C’est le printemps, c’est sûr! Il fait beau, il fait chaud, les tenues sont aussi légères que les esprits. Sauf pour ceux qui considèrent qu’on est fin octobre et qu’il faut s’habiller de saison.Aurélien trépigne, Dorian patiente, Eric est au chaud, Pat’ détache son vélo, Philippe est à l’heure, Gaël arrive, Bruno est en claquettes, Franck admire son nouveau vélo vert.
Salut amical aux chasseurs et la poignée de main entre présidents des 2 assoc’ sonne le départ de cette rando dominicale. A la question « où on va? », Gaël ne répond pas. Ou plutôt il répond qu’il ne le dira pas pour ne pas décourager. Ambiance…
Au mont Novel, ils croisent David P. qui promène son chien, et tout le monde admire la bête. David est fier comme un pape jusqu’à ce qu’il comprenne que c’est du chien qu’ils parlent. Gaël se dépêche de lancer « je tiens le chien! ». Après un petit détour en direction de Croix, ils rejoignent le GR5.
Pat prévient: gare à la boue. Mais sa sollicitude est rabrouée: « Comment tu le sais? Tu roules la semaine? ». Chaque parole doit être pesée…
Ils descendent à fond vers Hérimoncourt, et Gaël est heureux de faire découvrir à Aurélien le sentier qui mène à l’église. Pat arrive en se plaignant de sa transmission encombrée d’une branche bien coincée entre les dents. Le temps de la pause, il essaye de la retirer. Après les moqueries et voyant le temps passer, Gaël et Franck se décident enfin à lui donner un coup de main.
Dans la montée aux 5 sapins on voit la différence entre les plus entrainés et les autres: ça se compte en centaines de mètres. Chacun son rythme pour arriver à Thulay. Aurélien les quitte à cet endroit, il doit aller goûter le vin pour la messe.
Après Thulay, Eric prend la tête dans un single connu, puis un autre moins connu, et après les paroles rassurantes de Bruno qui leur dit que ça amène à la ferme (« nous, à la ferme… »), c’est l’impasse: demi-tour obligatoire.
Les voilà à Roches. C’est là que ça a commencé à improviser. Gaël avait bien prévu d’emprunter le sentier qui mène à la fontaine, mais Bruno a déjà enjambé la barrière de la pâture, le vélo à bout de bras. Alors pour ne pas contrarier son ainé, Gaël ne dit rien et ouvre en grand la barrière pour les autres. C’est Dorian qui a la lourde tâche de la refermer, mais malgré toutes ses qualités, il peine et reçoit les moqueries de ses camarades. Philippe quant à lui décide de ne pas les suivre et continue dans le village pour aller préparer le tronc pour la quête.
La sortie de la pâture se fait en 2 étapes. La première pour constater que le sentier est bloqué par un arbre et qu’il faut faire 1/2 tour: ouvrir et refermer la barrière. Ce qui permet à l’érudit Dorian de faire une leçon de chose sur une espèce de champignon et ses conséquences gastriques. La 2ème 20m plus loin est la bonne. Bruno et Gaël cherchent ce chemin pentu qui descend sur la droite et … ils en trouvent un autre. Franck, bien heureux d’avoir enfin une tige de selle téléscopique, l’actionne mais le câble lâche! C’est pas mal engagé, les feuilles masquent le sol, et comme d’habitude il y a les bons (ils vont au bout), les moyens (ils s’arrêtent au milieu) et les moins bons (ils n’essaient même pas). On vous laisse deviner qui claironne en bas qu’il a tout descendu sur le vélo, alors que d’autres font grise mine en disant que c’est vachement trop engagé, ragnagna, ragnagna…
Gaël rappelle à Bruno où il veut aller et Bruno… part à l’opposé. Heureusement il revient à la raison (surtout: il fait 1/2 tour devant les chasseurs), mais réussit à trouver une variante. Gaël est content, il est là où il voulait être. Après une première tentative infructueuse, ils trouvent ce sentier qui était le but de la sortie et n’en font qu’une bouchée. Surtout Franck qui passe en tête le pont de Glay.
Direction la papeterie et sa montée longue et raide. 2 gros arbres les empêchent de tenter la montée parfaite, sans poser pied à terre. En haut ils prennent à droite la « Philippe P » mais Bruno prévient « pas la Dôloise, je dois rentrer ». Sur la route entre Abbevillers et Croix un peloton s’est formé mais très vite les vieux démons refont surface et il explose sous les coups de pédale de Bruno, Dorian et Pat. Eric a vu trop gros pignon et lâche se faisant même rattraper et dépasser par Gaël pour la médaille en chocolat.
Une rando sans la descente dite « du KOM à Dorian » ne serait pas une bonne rando, alors c’est la ruée, que seul un arbre freine. En bas, comme il n’est pas tard, Gaël propose de finir par le Grammont, mais tout le monde veut rentrer, et il ira seul s’éclater sur le sentier et faire la rencontre de … Claude!
Environ 42km et 1000 de D+ depuis Beaucourt.
Temps beau et chaud, sol sec à 95%.
1 incident (casse de câble de TDS).
Trace:https://drive.google.com/file/d/1AbqMXXmWR93pQZZRw8Gr_8FuAD-ueq-U/view?usp=share_link