosaures, Gaël glisse à Dada « tu vas voir qu’il va bientôt parler du Tripotanus », et ça ne manque pas car Bruno profite de la présence de Jef C. encore innocent de cette blague pour lui raconter! Les 2 autres se marrent, mais pas pour la même raison.
 
Thierry les guide vers ses sentiers secrets mais alors que le soleil apparaît, un groupe fait sécession: Gaël entraine avec lui Pascal, Aurélien, Dada, Pat, Alain pour rentrer plus tôt.
 
Voici donc maintenant les aventures du groupe 2, le groupe 1 vous sera relaté plus tard par Thierry.
 
Thierry, Thierry!!! Ouais !!!
 
Notre groupe libéré de la pression rejoint Chevenez, contourne le vita par le sud, et prend une variante du trajet aller où il tombe sur … Christine (femme de Michel) et une amie! Les amabilités sont perturbées par un appel de Thierry qui demande à Gaël s’ils n’auraient pas vu dans leur demi-tour Patrick, un des 2 copains qu’ils ont égaré… Malheureusement non, donc voilà si vous voulez connaître ce qui est arrivé à Patrick, il faudra lire le compte rendu du groupe 1. Quel suspense!!!
 
Notre groupe repart et évite Croix en prenant par le bois. Le petit raidard gras fait 4 victimes qui sont bien entendue moquées et conspuées par les 2 seuls à passer.
 
Pascal et Aurélien les quittent après le pilote haute tension alors les 4 rescapés mettent les gaz pour rentrer à travers les bois. Dans la descente vers la route de Saint-Dizier Gaël évite de justesse de ramener un chasseur sur son cintre tandis qu’Alain laisse des traces de crampons sur ses 2 chiens. 
 
Ils auraient pu rentrer tranquillement par le goudron mais c’est sans compter Gaël, qui tel que Bruno lui a appris, oblique subitement à droite pour plonger dans les bois. Ils font une petite course pour remonter au cimetière des Pins et c’est Pat qui passe la ligne virtuelle en 1ère place. Bravo!
 
42km, 750m d+/-
 
Trace: https://drive.google.com/open?id=1EeYT-y0EWGi_ICL0ftjQEbWinBaQoI3x
 
111118
 
 
Le compte-rendu du groupe 1 par Thierry:

Le Compte Rendu du groupe 1 m’a été réclamé à cor et à cri, aussi je m’exécute.

La scission du groupe s’est donc produite dès le début de la première difficulté de la matinée, le prétexte étant : Je dois rentrer tôt. Je laisserai les lecteurs se faire leur opinion sur la validité de ce prétexte. Donc, c’est résolument, ou plutôt ne sachant pas ce qui les attendait, que les courageux, les costaux, les gros mollets, les braves suivent le guide du moment qui n’avait pas souhaité l’être. (Guide et narrateur !) Les autres, en ce jour d’armistice, entament une prudente retraite. Dans le champs sous l’aérodrome de Bressaucourt, Corentin, aidé de la fée électrique, se lance dans une course-poursuite avec 2 lamas présents. Poursuite abandonnée rapidement par Corentin, car les 2 camélidés lancent à ce moment, des regards qui ne laissent pas entrevoir une attitude amicale. Corentin devant se souvenir des mésaventures d’un certain capitaine Haddock !

Précision importante, mais à partir de cette scission, le parcours n’a fait que monter, monter, monter et encore monter. Cela fait déjà une heure que l’altitude s’élève, lorsque David, à l’avant-garde, demande si cela monte encore longtemps. Je lui réponds: « affirmatif, glorieux poilu, encore 1 ou 2 km ». L’effet de cette nouvelle est aussi dévastatrice qu’un obus qui éclate, sa glycogénolyse stoppe brusquement, le privant instantanément du  précieux carburant musculaire qu’est le glucose. Plus de jambes, effort anéanti, coupé dans un élan pourtant impressionnant jusqu’alors. Une hausse des taxes sur le prix de la barre énergétique n’aurait pas eu plus de conséquences… les gilets jaunes sont décidément partout.

Bref, c’est un groupe très éparpillé qui parvient au sommet du col de Montvoie culminant à 864 m d’altitude. Certains, au pied du toboroule juste avant le sommet, empruntent le chemin le plus long pour y accéder, tandis que d’autres, guidés par, je vous laisse deviner qui… (Les initiales sont les mêmes que celles d’une célèbre égérie des années 60, actuellement grande défenseuse de la cause animale) choisissent le plus court pour rattraper le temps perdu dans l’ascension. Stratégie bien connue par vous savez qui, élaborée et appliquée à maintes reprises. Et tout récemment d’ailleurs, lors du dernier Roc d’Azur avec une nouvelle variante (2.0) qui consiste cette fois, à tromper le chronomètre. Nouvelle méthode visiblement efficace, puisqu’avec celle-ci, il a pu tromper la vigilance du chronométrage officiel et gagner 15 précieuses minutes sur les vagues précédentes, dont votre narrateur faisait partie…

Bref, c’est un doigt rageur, pointé haut (1.2m, debout sur les pédales !) que notre président nous gratifie à son arrivée. (Mince, j’ai prononcé le nom !)

Désolé Gazelle, mais à ce moment-là du parcours, le Compte Rendu va devoir s’arrêter, car  au sommet du col, le groupe des guerriers doit se séparer à nouveau. Pour un juste motif cette fois.

En effet, sur le groupe de courageux restants, (qui n’ont pas de problème avec leur Kommandantur!)  un coucou manque à l’appel au sommet.

Interrogations :

« Vous ne l’avez pas vu ? »

« Il était là au dernier carrefour, enfin je crois. Peut-être ! »

« Juste avant le sapin à gauche. »

« Oui mais lequel, le 4ème ou le 5ème ? »

« Mais si, celui au pied duquel il y avait un champignon. »

« Ah oui… « 

Devant de telles précisions, il faut faire appel à un ami pour réduire le champs des possibles :  

« Allo Jean-Pierre ? Pardon Gazelle ? Y aurait pas un coucou dans ton groupe de courageux ? » (Lol !)

« Non, pas de ça chez nous » (Des courageux, re-Lol !)

« Merci du renseignement ! »

« Au fait, s’il n’est pas avec nous, nous ne sommes pas pour autant seuls ! »

« ??? »

Gazelle-Jean-Pierre confie alors une nouvelle fort peu rassurante pour les coucous. Il (Gazelle), est à présent en galante compagnie. Les coucous mâles tremblent à cette annonce… Profitant du départ de leurs courageux maris partis pédaler dans la boue, dames coucous en profitent pour sortir du nid, pour voir si l’herbe est plus verte ailleurs et ont rencontré Gazelle ! Quel inquiétant timing !

Trèves de bavardage inutile, les recherches doivent s’organiser sans délai pour retrouver le malheureux égaré. Votre guide et narrateur temporaire doit assumer cette nouvelle tâche, ce qui génère sur les rescapés, une vague d’inquiétude. Va-t-il falloir redescendre pour remonter ?

Inquiétude de courte durée car  un nouveau leader surgit. (Celui qui avait coupé, vous vous en doutez!) Il annonce fièrement au reste du groupe, transi de froid, que *Lui*, saura les guider sur le chemin du retour. Soulagement… Quelle bravitude dirait une femme politique célèbre.

Le groupe, avec son nouveau leader, se sépare à nouveau. Ils partent en direction de Montancy par la crête pour le retour, tandis que les coucous, s’élancent à la recherche de l’égaré qui, en bas du toboroule, attend sagement. Il a été victime d’une panne mécanique salvatrice, l’empêchant de poursuivre sa dure ascension.

Dépannage effectué, le retour pour les 4 coucous va se faire par des chemins qui feront l’objet d’une découverte, pour le club, lors d’un prochain périple.

44km 976m D+/-

Grp1_1111118

28/10: Ils l’ont fait

Thermomètre à 4°C, pluie soutenue et vent. Voilà le menu qui attend les 4 courageux, ou plutôt téméraires ce dimanche: Dada, François H, Philippe B., Franck V. .

Pour certains, nouveaux dans le club, on peut comprendre. Mais pour les autres???

Bravo à eux pour avoir humidement représenté le club.

22km, 460m D+

281018

21/10: 2 sorties et 1 bon geste

Ce dimanche ils profitent encore des beaux jours avec 2 sorties: la rando téléthon à Evette Salbert et la sortie dominicale à Beaucourt.

 

Sortie Evette Salbert: Régis, Dada, Jef L. Jef C., Jocelyne, Olivier, Cédric, Thierry, Philippe B., …

44km, 774m d+

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Sortie Beaucourt: Eric, Pascal, Pat, Bruno et Xavier

45 km 790 m d+

beaucourt211018

14/10: Qui tient la baraque quand les autres sont partis s’amuser ?

Ce dimanche un grand nombre de nos adhérents étaient en déplacement au Roc d’Azur, à Fréjus. Du coup ce matin il n’y a que quelques tauliers.
 
Habituellement à cette période c’est froid et boue, voilà pourquoi comme les grands migrateurs beaucoup s’en vont prendre le soleil dans le Var. Pas cette fois. Il fait aussi chaud à Beaucourt qu’en bord de Méditerranée, la boue en moins! Ca nous change.
 
Présents: Xavier, Franck A., François P., François H., un nouveau Cyril et Gaël.
 
Gaël leur fixe le cap: « on va aller faire la boucle du 54km de 2014 ou 2013, y’a une descente, un ruisseau, un chemin raide et puis après on voit un village en hauteur. Mais je sais pas comment faire pour y aller ni comment ça s’appelle ». Après quelques secondes on voit le désarroi s’installer dans leur regard, des « ah ouais… je vois… » peu convaincants, mais très vite ils s’organisent et prennent une décision: « en route », suivi d’un « on verra bien ».
 
La direction étant maintenant plus précise (!), ils se lancent en prenant soin de ne pas larguer le nouveau venu pour ne pas le dégoûter à la première sortie. Ils se régalent des rayons du soleil, et malheureusement on peut dire que la sécheresse est l’amie des vttistes.
 
En redescendant sur Hérimoncourt depuis le GR5 c’est le désastre: les tronçonneuses se sont acharnées sur les arbres sur une centaine de mètres. Pas de chance pour Cyril qui a crevé.
 
Ils traversent Hérimoncourt et François P. et Cyril en profitent pour les quitter avant que les 4 entament la montée vers les 5 sapins. Au passage de la marche c’est un François H. très en forme qui fait la nique à tout le monde et passe les doigts dans le nez. Déjà que les mains sur le guidon c’est pas facile…
 
Passé Thulay, c’est là qu’ils font la jonction, un peu par hasard il faut l’avouer, avec la destination qui était la leur: Blamont puis Roche-les-Blamont. Objectif atteint avec quand même il faut l’admettre très peu d’informations au départ.
 
A Glay comme ils trouvent que faire la papet’ c’est trop galvaudé, ils attaquent la montée de la Source de la Doue, qui est en fait la VRAIE papet’. Là c’est du sérieux car à la pente raide s’ajoute un sol fuyant. Tous calent.
 
Arrivés à la Chefferie, François explique qu’il connaît une variante sympa, à gauche après le cimetière, et il n’en faut pas plus pour que Gaël entraine tout le monde voir où ça mène. Très exactement à quelques centaines de mètres de la papét’ (l’autre). Ils remontent par le macadam et rejoignent la route de Abbevillers-Croix, puis celle de Montbouton-Croix.
 
Après un signe de Croix ils se lancent dans la pente douce mais rapide, Gaël en tête, Franck dans sa roue, à une vitesse qui étourdirait un gendarme: 31,9km/h de moyenne, 40 en pointe, faut pas qu’un marcassin traverse, il finit en civet!
 
47km, 1164m D + ou –
 
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141018

30/09: Dégonflés

Le frimas automnal n’a pas refroidi les ardeurs de nos vaillants vttistes: Bruno, Jef L., Franck A., Eric, Pascal, Jef C., Cédric, Jean-Marie, Dada, David P., Philippe P., Gaël.
 
Et tout commence comme maintenant une mauvaise habitude: roues en l’air! C’est Eric cette fois qui se plaint d’avoir les plaquettes neuves qui touchent trop fort. On réclame à Bruno un tournevis pour écarter les plaquettes, puis du dégrippant, et voilà l’affaire est réglée. Sauf qu’une fois la roue en place, on lui trouve un air de mou. Après quelques coups de pompe, rien n’y fait, il faut se résigner à changer la chambre.
 
Après 20 bonnes minutes ils partent enfin… et s’arrêtent 150m plus loin chez Dada, pour ajuster la pression au compresseur. C’est que Eric est pointilleux…
 
C’est parti, et comme promis il y a peu, ça démarre tranquille pour que tout le monde ait le temps de monter en température, mais surtout la vraie raison: discuter avec ses copains de la semaine écoulée, s’émerveiller sur le temps ensoleillé et la nature magnifique.
 
Seulement voilà qu’à Croix un trou s’est formé: les 3 éclaireurs que sont Bruno, David et Gaël font demi-tour morts d’inquiétude pour découvrir que Franck a crevé. Direction la Suisse, Chevenez, où ils vont visiter les lamas, et où Jef L. pas en forme et Jean-marie prennent la tête du 2ème groupe constitué de … 2 vttistes. Bon dimanche!
 
Les autres se lancent à l’assaut de Roche d’Or par l’Est. Un moment de nostalgie les rattrapent lorsqu’ils entrent dans l’enclos des chevaux. Souviens-toi l’été 2016…
 
La grimpette de ce côté est rude car le terrain accidenté, mais tous en viennent à bout le sourire aux lèvres et le coeur battant. Devant ses oies, le pasteur Bruno décide de les emmener prier à la chapelle. Sur le chemin, le malin se cache pourtant car alors que le groupe roule à vive allure sur un chemin sans embuche, un caillou certainement pas posé là par Dieu transperce le pneu avant de Gaël qui se voit contraint de s’arrêter pour réparer, regardant par là même le caoutchouc se vider de son lait vital.
 
Alors que les paysages magnifiques leur régalent les yeux, les premiers murmures concernant l’heure de retour se font entendre. Bruno essaye bien de varier un peu la descente mais rien n’y fait, 2 brebis s’échappent. Certainement la peur de la louve.
 
Ils rentrent le plus directement, ce qui n’empêche pas Franck d’avoir un coup de mou après Abbevillers. Enfin surtout son pneu qui se dégonfle encore. Sur la route de Croix c’est l’adieu aux Vandoncourtois, puis ils foncent comme des flèches vers la route de Saint-Dizier, un « aie » parsemant chacun de leur passage sous une branche un peu basse qui les surprend à haute vitesse et cogne le casque.
 
52km, 1152 m D+ (mais certainement beaucoup moins).
  
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180930
 

26/08: Oh oui maîtresse!

Est-ce le frimas matinal qui a effrayé les vttistes? Ce matin il n’y a que 3 courageux: Bruno, Dada et Gaël. Mais un beau soleil.
 
Après un passage par le parc des Cèdres pour vérifier qu’il n’y a pas besoin d’un coup de main à l’installation du rigol’trail, les 3 compères se mettent en route.
 
Direction le point de vue de Montbouton où chauds comme la braise ils commencent à se déshabiller. Puis en route vers le GR5.
Au-dessus du pont Sarrazin Gaël contrarie Bruno en l’orientant vers la variante gauche alors que Bruno voulait redescendre aux minimes.
 
Direction le stand de tir. Arrivé en bas Dada trouve qu’il y a une comme une odeur de frein… son vélo sent le chaud. « T’as freiné, toi? » lui lancent les 2 autres. Puis direction Abbevillers en remontant le petit lit de cours d’eau à sec. Gaël et Bruno ne lâchent rien et montent… presque jusqu’au bout. A Abbé ils redescendent vers Meslières puis aboutissent à l’arche de Noé.
 
Bon, oui vous allez dire que c’est un peu chiant comme compte-rendu. C’est normal, c’est à partir de là que ça devient intéressant. Précisément rue sous les Vignes. Bruno les emmène voir le paysage. Et ils tombent sur la propriétaire de la maison. Toute émoustillée mais surtout gênée de ne pas être assez bien habillée, Bruno la rassure en lui disant qu’elle a le temps d’aller se changer. Après avoir un peu discuté, ils quittent la dame et repartent vers Glay, non sans avoir dû insister pour que Daniel remonte en selle.
 
Quelques tours de roues plus tard les voilà qui rejoignent le sentier des bornes. Alors qu’ils font une petite pause, voici qu’arrive la 2ème naïade de la journée (genre « Karla » Lagerfeld). Grande et élancée, elle marche à côté de son vélo électrique. Son subtil accent suisse allemand associé à une savante hésitation sur les mots, les mets en transe, l’un imaginant la maîtresse helvète le chevauchant, cravache à la main, l’autre des balades endiablées sur la bicyclette survoltée, le dernier se léchant les mains plongée dans le délicieux pot de confiture de… mûres préparée par la déesse. Et oui car la marcheuse est un festival d’anecdotes: vêtue de la tête aux pieds pour éviter les petites bêtes qui sucent, allergiques aux téléphones portables et autre GPS, elle ère dans les bois au gré de ses envies se raccrochant à de subtils détails comme une plume d’oiseau rencontrée et laissée là quelques jours plus tôt pour reconnaître son chemin, identifiant les différentes essences arbres, et n’ayant qu’une crainte c’est qu’on ne la retrouve pas dans les bois le jour où la belle au bois se sera définitivement endormie. Le petit poucet version suisse allemande achhh ya.
 
Mais pas le temps de rêver, il faut bien repartir, en remontant par la Chefferie du haut puis le terrain de motocross pour quelques sensations, et un dernier petit sprint qui les ramène au parc des Cèdres où ils se quittent pour se retrouver qq heures plus tard alignés au départ du Rigol’trail.
 
38km, 980m D+/-
 
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