14/10: Qui tient la baraque quand les autres sont partis s’amuser ?

Ce dimanche un grand nombre de nos adhérents étaient en déplacement au Roc d’Azur, à Fréjus. Du coup ce matin il n’y a que quelques tauliers.
 
Habituellement à cette période c’est froid et boue, voilà pourquoi comme les grands migrateurs beaucoup s’en vont prendre le soleil dans le Var. Pas cette fois. Il fait aussi chaud à Beaucourt qu’en bord de Méditerranée, la boue en moins! Ca nous change.
 
Présents: Xavier, Franck A., François P., François H., un nouveau Cyril et Gaël.
 
Gaël leur fixe le cap: « on va aller faire la boucle du 54km de 2014 ou 2013, y’a une descente, un ruisseau, un chemin raide et puis après on voit un village en hauteur. Mais je sais pas comment faire pour y aller ni comment ça s’appelle ». Après quelques secondes on voit le désarroi s’installer dans leur regard, des « ah ouais… je vois… » peu convaincants, mais très vite ils s’organisent et prennent une décision: « en route », suivi d’un « on verra bien ».
 
La direction étant maintenant plus précise (!), ils se lancent en prenant soin de ne pas larguer le nouveau venu pour ne pas le dégoûter à la première sortie. Ils se régalent des rayons du soleil, et malheureusement on peut dire que la sécheresse est l’amie des vttistes.
 
En redescendant sur Hérimoncourt depuis le GR5 c’est le désastre: les tronçonneuses se sont acharnées sur les arbres sur une centaine de mètres. Pas de chance pour Cyril qui a crevé.
 
Ils traversent Hérimoncourt et François P. et Cyril en profitent pour les quitter avant que les 4 entament la montée vers les 5 sapins. Au passage de la marche c’est un François H. très en forme qui fait la nique à tout le monde et passe les doigts dans le nez. Déjà que les mains sur le guidon c’est pas facile…
 
Passé Thulay, c’est là qu’ils font la jonction, un peu par hasard il faut l’avouer, avec la destination qui était la leur: Blamont puis Roche-les-Blamont. Objectif atteint avec quand même il faut l’admettre très peu d’informations au départ.
 
A Glay comme ils trouvent que faire la papet’ c’est trop galvaudé, ils attaquent la montée de la Source de la Doue, qui est en fait la VRAIE papet’. Là c’est du sérieux car à la pente raide s’ajoute un sol fuyant. Tous calent.
 
Arrivés à la Chefferie, François explique qu’il connaît une variante sympa, à gauche après le cimetière, et il n’en faut pas plus pour que Gaël entraine tout le monde voir où ça mène. Très exactement à quelques centaines de mètres de la papét’ (l’autre). Ils remontent par le macadam et rejoignent la route de Abbevillers-Croix, puis celle de Montbouton-Croix.
 
Après un signe de Croix ils se lancent dans la pente douce mais rapide, Gaël en tête, Franck dans sa roue, à une vitesse qui étourdirait un gendarme: 31,9km/h de moyenne, 40 en pointe, faut pas qu’un marcassin traverse, il finit en civet!
 
47km, 1164m D + ou –
 
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