C’était annoncé, c’est arrivé: il gèle. -4/-5 à l’abri. Sous la bise la t° ressentie est bien plus basse. L’annonce de ce froid a un peu douché Gaël pas très motivé. Mais Aurélien et surtout Philippe veulent y aller. Et tous les arguments sont bons, tel un départ à 9h30.
Le plus motivé c’est Joris. Pas informé du décalage horaire discuté sur Whatsapp, il patiente depuis 9h… Alors pour lui, les 3 autres sont sacrément en retard quand ils se pointent à 9h30.
Philippe a la niaque: il est déjà chaud et veut aller à Hérimoncourt mais pas par les marches. Et puis pour se réchauffer il veut monter le Grammont par le single de la Coupe. Aurélien bricole sa tige de selle qui n’aime pas le froid et go.
Au moins le sol est dur. ce qui rend le coup de pédale efficace. Ils passent Montbouton et rejoignent le point de vue de Vandoncourt. Ca pique aux doigts. Le soleil est encore caché par les arbres. Aurélien bricole sa tige de selle qui n’aime pas le froid (bis).
Au Pont Sarrasin Philippe précise sa pensée: aller à Hérimoncourt et aux 5 sapins oui… mais pas par la ferme des minimes. Gaël a justement un nouveau sentier à leur montrer. Ils remontent le GR5 jusqu’à la petite clairière et obliquent à tribord. Gaël en tête les emmène dans son jardin secret, fait de troncs et branches au sol, trous, bosses, branches basses qui fouettent le visage, ornières, le tout masqué sous la neige. Aurélien trouve qu’il y a du potentiel, Philippe demande qu’est-ce que c’est que ce chemin de Bruno d’il y a 20 ans!
« Comment ça il te plaît pas mon chemin? J’en ai un autre. » Et Gaël enfonce le clou avec un chemin qui ne voit pas beaucoup de passages… et les amène au pré au Sire de manière détournée. Une coupe plus loin, et une petite discut’ avec les chasseurs, les voilà arrivés au stand de tir. En mode tout fou pour Aurélien, facile pour Joris, prudent pour Gaël, pause pipi pour Philippe.
Bon ils y sont, il reste à grimper aux 5 sapins, chose qui se fait en enjambant 2 troncs. Sur place Philippe ne veut pas redescendre à Seloncourt, ni monter à Abbevillers par les pierres Gauloises, il est déjà 11h. Devant ce problème de représentant de commerce, Gaël prend la seule décision qui s’impose: rouler et voir après.
Bingo les liaisons se font: il voit l’occasion de tester un chemin qui l’intriguait dans Thulay (ça c’est fait), et rejoignent via 2 petites vallées le chemin blanc de Bondeval. Toujours pas complètement dégagé des arbres qui l’encombrent, Gaël fait une figure originale lorsqu’une branche basse s’infiltre dans son fuseau (de 20 ans lui aussi) et que s’en suit une montée à la verticale très douce et lente, le fuseau faisant office d’élastique entre la branche et le vttiste, qui évite de justesse un ADG (Au-dessus Du Guidon, ici on parle français).
A Bondeval, direction le cimetière, et après les singles ludiques, Seloncourt, le champ sous la bise, Vandoncourt puis Beaucourt par le Val. Le tout sous le soleil et en rentrant tout propre. Heureux.
35km, 800m D+/-
t° de -2 à -8, moyenne -4
Pas de photos.
Trace: https://drive.google.com/file/d/1-1ChJ9hu-JkhFraxN3CF9tCB7zAf3pDr/view?usp=drivesdk