17/11: premier soin

Encore un dimanche dans le brouillard. Rien qui ne motive les VTTistes qui pensaient que le réchauffement climatique ça se traduisait par des d° en plus, pas en moins. Mais pourtant 5 acharnés sont debout emmitouflés de la tête aux pieds: Bruno, Eric, Philippe, Fred et Gaël.

Eric mène la troupe. « J’vous emmène au soleil », qu’il dit. 1 km plus loin et quelques dizaines de mètres plus bas, ils sont toujours autant dans la brume. Alors pour faire taire la contestation il les emmène dans le raidard qui monte à la route de Saint-Dizier. Fred se dit que s’il les avait retrouvés en haut, il se serait épargné cet effort.

Pas de chasseur cette fois, à eux le single vers Lebetain! Et voilà que le plan d’Eric se dessine: il veut leur montrer l’ornière qui l’a désarçonnée et qu’il a promptement rebouchée. En montant Philippe pratique son jeu favori, s’accrocher à Gaël. Mais il voit surtout un nouveau challenge, profiter d’une toute petite ouverture dans le cycliste que Bruno avait eu à sa première communion. Et crac voilà l’ouverture agrandie et Bruno plus aéré.

Quel beau travail que cette ex ornière! C’est Claire qui va être contente. Sur le sentier Eric se sent toutes les facéties, y compris celle de descendre un pied en l’air… Ils envahissent la Suisse à Boncourt mais se disent que la vue du Mont Renaud ne sera plus perçante alors ils n’y montent pas.

Ils re-traversent la frontière pour finir dans un cul de sac le long de la voie ferrée. C’est pas ça qui les arrête, mais ils serrent les fesses à Joncherey car Starsky et Hutch veillent au grain.

Gaël se dit que cette petite balade ne serait rien sans un peu de culture aussi les emmène-t-il voir le tilleul remarquable de 400 ans. Ca c’est la version courte. La version longue c’est: passer la clôture en barbelés sans y laisser un bout de vêtement, passer le fil électrique sans prendre une douille, passer les 6 troncs au sol, pour, enfin, rejoindre l’arbre remarquable. Ils sont ravis.

Hélas, alors qu’il monte pour poser sur la photo au pied de l’arbre avec ses camarades, Philippe manque de glisser, se rattrape au cycliste de Bruno et l’ouvre sur toute la longueur de la cuisse. Quel maladroit!

Bruno sort alors les moyens du bord et se pose un garrot de cycliste avec une chambre à air, alors que Gaël lui propose des rilsans (voir sortie du 27/10).

Il est l’heure pour Eric qui décide de rentrer car il a gigot avec la belle-mère. Les autres tournent un peu en rond et repartent également.

Pour Bruno, cette entrée d’air fortuite ne l’avantage pas d’autant que son garrot se fait belle tous les 300m lui amenant un vent glacé sur les roustons. Il envisage d’abandonner un moment mais se dit que finalement il peut bien endurer un peu de souffrances.Il les emmène à Méziré, puis à Dampierre à la recherche du petit pont et enfin Beaucourt.

36km, 690m d+, sol sec, 3 à 5°.

Trace: https://drive.google.com/file/d/14JII_rSHd1LC3DH-5t49CYdH1p2upNGS/view?usp=drive_link