Faute de neige ils font du vélo

Présents à la sortie ce matin: Bruno, Jef, Daniel, Pascal, François P, David, Philippe, Joseph et Gaël.
 
Un beau petit groupe qui se lance gaillardement sur les sentiers. Direction Montbouton, puis par le haut du Pont Sarrazin direction Hérimoncourt via un chemin rarement emprunté: la descente qui amène directement au cimetière. En bas, on se lance dans un pari fou celui de monter la sentier à droite du cimetière et que l’on a plus souvent l’habitude de descendre. Joseph ne suit pas et part en solitaire. Sur le haut séance mécanique: dans la descente précédente la chaine de Gaël a joué à la fille de l’air et est sortie de la chape. Ca tourne mais avec un bruit pas très catholique. La pause est l’occasion de remplir les estomacs et de vider les vessies. Et non l’inverse.
 
Ensuite direction les 5 sapins, la reprise est dure: ça monte. Au lieu dit, redescente par le sentier technique à droite, qui ne plait pas à 2 d’entre eux qui finissent à pied. Puis direction Thullay avec une amicale pensée à notre futur ex-maire mais toujours sénateur.
 
Beau passage en groupe dans le passage technique sauf pour 2 vttistes. Puis remontée sur Abbevillers après que David soit parti à son tour. Au-dessus d’Abbevillers le groupe se scinde en 2 certainement par inadvertance: Jef, Daniel et Gaël prennent à droite sur le GR5. Les autres les ratent et continuent tout droit vers le point Sarrazin.
 
33km 771md+.
 
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Comme un air de printemps

Ce matin sous un soleil prometteur, seulement 6 vététistes sont au RDV: Eric, Daniel, Patrick, Xavier, David et Gaël.
 
Mais où sont les autres? Si il y a bien un moment où il faut rouler, c’est maintenant: les conditions de température et d’adhérence sont vraiment bonnes. Quand on sait quel printemps on peut avoir, c’est ballot de se priver des belles sorties. Ah mais je vous connais. Vous êtes des guerriers. Il vous faut du gras, du glissant, du collant, il vous faut rentrer crotté de la tête au pied. Soyez patient, cela viendra.
 
Au moment de partir et d’envisager une destination, David émet l’hypothèse d’aller voir les cabanes à Grandvillars. Gaël prend vite les choses en main et la balade démarre par la rue Charles de Gaulle. Mais au lieu prendre direction le Grammont, ils tournent à droite et montent au cimetière de la Charme. Le ton est donné: on grimpe!
 
Arrivé sur le haut on rejoint la route de Montbouton puis via une variante le point de vue au-dessus de Montbouton où l’on observe le magnifique paysage. Direction Abbebillers que le groupe contourne par l’ouest vers Hérimoncourt. Sur le chemin du stand de tir, le passage technique n’est pas praticable. Une coupe en cours barre le passage. Ils profitent d’une petite pause pour discuter câble et électricité où Xavier explique à Eric (électricien de métier) l’intérêt des tire-fils… pour passer les câbles de dérailleur en interne. Après quelques franchissements de troncs, ils foncent plein pot vers le bas, à toute allure.
 
Ils ne restent pas longtemps au cimetière d’Hérimoncourt, un froid macabre y régnant, et prennent la direction du stand de tir. Il y a justement une séance de tir extérieure et David propose d’aller slalomer sur le champ de tir. Après une étude approfondie, sa proposition n’est pas retenue, même si l’alternative s’annonce coriace: grimper jusqu’à Abbevillers.
 
Ce sentier ils le connaissent pour le descendre de temps à autre. Pierrier « lit de rivière » dans sa partie basse (5 à 10%), glissant dans la partie intermédiaire (10 à 15%), pentu dans la parie haute (15 à 25%). Ils montent au train chacun cherchant son adhérence et zigzaguant au gré des coups de pédale. Le terrain est difficile, et ils progressent doucement, jetant l’éponge dans la dernière partie les uns après les autres. Le plus doué à ce jeu avoue après coup avoir appliqué la technique de Bruno dite de l’escargot. Tout doucement, centimètre par centimètre.
 
Ils poursuivent jusqu’à la papèterie, mais obliquent sur la Philippe Pusard jusque Abbévillers. Ils prennent la direction de la route de Croix, mais déjà les faiblesses se font sentir. Gaël paye ses efforts d’Abbevillers, mais avec Daniel il ne regrettent pas d’être restés derrière avec David, qui leur fait une magnifique figure le conduisant au tapis en pleine ligne droite sur un chemin blanc!
 
Ils ferment la boucle haute du 8 du circuit du jour en prenant la direction de Montbouton par la salle du Plateau et rentrent par les hauts de Beaucourt pour une pause bien méritée et bien arrosée chez David qu’ils remercient au passage.
 
30km, 650m D+.
 
Sans titre
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Sous un blanc manteau

La grosse vague de froid s’en est allée, 3 naifs motivés se sont pointés: Xavier, Eric et Gaël.
 
Ils fondent de grands espoirs ce matin, mais sont vite rattrapés par la réalité. L’épaisseur de neige et la longue période de gel ne facilitent pas l’évolution. Très vite ils se rendent compte que la moyenne va être basse. La roue avant cherche sa trajectoire, et dès qu’elle mord dans la couche épaisse, il est très dur d’en sortir. Au bout d’1h20 ils ont à peine passé Abbevillers, et même pas abattu 10 km.
Ils prennent la direction de Croix et le ruban noir leur redonne un peu le moral, avant de plonger sur le chemin blanc qui descend vers le Paradis. Le chemin porte bien son nom. Il a été dégagé, mais la neige forme un tas d’1m qui bloque le passage. Gaël se lance timidement mais arrête avant la crête, Eric la franchit, mais la neige fraiche au bas avale littéralement sa roue et Eric part au tapis.
En bas, il évitent la première montée, mais la 2ème bien enneigée ne se laisse pas franchir et il faut finir à pied. Le passage suivant est difficile. D’abord à cause de la taille d’arbres toujours au sol, puis des ornières déjà difficiles en temps normal, franchement techniques avec la neige. Il est plus facile de rouler dans les champs que sur les chemins: c’est le monde à l’envers. Arrivés péniblement au point de vue de l’ancienne cabane, ils prennent la décision d’abréger leurs souffrances.
Retour par le goudron: Saint-Dizier, Lebetain, Feche, Badevel, sa côte et enfin délivrance pour les orteils: Beaucourt.
 
Dimanche on devrait retrouver des conditions normales: la boue sous la pluie!
 
25 km, 470 d+, et une belle moyenne pour une balade en raquettes.
 
25
470

La première de l’année

Salut,
 
Alors qui a bravé le froid, la neige et le verglas pour cette sortie dominicale: Jef, Victor, Daniel, Patrick, Xavier, Eric, François P., Alex et Gaël.
 
Petit message à ceux qui ne viennent pas le dimanche matin: pourraient-ils ne pas arriver vers 9h, ce qui éviterait de les attendre. Merci 😉
 
1ère surprise: François arrive bien monté. Calmez-vous mesdames, je parle de diamètre. Diamètre de roues, enfin! Il chevauche un superbe Canondale Scalpel FSi bleu, très élégamment assorti à son GPS et à sa tenue.
 
La mise en jambe est difficile, il fait -3°, les doigts et les jambes tardent à se réchauffer. Le paysage est magnifique, les bruits sont étouffés, sauf à l’arrière où ça discute plus que ça ne pédale. Résultat, Victor s’échappe.
 
C’est très agréable de rouler dans la neige (2 à 8 cm) et l’adhérence est plutôt bonne, y compris en descente, avec l’avantage de ne pas salir.
 
Bien qu’il s’agisse de la première sortie de l’année, les vannes n’ont pas disparu: Eric est bien content de ne pas avoir dit à Pascal que ça roulait, Jef compare Gaël à Bruno pour ses changements de direction imprévisibles.
 
Au fil des kilomètres le groupe d’étiole: Jef et Alex quittent à Boncourt après une magnifique descente du single depuis les pas du diable pour aller s’installer devant le journal de France 3 de 12h. François, certainement grisé par le mono plateau du Scalpel, commence à souffrir dans la montée sur la tour panoramique de Buix, rassurant un peu les autres qui se demandaient s’il allait tenir ce rythme encore longtemps.
 
A Delle c’est Pat qui s’en va, tandis qu’à Badevel François prend la direction de Dampierre.
 
C’est dommage car tous ceux qui ont quitté auront raté une apparition divine dans la neige remontant vers le chemin du four à chaux de Beaucourt: un pèlerin pour certains, un roi mage pour d’autres, en tout cas une apparition telle qu’on en trouve parfois dans le désert.
 
36km, 674m d+, -3° à -5°, sol complètement enneigé.
 
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Un autre Messi(e)

Randonnée dominicale de ce 2ème dimanche de l’Avent par les 12 apôtres et leur messie

L’attente fut longue dans la froideur de ce dimanche matin. Longue pour Philippe arrivé le premier (pour la première fois d’après lui), puis pour les coucous, avec un Michel frigorifié et pour  votre serviteur, ainsi que pour Pat, (puis dans le désordre parce que je ne me souviens plus dans quel ordre ils sont arrivés et pour ne vexer personne), pour Xavier, Dada, Gaël, David, Claude et Bob.

Et puis enfin,  le messie est arrivé.  

Accompagné de son plus fidèle apôtre, Franck, parce qu’il fait toujours + chaud dans le camion.

Il est sorti, drapé, non pas dans une tunique immaculée, mais dans un improbable cuissard long d’un autre temps, dont les couleurs, il faut le dire, ne s’accordent pas magnifaïquement bien avec la nouvelle tenue du club. Ce qui aurait fait dire à une célèbre Cristina, qu’il venait de commettre là, un impardonnable fashion faux-pas. Le jaune-vert du fameux cuissard tranchant durement avec un orange plus actuel. Cela piquait un peu les yeux à vrai dire. Vous ne le saviez pas, mais à une époque, c’était les couleurs du club !

Donc,  il est sorti du camion, se précipitant pour s’excuser de son retard ? Que nenni ! Tout simplement pour saluer d’autres disciples, mais féminines cette fois. (Surement pour vendre les 40 ballotins de chocolat restants) Ignorant le reste de ses autres apôtres, transis de froid,  qui vociféraient rageusement (pour se réchauffer) et qui lui faisaient remarquer son retard avec véhémence,  laissant un Franck s’occuper de descendre seul,  les vélos du camion…

Après avoir vendu les derniers ballotins, notre Bruno, vous l’aviez deviné, daigne enfin venir saluer le reste de la plèbe. Suivi de près par un Alex, (Apparition aussi éphémère que miraculeuse) dont la mine reflète les restes d’un anniversaire copieusement fêté la veille, dans un endroit dont nous l’ignorions encore à ce moment-là, mais que nous allions devoir encore visiter. Je veux parler ici de Thulay évidement. Lieu sacré ou sacré lieu, qui fait dire à Cédric, que si on y va aussi souvent, c’est qu’on n’y a surement des copines, comme au creux de Malefosse d’ailleurs.

Ballotins vendus (?) salutations  faites, tous les disciples prennent enfin la direction de la terre promise (Thulay) par des voies inhabituelles, mais tout aussi impénétrables que celle du seigneur, car parsemés d’obstacles semés par quelques bucherons malveillants.

Voici en peu de mots,  le résumé de cette sortie dominicale : Des arbres couchés (bcp), de la mécanique (pas mal), des concerts de trompe de chasse donné par Dada à chaque descente, déroutant tous les chasseurs aux alentours, des mots, beaucoup de mots, des sujets sérieux (Avantages et inconvénients du tubeless, pour ou contre une primaire au sein du club) des défis, des photos plus ou moins réussies en fonction de qui  figurent dessus, n’est-ce pas Claude !

La terre Promise atteinte, le groupe, rassasié par tant de bonnes paroles, entame le chemin du retour. Passant par les pierres gauloises (autre lieu symbolique) puis par Abbé,  le groupe commence à se disloquer sous un léger crachin. Renonçant définitivement à affronter les chasseurs ainsi que les obstacles de la fontaine des Tourillons,  le reste des apôtres et de son messie, regagnent enfin le point de départ où Franck a dû, une nouvelle fois, remonter certainement seul, tous les vélos qu’il avait descendus (seul aussi) quelques heures et quelques km auparavant, du camion.

La semaine prochaine, un nouveau guide (Yo) vous mènera sur les terres du pays de Montbéliard. Guidé, non pas par l’étoile du berger, mais par sa fameuse boussole et son sens inné de l’orientation, à la recherche du chaud et divin breuvage des dieux, tant apprécié par la communauté de la pédale beaucourtoise, lors de la traditionnelle sortie du marché annonçant la naissance de l’enfant Jésus.

That’s all folks

Thierry

 

32 km 744 m d+

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Pousser-Tirer

 

Ce matin quelques braves ont… bravé les 3°C: Thierry, Daniel, David, Patrick, Eric, Michel, David, Gaël.
 
Après avoir attendu les derniers qui ne sont pas arrivés, ils décident de partir en espérant trouver des cieux plus dégagés. L’avantage avec un temps si froid, c’est que le sol est dur. Très dur. Ca roule bien, ça grip bien, et on ne se salit pas! Ca donne même des idées à certains comme Eric qui décide de jouer aux équilibristes en traversant un énorme flaque gelée… et ça tient. A la sortie de Croix, petit conciliabule. A droite la Suisse, à gauche la France. Comme le plafond est encore plus bas, on opte pour la France alléchés par les promesses de David d’un petit coin paradisiaque que seul les pêcheurs connaissent…
 
Après quelques détours à la recherche du bon chemin, on rejoint enfin ce petit coin de paradis. Et c’est vrai que David n’avait pas menti. Sous le givre (-5° ici) c’est beau, on se croirait dans le Jura, en traversant un pré entouré d’un ruisseau et d’une forêt. David nous fait d’ailleurs le tour de la faune présente, notamment cette magnifique buse cendrée:
 
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A Lebetain on reprend les Pas du diable. Là il faut admettre que ce qu’on ne pensait plus possible s’est à nouveau produit. Le dieu de la montée impossible a encore frappé. Daniel en tombe à la renverse.
Alors bien sûr les mauvaises langues doutent du talent et cherchent des explications à cet incroyable exploit. Thierry leur fait la révélation de son secret: le tirer-pousser. Et oui! Voilà maintenant vous savez.
 
35km, 760m d+
 
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A l’heure d’hiver et à l’heure

Vendredi il y avait l’AG. Et après avoir sondé tous les avis, c’est 9h qui s’est imposé comme nouvel horaire de départ. Samedi un mail de relance rappelait aux ouailles d’être à l’heure sous peine de sanction. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, ils étaient là et à l’heure. En avance même! Bon comme d’habitude il y a quelques non conformistes qui cherchent à se démarquer, mais le bureau a été clément pour cette première de l’heure d’hiver et ne sanctionnera personne. Surtout pas son président ni son trésorier. Avec tous les soucis qu’ils ont ces 2 là à dresser les autres…
 
Alors sont présents ce matin: Bruno et Franck (on aurait pu dire Marc et Sophie, Tintin et Haddock, ou encore Boule et Bill), Jef un peu barbouillé, certainement le reste d’une soirée bien arrosée, David à qui le réchauffement climatique sied bien avec ses mollets à l’air, Daniel qui se paye le luxe de renvoyer son Willier en usine tous les lundi pour le faire lustrer pour le dimanche suivant (surveillez leboncoin une affaire est à venir), Eric qui attend son électrique pour Noël, Michel qui change de VTT dès qu’il est sale (le lavage tu connais?), Philippe, Thierry le nouveau membre du bureau qui en tant qu’infirmer est chargé de prendre la t°, François un candidat de plus en plus sérieux qu’il va falloir surveiller, Joseph venu s’encanailler avec les vieux, et Gaël dont la montre a toujours 5 minutes de retard. 2 invités spéciaux aujourd’hui, Pascal de Giant Andelnans et Germain son mécano.
 
Jef prend les commandes et nous emmène au-dessus de Monbouton, certainement déjà la nostalgie de son village, puis aux-dessus du Grammont pour essayer la DH que les jeunes de l’école de VTT sont en train d’aménager pour la TRJV organisée à Beaucourt fin mai: slalom dans la sapinière, virages relevés, bosse, déjà un beau terrain de jeu. Bravo les jeunes vous avez bien « bossé ». Certains se demandent si on rentre déjà ce qui fait un peu court, et d’autres redoutent qu’on les emmène planter les crampons à Malfosse: que nenni, route de Saint Dizier, chemin de l’Etoile pour des mecs qui ne brillent pas, puis direction route de Croix.
 
A Abbevillers, on frôle l’accident. Gaël a pris la tête pour donner la direction, mais sur le GR5 il rattrape puis double la femme de Michel qui se promène à pied. On ne sait pas pourquoi, peut être un moment d’égarement, mais tel son président devant la moindre gazelle il pile pour la saluer. C’est alors qu’une horde de vttistes lancée à fond et le nez dans le guidon se fait surprendre par cette chicane mobile. Eric en tremble encore.
 
Heureusement tout cela est vite oublié et devant la provocation de Pascal de ne pas voir assez de passages techniques, Jef nous emmène sur le sentier de liaison qui redescend vers Hérimoncourt en empruntant le passage en dévers. Sensations garanties! Pascal ne se plaint plus.
 
On lâche les freins en redescendant vers Hérimoncourt, puis pause devant la salle des fêtes pour une collation et une séance photos. En traversant la ville, on entend le cris des femmes qui se retournent sur le passage de Michel « Oui Michel!!! ». Ensuite direction les cinq sapins, mais par un beau détour par le nord d’Hérimoncourt. Il faut reconnaître le talent quand il existe et au bout de ce sentier l’épingle fait poser à terre le pied de tout le monde sauf Bruno. Bravo! Mais ce n’est pas le seul juge de paix de la montée: car à peine plus loin se dressent (voix d’outre tombe) « LES MAAAARCHEEEES ». Ah elles nous en font baver ces marches. Tout le monde bute, glisse, dérape, manque de se rétamer. Tout le monde? Non car un homme brillant, un vrai dieu de la selle, un monstre de puissance et d’équilibre, doublé d’un sage écologiste, celui dont le terrain d’entrainement s’appelle la papét’, franchi une à une les difficultés et gravi avec art et aisance ce passage qui a vu tant de cadors se vautrer lamentablement. Dommage pour lui son passage n’est pas immortalisé par la caméra en raison d’une mauvaise manip (accès de jalousie?), mais quelques autres oui.
 
Aux cinq sapins, séparation du groupe, les uns redescendent vers Hérimoncourt pour rejoindre Abbevillers. Les autres prennent le passage technique sur la droite. Gaël prend la tête, mais arrivé sur le dessus du versant, il se trompe et prend une section plus dure et plus technique de la descente. Impossible de reculer une fois engagé. Couvert de feuilles le sol est peu adhérent mais heureusement elles masquent les racines, marches et autres pierres ce qui fait moins prendre conscience… de l’inconscience. Arrivé en bas Gaël est content d’être entier et remercie son vélo et Bruno qui le suivait a bien crû le ramasser à la petite cuillère. Derrière, les résultats sont variables selon l’adresse et tout le monde est entier. Pour éviter la redescente sur Vandoncourt, Bruno nous fait prendre à gauche (traduire à droite) et on redescend tout ce qu’on a monté (tiens les marches), ce qui fait penser à certains qu’ils auraient pu attendre là sagement.
 
La rando se termine pour Eric à Vandoncourt, puis le groupe se sépare en 2: un rentre sur Beaucourt, l’autre fait un petite boucle par Dasles et ses bois. L’occasion pour François de tester le Spé de Bruno et pour Bruno de se replonger avec nostalgie sur le Lapierre de ses débuts et ses commandes de vitesses inversées (monte/descend)!
 
35 km 860m d+
 
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C’est le printemps aujourd’hui… mais rien qu’aujourd’hui

Par Xavier

Dimanche matin bien frais à Beaucourt environ 0°. Bruno, Pat, Daniel, Michel, Thierry, Xavier, Eric, Philippe, Robert sont présents. La température fraiche a surpris les Coucous ( Thierry et Michel )… Ils nous disent qu’un air beaucoup plus chaud souffle sur Abbévillers.
Direction le plateau méditerranéen pour nous réchauffer, à Montbouton, on constate que les coucous ont raison, on a presque gagné 6° !!!! Bruno décide d’aller sur Grandefontaine puis une belle descente pour arriver vers Villars-lès-Blamont, on remonte direct, une longue montée sur un terrain parfois bien mou mais praticable.
Une petite pause, pour avoir l’explication du pourquoi on appelle Coucou les habitants d’ Abbévillers. Bruno se lance dans l’explication, il y a fort fort longtemps des hommes Abbévillers cherchant l’amour interdit en suisse, ne voulant pas se faire repérer par des époux Helvètes, faisaient le chant du coucou pour savoir si le nid conjugal était libre. Un poète ce Bruno…! Thierry, nous donne une autre version beaucoup moins romantique.
Le groupe repart  pour arriver au sommet et apercevoir une superbe vue sur les Vosges. On continue sur la crête, passe devant un bâtiment qui s’appelle « le poil de chien » et là nos poètes n’ont pas d’explication à nous donner. Nous allons jusqu’au point de vue de la roche Jella, c’est là que Michel nous quitte. Une crevaison de Thierry, il réussi à colmater le trou grâce au préventif. Après, direction le monument du Lomont. Suit une descente qui fera des dégats, une chute pour moi en restant bloqué dans une ornière et une crevaison de nouveau pour Thierry qui décide de mettre une chambre à air. On arrive à Pierrefontaine-lès-blamont puis Blamont, descend pour aller sur Glay. Et là, encore une crevaison pour Thierry, essai avec une bombe anti crevaison et cartouche pour repartir au plus vite, mais rien n’y fait. Il faut  changer de chambre. Il ne restera que Philippe et moi avec Thierry pour la réparation, les autres doivent rentrer.
Les 3 derniers repartent mais décident de rentrer par la route, à Meslières Philippe continue seul. Thierry et moi prenons la route pour monter vers Abbévillers toujours par la route, une longue montée.
Le retour à Beaucourt se fera par la route, un peu cramé.

Au final, 48 Km et +1000m de dénivelé

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C’est toujours 08h30!

Edit du 26/11/16: et bien plus maintenant, on repasse à 9h le 27/11/16.
A son arrivée ce matin Daniel se demande si le froid n’a pas fait fuir les pratiquants. Pour passer le temps il s’entraine tel un bon élève à gravir la rampe des oisillons sans faillir. Quel élève appliqué! Il est toutefois interrompu dans son exercice par Gaël qui le ramène sur la place.
Alors on vous le dit: pour l’instant l’horaire reste inchangé, c’est à dire 8h30. Non, parce que si le président et Franck se permettent d’arriver juste à l’heure voir après, que dire des autres retardataires qui, hésitant entre 08h30 et 09h00, ont décidé de choisir au milieu! Arrivent alors dans le désordre le plus total Philippe, Claude, Robert, François, Cédric et Olivier. Un peu de rigueur messieurs.
Dès le départ ça chamaille, Cédric et Olivier veulent absolument aller à Giromagny pour le repas des anciens, afin d’honorer l’invitation qu’ils ont reçu, et ainsi passer une excellente journée et qui sait peut être choper?
A peine parti, après une petite séance de regonflage du Spé (hum hum), et après avoir évité une zone de chasse, le groupe s’arrête en haut du premier single. C’est Michel cette fois qui défie tous les pronostics en arrivant à 9h00 place de la mairie. Après quelques tests de couverture mobile dans les bois, ils décident de lui donner RDV à Croix par messagerie interposée sans aucune envie de l’y attendre. D’ailleurs ils réussiront à l’éviter. Bien joué!
Croix, Fahy, Courtedoux, le début spongieux est vite remplacé par un terrain fort roulant pour la saison. Après Villars le Sec le groupe se sépare. Les pressés rentrent par Croix, les autres poussent jusuqu’à Lebetain. Pour abréger la souffrance des plus fatigués, ils rejoignent Saint Dizier par la route. Mais c’est sans compter sur Gaël qui ne se satisfait pas de goudron. Il veut mettre les pneus dans la boue et convainc tout le monde Dieu sait comment de redescendre sur Malfosse. Bande de maso!
C’est pourtant une fort bonne idée puisque c’est l’occasion de rire des figures de Robert dans les flaques et qui sort du single recouvert de boue sur la moitié du corps. Sur le bas ils évitent soigneusement Malfosse et remontent sur le cimetière en espérant bien ne pas devoir remonter le cadavre essoufflé d’un des leurs pour l’y enterrer. Mais non, tout le monde arrive, bravo!
42km, 813m d+.
Température  3°, sol spongieux à léger humide.
circuit
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A la Toussaint, sors ton vélo tout terrain

 

Matinée couverte pour ce 2ème jour de l’avant dernier pont de l’année, mais prometteuse au regard des derniers jours. On ne sait toujours pas comment s’habiller, entre les 6° du matin et la bise qui fait ressentir 2 à 3° de moins, et le soleil qu’on sent impatient de briller. Alors chaud ou pas chaud?
Les forces en présence: Bruno, Eric, Patrick qui fête la quille, Xavier, Olivier, Louis P., Philippe, Thierry D., Gaël.
Le groupe décide de prendre de la hauteur pour essayer de percer le plafond. Mais à peine est-il arrivé au pied du Grammont, à Montbouton, que déjà Louis renonce, trop froid aux doigts. Olivier, qui l’accompagnait, se retrouve donc embarqué bien malgré lui dans un groupe de furieux… Ca va chauffer! Heureusement il a mis toutes les chances de son côté en arrêtant la cigarette 1 mois plus tôt.
Direction Hérimoncourt, via le GR5 et sa petite variante tant appréciée par Gaël, que Thierry lui fait le plaisir d’emprunter. Au bout du GR, après avoir croisé l’homme le plus sympathique d’Abbevillers, direction Hérimoncourt par la variante descendant au stand de tir. Bruno ouvre, Gaël suit, Thierry aussi et puis … plus rien. Les minutes passent et on apprend qu’Eric s’est encore dégonflé, mais de la chambre à air cette fois. Le groupe retardataire a droit à une petite vidéo souvenir.
A Hérimoncourt, direction les 5 sapins. Mais au bout de la montée, le groupe se sépare. Il y a d’un côté les militants de la gauche emmenés par Philippe, et les militants de la droite emmenés par Bruno. A gauche la primaire élit Eric, tandis qu’à droite c’est Bruno. Au final tout le monde se retrouve au même moment dans le grand pré avant les 5 sapins. Tout le monde ou presque, car 2 pilotes manquent à l’appel. Alors que les premiers arrivés dressent la table pour l’apéro, Bruno repart à leur recherche: ils avaient déjà filé à Thullay, et on les comprend vu la réputation sulfureuse du village.
A Roches lès Blamont, Thierry quitte le groupe. C’est vraisemblablement un très mauvais choix car il manque 2 évènements notables:
– tout d’abord une tentative grossière d’élimination du trésorier par Patrick. Feignant de déraper de la roue arrière dans une ornière, Patrick se couche devant Gaël obligeant celui-ci à finir le cul dans les ronces et les pieds dans la flaque. C’est la 2ème tentative qui vise Gaël après la chute simulée de Cédric il y a 2 semaines.
– une prestation de navigation de haut vol de notre Président. Jugez par vous même:
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Avec pour couronner le tout une petite escapade en sous-bois à la recherche d’un chemin qu’il ne trouva jamais… et qui a tellement fait rire un chasseur planqué dans les fourrés qu’il en rit encore.
Le groupe repart sur Blamont puis Glay. C’est là qu’Olivier et Patrick décident de prendre le goudron quand les autres se lancent dans l’ascension de la Papét’. S’il y a bien un jour où il fallait la grimper, c’est bien aujourd’hui. Température pas trop chaude, sol sec, peu de feuilles. Dommage tout le monde bute, mais certains ont eu la révélation de la trajectoire et de l’allure, ils espèrent monter la prochaine fois.
A Abbevillers, tout le monde se retrouve, comme quoi la Papét’ c’est vachement plus rapide. Patrick attend Olivier, qui a disparu, Philippe et Eric reprennent le GR5 pour Vandoncourt, Bruno le groudron, Xavier et Gaël les bois vers Beaucourt, s’offrant au passage le single vers la route de Saint Dizier, très roulant.
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