Ce jour compte quelques abonnés absents remplacés par des revenants et un nouveau: Aurélien, Jef, David, Anthony, Philippe et Gaël.
Petite mise en jambe par le Parc des Cèdres puis direction le vita de Dasles pour constater la razzia sur les pins. Poursuite le long de la piste cyclable jusqu’au monument aux morts, avant lequel Philippe rend un hommage au sien. Puis il fait remarquer que la semaine précédente il a tordu son levier de frein sur le séant de Gaël, qui lui rétorque qu’il a eu mal au fondement toute la semaine.
Entre chasseurs et traces de tracteurs, ils se faufilent jusque Seloncourt, non sans qu’Aurélien aille tâter le terrain. A la sortie de Seloncourt David glisse habilement qu’il irait bien à la pump track à l’ouest, mais pas de chance Gaël a dans l’idée d’aller repérer un chemin à l’est. Après une première tentative infructueuse, qui vaut à Aurélien de faire 2 fois demi tour (ça s’annule non?), les voilà sur la piste.
Enfin la descente. Mais de courte durée pour Aurélien stoppé net dans son élan par un tronc. 2 tactiques s’opposent: la bonne et la mauvaise. A droite les jardiniers professionnels, Gaël et Jef qui contournent l’obstacle aisément. A gauche les jardiniers amateurs qui s’enfoncent et s’enfoncent dans la pampa les vélos à bout de bras sous le regard amusé et les moqueries des 2 autres.
Voilà qu’arrive Thulay, source intarissable d’inspiration pour les directions, et cette fois c’est Roches les Blamont. Passage par la fontaine, puis descente des glands vers le Gland. Après un court recueillement Gaël les lance dans la montée « qui se fait en 1’12 », mais pas pour les sélectionnés du jour, même si 3 mobilettes font rugir leurs 50 cm3.
La descente vers Glay « c’est par là » insiste Gaël qui les emmène dans un improbable tas de branches mais quand même sur le bon chemin, celui qui les emmène au petit pont de bois, chantait Duteuil.
Philippe frétille, car qui dit Glay dit la papèt’! Et bien non: pour Gaël c’est la Picardie. Scission en 2 groupes: Philippe d’un côté, les autres… de l’autre. Il ne reste plus que 2 mobylettes qui se lancent à l’attaque, Jef et Anthony, dans un sprint endiablé que seuls les 2 intéressés savent qui l’a gagné. Derrière ça assure tranquille… jusqu’aux 50 derniers mètres où Gaël ayant endormi David dans la montée l’assomme et le sème prétextant qu’il accélère toujours à cet endroit car il ne l’aime pas (l’endroit, pas David). Aurélien de son côté serre les dents et attend que ça passe.
Et qui retrouvent-t’ils 2 km plus loin? Philippe! Qui a assuré que la papèt’ était parfaitement sèche (inmontable) et dégagée (barrée d’arbres).
A la sortie d’Abbevillers David a un RDV manucure, alors il prend la route, suivi comme son ombre par Anthony et Jef. Les 3 autres prennent le GR5 « à toc »… de ce qui leur reste d’énergie. Et de lucidité. Car c’est après le Pont Sarrasin que Philippe s’aperçoit qu’ils ne sont plus que 3.
Dernier baroud d’honneur par la ferme des Champs Houdin, le sentier s’est mué en terrible champ de course piétiné par les cannassons, labouré par les engins, barré par les arbres. Un vrai bonheur.
41km, 915m D+
Température de 5° à 1°, sol gras, pas de pluie.
Trace: https://drive.google.com/file/d/18kI3sN0I3xX70Y5qLBeUVQVCSLgLwEw4/view?usp=sharing