31/01: Joyeux Anniversaire, vieux frère

Si la météo incertaine en a rebuté plus d’un, elle ne fait pas hésiter Dorian ni Philippe. Pluie ou pas ils veulent en être. Xavier et Gaël en « vieux briscards » sont moins enthousiastes et attendent de voir ce que les oracles leur réservent. Aurélien a jeté l’éponge. Enfin Valentin devient accro, même après une telle semaine.

8h40 la pluie s’arrête sur Beaucourt.

Départ, petite séance de chauffe sur la route, puis ils posent les crampons sur un chemin blanc à la sortie de Montbouton où la brume règne en maître. Enfin c’est l’heure tant redoutée de rentrer dans les bois, et ils ne sont pas déçus. Ca glisse, ça patine, ça s’enfonce: c’est parti pour la séance d’équilibre.

Le premier des nombreux arbres qui les bloque ne résiste pas à la force Herculéenne de Xavier qui libère ainsi le chemin pour les prochains. A Abbevillers, ils prennent une variante et très vite vont se rendre compte qu’il faudra choisir avec soin pas seulement les trajectoires, mais les chemins aussi. Xavier demande d’ailleurs si Gaël n’a pas fait le choix des pires chemins à ne surtout pas faire en hiver.

Le guide ne se démonte pas et les emmène vers des terrains plus roulant. Et c’est d’ailleurs là au bas du pré au Sire qu’ils rencontrent 2 vieilles connaissances: Christophe et Mickaël, alias Léon et Léon 😉. Les 2 vttistes acceptent de les accompagner pour la suite. Au bas de la descente, arrivés au cimetière d’Hérimoncourt, ça sent le chaud, mais personne n’a freiné. Pfff….

La montée aux cinq sapins tient toutes ses promesses: épingle, racines, marches, rien ne passe… sur le vélo. Mais pourtant ils rejoignent Thulay, sous un crachin qui est extrêmement localisé puisqu’il s’arrête à peine sorti du centre bourg.

Est-ce là que Gaël a perdu la raison? Ou au mieux la boussole? Il choisit le chemin qui mène à l’ancien secteur (un peu) technique descendant sur La Chapotte mais se rappelant qu’il a été ravagé par la dernière coupe, il oblique vers un sentier que Xavier et lui connaissent bien: il monte gentiment avant de descendre bien raide. Mais sauf que cette fois c’est gras, et que l’arbre dans lequel s’est encastré Aurélien la fois précédente est toujours là.

Dans un style très auto-épilation du sillon inter fessier (par un pneu cramponné de 2,25 de large), Gaël se lance bien sur l’arrière et descend tranquillement jusqu’à l’arbre qui arrive de plus en plus vite. Petit dérapage et arrêt déjà un peu dans l’arbre. Alors qu’il se croit sauvé, c’est Philippe qui vient s’arrêter sur lui dans le style j’ai eu chaud et le repousse un peu plus vers les branches menaçantes. Puis c’est un fusée, Christophe, qui arrive (trop) vite, bloque tout et fini la tête sous le pédalier de Philippe!

Cette mixture d’hommes et de vélos refroidit les autres qui descendent à pied. Heureusement pas de casse, tant de promiscuité ça crée des liens. Le retour se fait par la MTB 2020, mais Philipe veut aller encore plus vite. Pas de chance, il faut remonter à Abbévillers. Et le plus court, c’est le plus pentu.

Un premier groupe passe par les pierres Gauloises, un second par la route pour éviter la première partie. La pente et les conditions au sol étendent le peloton, qui n’est plus constitué que de 4 vttistes à Abbévillers. Puis Xavier les rejoint, mais Christophe et Mickaël sont portés disparus.

Là il faut faire un choix: attendre, la devise du groupe, ou rentrer boire un coup. Car Philippe leur propose d’arroser son anniversaire: il a tout dans la voiture. Bon les 2 camarades sont bien sympas, mais pour une bière… Après 2 ultimes tentatives d’appel, c’est la mort dans l’âme mais la mousseuse à l’esprit qu’ils reprennent tambour battant le GR5.

Arrivés au Mont Novel, qui ne voient-ils pas arriver par la route d’Abbévillers: la Team Léon, qui a eu un petit coup de mou! Parfait, le groupe s’est reformé, signe d’une très grande entente puisque même sans se parler, ils se retrouvent.

Un bon anniversaire à Philippe qui paye son coup (message à peine caché pour les futurs anniversaires 😉).

35km, 834m D+

Gras, froid, brouillard: tout pour plaire.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1BuKxT_Vfj1YeRsXLpcEk9AoYNlC4bABq/view?usp=sharing

10/01: rendez vous à -5

C’était annoncé, c’est arrivé: il gèle. -4/-5 à l’abri. Sous la bise la t° ressentie est bien plus basse. L’annonce de ce froid a un peu douché Gaël pas très motivé. Mais Aurélien et surtout Philippe veulent y aller. Et tous les arguments sont bons, tel un départ à 9h30.

Le plus motivé c’est Joris. Pas informé du décalage horaire discuté sur Whatsapp, il patiente depuis 9h… Alors pour lui, les 3 autres sont sacrément en retard quand ils se pointent à 9h30.

Philippe a la niaque: il est déjà chaud et veut aller à Hérimoncourt mais pas par les marches. Et puis pour se réchauffer il veut monter le Grammont par le single de la Coupe. Aurélien bricole sa tige de selle qui n’aime pas le froid et go.

Au moins le sol est dur. ce qui rend le coup de pédale efficace. Ils passent Montbouton et rejoignent le point de vue de Vandoncourt. Ca pique aux doigts. Le soleil est encore caché par les arbres. Aurélien bricole sa tige de selle qui n’aime pas le froid (bis).

Au Pont Sarrasin Philippe précise sa pensée: aller à Hérimoncourt et aux 5 sapins oui… mais pas par la ferme des minimes. Gaël a justement un nouveau sentier à leur montrer. Ils remontent le GR5 jusqu’à la petite clairière et obliquent à tribord. Gaël en tête les emmène dans son jardin secret, fait de troncs et branches au sol, trous, bosses, branches basses qui fouettent le visage, ornières, le tout masqué sous la neige. Aurélien trouve qu’il y a du potentiel, Philippe demande qu’est-ce que c’est que ce chemin de Bruno d’il y a 20 ans!

« Comment ça il te plaît pas mon chemin? J’en ai un autre. » Et Gaël enfonce le clou avec un chemin qui ne voit pas beaucoup de passages… et les amène au pré au Sire de manière détournée. Une coupe plus loin, et une petite discut’ avec les chasseurs, les voilà arrivés au stand de tir. En mode tout fou pour Aurélien, facile pour Joris, prudent pour Gaël, pause pipi pour Philippe.

Bon ils y sont, il reste à grimper aux 5 sapins, chose qui se fait en enjambant 2 troncs. Sur place Philippe ne veut pas redescendre à Seloncourt, ni monter à Abbevillers par les pierres Gauloises, il est déjà 11h. Devant ce problème de représentant de commerce, Gaël prend la seule décision qui s’impose: rouler et voir après.

Bingo les liaisons se font: il voit l’occasion de tester un chemin qui l’intriguait dans Thulay (ça c’est fait), et rejoignent via 2 petites vallées le chemin blanc de Bondeval. Toujours pas complètement dégagé des arbres qui l’encombrent, Gaël fait une figure originale lorsqu’une branche basse s’infiltre dans son fuseau (de 20 ans lui aussi) et que s’en suit une montée à la verticale très douce et lente, le fuseau faisant office d’élastique entre la branche et le vttiste, qui évite de justesse un ADG (Au-dessus Du Guidon, ici on parle français).

A Bondeval, direction le cimetière, et après les singles ludiques, Seloncourt, le champ sous la bise, Vandoncourt puis Beaucourt par le Val. Le tout sous le soleil et en rentrant tout propre. Heureux.
35km, 800m D+/-

t° de -2 à -8, moyenne -4 ❄
Pas de photos.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1-1ChJ9hu-JkhFraxN3CF9tCB7zAf3pDr/view?usp=drivesdk

06/12: on dé-con-fine

Depuis les dernières annonces du gouvernement, Gaël trépignait d’impatience de rouler ce dimanche. Il était prêt ! Il avait révisé son arithmétique pour gérer les différents groupes de 6, il avait annoncé un nouvel horaire d’hiver (9h), commun aux deux groupes, pour attirer un maximum de monde. Il avait même partagé sur whatsapp une photo du ciel pour motiver les plus frileux à enfourcher leur monture. 

Malgré tous ces efforts, Claire et Aurélien se sentaient bien seuls quand Gaël les a rejoints. Certains avaient préféré la poudreuse helvétique, à la fine et fraîche pluie Beaucourtoise.

Il en fallait plus pour les décourager et c’est finalement à 4, rejoint par Philippe B., tjrs au rendez-vous – mais pas tjrs à l’heure – qu’ils prirent la direction de Dampierre-les-bois, par le champ de Mars, puis Fesches-le-châtel, où un nouvelle fois, Gaël nous montre le chemin. Enfin le chemin… « c’est parce que d’habitude il y a un match le Dimanche, la grille est ouverte ! ». Il ne sait plus quoi inventer.

Arrivé sur le chemin des lutins, direction Thiancourt, puis Delle par le chemin des bornes. Les ornières, les feuilles mortes et les arbres semblent se liguer pour nous faire mettre pied à terre… c’est finalement le pont qui enjambe la voie ferrée à Delle qui aura raison de nous.

Le petit groupe se dirige maintenant en direction de la tour du Mont Renaud où le groupe fait une courte halte pour se ravitailler. Le froid et l’humidité commencent à pénétrer les épaisseurs, alors le groupe se remet en route, avec une petite descente jusqu’à Boncourt, pour remonter en direction du poste de douane, pour rejoindre Lebetain par les champs. C’est ici que Claire nous quitte, digne représentante féminine de la section Adultes, qui va sans doute réfléchir à passer sur des cales automatiques.

Gaêl et Philippe repartent aussitôt, plein gaz. Aurélien commence déjà à regretter la présence de Claire… La remontée vers la route entre Fêche l’église et Saint-Dizier lui paraît interminable. Mais Gaël est là pour l’encourager avec un grand classique “t’inquiète après il n’y a que de la descente”.

Dans la descente en direction de Fêche l’Église, le groupe se séparera : Gaël et Philippe en direction de Badevel puis retour à Beaucourt par le cimetière. Aurélien direction Dampierre-les-bois.

+/- 45km 850D+

25/10: voir Fremeuge et mourir

C’est sous un soleil d’automne (enfin) que le groupe de 8h30 se réunit à 9h30. Question de fuseau. Mais l’essentiel est que tout ceux qui pensaient venir sont là: Aurélien toujours bien protégé, Dorian sur le vélo de Philippe, Philippe sur le vélo de Dorian, Valentin collègue de route de Dorian, Stéphane qui s’accroche, Eric de retour mais juste pour essayer, Joris minime de l’école, et Gaël. Ca c’est pour le groupe qui devrait aller jusqu’au bout car s’ajoutent de passage : Bruno qui rentre tôt, et Jef et David T. qui attendent le groupe de 9h30 (ou 10h30?).

« On va où »? lance Dorian à Gaël. Court (mais intense) moment de réflexion… « Fremeuge » ! « Quoi » ? « Jamais entendu parler ». « Il va encore nous perdre ». « C’est en France »? Gaël ne se laisse pas décontenancer par si peu de foi et lance le groupe sur la route de Saint Diz’ (on dit bien Saint Trop’).

Les chasseurs sont de sortie aujourd’hui, le gibier n’a qu’à bien se tenir (caché). Un premier groupe est croisé à Montbouton. Puis au point de vue de Vandoncourt une battue est annoncée. Aussitôt Jef et David font 1/2 tour prétextant un autre groupe à encadrer à 9h30 patati patata. Eric lui de son côté croise une branche qui traverse son chemin. Eric ne cède pas, la branche non plus. Bilan un rayon cassé et une chute. Abandon pour le Badevellois qui rentrera tranquillement.

Changement de programme, ils descendent au Bas des Fonds… et tombent encore sur une escouade de chasseurs. Ils retournent vers la colo et dans la descente coupent à gauche. Enfin tous, sauf Philippe, qui manque à l’appel quelques virages plus loin. Bruno remontent le chercher et les autres descendent jusqu’à la route pour mettre en oeuvre la célèbre technique militaire de la tenaille. C’est Eric qui le retrouve dans Vandoncourt et le renvoie vers le groupe. Bruno fini seul sa courte sortie du jour. Explication de Philippe: une envie pressante.

A Hérimoncourt, un nouveau panneau indique les battues. Alors en octobre: 4, 11, 18, 25. Pas de chance. En novembre: 1, 8, 15, 22, 29. En décembre… Oui bon ils ont compris c’est tous les dimanches!

Nouveau changement de cap, ils contournent le bois, direction les 5 sapins, puis vers la pente du petit raidillon. Devant ça s’engage prudemment, sauf pour Aurélien qui bascule selle baissée. Derrière ça resquille en contournant, mais on ne donnera pas de noms.

Ils suivent le sentier mais pas jusque Thulay, car ils tournent comme s’ils allaient à Bondeval (où ils ne vont pas). Dorian s’en rappelle, car c’est à cet endroit qu’il avait pris un bain de pied avec Bruno. Sauf que cette fois, on est en octobre, et le cours est à sec… Et full en été pendant la sècheresse, allez comprendre…

A gauche en sortant, ils s’éloignent de Bondeval (on vous l’avait dit), jusqu’à tomber sur 1 arbre couché . Puis 2. Puis toute une forêt. Un coup d’oeil à gauche et Gaël annonce « on passe par le bas ». Et de se lancer. Prudemment, car il y a une bonne pente, des branches au sol et une chose qu’il ne voit qu’à la toute fin: une clôture de barbelés! Arrêt express dans la pente, il prend appui sur la branche d’arbre à sa gauche… branche pourrie qui casse aussitôt. Le vélo avance encore, la roue vient s’appuyer sur les barbelés, il s’accroche à un 2 ème tronc comme à une bouée de sauvetage. C’est le MNS Philippe qui vient le sortir de là, car les VTT ne sont pas encore équipés de marche arrière. Tout le monde bascule dans la pâture, et ils longent le chemin encombré.

« Alors, on va le voir Fremeuge »? Gaël sent le doute et même la moquerie dans l’équipe. En route! Au bout du sentier, ils arrivent sur une toute petite route, l’empruntent et devant un bâtiment il lance fièrement: « regardez vos GPS, on y est ». Et les têtes ébahies de voir Fremeuge

Objectif atteint, ils peuvent rentrer par Roches les Blamont où ils croisent d’autres chasseurs qui ont terminé et tapent la discute, puis 2 petites descentes pas piquées des hannetons. Le retour par Meslières ils le connaissent bien, puis Abbevillers et enfin Beaucourt.

Bravo à Joris qui a roulé tout le temps devant, et à Stéphane qui s’est accroché jusqu’au bout malgré une journée sans.

Trace: https://drive.google.com/open?id=191XTgEmyjLPOwMFO9gOnIS_J9W90LIiC

18/10: c’est raide

Ca y est l’hiver est là. Basse t° et VTTistes emmitouflés. Et pas nombreux: Aurélien, Stéphane qui s’accroche, Fred qui persiste, Philippe, Xavier, Bruno et Gaël. Et Jef en passage furtif.
Il faut se motiver pour sortir après la superbe saison qu’on a eu, et Bruno le prouve en arrivant en dernier et en traînant les savates. Après avoir fait la mécanique de son vélo, ils peuvent enfin partir.
Comme il fait froid, il faut se réchauffer vite. D’abord ils montent le sentier rue de Gaulle entre la pâture et le Grammont. Ca craque pas que dans les genoux, dans les pignons aussi. 1er raidard.Ensuite, retour vers les hauts de Beaucourt pour une petite excursion… en bas de Montbouton… avant d’y remonter par un chemin bien raide. 2ème raidard. Voilà tout le monde est chaud?
La salle du plateau est passée et le tour de la pâture vite fait, les voilà à proximité du Pont Sarrazin. Auprès de la route d’Abbévillers l’animateur du groupe 2 les quitte pour accueillir les participants de la 2ème heure. Ils foncent vers Abbevillers, croisent 2 joggeuses qui font dire à Bruno que les femmes préfèrent les petits car elles se sentent moins en danger. Ils rejoignent le terrain de moto-cross, non sans quelques pieds à terre de ci de là. Philippe est très serviable et fait de son mieux pour aider Bruno qui a du mal à gravir le raidard n°3. Comprendre: il lui agrippe le sac à dos tout du long!
Après la Chaifferie du Haut, c’est toujours la désolation près de la caravane qui semble faire pousser les sacs plastiques. Ca ne les empêche pas de continuer sur le sentier des bornes. Dans le raidard n°4 seul Bruno monte et exulte une fois arrivé au sommet.
Il tente le suivant (n°5) au-dessus de Dannemarie, mais il lui résiste. Alors, il est tellement survolté qu’il décide même d’aller jusqu’aux marches, mais qui ne sont pas considérées comme un raidard. Quelle santé! Seul Philippe le suit dans cette inconsciente ascension, alors que les autres prennent le chemin plus praticable qui surplombe.
Arrivé à une borne, comme le fait remarquer Xavier, c’est toujours la même hésitation à gauche (raidard) ou à droite (barbelé) ? Gaël veut revoir un chemin alors c’est à droite. Voilà ça descend et donc ça se tire la bourre. Et voilà Bruno qui s’impose face à Aurélien. Comprendre: qui le tasse et l’envoie dans le décor. Le dit chemin les emmène à Dannemarie, puis à Glay, après encore un improbable raidard (n°6) parsemé d’arbres.
Philippe les quitte, alors qu’ils montent à l’Arche de Noë, où Gaël se mue en cerf. Xavier contourne habilement les chemins coupés d’arbres laissant les autres jouer à saute mouton. Au cimetière de Meslières Gaël veut grimper le raidillon qui emmène aux Fourneaux. Mais le raidard n°7 est bloqué par un arbre, 1/2 tour pour Aurélien et lui.
En bas c’est la scission, les autres profitent de leur folle excursion pour monter vers les Fourneaux, laissant Gaël et Aurélien seuls et choisir la mauvaise direction: les pierres Gauloises et le Bannet.
Tout le monde se retrouve à l’Église d’Abbévillers, avec d’un côté un groupe frigorifié d’avoir attendu et de l’autre un Aurélien sur les rotules.
Il est temps de rentrer à travers champs. Fred, encore sacrément en forme, les quitte route de Croix avant qu’ils ne descendent à toute berzingue le sentier jusqu’à la route de Saint Dizier se disant que oui, ça valait le coup!
Bravo à Stéphane et à Fred d’avoir tenu bon!
42km, 1050 à 1100m (sauf pour Xavier…), 3 à 5°C, sol humide.
Trace: https://drive.google.com/file/d/1tQhIBkD8wk_VWFduGuNxem9dbDQ2lIiQ/view?usp=drivesdk

04/10: le joyeux ruisseau

C’est pas la foule des grands jours ce matin, seul 5 vttistes, et encore 3 si on décompte Jef et Victor qui rejoindront le groupe 9h30 plus tard: Julien, Maxime D., Gaël. Pourtant le soleil est là, pas de pluie, pas de vent, mais quelles peuvent être les excuses?
Pour les explications:
– il y a les masos qui ont décidé d’aller à Ornans: Francis L., Xavier, Philippe B. A l’heure où on vous écrit ils sont encore en train de patauger dans la boue du 8ème km sur 63.
– il y a les machines en carafe: Dorian, Aurélien. Avec une mention spéciale pour Aurélien qui casse à qq centaines de mètre de la maison (mais en partant, c dur).
– il y a tous les autres car il n’y pas de coup à boire ce matin 😉
C’est pas grave, car comme disent les chinois, plus on est de fous, moins y’a de riz!
Direction les Champs Houdin, puis Saint-Dizier, où Vic et Jef les quittent. Ensuite ils roulent tranquillement vers les Pas du Diable. Enfin tranquillement, avec Julien, c’est difficile, car il donne l’impression à Gaël de rouler en électrique. Gaël propose de quitter le sentier direction Lebetain un peu plus loin, Julien dit « OK je vois où » … et continue sur le sentier, ratant l’embranchement. Heureusement Gaël rappelle les 2 fusées. Les lièvres et la tortue en quelques sortes…
A Lebetain, Gaël a une idée (c’est pas souvent mais bon). « Hé je connais un endroit sympa… ». Zou les voila qui traversent une pâture et, après une première tentative, trouvent le passage étroit qui débouche sur une mini passerelle. Et là, un spectacle de quiétude et de beauté sauvage s’offre à eux dans cette petite vallée perdue, traversée par un joyeux ruisseau (oui il était joyeux). Pour un peu ils en pleureraient.
Mais le clou du spectacle c’est qq centaines de mètres plus loin, après un chemin entre 2 champs ils empruntent un petit single assez technique bordant un coteau à pic, coteau raide qu’ils finissent par descendre pour les sensations du jour. Sympa!
Ils retraversent Villars et découvrent un bois truffé de chemins qui appelle à une future reconnaissance: il y a du potentiel. A Feche l’Eglise Julien rentre quand ils rencontrent 2 vttistes du club (prénoms?) et font un bout de chemin ensemble sur le 30 km de la MTB toujours aussi ludique.
Les 2 rescapés le suivent jusqu’au défunt centre de cocompostage de Fesches puis ils prennent l’autoroute récemment tracée en pleine forêt sur le GR5. Quelqu’un sait-il quand vont-ils mettre l’enrobé?
Pour terminer ils rejoignent le 15km de la MTB au stade de Dampierre et rentrent après 41km et 1000m D+ (il manque 1,5 km ci-dessous), presque pas sales.
Ciel variable, t° de 5 à 10°, sol sec à humide.
Trace: https://drive.google.com/open?id=1sZaVjjS64A1zPzE0lH-9cUKWeC-eJoXi

20/09: Relive MTB

Ce dimanche 20, c’est la MTB rien que pour les Passion. Au programme le 41. RDV à 8h30 pour un groupe de près de 20 vttistes: Jocelyne, Claire, Cédric, Philippe B., Franck V. et son fils, Régis, Francis, Jean-François C., Olivier, Stéphane et Jonathan (nouveaux), Robert, Eric, Aurélien, Xavier, Dorian, Gaël.Faut dire, dès qu’il y a un coup à boire… 😉
Bien que Gaël fasse attention au rythme pour ne perdre personne, Cédric se plaint que ça va trop vite. Tout comme Philippe, qui se plaint que ça n’avance pas. Au final, Gaël décide de ne rien changer.
Alors Cédric décide de montrer son mécontentement en simulant les pannes mécaniques: d’abord à l’occasion d’une pause photo il fait semblant de perdre son axe avant.
Puis avant de monter à Vandoncourt, il crève. Pour ne pas pénaliser tout le groupe par tant de mauvaise volonté, le groupe poursuit et l’assistance vient en aide à Cédric.
Bon c’est pas une petite crevaison qui va les arrêter, surtout qu’elle est très vite localisée près de la jante. Première question à Cédric: y’a-t’il du préventif dans le pneu? Réponse: oui: Alors ils secouent le pneu pour que le préventif fasse son effet. Sans effet.
Décision est prise de démonter. Et là surprise, y compris pour le proprio: il y a déjà une chambre. Allez, il suffit de l’enlever. Régis se lance, impossible. Cédric trouve que la réputation du célèbre monteur de pneus de Courtelevant RW Pneus est un peu surévaluée, alors il lui vient en aide. Ils tirent, la chambre se tend, mais ne sort pas. Ben oui essayez de tirer sur un élastique…C’est que le jeune Louis Perrin a fait une blague à son père, en collant la chambre à la glue il faut croire!Bref à force de tirer, la chambre à air finit par se détacher du pneu centimètre par centimètre. Victoire!
Ils retrouvent le groupe au point de vue de Vandoncourt et remontent le GR5 jusqu’au vieux chêne. Dans la descente vers la rue des Minimes, Jocelyne est imperturbable dans les marches. Quel talent!
Pour rejoindre l’autre côté de Seloncourt, le petit poucet a semé des branches et des troncs morts sur un des singles. Encore qq1 qui n’aime pas partager les sentiers… Mais ça n’arrête pas nos vttistes qui les enjambent.
Le petit sentier dans les herbes hautes qui rejoint le chemin blanc à Seloncourt est toujours aussi magique mais la descente envoie Stéphane au tapis. Plus de peur que de mal.
En arrivant devant le sentier des pierres gauloises, ils se séparent et un groupe prend la route. Ils se retrouvent à la sortie d’Abbévillers. Ils abrègent en redescendant par la route de Croix puis celle de Saint-Dizier et rejoignent les autres pour ne pas rater le début du pot de l’amitié!
Au final un groupe très homogène qui a montré à certains qui en doutaient qu’ils avaient la caisse!
42km, 1000m D+, terrain sec

06/09: vitesse ou précipitation

La MTB approche, dernière sortie de reconnaissance: revoir et mémoriser le 54km.
Honneur aux jeunes qui sont venus accompagner les vieux: Louis et Maxime. Les vieux qui étaient: Bruno, Lionel, Cédric, Julien N., Claude R., Gaël.
Pour gagner un peu de temps, ils prennent par les Champs Houdin pour rejoindre le point de vue de Vandoncourt. Malheureusement ça tartine un peu trop et l’avant-garde se plante. Elle est rappelée à l’ordre et ramenée dans le droit chemin qui est tortueux. C’est donc là, au point de vue, que la répétition commence.
Lionel essaye de mémoriser, mais c’est pas gagné. Toutefois il est sous la surveillance de Gaël qui lui indique la direction à chaque fois qu’il hésite. C’est que le fougueux Lionel apprend vite! Par contre Julien et Louis le sont un peu trop et enchainent les initiatives malheureuses. Les demi-tours se multiplient.
Derrière, Cédric met la pression, il veut rentrer tôt. Il faut ce qu’il faut. Le passage à Seloncourt est l’occasion d’apprécier le travail réalisé par Xavier pour dégager le passage. Puis dans la montée du chemin blanc, les vieux réflexes tombent: Lionel envoie un Julien trop pressé sur une fausse route. Tous les coups sont permis pour rester devant.
Enfin les voilà à Thulay, après avoir repéré l’installation du ravito, ils se lancent sur cette boucle de 13km et 300m de dénivelé positif. A Roche-les-Blamont, le sentier empierré est très fortement raviné, mais pas trop le choix. Bruno les quitte après le raidard pour chercher une variante, mais il finit bouté du champ par les bovins mécontents de voir cette bête sans cornes.
Pendant ce temps les autres poursuivent. Lionel continue de faire les mauvais choix, mais comme on dit, on apprend de ses erreurs. Jusqu’au moment où son dérailleur rend l’âme, chape explosée. Décision est prise de le passer en single. Oui mais comment démonter l’attache rapide? Pas de problème, Gaël sort sa solution magique… le lacet! Pas besoin d’une lourde pince, un bon lacet fait l’affaire. Après démonstration avec brio, les autres en tombent baba. Et de l’aduler à n’en plus finir.
La chaine raccourcie est en place, ils repartent. Mais 3m plus loin c’est de nouveau l’arrêt. La chaine saute. Nouveau raccourcissement et cette fois c’est Lionel qui s’essaye au lacet (NDR:  il faudra faire le deuil avec cette technique du galet d’un des maillons qui part en orbite). Hop c’est remonté et ça va mieux. Ils rejoignent Glay.
Lionel rentre par la Picardie, soutenu par un Claude pas mécontent d’y trouver un rythme plus adapté à sa reprise, tandis qu’un groupe de belles amazones menées par un Michel tout sourire fait son apparition. Quel tombeur!
C’est donc à 3 qu’ils finissent la boucle. Bruno les appelle car il s’inquiète de ne pas déjà les trouver à Roche, mais il ne peut les attendre, il doit rentrer. Quand Sylvie fixe un horaire, il doit le respecter, sinon! Débarrassé de tous les boulets du groupe, les 3 partenaires peuvent enfin rentrer tranquille. Le parcours est abrégé après Abbevillers, le dénivelé commence à se faire sentir.
47km, 1200d+, t° de 9 à 13°, brrrr