L’appel de Philippe B. la veille sur WhatsApp n’avait pas eu un franc succès. L’option de rouler avec le groupe 2 n’était pas sans déplaire à Aurélien. A 8h30 sur le parking du champ de Mars, Bruno, Frank et Aurélien étaient bien là. Mais pas de Philippe à l’horizon… touché par un éclair de génie, il avait décidé de faire un détour par la mairie de Beaucourt où attendaient patiemment Julien, Jean Sébastien et Walter.
Pas le temps de mégoter, certains ont des fourmis dans les jambes. Après les salutations d’usage à coup de coude, en selle ! par la route direction Saint Dizier et très vite, on bifurque dans les bois : montée vers Croix, et puis direction Abbévillers. Frank et Aurélien se regardent et concluent qu’ils vont souffrir aujourd’hui : « On bifurquera » qu’ils disaient.
Pendant ce temps-là, Walter lui, commençait à chauffer Bruno: « t’as pas de bosses dans ton pays ? c’est plat par ici nan ? ». Mais quelle idée… alors évidemment, ça cogite. Il annonce à droite puis tire à gauche, direction le circuit de motocross d’Abbévillers, on passe le petit ruisseau, le coup de cul… c’est technique, ça glisse, mais ça passe… ou pas.
Frank s’inquiète « il ne va pas nous emmener à la roche d’or quand même ? ». Aurélien lui, fait mine de se faire piquer par un insecte pour ralentir la troupe…. Mais ça ne marche pas : ça trace devant ! des fusées.
Descente le long du chemin des bornes, on passe Villars lès Blamont. Puis ça recommence. Bruno nous invente un chemin à travers champs histoire d’embêter les copains, du coup Aurélien part à la faute, mais déjà Blamont est en vue. Et là, la pause s’impose : certains font le plein d’eau : c’est ça de voyager léger ! d’autres grignotent…. Mais pas trop, il parait qu’ils ont de la réserve.
Ils contournent Blamont, puis le groupe se scinde ! que se passe-t-il ? Julien et Walter décrochent, pas pour embêter Bruno, mais pour une jolie brune. Bruno ronge son frein… « mais ils font quoi ? ». 5 min plus tard, ou 20 c’est selon, nos deux compères sont de retour, bredouille. Julien décharge alors son excès d’hormone mâle dominant dans les pédales : trop de puissance d’un coup, la chaine casse. Une attache rapide plus tard, on est reparti, l’heure tourne !
Descente sur Glay à travers des rochers très humides, et puis la montée de la papet’ est en vue. Bruno et Walter esquivent et rentrent par la route. Ils sont, soit disant, attendus pour déjeuner. Les autres continuent : certains comptent le nombre de pied à terre, d’autre(s?) le nombre de fois sur le vélo.
Retour par le pont Sarrazin, les champs Houdin et la descente des ouvriers sur Beaucourt.
50km / 1000D+, très ensoleillé