A la soupe!

Ce vendredi 7 juillet avait lieu un rendez-vous particulier sur la place Roger Salengro. A l’heure où certains se bagarrent la télécommande, où d’autres promènent leurs fleurs ou arrosent leur chien, les riverains devaient se demander si les 13 membres du club réunis n’avaient pas perdu la tête pour s’être donné rendez-vous à 21h.
 
Après un journée très chaude la t° est agréable pour Lionel, Bruno, Pascal, Xavier, François, Thierry, Alex, Franck, Jeff, Alain, Michel, Quentin, Gaël.
 
C’est Lionel qui a organisé la sortie nocturne et tous sont impatients de rouler avec les moustiques, même s’ils redoutent de perdre la boussole. Il faut reconnaître que c’est bien agréable de rouler à la fraîche.
 
Après un petit tour à la lumière du coucher de soleil, la nuit arrive, les phares s’allument. Bruno s’inquiète de voir sa lumière hésiter, il touche sa lampe, allume, éteint, jure, râle, s’énerve, et finalement se retourne pour constater que Gaël est plié de rire depuis qu’il a mis son phare en mode clignotant.
 
Thierry a soudainement un rappel: il n’a pas couché ses travailleuses qui le nourrissent à la sueur de leur chair. Après des détours improbables par des chemins imaginaires, ils s’arrêtent à Abbevillers pour mettre les petites pondeuses de Thierry au lit. Certains esprits malveillants en regardant la piscine se demandent si une poule nage…
 
A Croix la testostérone fait parler d’elle et la montée est l’occasion d’une petite bourre sympathique avant de redescendre par le chemin blanc. Après une petite pause Lionel s’échappe tandis que les autres attendent le nouveau venu, Quentin. Xavier lui demande s’il a l’habitude de rouler: « oui 15 km ». Xavier le rassure: « Ca va on a fait 17, on est à la moitié… ». S’il avait fait jour on l’aurait vu se décomposer.
 
Finalement ils repartent sous la pression de Jeff pour rejoindre Lionel. Arrivé à la défunte cabane, ils ont à peine le temps d’apercevoir une lumière auprès d’une camionnette et d’entendre le bruit d’un générateur: c’est Lionel. Et là sous les yeux ébahis des noctambules, Lionel leur confectionne une table à base de tréteaux et d’une planche, qu’il garnit de boissons, verres, assiettes, couverts et d’une table de cuisson sur laquelle il pose une cocotte dégageant le délicieux parfum de la soupe à l’oignon.
 
Il est 23h et c’est un régal en pleine campagne: croûtons, fromage, rien ne manque. Bien sûr très vite les esprits s’échauffent autour des significations de l’oignon et ils dissertent sur les noms des villes éclairées qu’on aperçoit: Bure, Buix, Delle, Montbéliard… c’est un festival, mais c’est Alain qui a le meilleur sens de l’orientation. Les minutes passent sous le regard bienveillant de notre cuistot d’un soir mais il est déjà l’heure de repartir. Ils abandonnent Lionel à ses fourneaux et rebroussent chemin vers Beaucourt.
 
Les premiers phares commencent à donner des signes de faiblesse. Jeff puis Alex tombent en panne. On trouve Alex bien silencieux mais c’est normal, il s’est dépanné avec un modèle de lampe frontale…buccal. Heureusement que ce n’était pas un feu arrière. Où l’aurait-il mis?
 
A Croix Gaël s’arrête: il se plaint que son tube de selle glisse trop, tandis que Thierry admire sa belle paire de miches. Bruno les observe circonspect… Après avoir dit au-revoir à Thierry et Michel, c’est le retour sur Montbouton. Un bisou à Jef et les 6 derniers descendent en mode boulet de canon le single depuis le Grammont jusqu’aux hauts de Beaucourt.
 
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