21 février ? mars plutôt, non ?

Au départ pour ce dimanche sans pluie et avec la douceur. Éric, Daniel, David, Michel et Xavier (chargé du compte-rendu). Tout le monde espérait voir un guide habituel mais non, certains voulaient profiter de la neige et d’autres ne voulaient pas sortir pas assez froid et pas de pluie !!!

David décide de nous emmener direction Joncherey pour aller voir les futures cabanes dans les arbres des étangs du Verchat.
Nous allons à Fesche puis Grandvillard le parcours est assez roulant, David prend soin de ne pas prendre les bourbiers. Arrivés vers Joncherey nous entamons la visite des étangs ou les cabanes dans les arbres et sur l’eau sont déjà nombreuses et quasi terminées.
Pendant la visite, on voit au loin arrivé sur nous un VTT aux couleurs du club… Il s’agit de Raphaël. Il décide de rouler avec nous pendant quelques Km.
Éric se lance dans une visite approfondie d’une cabane. Un sujet taraude certain du groupe et demande une enquête à Thierry (peut être un nouveau scandale écologique) pour savoir comment est géré l’assainissement des cabanes.
Le tour terminé, on arrive à Faverois puis un petit single sympa nous ramène jusqu’au château d’eau de Delle. C’est ici que Raphaël nous quitte pour une choucroute !!!
On arrive à Boncourt, toujours afin d’éviter la boue on préfère prendre un chemin roulant. Arrivé à un croisement on décide prendre le single pour aller aux pas du diable (NB : ce qui n’est pas vraiment roulent….).  La célèbre montée restera impossible, impossible d’aller assez vite un arbre est tombé…
Arrivé aux pas du diable Michel souhaite rentré par la route… Il sera seul. Nous continuons pour  aller à Croix, les chemins sont beaucoup moins roulants et les coupes presque blanche modifie pas mal le paysage et l’état des chemins.
A croix nous retrouvons un nouveau membre du club, il s’agit de……. Michel. Qui croyant gagné du temps par la route, n’avait pas pensé que le vent soufflait très fort et donc une belle galère sur des routes dégagées.
Et voilà le retour qui ce profile, David et Éric rentrent ensemble, Daniel et moi passons par le chemin des passeurs pour arriver à la ferme Houdin.

Merci David pour ce parcours sympa qui a permis de ne pas trop se cramer dans la boue.

41 km et 530 m D+

Oui, il fallait être maboule…

A l’abris devant le foyer George Brassens, une silhouette attend. Elle pense bien qu’elle va être seule pour cette sortie dominicale, tant les conditions sont détestables: une grosse pluie tombe. Rapidement ses doutes sont levés par une autre silhouette qui descend la rampe des Oisillons et vient le rejoindre. Xavier ne sera pas seul, Gaël l’a rejoint. Le premier pensait bien trouver le second, tandis que ce dernier a finalement décidé de sortir à 8h45 en pensant bien qu’il y aurait quelqu’un.
Pilotes: Xavier et Gaël (pour ceux qui n’auraient pas suivi).
Quelques minutes plus tard, dans un panache de monoxyde d’azote et de dioxyde de carbone, une berline sombre issue d’une firme déloyale d’outre-Rhin se gare devant les 2 héros du jour. En sort un Daniel pas fier de ne pas rouler dans un véhicule dont la marque fait la fierté régionale depuis plus d’un siècle. Venu voir qui serait assez fou pour rouler dans ces conditions, il est quand même surpris de constater que 2 vttistes sont au rendez-vous. Après quelques tractations Daniel renonce à les accompagner, l’idée de sa charmante épouse l’attendant sous la couette étant plus forte que celle de se faire rincer toute une matinée en compagnie de 2 maboules.
Et il aura eu raison le bougre. Non pas que les conditions au sol furent difficiles, la pluie lessivant le sol, il n’est pas trop boueux. En témoigneront des vélos pas très sales. Par contre après plus d’1 heure à se faire rincer par le haut (pluie) et par le bas (éclaboussures que Xavier comparera à juste titre à une bonne séance d’aquabike), la température chute brutalement à l’approche d’Abbevillers, la pluie laissant place à la neige. 0°, puis bientôt -2°, autant dire que les extrémités copieusement arrosées depuis le matin se refroidissent très vite, à tel point que ça en devient vite insupportable. Les 2 compères décident d’abréger et de rentrer au plus vite. Mais qui dit vite, dit vitesse et donc frottement de l’air sur les extrémités gelées… qui en deviennent encore plus douloureuses!
Ils rentrent le plus vite possible en espérant ne pas perdre de doigts en route, ni de subir d’avarie mécanique qui aurait été dramatique pour ceux-ci. Heureusement le Bulls et BMC sont de véritables horloges.
Alors certes j’entends les moqueurs, les railleurs, ceux restés chez eux, bien au chaud au milieu de leur lit ou de leur épouse, qui se tordent de rire en lisant ces lignes. Mais vous messieurs, vous n’avez pas eu la chance de survivre au froid, vous n’avez pas eu l’immense bonheur de retrouver l’usage de vos doigts de mains comme de pieds, vous n’avez pu apprécier la douce chaleur d’une douche froide vous redonner lentement la sensation de votre corps profondément engourdi. Et jamais non jamais, vous ne saurez qu’il ne faut pas sortir sous une pluie battante en plein hiver.
Alea jacta est (aucun rapport mais ça en jette)!
25 km, 310m D+
Pas de photo, plus de doigts pour les prendre.

La pluie n’arrête pas le vttiste

9h, place de la mairie, Beaucourt, un groupe attend à l’abri du foyer: Pascal, Eric, Daniel, David dit le bûcheron, Jef, Victor, Claude, Claude R., Mathias, Michel, Gaël.
La pluie s’est installée, les k-way sont enfilés (les veinards).
Après avoir pris la direction des hauts de Beaucourt, le groupe contourne le Grammont depuis l’entrée de Montbouton, puis pique à travers champs pour se rendre, via le sentier qui conduit à la salle du plateau, au chemin qui descend à l’étang Cayenne. Dans la descente nous admirons 2 magnifiques marches et un joli franchissement par nos champions. Pour les vieux, on attendra les cours de Jef. Jef qui d’ailleurs plante la roue avant dans un banc de sable (?) en bas de la descente et finit avec son amour propre au tapis, imité peu après par Daniel.
Les conditions au sol ne sont pas mauvaises mais la pluie devient plutôt forte. Le contournement du pont sarrazin avant La Cachette fait des dégâts. Pascal est crevé.
Pendant qu’il récupère en simulant une crevaison, les autres prennent leur douche à l’abri d’arbres sans feuilles.
C’est à ce moment que les Lab et Mathias nous faussent compagnie prétextant une invitation. Ben voyons!
Après avoir récupéré le simulateur et ses acolytes, nous nous disons que l’objectif de Courtedoux est compromis, d’autant que les vêtements commencent à prendre l’eau. Réalistes, nous réduisons donc le parcours et remontons vers les sentiers balisés par la Randonnée Hérimoncourtoise. C’est à ce moment là que nous avons crû apercevoir Chantal et son k-way bleu, ainsi qu’un point jaune loin devant. Nous hélons qui nous croyons être la belle brune, qui s’arrête, et qui repart. Croyant avoir été victime d’une hallucination collective, nous reprenons notre chemin, mais c’était bien elle !
 Pascal continue sa descente aux enfers et a encore un coup de pompe à quelques mètres de là.
 Sur le GR5, nous croisons Fabien qui a aussi cédé aux sirènes Suisse de chez BMC pour son nouveau 29 accompagné d’un copain qui lui aussi roule en Bulls 27,5, comme Benoît et Gaël! Ils ont tout de suite sympathisé ! Quelques mètres sur le GR5 puis nous obliquons tribord toute après avoir été lâché par Michel qui n’a pu résister à l’appel de la maison (et certainement de Christine).
Nous rentrons par les sentiers habituels, détrempés, la boue étant liquide, attendant encore une fois Pascal qui s’arrête prétextant une crevaison lente, plus vraisemblablement pour souffler. Pascal et Eric quittent le groupe de 6 rescapés avant le mont Novel, David et Claude quittent le groupe de 4 rescapés avant le réservoir de Montbouton et Daniel et Gaël finissent par le Grammont, pour opérer une scission du groupe de 2 à l’entrée de Beaucourt.
Seulement 20 km et peut-être 325 m d+. Mais le plaisir d’être sorti et d’avoir pédalé.
Aujourd’hui on aura vu Jef chuter, Pascal crevé et David rouler dans la boue sans râler. Comme quoi tout peut arriver.

C’est l’hiver ?

Un groupe de fondeur est monté au Ballon pour profiter de cette neige qui est arrivée tardivement et qui va repartir vite… Le sol était gelé mais quelques vttistes n’ont pas froid !
Un hiver décidément pas comme les autres: démarrage tardif, neige la semaine dernière, froid cette semaine, pluie vendredi, puis à nouveau le redoux hier (9°), qui laissait craindre un « embouement » particulièrement important. Et bien non, car le sol est resté froid et c’est donc un sol bien dur qui nous attend. Nous c’est à dire: Daniel, Patrick, Eric, François P., Xavier et Gaël.
 Alors commençons par les nouvelles. Ou plutôt les nouveaux : Xavier a troqué son Nerve alu (TS donc) contre un BMC SR carbone. Au programme: réactivité et punch. Un futur client à surveiller.
Pour changer de ses petites sorties pifométriques, Gaël est venu cette fois avec un parcours tout prêt chargé dans le GPS: un parcours inédit, emprunté une seule fois avec Franck et Bruno. La partie inédite se trouvant surtout au sud de Grandfontaine, un petit single bien sympa après un coup de cul de 17% d’après le GPS, 20% d’après les guiboles. Entre Croix et Abbevillers, le single vers Fahy est bien gelé sur le haut, mais quand même un peu gras dans la descente. Gaël se précipite en bas pour ensuite admirer ses collègues et parier sur celui qui ira au tas. C’est Daniel qui le régale à ce jeu sans conséquence autre que la perte d’estime de soi. Une fois atteint le Cap Sud de la boucle, la remontée vers Fahy se fait par le sentier des bornes. Le 2ème juge de paix de 17% est fatal à la chaîne de Pat, qui lâche devant tant de difficulté. Heureusement, l’attache rapide de Pat’ bien mise en place par la pince miracle de Gaël permettront de repartir rapidement. Ce qui nous vaut un formidable de commentaire d’Eric: « Moi en aussi j’ai acheté une pince comme celle-là, c’est super. Elle est dans mon atelier… ». Merci Eric pour ce moment de détente.
Retour classique, mais petite variante sur la fin car au lieu de prendre la descente infernale vers la route de St Dizier, Gaël emmène le (reste) du groupe sur la variante qui emmène au même endroit et qu’on prend parfois au départ.
La comparatif des dénivelés positifs en cours de route laisse pantois:
Gaël: 524 m D+
Patrick: 740m D+
Xavier: 630m D+
Alors vous prendrez les chiffres de dénivelé avec circonspection: 36 km 576m d+ … ou plus

 

17 Janvier 2016 après Jésus-Christ : il a neigé

Succès pour la journée convienne du club au ballon : 25 inscrits, et la neige (enfin) au rendez-vous !

Compte-rendu par François.
Nous sommes le 17 Janvier 2016 après Jésus-Christ. Tout le club est occupé par sa sortie au Ballon… Tout ? Non ! Deux irréductibles Gaulois résistent encore et toujours à la pratique de ce sport qui consiste à marcher comme un canard appuyé sur des cannes (je ne parlerai pas ici de ceux qui préfèrent marcher sur des raquettes plutôt que de jouer avec).
Je partis ce dimanche matin de Dampierre avec peu d’espoir de trouver un compagnon de route à Beaucourt. Je profitai des bois de Dampierre pour tâter un peu le terrain, ce que je fis conscencieusement car je m’étalai sur le flanc dès la première descente tel un sanglier dans sa bauge. Ca glisse !
Je fus agréablement surpris en arrivant à Beaucourt de trouver Pat qui était sur le point de rentrer chez lui aux vues de l’affluence record du jour. Nous décidâmes de rouler dans les bois alentours, ce que nous fîmes en tournant entre Beaucourt Dampierre Audincourt Vandoncourt. Pat fit une première glissade près de Taillecourt, avant de renouveler son étude géologique du sol dans la côte menant vers Vandoncourt.
Ce fut ma foi une agréable sortie, agrémentée de neige et de boue. Il n’y a pas qu’en ski que l’on peut profiter de la glisse.

 

Saint Gadoue par Gaël

Ce dimanche matin peu de monde au départ: Daniel, Pascal, François P, Gaël.
 Après une nuit bien arrosée (par la pluie) nous sécurisons le parcours en prenant la direction de la Suisse. Les chemins sont détrempés mais assez peu boueux. Les fortes pluies ont surtout ruisselé. On voit ici et là un chasseur.
 La météo est également favorable puisque sans pluie, juste compte-t-on un peu de vent.
 Après une petite escapade en sous-bois à la sortie de Delle sur la route de Faverois, qui nous fait découvrir un sentier super sympa, parcours classique jusqu’à Boncourt, puis Delle, où nous quitte un François affaibli par la maladie (et la traversée d’un champ un peu collant 😉 ).
Nous nous lançons dans l’ouverture d’un deuxième nouveau tronçon dans les sous-bois. qui nous mène à la route entre Lebetain et Feches.
 Pascal quitte le groupe rescapé sur la route de St Dizier et Gaël convainc Daniel que par le chemin c’est plus court que par la route. Nous descendons par le plus court mais pas le moins gras directement à… Malfosse. Sur le chemin, Daniel fera même l’honneur d’une petite chute dans la boue, du genre qui tire éperdument sur sa chaussure sans parvenir à la retirer. Nous trouvons enfin la boue que nous étions venu chercher et remontons tranquillement jusqu’au cimetière des Pins, crottés mais heureux.
Franchement ça valait pas le coup d’être ailleurs 🙂
 39 km 600 m d+

commentaire du webmaster : il y a plus suisse et plus propre comme parcours… finir par le creux de Maltose, c’est chercher le sanglier….

La première de 2016

Le réchauffement climatique, c’est bon pour le VTT! Les autres avec leur COP 21 peuvent aller se faire voir! Qui dit t° élevées, dit pas de neige et donc VTT. Voilà. Bon j’avoue c’est un peu réducteur…
Et la preuve que ceci est vrai? La liste des présents ce matin: Bruno, Franck, Lionel, Pascal, Eric, Thierry D., Francis B., François P., David, Philippe Pu., Joseph, Claude R., Claude L., Victor, Jef, Pat, Xavier, Robert, Gaël. Oui vous avez bien compté, 19 participants! Le 04/01/2015 nous n’étions que 4, et le 12/01/2014 seulement 6. Même la journée de pluie de la veille ni même le froid n’ont démotivé qui que ce soit, le ciel était bleu et le soleil brillait (bas).
Nous prenons la direction de la Suisse, et comme vous pouvez le constater sur la carte nous y sommes parvenus… par le biais de Francis qui s’égare dans Abbevillers, quel distrait celui-là. Avant cela, nous avons pu constater le soin que Bruno prenait de nous en passant devant une voiture de chasseur où un panneau « Tir à balles » invitait le quidam à rebrousser chemin. Le quidam oui, Bruno non. Et c’est la peur au ventre que nous entrons dans les TERRIBLES bois de Montbouton !!! (à lire avec une voix d’outre-tombe).
Après avoir perdu Francis nous réussissons à nous débarrasser des avions de chasse de la famille Lab à la sortie d’Abbé pour reprendre un rythme plus pépère qui sied mieux à nos sorties dominicales et bucoliques. Mais il reste encore quelques crevures prêtes à tout pour enterrer le Président…
Le Président qui écoute ses ouailles et leur évite les coins les plus risqués niveau adhérence. Roche les Blamont, Blamont, Glay, les sentiers défilent et finalement l’adhérence reste très acceptable. Bon on voit régulièrement un déhanchement involontaire, une dérobade non contrôlée, ou un couchage sur le côté, comme notre ami Pascal. Certains mêmes (François) continuent de nier malgré d’évidentes traces de boue sur les vêtements. Messieurs, je vous le redis, vous êtes montés trop gros pour pénétrer les petits sentiers boueux!
Et Philippe, notre ami Philippe, a finalement opté pour une remise à neuf de la transmission de son Canyon Année Modèle 2008. Il ne limera plus, c’est Martine qui va être contente. Ben oui, comme le Canyon fonctionne comme une horloge, plus besoin du Spé!
Nous finissons au pied de la papét où les plus pressés (Franck et Gaël) prennent le sentier pierreux et les autres la montée impossible. Du côté des 2 échappés, Gaël prend la dôloise et Franck, le nez dans le moyeu ne le voit pas tourner. Le premier termine seul et le second rejoint le groupe qui rentre par le chemin aller.
Gaël, échappé: 41km, 700m d+
Xavier, peloton: 39 km, 814m d+
Comme quoi les dénivelés des GPS…

La sortie de Noël ou the place to be

Par Thierry.

Tout le monde l’avait bien compris tant le nombre de participant était imposant (25).  3 catégories de vététistes se distinguent au cours de cette sortie. Chacun se reconnaitra.

  • Les absents qui ont toujours tort et qui oblige une fois de plus, votre serviteur à faire ce compte rendu. Parmi eux, Philippe Perrot, qui aurait bien voulu être avec nous. Nous lui souhaitons tous, un  prompt rétablissement. Courage! David, absent lui aussi, car  il avait déjà effectué  la sortie du marché de Noël en avance … la semaine passée !
  • Les vététistes motorisés qui se sont rendus au point de ralliement en voiture.
  • Et enfin, les courageux, les vrai(e)s, les dur(e)s qui eux, sont partis courageusement depuis Beaucourt dans la nuit et le froid pour rallier le parking de la Lizaine à Montbéliard à VTT.

Parking situé, d’après Lionel, à côté du Lycée Cuvier! Ce fait ne se veut pas rassurant, étant donné que c’est lui qui trace le parcours de cette sortie. Son légendaire sens de l’orientation, nous l’espérons, ne lui fera pas, ne nous fera pas, espérons-le, défaut pour la suite. Les courageux auraient d’ailleurs bien souhaité débuter cette sortie par la fin, c’est à dire… par le vin chaud tant ils ont eu froid. Ils s’imaginaient comme Franck, assis dans le camion, bien au chaud, comme à son habitude avec le chef. Ce qu’ils (les courageux) ignoraient à ce moment-là c’est que le chef, lui aussi, en chef et vététiste exemplaire, venait lui aussi en VTT depuis Méziré. Notre chef, qui soit dit en passant, a toutefois été un peu trop présomptueux sur le timing qu’il avait imaginé pour se rendre sur le parking de la Lizaine à côté du Lycée Cuvier. Départ à 8h45 pour rdv à 9h, Bruno, il faut te rendre à l’évidence, tu n’es plus aussi rapide qu’avant… tu vieillis.

Mais l’attente du chef serait presque passée  inaperçue si, Alex, ne nous avait pas organisé une séance de mécanique qui a nécessité l’intervention d’au moins  3 mécaniciens confirmés. Le VTT de notre arbitre avait, un incroyable problème de pression. Dada, Pat, Jef… tous se sont  relayés avec énergie pour tenter d’insuffler dans ce pauvre pneu, quelques grammes de pression supplémentaire. Tout y est passé, pompe défectueuse, valve récalcitrante, bombe, et au final une bonne vieille chambre à air dans un tubeless tout neuf…

Pendant ce temps, Les courageux, c’est à dire les congelés, s’étaient réfugiés sur les hauteurs du parking de la Lizaine, toujours situé prèsdu Lycée Cuvier je le rappelle, là où le soleil commençait à poindre. Et tous tentaient désespérément de réchauffer leur corps, traumatisé par la froide et humide piste « single cyclable ».

Bref, la petite troupe, sous la houlette de Lionel dit la boussole, s’ébroue finalement. Cela ne râle pas d’entrée car la montée de la Chiffogne est la bienvenue pour se réchauffer. Philippe sanglier constate que même avec son VTT collector, qu’il faut toujours pédaler pour avancer. Les chemins proposés sont sympas pour celui qui possède un VTT à roues carrées. En effet, nous partageons la piste « single équin » avec nos amis cavaliers. Plaisanterie mise à part il y en a toujours un (votre serviteur) pour raller et critiquer… C’est tellement facile !

La messe dominicale de l’abbé Jacques Facial a été remplacée par une crevaison de notre sénateur, dont a généreusement profité le visage et le maillot de notre chef. Sylvie, si tu me lis, ce n’est « que » du liquide préventif qui tâche les habits de ton cher et tendre.

Nous avons vu le TGV, deux fois, des ouvrages d’art, deux fois aussi, une carcasse de chevreuil, une fois, un autre chevreuil, des arbres en travers du chemin…

Dada (Vador) a fait preuve d’une qualité que nous ne lui connaissions pas encore. Outre sa serviabilité légendaire, il a fait preuve d’un sens de l’orientation, qui en a étonné plus d’un lorsqu’il a déclaré se souvenir que le parcours VITA de la Chiffogne n’était pas très éloigné de l’endroit où nous étions à ce moment-là, et c’était …la réalité !

On a senti pendant tout le parcours un chef soucieux du succès de cette sortie. En effet, il avait à l’esprit ce que cela allait lui coûter à l’arrivée. Magnanime, il a pourtant attendu tous les retardataires, à chaque changement de direction. Fait marquant à signaler, peu de perte à l’arrivée, mis à part notre sénateur et ses passagers, qui pour une fois, était éloigné de sa circonscription de prédilection … Thulay ! L’arrivée étant proche (toujours située au parking de la Lizaine, toujours près du Lycée Cuvier) Les avions de chasse Lab prenaient de l’avance pour aller réserver les tonneaux de vin chaud et les Bretzels que chacun, affamés et assoiffés, avaient imaginés pendant tout le parcours.

Merci à Lionel pour ce beau parcours, 27km et 650d+, qui nous a menés près d’Allondans, à proximité de Laire, dans les  faubourgs d’Héricourt, à Bussurel et sa célèbre ferme. Merci aussi aux deniers de la collectivité et joyeux Noël à tous.

Thierry

PS : On a pas vu le père Noël !

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Frisquet

Température très fraiche ce dimanche matin, mais belle météo au départ. Et surtout un groupe bien vaillant: Bruno, Jef, Lionel, Daniel, Eric, Pascal, François P, Thierry D, Michel, Francis B, Benoît, Alexandre U., Alexandre ? (nouveau), David, Gaël. Passage express de Philippe parti faire un tour en route faute de vtt.
Tout commence sur un malentendu… sur la date de la rando du marché de Noël. Nous voyons donc débarquer David en voiture de retour de Montbéliard où il n’a trouvé personne ! Donc la rando c’est le 20/12 ! Nous laissons le temps à David de remonter chez lui et après un petit tour, nous le rejoignons. Tous unis !
Ca doit être la fatigue due à la fin de l’année, mais le groupe se montre dissipé en refusant de suivre Gaël puis Bruno en haut de Montbouton. Petite confusion…
Certes le temps est beau et le sol sec, mais c’est sans compter sur les débardages et, derrière Abbevillers, la Dôloise nous oblige à une petite séance de portage… après laquelle nous perdrons Francis et David. Nous avons droit à une petite séance d’histoire franc-comtoise au moulin près de Glay. Pose photo.
 A Glay on se lance dans la montée sur Roche où très vite les gros mollets que sont Jef, Lionel, Thierry et Pascal font parler les pignons. D’ailleurs je tiens à signaler une irrégularité sportive à M. l’arbitre officiel du club en la personne de Lionel qui ne doit ses performances éclatantes en montée qu’à la pression que ses gros doigts boudinés appliquent sur les freins des vttisites qu’il double ! Réclamation.
34 km, 520m d+

L’hiver frappe à notre porte

Ca y est c’est fini le printemps, et on n’a pas vu l’été. Maintenant c’est l’hiver. La neige est tombée cette semaine, le froid s’est abattu sur notre région, il faut s’y résoudre : il va falloir s’habiller ! Les conditions sont correctes, il fait frais mais il ne pleut pas (d’après Gaël). Ce matin peu de pilotes sont au rendez-vous: Thierry D. et Michel sont les premiers et pensent bien être « seuls les deux », mais Gaël les rejoint, puis bientôt Pascal et enfin François P. Je n’ai pas tout saisi mais la conversation tourne autour des bucherons qui provoquent le réchauffement climatique en abattant des sapins pour Noël.
Des habitués ne sont pas là et on se dit que c’est l’or blanc des sommets qui a dû les attirer. Nous c’est l’or brun des forêts, chacun son truc. On commence par un petit tour d’échauffement dans les bois entre Beaucourt et Dasles, ce qui, si on avait été filmé, nous aurait valu un passage à Vidéo Gag avec Pascal. Imaginez la scène: sur le single le long de la piste cyclable vers Audincourt, je m’arrête pour attendre, et profite de l’appui procuré par un arbre pour ne pas avoir à décaler. Pascal arrive et fait de même. Sauf que l’arbre qu’il choisit est un arbuste pourri jusqu’au coeur qui se brise en 3 et entraine un Pascal surpris directement au sol !
Quelle joie de retrouver un sol incertain ! Les dérobades du pneu avant alternent avec celles de l’arrière, mettant au défi les réflexes des pilotes. Chaque virage est une aventure, et tout optimisme est sanctionné par une (petite) frayeur. Malgré tout ce n’est pas non plus terrible, le sol a bien bu et la boue reste de surface. L’adhérence est correcte. En tout cas on peut confirmer que les bucherons s’en sont donnés à coeur joie car tout au long de cette sortie le nombre de troncs au sol est impressionnant. C’est une contre-performance inattendue du vttiste de l’année qui nous quitte à 25m de chez lui. Pas les jambes, le vélo qui grince, ce n’est pas le jour de Thierry. Moi je dis, pas d’inquiétude: un vélo qui grince, c’est normal, c’est comme un sommier. C’est quand ça ne grince pas que c’est pas normal 😉
Du coup Michel fait de même et nous ne sommes plus que 3.
Depuis Abbé nous tirons sur Meslieres par le sympathique single tout en courbe et en dénivelé, puis Glay. Mais c’est alors que François qui assurait parfaitement jusque là donne des signes de faiblesses. Pour paraphraser Pascal, être sec avec un temps pareil c’est pas commun ! On ramène tranquillement François en passant par la table d’orientation de Vandoncourt et puis par Montbouton et les hauts de Beaucourt.
Une bien belle sortie, il aurait été dommage de rester à la maison!
Pas trop de dénivelé mais des km quand même: 39km 640 md+.