De retour sur les terres Beaucourtoises après plusieurs sorties dominicales en extérieur, ce sont 8 vttistes qui sont venus profiter du temps agréable: Franck, Bruno, Aurélien, Jean-François C., Pat’, Stéphane, Claude R. et Gaël.
Gaël fidèle à lui-même arrive après tout le monde, mais comme Bruno cherche seulement ses affaires pour rouler… Stéphane et Aurélien, venus à vélo de Dampierre sont déjà dans les starting blocks. Jef se couvre car il aime bien avoir chaud, voilà c’est comme ça.
Petit échauffement par les Champs Houdins puis à l’approche de Croix ils remontent vers le Nord. Déjà sur le chemin du retour? C’était pour l’échauffement qu’on vous dit. D’ailleurs Jef est chaud puisqu’il se déshabille.
Les chemins sont superbes et pourtant Stéphane choisit le seul endroit où ne pas mettre sa roue: direct par dessus le guidon! Voilà le tout nouvel Orbea baptisé. Dans la montée vers Saint Dizier ça se tire la bourre entre Gaël et Bruno pour la place de dauphin d’Aurélien. Derrière, on gère car ce n’est que le début de la rando. Bruno croise un groupe de chasseurs qui l’invitent à boire de la gnole, mais c’est un peu tôt. Puis ils font la rencontre d’une promeneuse de chien, et tout le monde est prêt à tenir le chien!
Voilà les esprits sont échauffés, et le niveau des blagues descend franchement sous le niveau de la ceinture. Après la petite pause goûter pendant laquelle Claude prétexte que son chien est fatigué et qu’il doit rentrer, ils attaquent le petit raidillon qui fait encore des déçus puis retournent vers Croix afin de rejoindre Abbevillers en peloton. Rue du Vannet Stéphane cale dans la montée dite « celui qui pose le pied prend une baffe » et prend effectivement une baffe, tandis que Pat’ annonce un problème mécanique juste devant une Citroën Traction rutilante. Stéphane reconnaît là un ancien collègue qui leur fait le tour du propriétaire de la vénérable grand-mère accompagné de ahhhhh, ohhhhh, ouhhhhh… Non ça c’est Claude qui a laissé sa main alors qu’on refermait la portière. Chapeau bas pour la restauration.
Bon mais on n’est pas venu là pour admirer les vieilles mécaniques, car au bout de la rue du Vannet il y a… la descente. Vidange obligatoire pour certains et puis gaz. Premier freinage Gaël zigzague de manière pas très orthodoxe et Aurélien se dit qu’il sera mieux devant. Bruno essaye de passer mais Gaël lui ferme la porte du coup il en profite pour doubler les 2 en prenant une alternative. On a l’habitude.
Le trio fonce et avale tout sur son passage, les pierres volent, les oiseaux cessent de chanter, les animaux se terrent, la terre même se fige. Derrière, on est beaucoup plus pragmatique, et arriver est déjà un bel objectif, qui plus est atteint de fort belle manière.
Bruno commence à parler horaire, il est à peine 10h30, mais la tentation est trop grande de suivre Gaël alors… direction Roche les Blamont. Dans la montée certains posent le pied à terre, Aurélien lui pose les fesses. Chacun son style.
Roche, les voilà. Stéphane tente une confrontation avec Aurélien, mais il va encore falloir y travailler. Mais Roche n’est pas l’objectif. L’objectif le voilà qui approche, tant désiré depuis si longtemps, réclamé par les habitant.es: Thulay. Ah, Thulay! Tant de souvenirs: des chutes, des fractures, des rigolades, des arsouilles. On y ajoutera une piqûre d’abeille à la tête pour Aurélien (l’abeille de Bruno?). Et surtout un ravito digne des meilleures rando gastronomiques. Gaël est encensé par tous ses camarades pour avoir organisé un si copieux ravitaillement dans les bois, mais il tombe vite de son estrade quand ils découvrent qu’en fait c’est une rando pédestre qui passe par là.
Ils font un petit détour pour éviter les marcheurs et … gaz. Pour les plus téméraires les arbres défilent à vive allure et mieux vaut qu’aucun animal ne traverse car sinon à midi il y aura du civet.
Ils remontent par la ferme des minimes, puis à l’approche de Vandoncourt, Gaël propose le Pont Sarrazin. Bruno s’excuse il doit partir, mais Claude le qualifiant de « petit zizi », Bruno n’y résiste pas et grimpe, regardant anxieusement sa montre.
Seulement, on sait que quand Bruno est pressé, les autres tirent la langue. Cette fois encore il arrive en-tête ainsi qu’à Montbouton. Au pied du Grammont il se dit qu’il est sauvé, qu’il va pouvoir rentrer, mais… pas de chance, Aurélien et Gaël veulent à tout prix emprunter le single de la coupe de BFC. Après une autre remise en cause de sa virilité, il remonte tout le monde et s’empresse de parcourir le single.
Dans la descente ça cafouille un peu, le groupe se disloque mais se retrouve finalement au parking, le sourire aux lèvres.
41km / 990m d+ depuis Beaucourt, terrain exceptionnel, 5 à 20° soleil nuages.
Trace: https://drive.google.com/file/d/1LhxXs2bdznWjjvEHXKlyL66WMw3UF23b/view?usp=sharing