Petit déplacement à Lepuix pour le Marathon des Ballons. Une épreuve organisée tous les 2 ans mais qui a été annulée pour cause de COVID ces dernières années.
RDV fixé à 8h45 sur place par Gaël. Mais il tarde à arriver. Francis s’impatiente, Aurélien, Christophe, François et Mickaël font le pied de grue. Toujours pas de président.
Tant pis Francis part, François aussi mais avec le couple officiel de l’officieux VCD, et après un dernier appel enjoignant Gaël à se hâter, Aurélien décide de partir avec Leon et Leon. Mais pas de chance, panne de la commande de dérailleur électronique AXS de Michael. La pile est morte. Le temps de démonter la pile de la commande de tige de selle pour la substituer, voilà Gaël qui arrive. Ah l’électronique!
C’est à 4 qu’ils prennent un départ… frisquet sous seulement 6°. Dès les premiers virages, le balisage annonce qu’il ne sera pas à la hauteur. Rubalises mal placées, trop fines, panneaux trop petits, pas de fléchage, … les handicaps se cumulent et arrive le prévisible après seulement 4 km: l’erreur. Ou plutôt le balisage tellement mal fait que voilà nos 4 compères partis dans une longue montée de 1.5 km… pour rien. Ils rebroussent, retrouvent la trace et évoluent sur terrain tellement plat qu’ils sont convaincus (et dégoûtés) d’être sur le parcours familial, eux qui se voyaient en experts.
Le premier ravito arrive et surprise, ils apprennent qu’ils sont sur le bon parcours. Ouf! Donc si les 15 premiers km ont été si plats, la suite s’annonce grimpante.
Ils ne le savent pas mais pour François c’est pas mieux. Avec ses 2 acolytes du jour, ils s’emmêlent les crampons, mélangent l’expert et l’intermédiaire, et finissent pas ensemble, sur le familial et à contre sens!
Seul Francis semble épargné… ou en tout cas plus vigilant.
Les km rasants défilent pour nos 4 compères et les organisateurs manquent toutes les occasions d’en faire une rando plaisir. Chemins blancs, montées goudronnées sans fin, d’autres empierrées et trop raides. Toutes les cases de ce qu’il ne faut pas faire sont cochées.
Au 2nd ravito à la planche des Belles Filles, les discussions des participants vont bon train: « c’était mieux à Beaucourt, rien à voir, balisage super, ravito excellents, organisation impeccable ». Notre président n’en rate pas une miette, d’autant que les tenanciers du ravito lui listent tout ce qu’ils n’ont plus: soupe? A plus. Saucisses? A plus non plus. Ouf, il reste du thé chaud.
Sur ce versant les conditions météo ne sont pas les mêmes, les t° baissent encore et Aurélien appuie dans la montée suivante, alors que Christophe accompagne Micka qui a un coup de mou. Gaël navigue entre les 2.
Les voilà au Démineur, au Ballon d’Alsace. 3ème et dernier ravito où ils retrouvent Francis et Pomme, sa charmante moitié. Les 4 camarades se regroupent, apprécient la soupe (il en reste!) et se disent qu’avec 1560m de d+, ça ne doit plus trop monter.
Dans le dernier raidard, Aurélien pose le pied, se disant que Gaël, qui s’économise depuis le début, en fera autant. Las! Le président connaît bien ces fins de rando où il n’est plus question de gérer et le passe sous un torrent de sobriquets plus couards les uns que les autres.
La fin offre le plus beau, un beau sentier à flanc de forêt, des descentes rapides ou pentues entre pierres et racines. Aurélien est aux anges. A l’arrivée, le soleil les accueille ainsi qu’un rafraîchissement et des en-cas offerts.
La fin était belle mais est endeuillée par un incident majeur. Puisqu’on apprendra qu’un participant de 74 ans aura succombé à un arrêt cardiaque malgré les premiers soins pratiqués par Francis avant l’arrivée des pompiers.
59km, 1700m D+/-.
Temps: nuage, soleil, 5 à 17°
Parcours sur l’image ci-dessous dans le sens horaire.