La MTB approche, dernière sortie de reconnaissance: revoir et mémoriser le 54km.
Honneur aux jeunes qui sont venus accompagner les vieux: Louis et Maxime. Les vieux qui étaient: Bruno, Lionel, Cédric, Julien N., Claude R., Gaël.
Pour gagner un peu de temps, ils prennent par les Champs Houdin pour rejoindre le point de vue de Vandoncourt. Malheureusement ça tartine un peu trop et l’avant-garde se plante. Elle est rappelée à l’ordre et ramenée dans le droit chemin qui est tortueux. C’est donc là, au point de vue, que la répétition commence.
Lionel essaye de mémoriser, mais c’est pas gagné. Toutefois il est sous la surveillance de Gaël qui lui indique la direction à chaque fois qu’il hésite. C’est que le fougueux Lionel apprend vite! Par contre Julien et Louis le sont un peu trop et enchainent les initiatives malheureuses. Les demi-tours se multiplient.
Derrière, Cédric met la pression, il veut rentrer tôt. Il faut ce qu’il faut. Le passage à Seloncourt est l’occasion d’apprécier le travail réalisé par Xavier pour dégager le passage. Puis dans la montée du chemin blanc, les vieux réflexes tombent: Lionel envoie un Julien trop pressé sur une fausse route. Tous les coups sont permis pour rester devant.
Enfin les voilà à Thulay, après avoir repéré l’installation du ravito, ils se lancent sur cette boucle de 13km et 300m de dénivelé positif. A Roche-les-Blamont, le sentier empierré est très fortement raviné, mais pas trop le choix. Bruno les quitte après le raidard pour chercher une variante, mais il finit bouté du champ par les bovins mécontents de voir cette bête sans cornes.
Pendant ce temps les autres poursuivent. Lionel continue de faire les mauvais choix, mais comme on dit, on apprend de ses erreurs. Jusqu’au moment où son dérailleur rend l’âme, chape explosée. Décision est prise de le passer en single. Oui mais comment démonter l’attache rapide? Pas de problème, Gaël sort sa solution magique… le lacet! Pas besoin d’une lourde pince, un bon lacet fait l’affaire. Après démonstration avec brio, les autres en tombent baba. Et de l’aduler à n’en plus finir.
La chaine raccourcie est en place, ils repartent. Mais 3m plus loin c’est de nouveau l’arrêt. La chaine saute. Nouveau raccourcissement et cette fois c’est Lionel qui s’essaye au lacet (NDR: il faudra faire le deuil avec cette technique du galet d’un des maillons qui part en orbite). Hop c’est remonté et ça va mieux. Ils rejoignent Glay.
Lionel rentre par la Picardie, soutenu par un Claude pas mécontent d’y trouver un rythme plus adapté à sa reprise, tandis qu’un groupe de belles amazones menées par un Michel tout sourire fait son apparition. Quel tombeur!
C’est donc à 3 qu’ils finissent la boucle. Bruno les appelle car il s’inquiète de ne pas déjà les trouver à Roche, mais il ne peut les attendre, il doit rentrer. Quand Sylvie fixe un horaire, il doit le respecter, sinon! Débarrassé de tous les boulets du groupe, les 3 partenaires peuvent enfin rentrer tranquille. Le parcours est abrégé après Abbevillers, le dénivelé commence à se faire sentir.
47km, 1200d+, t° de 9 à 13°, brrrr