Comme un air de printemps
Sous un blanc manteau
La première de l’année
Un autre Messi(e)
Randonnée dominicale de ce 2ème dimanche de l’Avent par les 12 apôtres et leur messie
L’attente fut longue dans la froideur de ce dimanche matin. Longue pour Philippe arrivé le premier (pour la première fois d’après lui), puis pour les coucous, avec un Michel frigorifié et pour votre serviteur, ainsi que pour Pat, (puis dans le désordre parce que je ne me souviens plus dans quel ordre ils sont arrivés et pour ne vexer personne), pour Xavier, Dada, Gaël, David, Claude et Bob.
Et puis enfin, le messie est arrivé.
Accompagné de son plus fidèle apôtre, Franck, parce qu’il fait toujours + chaud dans le camion.
Il est sorti, drapé, non pas dans une tunique immaculée, mais dans un improbable cuissard long d’un autre temps, dont les couleurs, il faut le dire, ne s’accordent pas magnifaïquement bien avec la nouvelle tenue du club. Ce qui aurait fait dire à une célèbre Cristina, qu’il venait de commettre là, un impardonnable fashion faux-pas. Le jaune-vert du fameux cuissard tranchant durement avec un orange plus actuel. Cela piquait un peu les yeux à vrai dire. Vous ne le saviez pas, mais à une époque, c’était les couleurs du club !
Donc, il est sorti du camion, se précipitant pour s’excuser de son retard ? Que nenni ! Tout simplement pour saluer d’autres disciples, mais féminines cette fois. (Surement pour vendre les 40 ballotins de chocolat restants) Ignorant le reste de ses autres apôtres, transis de froid, qui vociféraient rageusement (pour se réchauffer) et qui lui faisaient remarquer son retard avec véhémence, laissant un Franck s’occuper de descendre seul, les vélos du camion…
Après avoir vendu les derniers ballotins, notre Bruno, vous l’aviez deviné, daigne enfin venir saluer le reste de la plèbe. Suivi de près par un Alex, (Apparition aussi éphémère que miraculeuse) dont la mine reflète les restes d’un anniversaire copieusement fêté la veille, dans un endroit dont nous l’ignorions encore à ce moment-là, mais que nous allions devoir encore visiter. Je veux parler ici de Thulay évidement. Lieu sacré ou sacré lieu, qui fait dire à Cédric, que si on y va aussi souvent, c’est qu’on n’y a surement des copines, comme au creux de Malefosse d’ailleurs.
Ballotins vendus (?) salutations faites, tous les disciples prennent enfin la direction de la terre promise (Thulay) par des voies inhabituelles, mais tout aussi impénétrables que celle du seigneur, car parsemés d’obstacles semés par quelques bucherons malveillants.
Voici en peu de mots, le résumé de cette sortie dominicale : Des arbres couchés (bcp), de la mécanique (pas mal), des concerts de trompe de chasse donné par Dada à chaque descente, déroutant tous les chasseurs aux alentours, des mots, beaucoup de mots, des sujets sérieux (Avantages et inconvénients du tubeless, pour ou contre une primaire au sein du club) des défis, des photos plus ou moins réussies en fonction de qui figurent dessus, n’est-ce pas Claude !
La terre Promise atteinte, le groupe, rassasié par tant de bonnes paroles, entame le chemin du retour. Passant par les pierres gauloises (autre lieu symbolique) puis par Abbé, le groupe commence à se disloquer sous un léger crachin. Renonçant définitivement à affronter les chasseurs ainsi que les obstacles de la fontaine des Tourillons, le reste des apôtres et de son messie, regagnent enfin le point de départ où Franck a dû, une nouvelle fois, remonter certainement seul, tous les vélos qu’il avait descendus (seul aussi) quelques heures et quelques km auparavant, du camion.
La semaine prochaine, un nouveau guide (Yo) vous mènera sur les terres du pays de Montbéliard. Guidé, non pas par l’étoile du berger, mais par sa fameuse boussole et son sens inné de l’orientation, à la recherche du chaud et divin breuvage des dieux, tant apprécié par la communauté de la pédale beaucourtoise, lors de la traditionnelle sortie du marché annonçant la naissance de l’enfant Jésus.
That’s all folks
Thierry
32 km 744 m d+
Pousser-Tirer
A l’heure d’hiver et à l’heure
C’est le printemps aujourd’hui… mais rien qu’aujourd’hui
Par Xavier
Dimanche matin bien frais à Beaucourt environ 0°. Bruno, Pat, Daniel, Michel, Thierry, Xavier, Eric, Philippe, Robert sont présents. La température fraiche a surpris les Coucous ( Thierry et Michel )… Ils nous disent qu’un air beaucoup plus chaud souffle sur Abbévillers.
Direction le plateau méditerranéen pour nous réchauffer, à Montbouton, on constate que les coucous ont raison, on a presque gagné 6° !!!! Bruno décide d’aller sur Grandefontaine puis une belle descente pour arriver vers Villars-lès-Blamont, on remonte direct, une longue montée sur un terrain parfois bien mou mais praticable.
Une petite pause, pour avoir l’explication du pourquoi on appelle Coucou les habitants d’ Abbévillers. Bruno se lance dans l’explication, il y a fort fort longtemps des hommes Abbévillers cherchant l’amour interdit en suisse, ne voulant pas se faire repérer par des époux Helvètes, faisaient le chant du coucou pour savoir si le nid conjugal était libre. Un poète ce Bruno…! Thierry, nous donne une autre version beaucoup moins romantique.
Le groupe repart pour arriver au sommet et apercevoir une superbe vue sur les Vosges. On continue sur la crête, passe devant un bâtiment qui s’appelle « le poil de chien » et là nos poètes n’ont pas d’explication à nous donner. Nous allons jusqu’au point de vue de la roche Jella, c’est là que Michel nous quitte. Une crevaison de Thierry, il réussi à colmater le trou grâce au préventif. Après, direction le monument du Lomont. Suit une descente qui fera des dégats, une chute pour moi en restant bloqué dans une ornière et une crevaison de nouveau pour Thierry qui décide de mettre une chambre à air. On arrive à Pierrefontaine-lès-blamont puis Blamont, descend pour aller sur Glay. Et là, encore une crevaison pour Thierry, essai avec une bombe anti crevaison et cartouche pour repartir au plus vite, mais rien n’y fait. Il faut changer de chambre. Il ne restera que Philippe et moi avec Thierry pour la réparation, les autres doivent rentrer.
Les 3 derniers repartent mais décident de rentrer par la route, à Meslières Philippe continue seul. Thierry et moi prenons la route pour monter vers Abbévillers toujours par la route, une longue montée.
Le retour à Beaucourt se fera par la route, un peu cramé.
Au final, 48 Km et +1000m de dénivelé
C’est toujours 08h30!
A la Toussaint, sors ton vélo tout terrain