C’est un beau groupe qui a répondu présent ce matin à Beaucourt: Bruno, Lionel M., un autre Lionel, Jeff C., Jeff L., Claude L, Thierry D., Hélène, Victor, Alain, Francis B, Pat’, Philippe B., Gaël.
On peut remercier la douceur du climat ces dernières semaines qui a contraint les fondeurs à revenir tâter de la boue. Les retrouvailles sont donc joyeuses. Surtout pour Lionel M. et Gaël qui découvrent qu’ils ont dorénavant un point commun: ils roulent en Scalpel Cannondale. Ils vont pouvoir s’allier pour pourrir Bruno!
Bravo au courage de Jeff L., venu en électrique pour ne pas trop compromettre la convalescence de son épaule.
Maintenant que Gaël est arrivé (sous-entendu en retard), il est temps de partir. Mais que serait un départ sans un petit coup de gonflage de … Bruno? Un départ avec un petit quelque chose en moins. Et surtout une bonne occasion de rigoler.
Au passage devant chez Dada ils se demandent où peut-il bien être? Direction la route de Saint Dizier. Bruno ne peut s’empêcher et met une mine à tout le monde, oubliant la promesse qu’ils avaient faite à savoir partir doucement. Heureusement Gaël veille et tient le groupe à une allure plus raisonnable. A c’est qu’il est heureux de retrouver son vélo, le Bruno!
Ferme des champs Houdin puis direction Croix. Gaël et Bruno sont restés derrière, ils papotent avec le groupe. Lionel prend donc le rôle de l’éclaireur. Ils rencontrent Olivier F. qui court après on ne sait quoi et après lui avoir fait la bise, il s’aperçoivent trop tard que Lionel et ses acolytes éclaireurs ont pris la direction d’un bourbier infâme. Seulement 100m mais quel gisement d’or brun!
Enfin ils en sortent et rejoignent Croix, puis direction les Pas du diable. Avant ça ils reprennent des forces au lieu dit de la Soupe à l’oignon, amoureusement préparée par Lionel M. et qu’ils avaient dégustée une belle nuit d’été. Les pas du diable ne sont qu’une formalité, mais c’est un peu plus loin que ça cafouille: les premiers ont foncé vers la Suisse, les second se demandent si les premiers n’ont pas bifurqué. Après quelques hésitations, ils finissent par joindre le premier groupe et descendent ce magnifique single.
A Boncourt ils escaladent le Mont Renaud jusqu’à la cabane. C’est l’heure de la décision: ceux attendus par les belles mamans doivent rentrer. Jeff L. emmène donc Jeff C., Lionel et Pat’. Les autres suivent un Bruno déchainé qui enjambent toutes les clôtures qui sont sur son chemin (oui c’est un peu romancé, alors la vérité est arrangée). Ils font le tour du Mont Renaud par le sud et remontent vers le Nord. Dans la descente du château, Francis très en forme déboule comme une balle, mais aller vite ne veut pas dire aller loin et il loupe son virage en bas, heureusement il y a une échappatoire.
A Delle le chemin derrière le château d’eau est enfin dégagé, mais la voix ferrée bloquant désormais le passage vers le Bricomarché, ils empruntent la passerelle. Dans la montée vers la caserne Thierry file discrètement, alors qu’ils prennent la piste cyclable. Ils traversent Thiancourt avec un fort vent de face. A Fesches c’est à nouveau les au-revoir. Bruno propose un pot que seuls les vieux briscards pas venus là pour que pédaler acceptent: Alain, Lionel et Gaël. Les autres rentrent sobrement.
Devant chez Bruno il faut voir Lionel et Gaël se faire des amabilités. On se prête son vélo, on se félicite mutuellement, on s’adoube, on s’en..courage. Vraiment ils font la paire ces deux-là. Une belle paire de vainqueurs.
Et voilà tout finit par un pot pourrait-on dire, mais c’est que les véhicules de Bruno et Lionel sont restés à Beaucourt. Alain décline poliment la proposition de les accompagner. Lionel est revigoré par sa bière. Plus rien ne l’arrête. En face de l’Inter il fait son … Gaël et invite ses 2 compères à monter le raidard, mais ils refusent. Sur la piste c’est un déchainement de violence comme on en a jamais vu, une version revisitée du lièvre et de la tortue. Lionel et Gaël décidément très en osmose, se lancent dans un relais fou et perdent Bruno qui n’a pas pris la roue. A Beaucourt, c’est la séparation tant redoutée, les 2 nouveaux amis se quittent la larme à l’oeil.
Alors que Gaël commence à laver son vélo, il reçoit un appel de Bruno: « Vous êtes où »? Gaël: « ben chez moi j’ai pris ma douche et je passe à table. Et toi t’es finalement arrivé (rire étouffé) » ? Bruno: « Oui, mais Lionel n’est pas là. Ah je le vois qui arrive » ! On ne sait pas ce qu’aura fait Lionel pendant ce temps, mais La Fontaine avait raison!
42km 833m D+ pour ceux passés chez Bruno.