Les saisons se succèdent plus vite que les mois. Après un nouvel an printanier, une épiphanie automnale, voici à nouveau l’hiver présent avec paysage blanc immaculé.
L’appel aux fondeurs de Bruno n’a pas pour autant siphonné l’effectif de vttistes, pas très motivés, mais tout de même intéressés de goûter la poudreuse autrement qu’avec les narines.
C’est donc Aurélien, Thomas, la team Léon (Micka et Christophe) qui sont rejoints par Dorian et Gaël.
Ça risque de glisser, et c’est Dorian qui en fait la démonstration à peine arrivé sur le parking. La couche épaisse de neige laisse entrevoir une montée aux Champs Houdins un peu plus praticable, mais le début du chemin est vraiment défoncé par les équidés. C’est toutefois un bon échauffement, car ça caille.
La progression dans les bois est lente, le premier faisant la trace pour les autres. Pour se venger, il secoue les branches au passage pour recouvrir de neige les suivants qui lui donnent toutes sortes de noms d’oiseaux.
A la sortie du GR5, ils obliquent à tribord à travers champs et rejoignent la descente du stand de tir, où ils posent pour la postérité. La descente, quand c’est sec, c’est chaud. Quand c’est mouillé, c’est chaud. Quand c’est enneigé, c’est chaud. Il y règne une sorte de microclimat qui affecte jusqu’aux disques de Christophe: ça sent le chaud en bas.
Bien que chaude, la descente les a refroidis. Pour se réchauffer, direction les 5 sapins. Il y a bien quelques petites velléités d’accrocher Thomas dans la montée, mais un arbre barre le chemin. Sur le dessus, Dorian jette l’éponge. Il doit rentrer, il faut qu’il prépare le repas pour midi, il reçoit belle-maman et il veut faire une spécialité alsacienne. Mais d’abord il doit faire les courses. Enfin c’est ce que les autres ont imaginé en le voyant détaler avant les 5 sapins.
La motivation étant ce qu’elle est dans ces conditions, aux 5 sapins (soit 5 minutes plus tard) ils décident de faire comme Dorian. Ils croisent une armée de chasseurs en position et des promeneurs de canidés pas rassurés. En haut de la descente vers Hérimoncourt, ils croisent les traces de Dorian. Aurélien s’élance sur ce single d’anthologie mais il est freiné par un chien de chasse qui a décidé de faire une opération escargot. Réforme des retraites des chiens de chasse?
Ils rentrent par la rue des Minimes et le petit bois. Lorsqu’ils aperçoivent Vandoncourt, l’appel est trop fort. A part Thomas qui continue son entraînement et monte au Pont Sarrazin, les autres décident qu’ils ont bien assez donné et retournent au bercail se réchauffer.
Au plaisir de rouler dans la neige, s’ajoute celui de ne pas avoir à nettoyer les vélos!
23km, 580m D+/-
Trace: https://drive.google.com/file/d/1RDkEldo0FftPj1qQ2v-bDi1BfG3_Dz25/view?usp=share_link