31/03: y’a pas que les sentiers qui sont secs

Par Thierry D.

Tout le monde est à l’heure ou presque pour ce premier dimanche à l’heure d’été. Pat, Yo, Xa, Franck, Thomas, Francis, J.S ? Le président à vie, encore en babouche et visiblement pas pressé, Phil le sanglier, moi-même (T) et Dada.

Un Dada pas encore complètement remis de sa sortie de la veille avec Phil et T (120 km et 2000 D+) mais présent tout de même ce matin. Big up à Dada! Quel courage ! A noter que Le pauvre, pour être présent ce matin, est allé au lit à 21h un samedi soir, ne pouvant même pas profiter, pour l’occasion, de la magnifique finale de la coupe de la ligue qui a vu nos voisins alsaciens s’imposer. Re-Big up, mais à Claude cette fois. La Fischer a dû couler à flot cette nuit, d’où son absence. Nos voisins alsaciens se sont donc imposés au terme d’un match haletant, de prolongations d’anthologies (0.0) et après d’incroyables tirs au but… Je sais, cela n’intéresse personne, mais je résume pour Dada.

Une absence remarquée toutefois, celle de notre jeune président (Pas encore à vie et pas En Marche ce matin !) qui me demande un résumé de notre périple dominicale.  La référence à un jeune président est tout à fait fortuite et j’espère que notre jeune sénateur, n’en prendra pas ombrage.

Donc le PDV (président à vie) après concertation avec lui-même, décide d’emmener sa troupe malgré tout restée fidèle à son autorité naturelle, en direction de Delle. Première épreuve, les escaliers pour sortir de la place, dont il s’en sort avec honneur et sous les vivats des bikers présents. Phil le sanglier souhaite ne pas aller au creux de Malfosse car ça caille là-bas en bas! Notre jeune retraité est sensible des articulations, mais c’est précisément à Malfosse, par la descente vertigineuse qui y mène, que nous passons. Phil, très prudent, ayant encore à l’esprit de douloureux souvenirs articulaires (Pas de type rhumatisant ceux-là) et ayant en perspective des objectifs bitumeux proches, laisse les plus téméraires s’engager.

L’humeur est badine, les blagues du PDV détendent l’atmosphère. (Une histoire de 21cm de Neige au soleil et d’épouses adultères, je crois !) Puis c’est la descente sur Lebetain et le petit raidard qui s’en suit, qui voit un Francis dopés par ( ?) et qui met tout le monde d’accord au sommet. Le single des bisons est avalé très rapidement et pour ceux qui suivent, c’est de la poussière que nous avalons. La remontée depuis Boncourt sur le mont Renaud d’où s’enchainent des singles bien agréables car très secs et par conséquent très rapides. A proximité de Réchésy, Franck, le local, prend le lead et nous dirige vers Montignez puis le mont de Coeuve. A partir de ce point, le PDV reprend son rôle de guide et met  la main sur la boussole. Les directions sont moins franches, les carrefours hésitants, nous atteignons finalement Courchavon. Puis c’est par un magnifique single montant que nous arrivons à Mormont. Les troupes jusqu’alors vaillantes et ne rechignant pas à l’effort, commencent à râler, à ragnasser, à regarder leur montre et à imaginer les excuses qu’il va falloir inventer pour justifier le retard pour le déjeuner de midi avec jolie-maman. Et oui, il est déjà 11h50… Les pauses gourmandes se raccourcissent, les derniers arrivés au sommet n’ont pas le temps de déchirer l’emballage de leur en-cas que les premiers repartent déjà. Ce qui me fait dire qu’à vtt passion, ben quand t’es sec … plus t’es sec !

Donc on raccourcit, on tranche, on coupe au plus court, c’est à dire par les pistes de chars en plein au milieu de la place d’arme de Bure. Heureusement que les militaires helvètes sont en permission le dimanche.

C’est la séparation en ce qui me concerne, je prends seul la direction du Pilay et le village des coucous par la frontière et pour tous les autres (tous ceux qui ont rdv avec belle-maman), Bure par la route puis Beaucourt.

44 km, 1000m d+