C’est l’hiver avant l’heure dimanche matin. Les quelques courageux parmi ceux qui ne sont pas partis chercher le soleil du Roc sont: David, Patrick, Eric, Gaël et … François, de Dampierre, un revenant! C’est l’occasion de prendre des nouvelles de notre sympathique nouvel adhérent qui nous explique avoir eu des problèmes de mollet. L’histoire ne dit pas s’il s’agit de la rencontre avec un chien coriace… En tout cas on est bien content de le revoir, et on se dit qu’on va bien fêter son retour. Après avoir suffisamment frissonné, et puisque plus aucun brave ne viendra (Hé! les vttistes, vous êtes où?), en route!
Déjà Dimanche dernier Gaël avait déçu son petit groupe en promettant Thullay… mais en finissant en Suisse. Cette fois, il tiendra promesse. Tout d’abord il emmène son petit groupe vérifier si les chemins longeant la piste cyclable sont praticables. Après avoir franchi quelques passages un peu envahis de ronces, on reconnaît les moins bien équipés: Pat a les doigts en sang, David les tibias. Jaugeant ce groupe mal préparé, Gaël revoit les prétentions de franchissement à la baisse.
Arrivé à Audincourt, le groupe traverse le rond point et prend la direction inverse longeant la route de Dasles. Gaël veut voir si comme dimanche dernier les vttistes sont prêts à affronter les pentes les plus raides : Pat cale, Gaël cale, Eric cale, mais David impressionnant de maitrise, gravit impassiblement ce petit raidillon. Quelle classe!
A Vandoncourt, le groupe brave les panneaux interdits qui interdisent d’ailleurs la montée à la table d’orientation. Mais que cache cette interdiction? Le 5 braves, contournant le stade à bâbord, ne tardent pas à le découvrir. Une sympathique installation les y attend, avec fortes odeurs de tartiflette en cuisson, et surtout 2 superbes naïades, Martina et Véronica, qui se jettent sur eux pour les enlacer et se frotter voluptueusement sur leurs fuseaux moulants masquant à peine leur virilité florissante. Les 2 belles sont éplorées, contant avoir été abandonnées par leurs maris partis sous des cieux plus cléments. Devant tant de tristesse, les 5 hommes décident de les consoler.
Après ces échanges amicaux des autochtones, ils repartent ragaillardis, direction le GR5, en prenant la variante qu’affectionne tant Gaël. Pour une fois c’est sec, on profite d’une bonne motricité. Hérimoncourt est avalé, et les gaillards se remémorent bruyamment les 10 passages filmés de Bruno sur les 2 foutues marches que personne ne franchira cette fois.
Enfin vient Thullay et son célèbre cimetière, rendez-vous des veuves esseulées. Redescente plein pot vers Seloncourt pour boucler un tour de 40 km et 1000m d+ (étrange).