En 2015 après JC, quelque part en Gaule, un village résiste encore et toujours à l’envahisseur.

Par Gaël.

Mais ses occupants, des fiers Gaulois, n’en ont que faire. Ils ont décidé fièrement de se rendre chez leurs voisins Helvètes dans le Jura Suisse.
Passion Production présente: Brunix chez les Helvètes!
Brunix, un petit teigneux, qui n’a peut que d’une seule chose, c’est que le ciel lui tombe sur la tête, élève depuis plusieurs années quelques barbares à en découdre avec les Romains. On les connaît à leur nom: Pascalix, Robertix, Erix, Xavierix, Franckix, Claudix, Olivix, Lionix, Jefix (l’étagère qui est de travers), Victorix (nox), Claudix, Alexandrix (Alexandra, ahhh, ce soir j’ai de la fièvre…), Maximix, Paulix (un cousin de Polux), Thierrix, Michelix, Claudhein (un barbare goth), Danielos (un barbare hibère) et Gaëlique (oui ceux là ne sont pas de la région, mais bon comme ils flattent le chef ils ont été adoptés).
Rigolards, paillards, franchouillards, vicelards, trouillards, les voilà partis en Helvétie.
Les Helvètes, Stéphane et Donato, accompagnés de quelques amis bien propres sur eux les accueillent à bras ouverts et les emmènent pour un tour mémorable.
Petite spécialité locale: faute de vélo pour tous, le dimanche les Helvètes font du cani-cross. Et parfois du cani-vété-cross. Etrange pratique…
Autre spécialité locale: ils aiment le fromage à trous et font des trous dans toutes les montagnes. Brunix est encore tout émoustillé d’avoir pu pénétrer un trou suisse.
Après un petit bout de macadam pour se dégourdir les jambettes, les Helvètes nous emmènent affronter les terribles monts des dieux, pour découvrir leur boisson secrète qui donne la vie éternelle: la Cervoise!
Après quelques chemins blancs roulants mais montants, on nous propose 2 possibilités, comme dirait Pascalix: la première et la seconde.
Les moins téméraires opteront pour la seconde: la montée directe vers les dieux. Les autres tenteront la redescente vers l’enfer. Un chemin pavé de mauvaises intentions et de pierres en tout genre (voir photos).
Après quelques galipettes sans gravité et quelques frayeurs, les plus sages finiront à pied.
Les Helvètes nous feront encore découvrir des chemins de crêtes très techniques, que Claudhein et Gaëlique pousseront encore plus loin pour encore plus de difficultés. Là où les Helvètes même ne passent plus.
L’Helvétie n’est pas accueillante pour les pneus: Franckix crèvera 2 fois, Gaëlique laissera un pneu, Alexandrix (Alexandra, ahh, j’ai plus d’appétit, ouh, qu’un barracuda, ouh ouh ouh) percera également.
Pour finir les 2 hordes se retrouveront et finiront ensemble pour une descente dont leur bras tremblent encore.
33 km 910 m d+
Post scriptum (seul terme romain accepté par les Gaulois): il se murmure que Philippix, pourtant le plus Gaulois avec sa belle moustache, ne soit pas venu car, à la fin, les Gaulois mangent toujours le sanglier.