En cette matinée embrouillardée, il faut croire que certains se sont perdus en chemin, car seuls Franck, Cédric, Louis P, Maxime D. et Gaël sont fidèles au rendez-vous. Après les 10 mn réglementaires de retard, c’est le départ.
Nous tairons la raison inavouable des absences de certains, probablement partis faire des infidélités sur la Transterritoire ou l’extrême Loue.
Louis veut leur montrer un endroit que les plus jeunes apprécient: table, virages relevés, sauts. Seule la localisation est imprécise: derrière une usine. Après quelques discussions, ils optent pour Fesches le Châtel, où l’usine Cristel semble répondre aux descriptions du jeune louveteau.
Direction Dampierre: le terrain est encore bien sec, la pluie de la veille est digérée. Puis Fesches via le GR5. Il ne fait pas bien chaud, les multiples couches de vêtements sont appréciées. Entre Dampierre et Fesches ils tombent sur des collègues déguisés en supporter hollandais, mais plutôt gabarit saucisson/bière/pâté. Après les habituelles formules de politesse, le petit groupe s’éloigne prudemment des tireurs d’élite.
Après quelques petits détours derrière le stade Feschois, puis la découverte de chemins inconnus, ils finissent par retrouver le chemin et atterrissent à l’Intermarché, direction Méziré. Fidèle à son habitude Gaël les fait monter pour redescendre, pour encore remonter. Enfin, derrière l’usine Cristel, ils trouvent leur bonheur. Pendant que les vieux bavardent, les jeunes s’envolent. Trop peut être pour Louis qui signale un bruit bizarre au freinage: une plaquette s’est fait la malle. Tout le monde cherche à 4 pattes le précieux morceau de métal mais sans succès. Heureusement, Franck est un vieux loup à qui on ne la fait pas: il sort de sont sac à dos un vieille plaquette de marque « Okazou » et une agrafe. Louis est sauvé, ils reprennent leur chemin après une leçon de réglage d’étrier.
A Feches (l’Eglise) le soleil fait son apparition: direction le lotissement pour emprunter le single qui grimpe route de Saint-Dizier. A peine arrivé en bas Louis, encore lui, marmonne. Ses vitesses font de la salade de pignons. Cette fois c’est Gaël qui vole à son secours et lui règle le dérailleur pour éviter qu’il ne se défile face à la longue montée.
A Saint-Dizier Franck leur fait (re)découvrir un single oublié. Sur la route de Beaucourt, au détour d’un virage les Perrin disparaissent. Cette fois c’est la butée basse du dérailleur arrière de Louis qui est mal réglée. 3ème séance de mécanique. Quand ce n’est pas celui de Bruno, c’est un autre Spé qu’il faut bricoler pendant les randonnées! Les dimanches se suivent…
Retour en contournant le Grammont, puis ils finissent tôt au soleil chez Cédric à discuter botanique et assurance, et refaisant le monde autour d’une bière ou d’un coca.
Au final petite sortie de remise en jambes en vue du Roc: 27km, probablement 500m d+