Et qui qui est là ce matin? Fidèle comme toujours? Brave comme jamais? Au chaud au volant de sa voiture la main sur la clé de contact, près à décamper si Gaël a 1 min de retard? C’est Pat’!
Pas de chance, Gaël finit par arriver et avec lui les espoirs d’une matinée à ne pas se geler les orteils s’envolent.

Bon quand faut y aller, faut y aller. 1°, sol dur, descente glaciale sur Badevel, et pour se réchauffer remontée sur Lebetain. En haut, Gaël décrète « arrête toi, on va se réchauffer ». Pat’ le regarde d’un air suspicieux mais Gaël le rassure en lui disant de ne pas bouger et d’attendre quelques minutes.
Et le miracle se produit: après les élancements de sang douloureux dans les doigts, les mains se réchauffent et ils repartent avec la sensation d’avoir des doigts.

A Lebetain ils restent à l’abri de la bise dans les bois et rejoignent la Suisse par le magique single de Boncourt, direction le mont Renaud. Pas de chanteur en perfecto au sommet, ils dévalent le long de la clôture jusqu’à Delle. Ils cherchent un peu le single et descendent en centre ville pour faire un peu de shopping. Un dimanche matin, c’est râté.

Alors Gaël fait découvrir à Pat’ un des derniers singles que Bruno garde secrètement mais qui lui donne du fil à retordre tant il est raide.
La t° a bien monté, tout comme Pat’ qui arrive, comme d’hab, en premier au haut de la rue du four à Chaux, tout en danseuse et lâchant à son collègue qui a les poumons en feu: « je pourrais monter toute la journée en danseuse ». Rideau pour Gaël.
Trace: https://drive.google.com/file/d/1fQFMbnIzYvIcXrkBdI3l3ZnQH9Bw8OGb/view?usp=drive_link
33km, 736m D+
Froid puis doux, terrain presque sec.
