dernier dimanche d’avril, ne te découvre pas d’un fil

Après un 2ème samedi à la météo désastreuse, l’absence de pluie ce matin a favorisé le retour des troupes malgré celui du froid.
Bruno emmène Lionel, Francis B., Eric, Pascal, Daniel, Aurélien, Claude R., Michel, Patrick, Thierry D., Jean-Marie et Gaël.
Une belle équipe pas pressée de partir, ni d’arriver. Ce qui fait s’impatienter Bruno à plusieurs reprises. Il faut dire que certains n’y mettent pas du leur: à commencer par Daniel qui, peut-être contrarié par le pansement que porte son Wilier, fait de l’entretien à chaque pause. Francis casse (encore) sa chaîne, qui ne doit plus être constituée que d’attaches rapides, et quitte le groupe avant Abbevillers.
Devant tous ces incidents Pascal a l’idée du siècle: l’amende. Chaque membre qui aura un incident payera une amende de 1€ ce qui, au vu la fréquence de ceux-ci, permettra rapidement de payer une tournée générale.
Après Abbévillers nous croisons abandonné dans un sous-bois un vélo identique en tout point à celui de Daniel, certainement un autre propriétaire mécontent.
Ce n’est pas méchamment gras mais ça glisse quand même en descendant vers Meslieres, où Patrick nous quitte. Bruno est toujours sur les charbons ardents et il commence à se murmurer dans le groupe qu’une inspection du vélo à l’arrivée pour vérification de conformité ne serait pas superflue…
Avant la papét’, on tente la petite variante parallèle à la route. Un panneau annonce toujours quelque chose à l’entrée, mais soit c’est du roumain, soit sa vitesse supersonique ne laisse pas le temps à Bruno de le lire, aussi nous emmène-t’il dans une foutue coupe. Un petit groupe d’inspirés n’a pas suivi et hèle puis lance des cailloux aux autres depuis la route. Gaël sort plus tôt de cet enfer de bûches en coupant, mais pas Daniel qui suivant fidèlement Bruno, prend appui sur une tôle qui cède je ne dirai pas sous quoi et tombe dans un puits rempli d’eau à hauteur des genoux.
Le groupe se retrouve et reprend, pestant sur les cochonneries jetées n’importe où tel ce sac camelback et ce gant abandonnés au pied d’un arbre, mais qui feront qd mm un heureux, en la personne de celui qui a filmé le groupe sortant de la coupe et qui a perdu son gant et son sac à dos.
La papét ne fait pas de cadeaux. Le préposé au séchage des marches n’est pas passé, et tous dérapent. Eric tient tout le monde en haleine avec un passage majestueux lorsqu’à quelques mètres de la fin il chute lourdement. Daniel et Michel se sont éclipsés discrètement en bas de la papét’, peut-être pour se retrouver seuls… On ne les a plus revus.
Direction le terrain de motocross, via « le mur » où beaucoup butent et seul Pascal passe, survolant les pierres et les difficultés.
Au retour sur Beaucourt, le groupe se réduit à chaque carrefour: Thierry, puis Jean-Marie, puis Pascal, Eric, et Aurélien. Il ne reste plus que Lionel, Bruno, Claude et Gaël qui entament tambour battant la descente vers la route de St Dizier, tout en glisse. Remontée au pied du grammont via le chemin en macadam, non en caillou, oui mais quand même en macadam, certes mais il y a aussi beaucoup de cailloux, hiboux, genoux, choux, je m’égare, qui fait une dernière victime d’hypoglycémie (la décence mais surtout l’amour propre m’interdit de le dénoncer).
35km, 700md+ mais certainement beaucoup plus.