24/10: la der à l’heure d’été

C’est en nombre que les randonneurs se retrouvent ce dimanche. Déjà un fait inédit: Gaël arrive en avance. 8h27, pas un rat. Puis ça arrive petit à petit: Fred, Pat, François, Léon et Léon (alias Mickaël et Christophe), Dorian en direct de Joncherey et enfin, Bruno et Franck, qui avaient prévenu de leur retard. Trois salutations, 2 je vous salue Marie et 1 pater plus tard ils décollent, pas en avance, mais pas si en retard que ça car quand Philippe arrive il trouve place vide… Tant pis Philippe, tu seras en avance à l’heure d’hiver 😉

C’est bien connu dimanche matin, promène ton chien. Première rencontre d’un piéton canidé tracté avec David P.. Le temps de se faire la bise et Franck trouve qu’il roule un peu léger… Il a oublié son sac et sacoche à eau dans le camion du Bruno. 1/2 tour pour lui et 2ème RDV donné derrière le Grammont. Mission lui est confiée de ramener Philippe s’il le croise. Plus loin c’est David et Julie J., à laquelle malgré la présence du costaud mari Bruno ne peut résister de complimenter les yeux. Et en plus il y en a 2!

Ce matin l’ordre du jour, et qui sera celui des prochains dimanches, c’est départ tranquille. Alors ça monte doucement pour arriver en même temps que Franck au volant du camion. 2ème départ. Les 2 ex-présidents communiquent toujours à fond: on va où, ben j’irai bien sur Glay, ah oui je vois. Résultat à Abbevillers le premier va à gauche pour la « Dôloise » et l’autre à droite pour la « Philippe » … Ca finit par s’accorder sur la « Philippe », qui se transforme en nettoyage post tempête.

Dans le peloton Franck et Pat’ discutent verres progressifs, et Gaël qui n’entend qu’à moitié, témoigne de son bronzage progressif: blanc au centre, bronzé aux extrémités. Alors qu’ils sont encore en mode pré-chauffage, on ne sait pas quelle mouche pique Gaël qui se lance dans un sprint endiablé, dépose tout le monde et finit au premier scratch de la ligne d’arrivée virtuelle que seul un esprit dérangé a imaginé. Oh doucement, lui crie Bruno!

Un peu plus loin Bruno qui raconte des histoires d’entraineuse-serveuse répond « tout droit » à la question « par où » et … tourne à gauche, ce qui ne manque ni désorganiser le peloton ni faire rire. Il veut aller aux pierres Gauloises, mais Gaël a en-tête la descente suivante sur Hérimoncourt. Itinéraire validé par Christophe et Mickaël qui l’ont fait dans l’autre sens peu de temps avant.

3 fusées foncent tête baissée-yeux fermés dans la pente, B., G. et M., et s’impatientent une fois en bas du retard des autres. On avait dit doucement! A Hérimoncourt, c’est la pause collation, sauf pour Pat’ qui passe ses coups de fil d’homme affairé. Puis les choses sérieuses arrivent: on monte! Direction l’épingle « celui qui met un pied à terre a une baffe » et ça moufte pas dans les rangs. Bon y’a eu des pieds posés, mais personne n’a osé le signaler. 2-3 arbres couchés plus loin arrive la marche. Non LA marche: tout le monde échoue. Mais 1 réessaye, et passe avec succès. On taira le nom du petit teigneux mais les autres en prennent pour leur grade.

Dorian s’écarte pour un besoin physiologique. Erreur. Grave erreur. C’est à ce moment que le groupe repart, et que Gaël, probablement incarné par l’esprit de Lionel, embarque la monture du jeune éleveur de chorizo. Bon rouler avec 2 vélos c’est pas commode, alors 50m plus loin il finit par abandonner la monture de Dorian contre un arbre.

Enfin les 5 sapins! Il faut parfois être attentif aux signes. 1er signe: un arbre barre le chemin. 2ème signe: personne ne veut aller dans cette direction. 3ème signe: un branche dans la pente. La plupart des gens normaux auraient déjà fait 1/2 tour depuis longtemps. Mais non, Gaël se met en tête de passer la branche malgré la pente maintenant raide qui l’embarque vers une seule destination: la chute! Ca ne manque pas, perte d’adhérence, perte d’équilibre, chute sur les cailloux et surtout longue et douloureuse glissade… Aux douleurs des membres meurtris s’ajoute celle de tomber devant Bruno… il finit à pied et fait le mort au pied d’un arbre le temps de reprendre ses esprits.

Ca repart, avec un mal de cul pour l’un d’entre eux, jusqu’au petit ruisseau et la remontée vers Bondeval par le petit sentier découvert par… Thierry. A Seloncourt il est encore tôt, alors c’est l’occasion d’une petite pointe de vitesse sur l’autobahn cyclable entrainé par Dorian, dit la loco. Mais c’est plus TGV qu’un vieux diesel! Retour dans les bois aux Champs Montants, direction Vandoncourt et son point de vue car Bruno aimerait bien retrouver sa camionnette. François les quitte au cimetière, et Fred à la table d’orientation.

A Montbouton il y en a un, naïf, qui pense encore pouvoir niquer Bruno, mais se brûle surtout les poumons dans le tour du champs. Les autres eux ont abandonné l’idée depuis longtemps, sauf Dorian bien entendu… Quel athlète! Les voilà à la camionnette blanche qui fait dire à Dorian qu’à l’arrière il y a peut-être un matelas et un peu de réconfort et de chaleur humaine. Personne ne veut aller voir.

Micka, Christophe et Dorian contournent le Grammont, Pat et Gaël prennent le sommet, le nouveau single et terminent par les bosses et les trous.

45km 953m D+

Froid mais t° finale agréable, pas de panne, pas mal de dos pour François.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1024jbxI6NS218x39poKEHTnfBJL44nTA/view?usp=sharing