Le jour tarde de plus en plus à se lever, pourtant d’après les « gens du bas », c’est bien à Beaucourt qu’il fait le plus chaud à l’heure du rendez-vous.
Pat’ est de retour, plus en forme que jamais; Dorian a amené Michel; Bruno a amené Franck; Aurélien, François, Philippe, Claude et Gaël complètent la troupe.
Le jeu des 7 erreurs
Pour réchauffer les corps, ils commencent par un petit raidard sur le côté du Grammont et arrivent à Montbouton. Ils avaient dit démarrage tranquille, mais Bruno donne le mauvais exemple et entraîne dans son sillon Aurélien et Dorian. Derrière ils appliquent la consigne, faut pas déconner.
Aurélien et Gaël prennent la direction de la salle du plateau pour faire le tour du champ. Mais quand ils se retournent, personne! Sont-ils passés de l’autre côté? Après un coup de fil, les retardataires arrivent.
A la table d’orientation de Vandoncourt, passé l’extase du point de vue, ils descendent au bas des fonds, où ça sent la friture. Puis ils rejoignent la route de Vandoncourt.
Les présents du précédent dimanche se plaignent, ils sont déjà passés par là dimanche dernier. Le niveau d’exigence s’élève, il leur faut du changement, tout en évitant Thulay. Mais comme beaucoup ont calé dans la montée à Hérimoncourt la semaine précédente, le Président les y emmène à nouveau. Et le résultat est meilleur.
Gaël entretient le mystère à Seloncourt, Bruno s’inquiète, mais après un petit entraînement sur la pump track, les voilà sur un terrain plus familier. Bruno essaye de passer Gaël dans une petite montée, mais celui-ci se rappelle les leçons de son aîné et caresse délicatement son frein avant, plantant aussitôt le fougueux Mezirois sur place, sous les applaudissements de Dorian. Applaudir dans un raidard, c’est fort.
Après avoir croisé une promeneuse et son chien qui sent délicatement la framboise, à moins que ce ne soit l’inverse, c’est l’heure de la pause au soleil. Bruno vend du miel à Michel, mais celui-ci en vieux briscard n’est pas dupe.
Pop pop pop sur un terrain d’abord hyper roulant puis empierré, ils arrivent enfin à Roche-lès-Blamont. Bruno est contrarié. Depuis le début, Gaël ne fait rien que le contredire. Et encore une fois, alors qu’il veut aller à droite, Gaël a prévu d’aller à gauche.
Il en prend plein son grade dans le single qui mène à la fontaine car 3 arbres bouchent le passage, et préfère filer vers le vallon. Encore un petit pétard, mais la vue sur le dessus est si belle…
Après un petit patouillage à peine perceptible mais qui impose un demi-tour et déclenche les moqueries, ils sont sur la trace et peuvent se lâcher jusqu’à la clairière où ils opèrent un regroupement avant de redescendre sur Glay.
Gaël est content, il a atteint son objectif, et maintenant il peut laisser Bruno choisir la direction. Ce sera la papet. Derrière ça traine un peu, le parcours a laissé des traces.
Et il en laissera encore! Car alors qu’ils ont traversé le ruisseau et s’apprêtent à entamer la montée, Bruno tente de passer à droite par les marches. Mais à peine pose-t-il la roue qu’il cale, n’arrive pas à décaler et tombe lourdement en s’entaillant le tibia. Il se vengera dans la montée alors que la plupart des autres calent ou décalent sur les marches.
Il y a bien encore une explication musclée à la sortie d’Abbevillers, mais bien qu’Aurélien et Dorian se soient mis en embuscade, ils ne parviennent pas à supplanter Bruno, décidément très en forme. Les autres assistent de près ou de loin à cette bagarre pour arriver le premier en haut.
Au pylône électrique Bruno se voit encore bloqué par le reste de la troupe qui préfère les bois au chemin blanc, c’est pas sa journée; Claude les quitte alors que Franck se met tout à coup à accélérer dans le dernier tronçon, risquant même le tête à queue!
Voyant les furieux débouler à toute allure vers la route Beaucourt-St Dizier, le cœur d’un petit chevreuil s’arrête net et il s’effondre sur place. Paix à son âme.
Voulu depuis longtemps par notre Président, le séjour à Digne-les-Bains prévu en mai a connu un premier report en raison d’une météo exécrable. Bien leur en a pris: cette fin du mois de septembre est exceptionnelle et les températures sont estivales. Premier bon point.
Second bon point, le logement a fait le plein. 8 randonneurs sont inscrits, de quoi remplir également un camion: Bruno, Aurélien, Fréd, Claude, Mickaël, Laurent, Franck et Gaël. Une belle équipe. Ca promet.
L’organisation est militaire: RDV la veille pour le chargement de la remorque. Tout le monde livre son vélo sauf… Claude qui doit encore le préparer (qui a dit bricoler?).
Jour 1
C’est donc par le chargement du dernier VTT (et quel VTT!) que commence la première journée, avant d’aller récupérer les Mézirois et le Montbéliardais, puis le Dampierrois.
La troupe au complet, chargé à bloc, l’attelage se lance à l’assaut de l’A36 pour 600km, avec un Claude affaibli par quelque virus.
Un beau groupe d’aventuriers
Après quelques heures, il est temps de faire une première pause sur une aire fort agréable en bord de nationale.
Les boissons sont des boissons de sportifs…
A l’arrivée, c’est la découverte du village de 450 âmes: Marcoux, Alpes de Haute Provence, à 6km de Digne-les-Bains, idéalement placé dans le domaine des Terres Noires.
les terres noires ne sont pas loin
la vue depuis la porte d’entrée
le clocher qui sonne toutes les heures…
Marcoux, ses maisons, sa vue, son foutu clocher
Les vélos déchargés et les chambres distribuées, c’est déjà l’heure d’aller découvrir le terrain. Tout le monde en tenue pour s’élancer sur le circuit n°17, un œil sur la montre tout de même car les journées sont courtes. Après une approche agréable via un chemin blanc-gris, c’est l’heure d’attaquer les choses sérieuses: premier single, avec une entrée en matière qui calme tout le monde. Si c’est comme ça tout du long, il va falloir être fin sur les commandes.
Las, c’est aussi le moment où Claude s’aperçoit que son frein arrière un peu lâche est en fait complètement mort! L’EPIC a encore frappé. Claude fait demi-tour.
Fort heureusement après une dizaine de mètres, la suite est plus raisonnable. Un magnifique single, certes peu large, hyper sinueux, et à flanc de colline, impose un pilotage tout en finesse. Le pied!
Enfin les voilà, leurs premières terres noires. Incroyable curiosité géologique, le sol singe des vagues figées dans leur mouvement. Surfer sur les vagues devient alors un jeu enivrant, mais attention, il faut rester vigilant, car les pièges sont nombreux.
L’euphorie gagne Aurélien qui s’élance dans un goulet Digne 😉 des tranchées de la première guerre. Mais après quelques virages il s’aperçoit que ça coince au niveau des pédales: mauvaise direction!
Ils arrivent dans un petit hameau, mais le soleil a déjà disparu. Laurent les emmènerait bien sur la suite du circuit, mais les autres le consolent: il faut rentrer par la route, ils n’ont pas les frontales.
Pour une première, c’est une réussite. Note: 7/8 😉
20km, 577m D+.
La soirée se poursuit autour d’un verre d’eau plate et de quelques tranches de pain. Euh non, en fait c’est bière, vin rouge, cake salé, merguez-saucissses et salade pâtes-tomates. Sans oublier 2 petits chèvres de la région et une bonne tarte aux prunes! Au lit.
Jour 2
La nuit a fait ses victimes. Claude ayant alterné toux et ronflements, Bruno a fini dans le canapé. Gaël a juré toute la nuit contre cette foutue cloche qui sonne une fois toutes les 1/2h, et 2 fois l’heure: Soit 24 coups à minuit!!!
6h30-7h: la maison s’éveille doucement, les guerriers se lèvent. L’odeur du café remplace les odeurs corporelles les plus intimes, et c’est parti pour un bon gros petit déjeuner. Les plus gourmands se voient servir une assiette d’œufs brouillés du chef Bruno (enfin préparés par Bruno).
Afin de ne pas laisser Claude en difficulté, un groupe l’accompagne à Digne chez le premier vélociste qui ouvre pour une tentative de réparation du frein récalcitrant. Les autres les rejoignent ensuite. Lorsqu’ils arrivent le mécano essaye une 2ème intraveineuse de liquide de frein mais il doit se rendre à l’évidence, le frein est mort. Décision de le remplacer.
Mais à peine la décision est prise qu’une deuxième mauvaise nouvelle arrive: le disque a dépassé sa côté d’usure depuis longtemps (1.15mm au lieu d’1,6 mini). C’est donc avec un frein AR 100% neuf que Claude repart. Sachant que le frein AV a le même âge, on vous laisse imaginer…
Merci aux cycles Halgand pour leur prise en charge rapide et le dépannage de l’Epic de Claude
Soulagé par cette opération de dernière minute, Gaël insiste pour que Claude rôde ses plaquettes sur le parking, ce à quoi il s’applique consciencieusement. Enfin le sourire est revenu sur son visage. Si Claude est heureux, alors…
Direction le circuit n°7, 30km/1000m annoncé. Forcément ça monte et comme c’est en plein soleil, ça chauffe déjà.
Ils descendent le col et traversent un oued, puis arrivent dans le charmant village de Champtercier où ils profitent de l’ombre d’un arbre pour reprendre des forces.
Le parcours les mènent ensuite à Thoard où les tentations sont grandes: des terrasses les appellent et Claude se verrait bien s’y reposer devant une bonne bière. Mais il y a encore quelques grimpettes, et il faut garder des jambes.
La montée suivante est fort longue, et en plein soleil. Les efforts se font sentir, sauf pour les mobylettes: Laurent, Aurélien, Bruno et Fred.
Un champ de lavande, spécialité de la région
Enfin la montée se termine. Il y a débat sur l’heure de la pause médiane, mais le lieu manque de charme alors ils entament la descente et après un single extra trouvent un lieu adapté: ombre pour la sieste et point de vue pour le pique-nique.
Bien reposé, le ventre bien rempli, ils poursuivent la descente fabuleuse et rejoignent Courbons offrant un panorama magnifique sur la région de Digne.
Ils rentrent sur Digne pour la fin de la première partie de journée et se laissent convaincre par Nadia de boire une boisson de récupération, mais déclinent le couscous.
Cette pause bien méritée est l’occasion de décider de la suite. Comme personne n’a envie de rentrer à Marcoux par la route et qu’il reste encore du temps, ils décident de partir sur la trace n°21 et aller jouer sur les célèbres toboggans!
Ils sortent de Digne par les Thermes et s’élancent dans une ascension de 7km. De lacets en lacets le peloton s’étire puis éclate. Laurent fidèle à son habitude va chercher tous les points puis fait 1/2 tour pour venir encourager les galériens du fond de peloton.
La montée en plein soleil sur le macadam laisse des traces, mais enfin ils vont pouvoir attaquer les choses sérieuses.
Après un chemin blanc, les voici au cœur du massif: les toboggans.
LES Terres Noires
Afin de revenir à une heure raisonnable sur Marcoux, ils délaissent la boucle des Chasseurs qu’ils reviendront faire le lendemain et passent au circuit 17.
Il reste encore une longue montée toute en épingles au cœur du massif, pour enfin basculer du côté de Marcoux. Mais le groupe se scinde involontairement: 6 VTTistes s’égarent alors que Claude et Gaël restent sur la bonne voie.
Le final est somptueux, parfois très engagé, mais ce qui compte c’est le résultat et Claude et Gaël franchissent la ligne d’arrivée avec plus de 30 min d’avance sur les mobylettes, l’histoire du lièvre et de la tortue.
On vous a niqués!
La soirée se passe autour de l’éternelle tournée de bière et en dégustant un excellent plat de lasagnes. Enfin pour Aurélien c’était des lasagnes, pour les autres ça ressemblait quand même plus à un hachis parmentier.
63 km, 1810m d+. Sortie jugée un peu dure en D+, Gaël et Laurent promettent de faire moins le lendemain et visent entre 1000 et 1400, mais avec une petite surprise: les crètes.
Le GPS n’a été mis en route qu’à Digne il manque donc 10km sur l’image
Jour 3
Deuxième nuit. Bruno avait fuit la chambre de Claude pour rejoindre Franck et Aurélien dans la chambre des enfants, mais ceux-ci ont déménagé son matelas manu militari dans le salon. Ce qui ne l’a pas empêché de bien dormir. Le clocher lui, a continué de sonner toutes les 1/2h…
Encore un bon petit déjeuner qui remplit les estomacs avant de prendre la direction de Digne pour le circuit n°8, puis rejoindre le secteur Marcoux pour emprunter le 16. Ca commence mal, il se font doubler par une mamie en vélo de ville! Vexés ils choisissent les sentiers.
Pour ne pas changer, il faut monter. Via un chemin blanc, mais très vite ils bifurquent vers un magnifique single à flanc de montagne. Sinueux à souhait, il les emmène à un point d’eau, car déjà il fait chaud.
Court répit pour les mollets, il faut encore monter. Ils décident d’immortaliser cet instant au milieu des buis.
Bruno insiste pour un selfie très réussi.
Surprise en entamant la descente, un petit village émerge à côté d’une excroissance incongrue. En effet, à côté du village d’Entrages, se tient un terril. Enfin, c’est comme ça que Laurent et Gaël, les 2 nordistes, voient cette protubérance.
Devant
Derrière
Le village est visité pour le plaisir des yeux, quitte à interrompre une lectrice qui comptait bien sur son moment de tranquillité.
Entrages, même pas un troquet. Etrange?
Il faut encore pédaler un moment avant que le groupe ne décide de faire sa pause médiane. Enfin presque tout le groupe puisque Bruno a continué. Inquiet de ne voir personne le suivre il rebrousse chemin pour les retrouver casse-croûte à la main.
Malgré la pause, Claude alerte: les voyants sont au rouge, il ne fera pas 1800 comme la veille. Laurent rassure, il pourra les attendre aux Chasseurs pendant qu’ils iront faire les crètes.
Après un changement de plaquettes AV express pour Claude (remplacement de plaquettes très usées par des plaquettes usées sur un disque épais comme du papier à cigarette…), les voilà qui arrivent aux Chasseurs. Claude est abandonné sur place pour une sieste réparatrice, tandis que les autres s’élancent à l’assaut des crètes.
A partir de là, c’est le trou noir. On ne sait pas ce qu’il s’est passé. Claude, seul témoin de loin de la scène a vu des points colorés se déplacer sur les crètes, mais les participants à cette boucle reviennent le visage fermé, blanc et trempés de sueurs. Pas un mot ne sortira, chacun étant muet comme une tombe, emportant le lourd secret jusqu’à la leur.
Mais les peines sont vite oubliées. Claude est requinqué, ils se jettent dans le single des Chasseurs, exceptionnel de flow et se retrouvent vite à nouveau sur les terres noires. Laurent guide. Pour éviter la grande boucle et espérer tenir la promesse faite à Claude de ne pas dépasser 1400m, ils empruntent un sentier barré d’une croix.
Ce sentier assez engagé les emmène au fond d’un canyon, où les fossiles reposent. De peur de les rejoindre, ils s’empressent de s’extraire de cette mini Vallée de la Mort où la chaleur est écrasante.
La remontée est dure, mais au moins ils ont fait une belle coupe, réduisant ainsi le parcours. Arrivés en haut, les mémoires se mélangent. Bruno part à gauche, puis non c’était à droite, puis revient à gauche, et enfin repart à droite. Claude en tombe du vélo.
Les corps et les réserves en eau s’épuisent. Aurélien s’esclaffe: il est à sec, il n’a plus qu’un bidon et demi. Fred lui est à sec. Il est temps de rentrer. Plus personne n’ose communiquer le D+ à Claude qui a allègrement franchi le seuil psychologique. Il faut avancer pour retrouver espoir.
Celui-ci arrive avec la pancarte du circuit 16. Encore un effort de grimpette et les voilà à l’entrée d’un single. Bruno menace: c’est descendre maintenant, ou continuer à monter jusqu’à la route. Tout le monde se ravise et les voilà partis dans la dernière descente très empierrées qui les mènera à Marcoux.
La fin c’est comme d’habitude. Un petit groupe de 4 VTTistes (Laurent, Bruno, Aurélien, Fred) se positionne à 1 km de l’arrivée. Puis c’est une course effreinée jusqu’au pied de l’escalier qui mène à la maison. Les 4 autres eux arrivent tranquillement.
55km, 1740m D+: ils ont écouté Bruno et fait moins que la veille 😮.
On prend les mêmes et on recommence: bières, biscuits salés, saucissons avant d’attaquer la cuisine. Laurent et Gaël partent faire les courses. Salade de tomate féta, coleslaw, gratin de pates, accompagnent brochettes de bœuf et agneau, les côtes de porc (dans l’échine SVP), histoire que les vins blancs ne se sentent pas seuls.
Fred et Claude assurent au BBQ.
Les rois de la grillade
Bruno lui transforme un rien en plats gastro, avec le raisin du jardin.
Jour 4
Claude a dit, 3 jours de sandwiches, ça commence à bien faire. Alors ils remballent tout et prennent la route, s’arrêtant à Grenoble pour une pause bien méritée dans un restau. Aurélien puis Fred prennent le volant les emmenant à bon port.
Le making off
Ce qu’on ne pouvait pas vous montrer et qu’on ne vous montrera pas.
Les crètes, ce qu’il s’est vraiment passé.
Suivez la trace
Selfie à défaut d’autre chose
Maman…
– Je suis en haut. – T’as pas oublié ton vélo?
D’où l’intérêt d’avoir un vélo léger
J’me suis fait dessus
Je l’ai fait en manual
Le premier qui a osé
Lui n’a pas osé
C’est où la sortie?
L’art de la sieste
Différentes techniques pour obscurcir la réalité
L’art du camouflage:
Pas besoin d’antivol, il suffit de se fondre dans le décor
Programmé de longue date, c’est aujourd’hui que se tient le tour des forts de Besançon, organisé par Franck avec l’aide de son ami local de l’étape Cyril.
7 randonneurs se sont précipités pour ne pas en râter un morceau: Bruno, Xavier, Franck, Aurélien, Eric, Stéphane et Gaël. Eric claironne et montre à tous son achat de la journée: un éclair au chocolat, qu’il conserve jalousement.
Départ de Beaucourt en camion du club pour un RDV à 09h00 sur place. Sur la route les bancs de brouillard inquiètent.
La troupe en route pour une nouvelle aventure
Sur place la température est fraîche mais avec déjà un beau soleil, une belle journée s’annonce.
Après la visite expresse du très intéressant quartier de Planoise encore somnolant, ils entament par un petit sentier de derrière les fagots, qu’on pourrait même nommer de derrière le Grand Frais.
Le petit groupe progresse à flanc de colline pour rejoindre le Rocher Valmy, mémorial des hommes tombés pour la France. D’ailleurs, sur le chemin ils traversent un campement militaire qu’ils prennent soin de ne pas réveiller.
Le Rocher VALMY
Puis ils rejoignent l’aire de décollage des parapentes pour un 2ème point de vue sur la cité Franc-Comtoise.
Leurs pérégrinations les mènent ensuite à la Chapelle des Buis, où ils rencontrent un véritable embouteillage: c’est la sortie de l’office, on se presse pour l’apéro! La chapelle étant vide, ils en profitent pour en faire la visite.
Entre 2 singles extra, ils traversent des quartiers chics où règne le calme et la volupté.
Les voilà au Belvédère de Montfaucon, un autre splendide point de vue.
Mais ils ne se laissent pas déconcentrer, car leur objectif, c’est l’assaut du Fort Brégille. Le fort, ils n’en ont pas grand chose à faire, ce qui les intéressent, c’est la pause apéro-repas!
Pour cela, ils leur faut traverser le Doubs. La descente se fait via une magnifique piste enduro sinueuse, avec sauts, troncs, marches… tellement extra que Bruno décide de se lancer à l’assaut d’une marche formée par un arbre… mais sans vitesse. En résulte un roulé-boulé involontaire mais qui fait bien rire les autres.
Le fort Bregille est enfin là et avec lui son ordinaire, apportée par 2 jolies civiles. Encore une fois le point de vue sur la Citadelle est exceptionnel. Eric continue de fanfaronner avec son éclair mais il doit changer de stratégie et commencer par l’engloutir tellement il attire la convoitise. Son surnom est trouvé: Buzz!
Après avoir bien arrosé la grimpette et englouti saucisson, pâté en croûte, chips et autres salades et sandwiches, il est temps de reprendre la route pour le final. Cette fois ils se muent en street VTTistes et se lancent à corps perdu dans les marches du funiculaire de Beauregard.
Cette dernière descente atypique qui vaut à Aurélien de venir s’écraser une partie sensible sur le cadre termine sur une dernière curiosité de Besançon: le canal souterrain de 391m datant de 1882.
Voilà une belle journée qui se termine, après 45km et 1151m de D+.
Un temps à peine couvert, une température douce, pas de pluie, les randonneurs hésitent sur la tenue à porter. On a toute la collection: – hiver pour Xavier, Philippe et Pat’ – intersaison pour Eric, Bruno et Gaël – printanière pour Laurent et Aurélien
Philippe fête son retour et a droit à toutes les blagues graveleuses de Bruno sur son doigt amoché. Eric est venu en vélo de route pour ne pas salir. Il est trop précieux. Pourtant ils ne vont pas beaucoup se salir: c’est sec comme un mois de juin.
Aurélien est en forme, Laurent aussi. Ces 2 là ne vont pas se lâcher. Par contre ils vont lâcher les autres. Buno est d’humeur joueuse, il prend des variantes via des chemins d’il y a 20 ans (pour comprendre, ben il faut venir) et sort les anecdotes de l’époque avec des prénoms que les nouveaux ne connaissent pas. Les 2 devant, méfiants, ne se laissent pas prendre et attendent prudemment que les autres arrivent avant de choisir la mauvaise direction (sous-entendu une autre que celle qu’ils ont prise).
Après avoir bien arpenté les petites routes et chemins blancs, qui font dire à Gaël qu’on croirait qu’ailleurs c’est boueux et à Xavier et Pat qu’ils sont perdus, les voilà en Suisse à Grandfontaine. Que faire sinon monter? Et par un chemin que d’habitude ils descendent. Bruno les pousse, encore et encore, jusqu’à atteindre les marches. Là, il leur dit que Roche d’Or n’est plus très loin, mais les autres, connaissant le sentier assez technique en descente, n’ont aucune envie de le monter en portant leur vélo.
Ils tournent le dos à la ferme Lachat et rejoignent la route de Roche d’Or pour une pause photo puis se lancent dans la descente des pâturages. C’est plus facile que lorsqu’ils les montent. Mais pour autant ça coupe tous les virages à travers les pâtures pour être devant les autres.
Un échappé
Des spectateurs ébahis
Réclère les éclaire pour la suite. A la sortie du village Gaël fait un test de mémoire: « à gauche ». C’est un cul de sac dans lequel il les avait emmenés quelques mois plus tôt. Et Philippe, Aurélien et Laurent plongent… tandis que les autres continuent tout droit. Les noms d’oiseaux fusent.
11h sonne et l’heure de retourner aussi. Bruno énumère tous les endroits où ils pourraient aller s’ils avaient plus de temps et Gaël répond par un rassurant « je crois voir où on est ». Mais, magie de la navigation à vue de nez, ils rejoignent la frontière via un petit sentier enraciné et empierré au bas duquel poussent des jonquilles. Bruno en cueille un bouquet pour sa bien aimée et en offre à chaque vttiiste. Bruno, c’est Docteur Jonquille et Mister Ride.
La suite déroule à toute allure le sentier des bornes, dans le sens descendant. Ça envoie. Seuls quelques arbres les font poser pied à terre. Ils sortent par la Chaifferie du Haut, non sans une visite imposée au cimetière, que Bruno qualifie de « Breton » (?). Laurent est bien obligé de le suivre et de dire que c’est beau, alors que les autres se tordent de rire.
Abbevillers et ses petites montées ne donnent pas lieu aux traditionnelles batailles d’égo, mais alors que plus personne ne l’attend, Bruno se décide de remonter tout le monde et de prendre la tête jusqu’au sentier du KOM à Dorian.
Alors qu’un groupe mené par Bruno contourne les arbres par le chemin blanc, un 2ème groupe mené par Gaël trace un passage et rejoint le sentier. Tous se retrouvent 200m plus loin devant un très gros arbre barrant non seulement le sentier, mais toute la forêt!
A l’arrivée au parking ils croisent la Team Léon qui n’était pas matinale.
Le temps n’est pas engageant ce dimanche. Une fine bruine masque la vue, se dépose et mouille tout ce qu’elle touche. Il faut être motivé pour sortir.
Et ils le sont: Xavier fier de sa nouvelle transmission mono, Martial qui se dit que c’est la bonne période pour revenir, Pat’ qui retrouve le sourire sortie après sortie, Philippe B. à son heure, Thomas pas rassasié de sa semaine de stage avec le groupe, Gaël qui essaye de croire en le dieu Météo. Les absents sont soit malades, soit malades.
Pour une fois le parcours est planifié: objectif reconduire Philou chez lui.
L’allure de Xavier les étonne. Lui qui a fait juste avant un A/R pouponnage de jument à Badevel est déjà bien sale. Ça augure d’un terrain lourd.
Philippe n’étant pas arrivé, ils se disent qu’il a peut-être eu une panne de réveil et décident de partir quand ils le croisent. Parfait: direction le cimetière des Charmes.
Le chateau d’eau de Monbouton, quelques arbres au sol en direction de Vandoncourt, puis le Pont Sarrazin par le chemin blanc en raison d’arbres au sol aussi. La descente vers le Bas des Fonds se fait à toute allure (pléonasme), ils ne reconnaissent même pas les VTTistes qui eux montent: ils ont vaguement vu des gars en jaune sur des vélos.
Le sentier vers Abbevillers a été lacéré par les engins qui débardent, snif, et ils se trompent à un moment, finissant dans une vieille coupe. Pas grave, Gaël connaît l’endroit, il y a déjà été quelques fois.
Enfin ils retrouvent le bon chemin mais… un nouvel arbre bloque le passage suivant, grrr. Il est contourné et zou le Président entraîne la troupe dans la première petite descente sympatoche, celle dans les racines. Martial n’a pas d’autres choix que de suivre. Il ferme les yeux et arrive entier en bas. Pat’ explore les possibilités de son nouveau vélo et se jette à corps perdu sur la commande de sa tige de selle téléscopique. On ne le reconnaît plus tellement il s’enhardit.
Xavier rentre, il sert le vin à la messe. La suite vous la connaissez: le magnifique single qui sinue et les amène à Hérimoncourt. Ils traversent le bois jusqu’à Seloncourt, où cette fois Pat’ dévale la descente finale dans les racines ondulant comme un serpent, la roue arrière bloquée. Devant l’étonnement de ses collègues il annonce: ‘j’ai pas freiné de l’avant ». Si ça continue il va finir au tapis.
Route de Bondeval, cette fois c’est Thomas qui s’en va, il est enfant de chœur dans la même paroisse que Xavier. Par ce temps maussade, ils n’ont même pas un œil ni un tour de roues pour la pump track. Direction Bondeval, par là où Xavier avait plié sa patte une semaine plus tôt. Puis après une pause bien méritée, c’est le constat qu’après la bruine vient le temps sec. Bonne nouvelle!
Direction Fremeuge via le single des statues, leur allure étant à peine ralentie par un arbre en travers. Ils empruntent à rebours le petit single découvert pour la MTB et en profitent pour tester la technique de Martial. Première bosse échec. Deuxième bosse échec. Gaël passe devant pour lui montrer la 3ème bosse, où il échoue. Voilà voilà.
Heureusement derrière c’est un peu le graal, la cerise sur le « gateux »: l’épreuve spéciale 3 des 4 singles sinueux tracés dans la sapinière. Chouette partie à la belle adhérence. Et pas le temps de réfléchir qu’arrivé au bout Philippe plonge littéralement dans la n°4, la plus sinueuse et dénivelée. Tous sont heureux de leur prestation, surtout Pat’ qui redécouvre les singles sous un autre angle.
Ils rejoignent le théâtre romain puis Belchamp, où Martial se prend dans une branche et tombe sans gravité. Le final c’est le magnifique single qui mène directement dans la cour intérieure de Philippe. Heureux.
Retour par la piste cyclable en peloton de 3. Pat derrière trouve que ça va trop vite, mais quand il prend le relais, il accélère! Quelle santé.
40km, ~800m D+ depuis Beaucourt.
Temps gris 5-7°, une chute sans gravité, sol mou à glissant.
Il ne fallait pas rater la première sortie de l’année qui s’est révélée être printanière: 13° au départ.
Le RDV a été décalé pour permettre à Eric de se remettre du réveillon, mais à 9h45 c’est Aurélien qui fait des tours quand Gaël arrive. Ils attendent 5 min et décident de se lancer dans le tour des étrennes.
Première étape: Eric.
La route de Saint-Dizier pour se chauffer, puis la descente des goulets qui est … glissante. Mais surtout quasiment entièrement dégagée des arbres qui l’entravaient. Merci le bûcheron! En bas c’est un peu gadoue surtout que des engins ont labouré un sol bien humide. C’est l’occasion de constater que Malfosse est dégagé aussi. Hum encore quelques rayons de soleil et la descente sera praticable. Premier coup de sonnette à Badevel et c’est un Eric en pyjama et un peu endormi qui les accueille. Il se fait chambrer d’avoir fixé un RDV sans venir, puis les 2 courageux repartent dans leur tour.
Direction Méziré. Sur le parcours 30km de la MTB 2022 ils espèrent bien en tirer un autre du lit. Mais avant ça Aurélien se dit qu’un terrain aussi facile ça mérite une petite attaque. Dommage, à la 2ème ornière il dérape et s’étale de tout son long devant son compagnon qui a bien mémorisé la PREMIERE GAMELLE de l’année. Ça, c’est fait.
Les volets rue de la Truche sont déjà levés alors ils sonnent 4 fois chez Bruno, qui les accueille… en pyjama. Meilleurs voeux, bonne santé et tout le toutim. Sylvie fait son apparition et nos 2 compères déjà un peu « masque de boue » la salue à distance.
C’est pas le tout, y’a de la route à faire. Et avec Gaël, c’est jamais au plus court. Direction Dampierre les Bois, il faut étrenner Stéphane. Mais au coup de sonnette ce n’est pas le vttiste qui leur ouvre, mais la charmante Catherine dans son beau pyjama « LOVE ». Nos 2 sportifs du dimanche sont tout émoustillés mais la savoyarde les envoie rechercher Stéphane parti rouler avec le gang des barbus noctambules.
Dernière étape: Dasles. Aurélien commence à regretter la tartiflette de la veille et Gaël en profite pour lui passer devant. La t° grimpe encore: 16°C. Aurélien réclame une pause pipi au cimetière. Après quelques décilitres d’alcool évacués, ils appuient franchement sur la sonnette de Claude. A entendre les aboiements derrière la porte ils se disent que Claude est bien excité, mais en fait ce sont les chiens qui protègent leur maître… en pyjama.
Voilà c’est fait les étrennes des vieux ont eu lieu, il leur manquait un peu de temps et beaucoup de courage pour aller étrenner Dorian, mais de toutes façons comme il est plus jeune, c’est à lui de se déplacer.
30km, 478m d+, pas d’incident, UNE CHUTE LAMENTABLE
Pour célébrer comme il se doit une belle année 2022, le bureau vous invite à un soirée apéro dinatoire au Starbowl d’Audincourt le vendredi 09 décembre 2022.
Une belle soirée à venir, sous l’organisation d’Aurélien.