05/12: carpe diem

Beaucoup ont baissé les manivelles en voyant la météo désastreuse de la veille, mais pas les piliers qui eux ont une connexion spéciale avec les dieux du ciel: François, Pat’, Aurélien, Fred et Gaël.

Alors on commence par conspuer les lâcheurs en partageant un festival de mauvaise foi:
– « j’veux pas salir mon vélo » 🐷
– « faut venir en maillot de bain? » 👙
– « il neige à Badevel » ⛄ (en envoyant avec une photo de la Chapelle des Bois 😉😁😂)
– « j’ai la communion du petit dernier qui a 23 ans » ⛪
– « mon cheval est malade » 🐴
– « mon vélo est malade » 🚲
– « je suis un grand malade » 🏥
– …

Bref ceux-là s’en mordront les doigts car la météo était clémente, voire même dégagée pendant 4 minutes 12.

Comme ils veulent rentrer tôt en cette période, Aurélien a sa technique: il part 30 minutes avant les autres pour avoir son quota. Quel malin celui-là!

Passage (interdit) par le château, chemin des Traversots, la « Franck » raccourcie, le champ boueux, c’est parti. A Dampierre, Gaël en tête puis Aurélien juste derrière se font des frayeurs, ça glisse bien par endroit. Prudence.

Ils longent la piste cyclable, jusqu’à Fesches, où Gaël les entraîne sur le petit single rue de la Gare (quelle gare?), sauf pour Aurélien qui, en homme pressé, tire tout droit dans l’allée du voisin.

Aurélien les entraîne sur un chouette sentier que François lui a fait découvrir mais que François ne connaît pas. Puis Gaël leur propose d’aller voir le camping de Fesches. Le camping, c’est comme la gare. Il y a la rue mais pas l’endroit. Ils sont bizarres à Fesches.

Passé ce bon coup de cul, c’est la pause gastro (nomique) où ils croisent Roger et Ginette. Vous ne les connaissez pas? Eux non plus.

Les voilà à Etupes, les conditions au sol correctes jusque là se dégradent avec quelques beaux bourbiers créés par les débardeurs. On pensait que les débardeurs ne sortaient de leur placard que l’été…

C’est dans l’un d’entre eux qu’Aurélien trouve un smartphone éteint. Si quelqu’un connaît l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours qui a perdu son tél, qu’il appelle Aurélien.

Dans la descente suivante, Gaël trouve que ça freine pas bien, tire tout droit en bas et s’écarte juste à temps pour voir arriver le boulet (rapport à sa vélocité pas à sa lourdeur) Aurélien en un magnifique tout droit suivi d’une belle et longue trace de blocage arrière dans les feuilles. Ce qui ne manque pas de les faire marrer!

Ils font ensuite bien involontairement une petite boucle dans les bois gras mais François les remet sur le droit chemin. Pas encore assez droit pour Aurélien car au passage d’un petit dévers, il choisit ni de suivre Gaël, ni de suivre Pat’, mais de suivre la seule trajectoire qui glisse. Pas de chance les 2 devant l’ont vu au sol! A l’intersection suivante, François leur annonce la triste nouvelle à savoir qu’il quitte le groupe alors qu’ils se dirigent vers Audincourt.

Ils remontent vers la route de Seloncourt (depuis Dasles) ou de Dasles (depuis Seloncourt), Pat étant le plus habile pour éviter l’enlisement. Au cimetière de Vandoncourt, Aurélien les quitte. Paix à son âme.

La belle heure approche, ils rentrent tous les 3 par la route et par le Val, bien heureux d’avoir saisi leur chance de rouler.

Au départ de Beaucourt: ~37km, 635m D+/-

Ciel légèrement couvert, 2°C en moyenne, sol glissant.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1o4XaU5qiGmeWyLgFZu2TUTG_lcvTjvf1/view?usp=sharing

28/11: les gilets orange

C’est un vent de révolte qui souffle sur Beaucourt. Mais que veulent Pat’, Xavier, François, Fred? Du soleil? Des degrés? Des vélos neufs? Que nenni: ils veulent rentrer tôt! Alors Gaël n’a pas le choix, s’il ne veut pas se faire lyncher par les gilets orange, il va falloir surveiller la montre.

Il neigeotte au départ, il fait froid, il fait humide, il y a des chasseurs, et le vélo de François annonce la couleur depuis Dampierre: brun, il fait gras. Bref que du bonheur.

Heureusement la neige s’arrête vite mais est remplacée par le brouillard. Ils sont en mode départ tranquille, observent au passage les nouvelles fenêtres en cours de pose aux Fonteneilles. Puis montent à Montbouton et déjà la tendance s’annonce: des arbres au sol. Ca sera la mode de l’hiver.

Ils longent la frontière entre le 25 et le 90, et la traversent plusieurs fois en prenant soin de bien passer dans tous les bourbiers pour que confirmer que oui, c’est gras par là. La descente vers Seloncourt est prudente, les roches glissent et arrivé en bas, seul incident mécanique du jour, le pneu AR de Gaël a perdu une grande partie de sa pression. Pas trace de fuite, est-ce qu’il aurait eu le souffle coupé… Bref 3 coups de pompe plus tard. C’est le moment de repartir.

Pas si vite! Il est 10h20, et on avait dit qu’on rentrait tôt lui lancent Pat, Xavier et François. Gaël réfléchi à voix haute: « alors on peut prendre par là, on monte aux cinq sapins, et on redescend sur Bondeval, puis on rentre par Seloncourt… ». Heureusement il s’aperçoit vite des regards tendus qui voient Thulay arriver en grand et qui convergent vers lui, et corrige:  » sinon on prend la MTB2020, on redescend dans Seloncourt, on passe par Dasles et hop on est rentré. » Aux mines réjouis et aux hourras accompagnés de casques qui volent en l’air il sait qu’il l’a échappé belle cette fois…

Le moral remonté le groupe repart, mais au moment de prendre le petit single à droite Gaël ne peut s’empêcher de changer l’itinéraire pour un « single bien sympa ». Après 10 minutes de jardinage dans les ornières des tracteurs, ils rebroussent et reprennent le droit chemin sous la direction de Xavier qui reprend les choses en main. A Seloncourt il y a foule à la salle polyvalente. François annonce qu’il y a un salon du vin, on voit ce qui intéresse les gens…

Arrivé route de Dasles-Seloncourt, 2 choix possibles: Vandoncourt-le Val option table d’orientation ou redescendre route d’Audincourt. Ils laissent le choix à François qui prend l’option descente. Descente glissante d’ailleurs, Xavier compare ça à du surf, mais ils arrivent entier. Après la Pat’ « à l’envers », moins drôle ils en conviennent, encore 2 choix possibles: revenir sur Dasles ou faire le tour. Mais Xavier les allèche avec le spectacle des pins coupés, et comme de toute façon Gaël voulait y aller…

Alors le bûcheron qui sévit dans ce bois, il faudrait le calmer. Parce qu’il est fou. Il a bien coupé 1000 arbres et les a tous empilés en tas de 10mx100m. On se croirait auprès d’allumettes géantes, ne manque que la tête rouge…

Enfin arrive la croisée des chemins, là même où François prend la direction de Dampierre. Les autres rentrent sur Beaucourt, tout le monde passant par le collège et sa pente finale digne de la planche des belles-filles… mais sur 10m. On a les défis qu’on mérite.

30km, 650m D+/-

Légère neige, brouillard, sol gras, -1 à 2°.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1Z9rfHNG9V0Ag-xxqGFMB6EJdZXYPqAgZ/view?usp=sharing

21/11: espèce protégée

Au départ ce dimanche 21.11, nous n’y voyons goutte, le brouillard nous honore de sa présence.  Le promeneur passant par-là, en entendant les grognements de Bruno, croirait voir « Gorilles dans la brume » ou peut être « un singe en hiver ».

Les primates au départ sont : Bruno, Pat, Philippe B., Franck, Aurélien, Xavier, Dorian, François et Eric B.

En l’absence de Gael, notre boussole habituelle, c’est Bruno qui prend la tête du groupe, qui est d’ailleurs rejoint in extrémis par Claude. Direction St Dizier, non pas par la droite, il y a des arbres en travers du chemin comme déjà dit la semaine dernière.

Arrivé à St Dizier, Dorian se lance dans le récit d’une histoire de gorilles, voulant surpasser maitre gouailleur Bruno, il en oublie quelques détails qui fit se plier de rire le reste du groupe.  Quelques-uns repartent en chantonnant « gare au gorille ! »

St Dizier étant perdu dans le brouillard, le groupe continue de monter en espérant trouver un peu de soleil. Avant le Val de St Dizier, tout le monde part à droite dans un sentier que certains auraient parait-il loupé lors de la MTB. La troupe prend la route pour le Maira. Sauf que non, des chasseurs indiquent sur un panonceau qu’ils sont en plein safari, l’équipe vire à gauche et se retrouve un peu plus loin à monter des lacets sous la Transjuranne. Dorian prend la tête du groupe et continue de monter sur la route. Derrière, Bruno applique sa technique du « Vazytoudroi » et… tourne à droite.

Rendu à la borne frontière en dessous des pas du Diable, Claude capitule, c’est la reprise, c’est trop dur, et il veut revenir au chaud dans ses pénates. Maints encouragements et la promesse d’une bière à l’arrivée le convainquent finalement de continuer. Enfin, le voilà Le Maira mais toujours pas de soleil. Les silhouettes grises descendent alors vers Courtemaiche. Puis s’en suivent descentes, montées et portages de vélo, beaucoup se demandant où ils sont et où ils vont tant le brouillard est épais, en se remettant entièrement à leur guide. Claude se retrouve à monter à l’avant du groupe, prouvant qu’un bon coup de bluff peut faire gagner une bière.

Après être passé au mont Renaud, le peloton file vers Delle, Dorian les quitte alors. C’est le temps de rentrer par les bois, direction Fesches le Châtel, Eric B. les laissant en route. Puis retour par Dampierre jusqu’à Beaucourt.

0 à 1°, sol glissant, 42km, 900m d+ ou -.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1QXQ7JYp0w9zUD7FlDahRpFo8LM1ERI4H/view?usp=sharing

14/11: le retour de Martin Guerre

Le temps était menaçant, mais les dieux ne leurs sont pas tombés sur la tête ce matin: François, Dorian, Bruno, Aurélien pour son grand retour post genou déglingué, Philippe, Gaël, Jean-François C. en invité exceptionnel, et en guest star Julien. Ah il y a aussi Fred. Enfin Fred avait la volonté de venir mais une crevaison 2km après le départ lui fait rater le regroupement. Il errera toute la matinée à la recherche des ses camarades sans jamais les trouver. Beau terrain de jeu pour un cache cache.

Alors c’est simple quand Julien vient c’est jamais les mains vides. Et cette fois il a amené le dernier Santa-Cruz Blur, un p’tit 100mm XC pas lourd et très cher. Dans sa livrée Dark Matter and Salmon, il ne pèse que 10,4kg. La fiche technique révèle… non mais oh vous rigolez ou quoi? Pour tout savoir du Blur, il faudra acheter Vélo Vert!

Aujourd’hui la mission c’est de ramener Dorian vers Delle pas trop tard. Direction Croix, de préférence sans boue pour Jean-François. La première difficulté, un petit pierrier bien glissant, laisse passer Bruno mais pas les autres. Au moment de bifurquer vers la ville signée, un brouillard épais réduit la visibilité. A tel point que François fait un tout droit. Heureusement il est rappelé sur le droit chemin par ses camarades.

Première grimpette en quittant Croix par le chemin blanc, et premier rappel à la dure réalité pour Aurélien: s’arrêter de pédaler plusieurs mois, c’est facile. Reprendre, c’est dur. Pas de problème il décide d’y aller doucement, le temps que les sensations reviennent. Mais alors doucement 😉 Et du coup tout le monde se relaye pour accompagner Aurélien dans son effort.

Alors au sol c’est simple: pas de gros bourbier, une fiche couche humide recouverte de feuilles mortes toutes aussi humides. Résultat: ça glisse, et la prudence s’impose dans les sections rapides depuis les Pas du Diable. Ca ne les empêche pas de lâcher un peu les freins dans le single vers Boncourt, toujours aussi grisant.

Au Mont Renaud, changement de direction vers Courcelles en longeant la frontière. Puis ils s’enfoncent dans la forêt en retournant vers Boncourt jusqu’à voir à nouveau la tour du Mont Renaud, sous un autre angle. Une impression de retour au point de départ…

Arrivé à Delle, ils se séparent bien involontairement. Mais heureusement ils se retrouvent quelques minutes plus tard. C’est au Vita qu’Aurélien jette l’éponge et décide de rentrer par la route. Les autres prolongent le plaisir jusqu’à Fesches, puis Dampierre par la piste.

Env. 46km, 860m depuis Beaucourt.T° 4 à 8°. Ciel couvert, pas de pluie. Pas de panne, pas de crevaison (euh enfin, si).

Trace: https://drive.google.com/file/d/1acqFTVmnP98zLjnC84UjSSp9JDOhTcug/view?usp=sharing

07/11: tel Icare

Encore la promesse d’un dimanche ensoleillé. Promesse tenue, même si le pauvre degré qu’affiche le thermomètre rappelle la saison. Le brouillard aussi, mais celui-là, il est dans le bas. Alors pour nos vttistes: il faut s’élever.

Dans l’ordre d’arrivée Xavier, Philippe, Gaël, Franck, tout heureux de retrouver son KTM au cadre tout neuf, Pat, Fred, Stéphane, Dorian, montent à Montbouton et tombent sur Mickael et Christophe, alias… oui vous savez. Pour Stéphane c’est la reprise après une longue blessure au genou, alors piano. Au point de vue Vandoncourt, il y a le point, mais pas la vue: brouillard. Alors ils poursuivent à Abbevillers.

Bien leur en prend, le soleil est là, chez les coucous. Direction les pierres gauloises. Feuilles au sol + humidité, ça glisse. Philippe trouve Gaël trop prudent et le double dans la descente, mais dans les virages il joue l’équilibriste un pied en l’air. Ouf ça passe.

A l’arche de Noë, c’est la pause. L’occasion aussi de voir le stock d’arbres que Béa a fait. Quelle bucheronne, cette Béa! A Glay la remontée par le chemin blanc ne les motive pas trop, alors ils optent pour le premier sentier à gauche qui les emmène en bas de la pâture. Pas de chance, ils auraient pris le second à peine plus haut, ils s’évitaient ce mur vert (photos). Mais quand on aime…

A Roche, c’est trop tentant, et aussi pas évident de l’éviter: direction… Thulay! Pour corser un peu, ils prennent par la route de Meslières. Ils cafouillent un peu pour remonter mais trouvent le sentier, trop encombré de racines glissantes pour monter intégralement à vélo.
Ils traversent Thulay vers les 5 sapins. Dorian demande à Gaël s’il connaîtrait pas un chemin à gauche. Il répond que oui son séant s’en souvient encore. La descente jusqu’à Hérimoncourt est abordée un peu moins vite qu’en été, ça glisse…

Franck découvre pour la première fois le sentier qui remonte vers la ferme des Minimes. Stéphane commence à puiser dans les réserves de réserves… Ils optent par la route et tout le monde est bien content car 12h00 approche. A Vandoncourt Stéphane oblique vers Dasles puis, petit à petit le groupe se disloque.

Depuis Beaucourt env. 37km, 900m D+.

T° 0 à 8°C.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1yEZVclp81kmpBVKJLp-ApEfqKSfQWA2J/view?usp=sharing

31/10: la sortie des monstres

Il fait beau, il fait doux, il ne pleut pas, et pourtant y-sont-où les Beaucourtois? 6 présents, qui se régalent d’avance du beau temps: Bruno, Pat, Claude, Philippe, Dorian, Gaël. 6 c’est aussi 5+1, car alors que le groupe a prévu d’aller au Nord, Dorian lui a RDV au Sud avec sa douce… belle-maman. On sait qu’aucun homme au monde ne raterait ça!

Bruno est venu directement en vélo. A-t-il oublié son camion? En tout cas il a oublié de remplir sa gourde: première étape de circonstance, le cimetière, non pour une visite de nos disparus, mais pour trouver un robinet. Ca y est tout le monde est prêt?

Objectif Sevenans, puis retour via la tracé de Rando Sclérose… à l’envers. A Fesches ils poursuivent sur le thème Toussaint et Halloween. Pour la Toussaint ils passent près du cimetière. Pour Halloween, ils sont déguisés à faire fuir un monstre.

Ils sortent de Brognard à 10h00 et croisent des promeneurs déjà au saucisson-vin blanc. Ca s’annonce bien pour eux! Pas le temps de trainer, après Nommay, ils quitteront enfin le macadam.

Comme le parcours est assez ennuyant, Pat’ leur fait la visite: ici le le stand de tir militaire du Bois d’Oye, là la piste de voitures radiocommandées, enfin ici la petite Chapelle. Super et les singles?

11h, c’est déjà l’heure du retour pour Bruno. Lui aussi est pressé de voir belle-maman. Les 4 autres se dirigent vers Andelnans, point haut de la rando du jour. Sauf qu’au moment de franchir le petit ruisseau, la passerelle est fermée! Bon c’est pas grave qu’ils se disent, ils vont passer par le prochain pont. Qui est assez loin…

Les voilà à Andelnans et Pat’ fait remarquer qu’on n’est plus très loin de Belfort… Gaël a repéré un petit sentier qui doit les remettre sur le bon chemin, à défaut d’être droit. Ce sentier tombe à point, il est très sympathique, jusqu’au moment où ils arrivent à la voix ferrée et qu’un grillage leur barre le passage. Demi-tour et jurons, y’a pas le choix, ils doivent passer par… le cimetière.

Les voilà de retour à Sevenans et enfin, enfin, ils peuvent attaquer la Rando Sclérose à rebours. Claude n’a qu’une idée en tête depuis quelques kilomètres: les restaurants. Et la Tour Penchée, ah, la Tour Penchée. D’ailleurs il croit y être arriver lorsqu’ils longent l’UTBM et sa … tour penchée.

Les sentiers sont recouverts de feuilles et glissants, et ça ne manque pas, dans un virage même pas rapide, Gaël glisse sur une branche dissimulée et finit au sol. Claude est content c’est l’occasion de souffler le temps que son compagnon redresse tout ce qui a mal tourné. Ils repartent, savourant les singles en prudence, lorsqu’au retour sur Allenjoie c’est Claude qui va au tas.

De retour au canal, la boucle nord et le 1/2 tour ont consommé beaucoup de temps, ils rentrent par la piste cyclable car Pat’ doit se faire belle pour l’après-midi.

Env 51km, 780m d+, 10 à 15°.

Trace: https://drive.google.com/file/d/10NhFXEbFQPaIq-PEAtPt5mdzO-1DnmjQ/view?usp=sharing

24/10: la der à l’heure d’été

C’est en nombre que les randonneurs se retrouvent ce dimanche. Déjà un fait inédit: Gaël arrive en avance. 8h27, pas un rat. Puis ça arrive petit à petit: Fred, Pat, François, Léon et Léon (alias Mickaël et Christophe), Dorian en direct de Joncherey et enfin, Bruno et Franck, qui avaient prévenu de leur retard. Trois salutations, 2 je vous salue Marie et 1 pater plus tard ils décollent, pas en avance, mais pas si en retard que ça car quand Philippe arrive il trouve place vide… Tant pis Philippe, tu seras en avance à l’heure d’hiver 😉

C’est bien connu dimanche matin, promène ton chien. Première rencontre d’un piéton canidé tracté avec David P.. Le temps de se faire la bise et Franck trouve qu’il roule un peu léger… Il a oublié son sac et sacoche à eau dans le camion du Bruno. 1/2 tour pour lui et 2ème RDV donné derrière le Grammont. Mission lui est confiée de ramener Philippe s’il le croise. Plus loin c’est David et Julie J., à laquelle malgré la présence du costaud mari Bruno ne peut résister de complimenter les yeux. Et en plus il y en a 2!

Ce matin l’ordre du jour, et qui sera celui des prochains dimanches, c’est départ tranquille. Alors ça monte doucement pour arriver en même temps que Franck au volant du camion. 2ème départ. Les 2 ex-présidents communiquent toujours à fond: on va où, ben j’irai bien sur Glay, ah oui je vois. Résultat à Abbevillers le premier va à gauche pour la « Dôloise » et l’autre à droite pour la « Philippe » … Ca finit par s’accorder sur la « Philippe », qui se transforme en nettoyage post tempête.

Dans le peloton Franck et Pat’ discutent verres progressifs, et Gaël qui n’entend qu’à moitié, témoigne de son bronzage progressif: blanc au centre, bronzé aux extrémités. Alors qu’ils sont encore en mode pré-chauffage, on ne sait pas quelle mouche pique Gaël qui se lance dans un sprint endiablé, dépose tout le monde et finit au premier scratch de la ligne d’arrivée virtuelle que seul un esprit dérangé a imaginé. Oh doucement, lui crie Bruno!

Un peu plus loin Bruno qui raconte des histoires d’entraineuse-serveuse répond « tout droit » à la question « par où » et … tourne à gauche, ce qui ne manque ni désorganiser le peloton ni faire rire. Il veut aller aux pierres Gauloises, mais Gaël a en-tête la descente suivante sur Hérimoncourt. Itinéraire validé par Christophe et Mickaël qui l’ont fait dans l’autre sens peu de temps avant.

3 fusées foncent tête baissée-yeux fermés dans la pente, B., G. et M., et s’impatientent une fois en bas du retard des autres. On avait dit doucement! A Hérimoncourt, c’est la pause collation, sauf pour Pat’ qui passe ses coups de fil d’homme affairé. Puis les choses sérieuses arrivent: on monte! Direction l’épingle « celui qui met un pied à terre a une baffe » et ça moufte pas dans les rangs. Bon y’a eu des pieds posés, mais personne n’a osé le signaler. 2-3 arbres couchés plus loin arrive la marche. Non LA marche: tout le monde échoue. Mais 1 réessaye, et passe avec succès. On taira le nom du petit teigneux mais les autres en prennent pour leur grade.

Dorian s’écarte pour un besoin physiologique. Erreur. Grave erreur. C’est à ce moment que le groupe repart, et que Gaël, probablement incarné par l’esprit de Lionel, embarque la monture du jeune éleveur de chorizo. Bon rouler avec 2 vélos c’est pas commode, alors 50m plus loin il finit par abandonner la monture de Dorian contre un arbre.

Enfin les 5 sapins! Il faut parfois être attentif aux signes. 1er signe: un arbre barre le chemin. 2ème signe: personne ne veut aller dans cette direction. 3ème signe: un branche dans la pente. La plupart des gens normaux auraient déjà fait 1/2 tour depuis longtemps. Mais non, Gaël se met en tête de passer la branche malgré la pente maintenant raide qui l’embarque vers une seule destination: la chute! Ca ne manque pas, perte d’adhérence, perte d’équilibre, chute sur les cailloux et surtout longue et douloureuse glissade… Aux douleurs des membres meurtris s’ajoute celle de tomber devant Bruno… il finit à pied et fait le mort au pied d’un arbre le temps de reprendre ses esprits.

Ca repart, avec un mal de cul pour l’un d’entre eux, jusqu’au petit ruisseau et la remontée vers Bondeval par le petit sentier découvert par… Thierry. A Seloncourt il est encore tôt, alors c’est l’occasion d’une petite pointe de vitesse sur l’autobahn cyclable entrainé par Dorian, dit la loco. Mais c’est plus TGV qu’un vieux diesel! Retour dans les bois aux Champs Montants, direction Vandoncourt et son point de vue car Bruno aimerait bien retrouver sa camionnette. François les quitte au cimetière, et Fred à la table d’orientation.

A Montbouton il y en a un, naïf, qui pense encore pouvoir niquer Bruno, mais se brûle surtout les poumons dans le tour du champs. Les autres eux ont abandonné l’idée depuis longtemps, sauf Dorian bien entendu… Quel athlète! Les voilà à la camionnette blanche qui fait dire à Dorian qu’à l’arrière il y a peut-être un matelas et un peu de réconfort et de chaleur humaine. Personne ne veut aller voir.

Micka, Christophe et Dorian contournent le Grammont, Pat et Gaël prennent le sommet, le nouveau single et terminent par les bosses et les trous.

45km 953m D+

Froid mais t° finale agréable, pas de panne, pas mal de dos pour François.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1024jbxI6NS218x39poKEHTnfBJL44nTA/view?usp=sharing

17/10: le fil à couper le beurre

Si ce n’est pas encore l’hiver, ça y ressemble: malgré le brouillard, il ferait presque chaud au départ à Beaucourt pour Dorian, Pat, François, Fred, Xavier et Gaël. Car après 7 km, la t° tombe à 0°! Mais le soleil est dans les coeurs, et aussi dans le ciel, et ils savent que de toute façon que ça va chauffer.

Evitant judicieusement les chasseurs au Grammont, ils longent la route de Saint-Dizier et optent dans le virage pour le « tout droit », histoire de changer, mais c’est pas mieux que le « à droite », en raison d’une coupe de bois. Saint-Dizier est avalé comme une formalité, puis les voilà à Croix, remontant le chemin blanc. Ils redescendent de l’autre côté direction la Suisse mais préfèrent longer la frontière plutôt qu’envahir le voisin Helvète.

Ils suivent le chemin des bornes, jusqu’à remonter vers poil de chien. C’est là que l’aventure commence.

Car dans la montée, certains ont commencé à s’inquiéter de l’heure et du reste du parcours prévu: la Roche Jella, Tante Ayrie, Blamont… Ca fait encore un bout et il est 11h. Gaël repère Dorian qui traine en dehors du sentier: chasse au champignons? Non il y a un chemin lui répond le jeune athlète. Ni une ni 2 ils échafaudent un plan pour rejoindre les grottes de Réclère.

Quelques kilomètres plus bas, la déception est grande. Par un excès d’optimisme les voilà face à une falaise, et des marches hautes et escarpées à monter… vélo sur le dos. Mais ils ne jettent pas l’éponge, et partent à l’assaut de la montagne. Le sentier qui les mène vers les grottes est comme à son habitude superbe même s’ils rentrent à nouveau dans le brouillard.

Au grottes: y’a pas, il faut rentrer. Direction Réclère puis la cabane forestière. Là un petit sentier sinueux les attend, ni une ni deux Gaël se lance. Il faut le voir virevolter de virage en virage, à des vitesses à faire pâlir la maréchaussée, quand enfin le sentier se termine et débouche sur une pâture. Enfin il se détend… jusqu’à environ 4m de la pâture quand il aperçoit le pire ennemi du VTTiste: le fil en travers du sentier. Suspense…

Tous freins serrés il attend l’impact et commence à calculer le nombre de côtes, de clavicules et d’omoplate qui n’ont pas encore été fracturés. 3-2-1 impact…

Et là le miracle, la chance, le bon dieu et ses saints, le fil est en fait une clôture électrique possédant à son bout une partie enroulée en forme de spirales. La spirale se détend, freine le Cannondale en marquant sa chair au niveau de la douille de direction, puis n’en pouvant plus de cette charge qui continue à tirer sur lui, casse et libère le vttiste, heureux d’être passé par une si belle porte. Les autre arrivent stupéfaits, Xavier répétant plusieurs fois « tu as eu de la chance ».

Pas le temps de s’appesantir, il remontent à la Chaifferie, suivent les indications de François qui les remet sur le droit chemin: douane de Fahy, Grammont et enfin le stade.

Env 50km, 1110m D+.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1abARGVdGGo5IT2jnqPJ8n0-j7HtDVoMC/view?usp=sharing

03/10: qui va à la chasse…

Il faut se dépêcher d’en profiter ce matin, car cet après-midi on leur promet la pluie. 5 VTTistes ont répondu à l’appel: Pat, Vincent, Victor, Bruno et Gaël.

Ce dernier a l’idée de l’année: aller à Thulay. Hop hop hop c’est parti, et pour changer, par le cimetière des charmes. Il n’ira pas beaucoup plus loin car dans la montée la chaine déraille. Au moment de la remettre en place, le verdict est plus sévère: maillon rapide tordu, arraché et cassé. Le démontage est compliqué mais enfin, après être passée entre plusieurs mains, la chaine abdique et accepte une nouvelle attache rapide, ce qui porte à 3 voisines le nombre déjà installées.

Les derniers mètres qui les séparent de la route sont l’occasion de croiser Olivier F., qui s’en va « router » en solo. Il les accompagne jusqu’au château d’eau de Montbouton, où ils se quittent.

Les chasseurs sont de sortie à Vandoncourt. Les Beaucourtois, roulent discrètement pour ne pas effrayer le gibier, et arrivés au point de vue ils aperçoivent 2 sangliers traverser la pâture, loin des chasseurs…

Amusés les 5 compères empruntent le GR5 via la variante qu’affectionne Gaël, en train de disparaître, recouverte par la nature, puis descendent plein gaz vers Hérimoncourt.

Enfin les voilà à Thulay. Pas le temps de s’attarder ils prennent en direction de Roche mais optent pour Mandeure. Sur le chemin, Gaël les emmène faire les spéciales enduro. La dernière est l’occasion pour Victor de montrer comment passer une marche, tout en élégance et en légèreté. Les autres optent pour l’échappatoire prétextant l’avoir loupé.

Une fois en bas, Mandeure ça fait loin. Alors ils remontent par le chemin blanc ce qu’ils viennent de descendre, et empruntent un des nombreux raccourcis de Bruno, donnant dans un champ de maïs. Alors qu’ils constatent les dégâts générés par les sangliers, ils effraient un chevreuil qui les surprend à son tour. Affolé il fonce vers Victor, l’évite de justesse lui touchant le pied de la tête, puis fonce vers Gaël et retourne brutalement dans les maïs. Le tout en 2 secondes, tout le monde reste bouche bée.

Il leur en faut plus pour se démonter. Ils prennent la direction de Fremeuge, coupent par le raccourci, et mettent plein gaz vers Bondeval. Bruno à la bave aux lèvres, il revient sur Gaël, le suit puis le dépasse. Sûr de son fait il se voit déjà en vainqueur… mais dans l’ultime montée le Spé se met en panne, Gaël le repasse et arrive premier devant un Victor bienveillant qui laisse les anciens jouer à leur jeu préféré: celui qui nique les autres.

C’est avec un certain plaisir mais aussi une certaine inquiétude pour leur épiderme douillet qu’ils empruntent le petit single qui surplombe le coteau raide, mais finalement si les arbres au sol leur évitent les ronces, ils doivent porter et se détourner. Pat en tombe à la renverse.

Il est temps de rentrer, certains ont des obligations, d’autres fatiguent. Au-dessus de Seloncourt-Dasles, Bruno abandonne tout le monde et rentre, pressé qu’il est de voir belle-maman. Victor et Pat’ prenne la même direction mais un peu plus tard, et Gaël propose à Vincent de le ramener à Dampierre. Et n’oubliez pas, qui ramène, ram…

18 à 20°, sol sec, 41km, 900m d+ ou -.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1MpfvTvkh8wx4u98OHcPjjOjmvvhDWiQs/view?usp=sharing

26/09: classe verte

Ce matin, maîtresse Claire a donné RDV aux CP/CE1 pour une classe verte. Bon à Beaucourt on n’a pas que des lumières. Et à voir l’âge des élèves, il y en a qui ont dû redoubler un paquet de fois: Gaël est le premier à être accueilli par Claire mais il a oublié ses lunettes. Retour à la maison car on ne vient pas en classe sans ses affaires. Puis Claude arrive avec un compagnon: Power, son camarade (esclave?) à 4 pattes. Enfin, ce sont Bruno et Franck qui arrivent. Le temps que Gaël revienne, tout le monde est prêt, la classe peut démarrer.

En route, direction les champs Houdin. Aidé par son moteur canin, Claude prend la tête, et même Bruno ne peut le rattraper. Ces 2 là (enfin 3) caracolent en tête, et il faut toute la ruse de Gaël (qui se fait pour le coup surnommer « Bruno », on se demande bien pourquoi) pour trouver un raccourci et passer premier sur le tronc couché.

Mais qui veut aller loin doit ménager sa monture, aurait pu dire maîtresse Claire à Claude qui recule dans le peloton au fur et à mesure que Power fatigue. A Abbevillers, il jette l’éponge, le canidé sur la selle et Claude le tractant. Belle complémentarité.

A la sortie d’Abbevillers, les chasseurs sont présents au Banot, ils se faufilent entre les balles jusqu’à la descente des pierres Gauloises, où maîtresse Claire accorde une récré à ses 3 élèves qui se lancent dans les toboggans.

Les voilà à La C(h)apotte, l’enseignante bienveillante fait mine de ne pas entendre les blagues graveleuses autour du nom du cours d’eau qu’ils traversent (Le Gland). Il faut bien que jeunesse se fasse. Encore que dans le cas de nos élèves du jour, la jeunesse s’est envolée depuis longtemps.

A Roche les Blamont, Bruno demande à la maîtresse s’ils peuvent aller au belvédère et il obtient l’autorisation. Du coup tout heureux qu’il est, il leur montre à Claire les plus beaux points de vue sur le Lomont depuis Ecurcey. Ce qui déclenche aussitôt les rires sous cape de ses 2 camarades qui lui donnent le sobriquet de fayot.

Au belvédère, la classe peut observer les yeux ébahis un petit troupeau de chamois qui a élu domicile sur place, avant de redescendre plein gaz vers le théâtre romain, qu’une garnison de légionnaires protège (voir les photos).

Le retour se fait par Belchamp, puis la piste cyclable jusqu’au moment où ils décident de reprendre les bois. Au passage sous un tronc un peu bas, Gaël passe, Bruno passe, Claire passe, et Franck … tape l’arbre avec le casque suivi d’un grincement assourdissant quand sa selle se met presque à la verticale! Le casque bien sûr a changé d’allure et prouvé encore une fois son efficacité.

47km, 780m D+, temps maussade, sol sec à humide, 16°.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1hD1lA94Hgvf_yRJw0vNUPLGNtNE58LQy/view?usp=sharing