06/02: proverbe breton, quand les mouettes ont pied, il est temps de faire demi-tour

Après une sortie bien boueuse et glissante la semaine précédente, pas question cette fois d’y retourner (aussi tôt). Direction la Suisse et ses chemins blancs bien propres. Et avec le vent, pourvu qu’il souffle dans leur dos, ils pourraient battre des records. Aurélien et François de Dampierre, Eric de Badevel, Gaël le local de l’étape bientôt rejoints par … Louis lève tard mais à l’heure (en tout cas plus qu’un Philippe quand il est là). Go!

Direction Croix pour franchir la frontière en toute discrétion. Mais à peine l’a-t-il franchi que Eric explose le fond de sa gourde: grosse fuite en vue et son préventif n’est pas très efficace, ça coule. Pas de problème, la gourde est retournée, et Eric tance les autres d’un « alors on y va? ».

Le circuit du jour est roulant, et ça roule vite. Quelques flaques et passages un peu mou histoire de rappeler la saison, pour le reste c’est de l’autoroute Suisse… sans vignette. Bientôt ils arrivent à un lieu bien connu, là où des empreintes de Dinosaure sont abritées, un certain Tripotanus d’après Bruno. Mais personne ne sait si c’est vrai.

Ils traversent la Transjurane et avant de rejoindre Courtedoux, entament leur remontée vers le nord… et vers le ciel, puisqu’à partir de maintenant les grimpettes se succèdent. La dernière les emmènent sur un chouette single qui longe un bel obstacle: le terrain d’entrainement militaire. C’est pas ça qui les arrête, ils traversent et font fi des interdictions.

Louis s’inquiète il doit rentrer pour midi, sinon papa va gronder. Après avoir traversé Bure (et roulé sur les pelouses) ils se lancent dans la grande descente qui les mène vers la France, et son village le plus éloigné de toutes les côtes de la métropole: Villars-le-Sec. On n’est pas près d’y voir un raz de marée, ni d’y pêcher des moules. Ou alors les autres Français auront les pieds mouillés depuis un moment.

Certaines jambes commencent à souffrir et, comme dirait Eric, les oiseaux à être cuicui. Aussi ils évitent le bourbier en bas de Croix et contournent par la route. Au moins ils n’auront pas à pédaler dans la descente. Sauf que le vent en a décidé autrement et les voilà obligés à pédaler pour avancer.

A Croix Aurélien et Gaël se taquinent pour avoir la médaille, tandis que Louis lâche ses dernières forces. Retour tranquille par le macadam, jusqu’à l’entrée de la bien célèbre descente Route de Croix-Route de Saint-Dizier dont le KOM se refuse toujours à Dorian.

38km 620m d+ depuis Beaucourt.
Ciel nuageux, rafales de vent, 1 à 4°C.
Sol mou en sous-bois, s’asséchant.

30/01: Holiday on mud

Les gardiens des chemins sont là ce matin, fidèles au poste: Aurélien et Dorian avec des vélos déjà bien sales, Pat’ avec un vélo pas net, Gaël et Philippe avec un vélo tout propre car ils ont évité les bois pour venir. Ce n’était que reculer pour mieux y plonger, car avec le redoux et une petite bruine, les sols durs se sont, disons, ramollis.

Direction Montbouton par le cimetière des Charmes. Philippe a endossé son costume de Schtroumpf grognon et peste pendant tout le trajet: « j’aime pas Thulay ». Le sentier qui mène au château d’eau ne les rassure pas: ça glisse, c’est gras. Du coup, ils contournent le bois par la route et rejoignent le chemin blanc.

Ils poussent jusqu’au point de vue de Vandoncourt pour confirmer: ça glisse. Pour Aurélien s’ajoute en plus le fait de rouler dans le brouillard… Ils saluent en repartant Philippe P. venu marcher.

Pour limiter la casse, ils prennent le chemin blanc qui longe le monument commémoratif, mais ils n’ont pas le loisir de l’atteindre, il a été ravagé par les engins. Qu’à cela ne tienne, ils se rabattent sur le GR5, et bien entendu Philippe, Dorian et Aurélien ne résistent pas à un petite arsouille pour aller chercher les points du meilleur grimpeur. Sauf qu’aujourd’hui les pois du maillot sont marrons…

Abbevillers arrive, et avec lui un macadam bien apprécié. Mais pas pour longtemps, ils retournent dans les bois rue du Vannet. Ils laissent la descente vers Meslieres aux chasseurs et continuent sur le chemin.

Alors le chemin, ils n’ont pas aimé. Bien gras, peu adhérent, il fait des dégâts. En haut c’est la pause et ils admirent la vue sur… un paysage de nuages. Le chemin blanc suivant a aussi été joyeusement recouvert de boue par un tracteur alors, si même les chemins blancs ne le sont plus… direction la « Philippe », sentier découvert par l’ex-adhérent rencontré plus tôt à Vandoncourt.

En voyant Gaël s’orienter vers la « Doloise », Pat’ jette l’éponge. Les autres poursuivent en espérant bien cramponner du dur. Au bout, la petite route est bloquée par les branches: détour par la route de Fahy, contournement d’Abbevillers et … rattrapage du Pat’ dans la montée vers Croix!

Après ce 2ème au-revoir, ils obliquent vers la Suisse où Philippe et Dorian marquent la frontière en l’arrosant chaudement. C’est à nouveau la pause goûter.

Croix est traversé, direction le chemin blanc mais en bas les engins ont encore sévi et étendu la zone boueuse. Gaël rentre comme une balle et fait quelques figures dans les ornières, mais il ne convainc pas les juges.

Après le bourbier, Dorian manque à l’appel. Il finit par arriver assez dépité: la transmission lubrifiée à la boue, les pneus doublés de volume frottant sur le cadre qui stocke la boue, ça commence à déconner sur le Scott. Au pied de la montée de Saint-Dizier, il abdique et rentre.

Les rescapés décident aussi de rentrer, abandonnant l’idée de rejoindre Lebetain, ils se rabattent sur Saint-Dizier. La montée de la carrière fait mal. Aurélien la grimpe courageusement mais se vautre lamentablement une fois arrivé sur le dessus. Le chemin qui les ramène est vraiment glissant, aux bornes ils tournent et rejoignent la route de Beaucourt-Saint-Dizier.

C’en est assez, ils rentrent.

30km 560m d+ depuis Beaucourt.
Gras, gras et gras.
2° à 5°, petite bruine occasionnelle.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1nMkEdr7B0g820-qeXHXi-xBDjgJvD1ZV/view?usp=sharing

16/01: le stratagème d’Aurélien

C’est un froid de canard qui accueille nos randonneurs ce dimanche matin. Alors qu’un beau groupe d’adhérents se sont donnés RDV sur les pistes de skating près de Morteau, Aurélien, Dorian, Mickaël, Christophe, Pat’, François et Gaël eux sont emmitouflés sur leurs VTT. Pas de contrainte horaire, c’est même le contraire, puisque ça arrangerait Aurélien de ne pas rentrer trop tôt, cause belle-maman!

Gaël tarde à arriver, et comme il ne répond pas à l’appel, ils se décident à partir… lorsque le retardataire arrive. Bon 09h05, c’est plus tôt que Philippe. Mais Philippe est au skating, lui!

La bonne année est souhaitée, les banalités sur la météo aussi: direction le plateau pour retrouver quelques degrés.

La perception du froid, c’est relatif. Arrivés à la ferme des Champs Houdin, la pause pour le regroupement est l’occasion de croiser un coureur plus tout jeune… en short, mais tout de même bonnet. Quelle santé!

Pourtant le froid, ça se goutte : Aurélien et Gaël commencent déjà à sucer des glaçons de leurs poches à eau. Et c’est la minute scientifique, par Dorian. Alors qui gèle le plus vite? L’eau chaude ou l’eau froide? Envoyez vos réponses à #Dorian_c_est_pas_sorcier ou 3615 SCIENTIF pour les plus… vieux (faut appeler un chat, un chat).

Ils évitent Abbevillers et optent pour la belle descente vers le stand de tir. Bizarre, pourtant toujours premier à s’élancer, Aurélien souhaite rester derrière… Essayerait-il de jouer la montre?

A Hérimoncourt la température baisse encore pour passer sous les -5°, selon les GPS. En effet on constate des écarts jusqu’à 2° entre les VTTistes. Il y en a qui sont plus chauds que d’autres!

Pour se réchauffer, ils montent aux 5 sapins par le chemin blanc qui est en plein soleil. Et au-dessus c’est la pause casse-croûte sous un beau soleil bienvenu. Mickaël peste sur la longueur de cette montée: c’est dur le vtt… Pat’ gère, il en garde pour niquer Gaël. François se croît arrivé, il arrête son GPS. Pas de chance il y a encore la moitié du parcours à faire.

Discrètement, virage après virage, Gaël les a emmenés à… Thulay. On ne se refait pas. Après avoir nettoyé les chemins des branches mortes, ils basculent vers Meslières où une avarie touche le séant de Gaël: la selle s’affaisse toute seule. On lui avait pourtant dit de ne pas toucher à la commande de selle téléscopique quand il gèle… Quelques minutes de bricolage dans le lotissement et plusieurs propositions d’uriner sur le Cannondale pour le réchauffer n’y font rien. François décide de partir en éclaireur, connaissant les avions. Gaël décide de repartir tant bien que mal… et la selle tient en place. Grrr…

Ils retrouvent François à l’arche de Noë et tout ce petit monde grimpe la Picardie. Après le Rombois, ils rencontrent Christine R. et Gaël fait son Bruno. Les autres le rappellent à l’ordre, et en punition, il les fait rentrer par la « Philippe », sauf François qui sentant le coup fourré poursuit sur le macadam.

Après Abbevillers la température est passée au-dessus de 0° et sous l’effet du soleil la boue fait son apparition, les vélos immaculés se chargent d’or brun. Aurélien refuse toujours de passer devant dans la descente Route de Croix-Route de St Dizier dite « du KOM qui manque à Dorian ». Mais il faudra pour ça que Dorian passe Mickaël, Xavier, Thierry, Philippe, Gaël, Eric et enfin l’inaccessible Aurélien. Allez jeune scarabée!

Tout le monde est heureux d’être sorti ce matin malgré le froid pas très engageant et tout le monde est heureux de rentrer. Enfin tout le monde, sauf Aurélien, qui pour retarder l’échéance de déjeuner avec belle-maman a roulé sur la seule épine du sentier, en ayant bien pris soin de ne surtout pas remettre de préventif dans son pneu. Quel malin celui-là!

De Beaucourt: 38km, 820m D+/-Une TDS capricieuse et une crevaison lente.-5° à +3°, soleil, ciel bleu, sol dur.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1tEyIcFiM0G0Dv_xk6O4yxQGmhBW2FSe4/view?usp=sharing

02/01: bonne année, bonne santé

Pour la première de l’année les premiers à se souhaiter une bonne et heureuse sont: Pat’, Nordine (bienvenue), Philippe, Aurélien, Claude, Powers, et Gaël. Bizarre, personne n’a embrassé le chien qui du coup a fait la tête.

Pour Claude l’année commence mal puisqu’il a oublié sa barre de traction pour Powers: il rentre chez lui en voiture et les autres lui emboîtent le pas. Ca caille dans la descente de Dasles.

Après quelques kilomètres ensemble, ils se séparent à l’entrée d’Audincourt, Claude et Powers remontent sur Vandoncourt, les autres direction Belchamp.

Après un long détour par la piste cyclable les voilà arrivés. Enfin presque puisque Philippe manque à l’appel. Il arrive quelques minutes plus tard croyant avoir égaré sur multi-outil qui s’était en fait caché dans les bourrelets de son ventre.

C’est fini le macadam, place à la boue. L’adhérence est parfois précaire en montée, mais à part un patinage par ci par là, ça monte. Et surtout cette fois Philippe ne tombe plus, maintenant que… les pédales sont chacune à leur place!

Les voilà à Mathay, puis à Mandeure, où Nordine voit le toit de sa maison. Aller sur Beaucourt en voiture pour revenir à Mandeure à vélo, on a vu plus efficace!

Comment remonter? Il y a bien les descentes enduro mais ça ne les tente pas trop de pousser le vélo. Alors ils optent sagement pour la montée classique, qui s’avère déjà bien rude. A la chaleur de l’effort vient s’ajouter celle d’un vent chaud digne du Sahara: 12° à cet endroit!

Très discrètement Gaël les a mis sur le chemin de Thulay, mais c’est pour la bonne cause. Car aux 5 sapins, direction la descente. Enfin, après un peu de jardinage en sous bois, car le chemin est bouché par une coupe.

La descente est comme toujours un régal, mais l’humidité des dernières pluies appelle quand même à une certaine retenue les plus fougueux habitués des KOM à cet endroit.
Ils remontent par la ferme des Minimes et heureusement que ça se termine car l’effort se fait sentir, sauf pour Philippe qui est prêt à monter au point de vue, et pour Pat’ qui s’amuse encore à déposer Gaël en haut du Val de Montbouton.

41km, 765m, 0 à 12°, sol sec à gras.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1wMppITQ-9JgkHuziIL-sObYamSPC8gUe/view?usp=sharing

19/12: décale toi Phiphi!

Salut,

Les acharnés sont présents et tiennent la baraque pendant que les glisseurs glissent. Aurélien, Pat’, Mickaël, Christophe, François, Gaël tiennent le comptoir (à moins que ça ne soit l’inverse) quand arrive enfin Philippe. Il a enfourché sa monture d’hiver, ce qui aura son lot d’incidences.

Le temps n’est pas scandaleux, un peu couvert, et la t° est bien fraîche. Ils partent sur la route de Saint Dizier accompagné d’un rossignol: le vélo de Gaël chante à chaque coup de pédale. Est-ce la cassette neuve? Est-ce le disque? Pas évident à voir. Une chose est sûre, ça va les gonfler.

La progression se passe bien, le sol est dur, et le premier arrêt est l’occasion pour Philippe de le tester: la pédale gauche ne décale pas, tapis pour Phiphi. Soutenu par les rires de ses camarades il essaye un réglage de la pédale.

Vient Abbevillers et la scission du groupe: Philippe ne veut pas passer par le petit single bien raide et contourne par le macadam, mais ils arrivent en même temps rue du Vannet. Direction les pierres de la gaule.

Le terrain est plutôt sec, ça adhère bien dans les virages. Mais au passage d’un tronc, Phiphi hésite: au centre un petit tremplin en pierres est là pour aider à passer, mais il prend à droite, cale sur le tronc, n’arrive pas à décaler… et tombe sous les yeux des autres.

A Meslières, le rossignol s’est envolé, ils prennent la MTB 2020 à l’envers, et seuls Philippe et Gaël passent la première marche. Derrière, Aurélien imite Philippe et se roule par terre. Philippe lui attend la seconde marche un peu plus haut pour… ne pas réussir à décaler et aller au tapis. Encore une fois sous les yeux de Gaël, hilare.

Tout le monde se regroupe auprès du petit ruisseau sous un beau ciel bleu, c’est la pause casse-croûte avant d’attaquer la montée vers Roches. Là-haut, proposition est faite de rentrer par Freumeuge.

En chemin, ils croisent un chasseur et s’arrêtent pour lui parler. Du haut de ses 85 ans, il regarde d’ailleurs d’un bon œil Philippe se jeter à ses pieds pour se prosterner. Question de cales…

Aux statues en bois, ils optent pour la variante haute, moins intéressante mais pas connue de tous. Puis Gaël les emmènent dans un barbelé histoire de corser un peu plus l’aventure.

Il n’est pas tard, ils remontent à Bondeval et rejoignent le petit ruisseau. Aurélien dans son élan râte le chemin. Heureusement Gaël veille au grain. Au passage du cours d’eau Mickaël a un doute quand il voit ses chaussures disparaître sous l’eau mais heureusement le pont n’est pas recouvert et les pieds restent au sec.

Ils rejoignent Seloncourt, mais hors de question de rentrer aussi facilement. A la fin du chemin blanc, à droite toute dans le raidard. Ils traversent la pampa et les voilà à Hérimoncourt.

Pour le retour 2 choix: par le bois, par la route abandonnée. Philippe choisit le bois et ils retournent sur Vandoncourt où François, Philippe et Aurélien rentrent. Puis après le Val qui voit Pat’ sortir victorieux de la montée, Mickaël et Christophe bifurquent laissant les 2 derniers rentrer.

~37km, 850m D+. -3 à +2°, beau temps, conditions au sol très majoritairement sèches.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1I5Xpi3ufKyrJnyxeXOGWNgEkxGO5orDG/view?usp=sharing

12/12: Noël à Montbéliard

La célèbre, l’irremplaçable, l’inoubliable, la dantesque rando du Marché de Noël a eu lieu ce dimanche et le froid n’avait pas repoussé Aurélien, Thomas, Xavier B., Guillaume, Philippe, Stéphane, Pat et Gaël.

Présents au RDV à 9h, ils s’élancent vers la première difficulté du jour: la montée au bois Bourgeois. Elle ne suffira pas pour réchauffer les extrémités alors ils s’enfoncent dans les bois. Le sol est dur, avantage de la t° basse.

Par ce froid s’activent les vessies et les pauses pipi se multiplient. Jusqu’à Laire tout va bien puis Pat’ leur fait une Pat’, à savoir le dévissage de la manivelle gauche. Il cesse aussitôt de pédaler, et empoigne avec fermeté la récalcitrante. Il n’échappe pas à un coup de dent qui l’entaille mais à force de lutter il finit par avoir le dernier mot.

La parcours est sympathique mais la moyenne trop basse, il faut se rendre à l’évidence: il va falloir sortir des bois s’ils veulent être à 12h au marché. Philippe les guide vers la piste cyclable et ils rentrent toutes pensées dirigées vers les mets réchauffés du marché.

Sur place ils retrouvent un groupe de fondeurs en les personnes de Bruno, Lionel, Eric et Régis qui n’ont pas résisté à la tentation de l’or blanc.

Vins chauds et bretzels tout autant les récompensent de leurs efforts.

33km, 548m D+, t° moyenne 0°C, bonnes conditions.

05/12: carpe diem

Beaucoup ont baissé les manivelles en voyant la météo désastreuse de la veille, mais pas les piliers qui eux ont une connexion spéciale avec les dieux du ciel: François, Pat’, Aurélien, Fred et Gaël.

Alors on commence par conspuer les lâcheurs en partageant un festival de mauvaise foi:
– « j’veux pas salir mon vélo » 🐷
– « faut venir en maillot de bain? » 👙
– « il neige à Badevel » ⛄ (en envoyant avec une photo de la Chapelle des Bois 😉😁😂)
– « j’ai la communion du petit dernier qui a 23 ans » ⛪
– « mon cheval est malade » 🐴
– « mon vélo est malade » 🚲
– « je suis un grand malade » 🏥
– …

Bref ceux-là s’en mordront les doigts car la météo était clémente, voire même dégagée pendant 4 minutes 12.

Comme ils veulent rentrer tôt en cette période, Aurélien a sa technique: il part 30 minutes avant les autres pour avoir son quota. Quel malin celui-là!

Passage (interdit) par le château, chemin des Traversots, la « Franck » raccourcie, le champ boueux, c’est parti. A Dampierre, Gaël en tête puis Aurélien juste derrière se font des frayeurs, ça glisse bien par endroit. Prudence.

Ils longent la piste cyclable, jusqu’à Fesches, où Gaël les entraîne sur le petit single rue de la Gare (quelle gare?), sauf pour Aurélien qui, en homme pressé, tire tout droit dans l’allée du voisin.

Aurélien les entraîne sur un chouette sentier que François lui a fait découvrir mais que François ne connaît pas. Puis Gaël leur propose d’aller voir le camping de Fesches. Le camping, c’est comme la gare. Il y a la rue mais pas l’endroit. Ils sont bizarres à Fesches.

Passé ce bon coup de cul, c’est la pause gastro (nomique) où ils croisent Roger et Ginette. Vous ne les connaissez pas? Eux non plus.

Les voilà à Etupes, les conditions au sol correctes jusque là se dégradent avec quelques beaux bourbiers créés par les débardeurs. On pensait que les débardeurs ne sortaient de leur placard que l’été…

C’est dans l’un d’entre eux qu’Aurélien trouve un smartphone éteint. Si quelqu’un connaît l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours qui a perdu son tél, qu’il appelle Aurélien.

Dans la descente suivante, Gaël trouve que ça freine pas bien, tire tout droit en bas et s’écarte juste à temps pour voir arriver le boulet (rapport à sa vélocité pas à sa lourdeur) Aurélien en un magnifique tout droit suivi d’une belle et longue trace de blocage arrière dans les feuilles. Ce qui ne manque pas de les faire marrer!

Ils font ensuite bien involontairement une petite boucle dans les bois gras mais François les remet sur le droit chemin. Pas encore assez droit pour Aurélien car au passage d’un petit dévers, il choisit ni de suivre Gaël, ni de suivre Pat’, mais de suivre la seule trajectoire qui glisse. Pas de chance les 2 devant l’ont vu au sol! A l’intersection suivante, François leur annonce la triste nouvelle à savoir qu’il quitte le groupe alors qu’ils se dirigent vers Audincourt.

Ils remontent vers la route de Seloncourt (depuis Dasles) ou de Dasles (depuis Seloncourt), Pat étant le plus habile pour éviter l’enlisement. Au cimetière de Vandoncourt, Aurélien les quitte. Paix à son âme.

La belle heure approche, ils rentrent tous les 3 par la route et par le Val, bien heureux d’avoir saisi leur chance de rouler.

Au départ de Beaucourt: ~37km, 635m D+/-

Ciel légèrement couvert, 2°C en moyenne, sol glissant.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1o4XaU5qiGmeWyLgFZu2TUTG_lcvTjvf1/view?usp=sharing

28/11: les gilets orange

C’est un vent de révolte qui souffle sur Beaucourt. Mais que veulent Pat’, Xavier, François, Fred? Du soleil? Des degrés? Des vélos neufs? Que nenni: ils veulent rentrer tôt! Alors Gaël n’a pas le choix, s’il ne veut pas se faire lyncher par les gilets orange, il va falloir surveiller la montre.

Il neigeotte au départ, il fait froid, il fait humide, il y a des chasseurs, et le vélo de François annonce la couleur depuis Dampierre: brun, il fait gras. Bref que du bonheur.

Heureusement la neige s’arrête vite mais est remplacée par le brouillard. Ils sont en mode départ tranquille, observent au passage les nouvelles fenêtres en cours de pose aux Fonteneilles. Puis montent à Montbouton et déjà la tendance s’annonce: des arbres au sol. Ca sera la mode de l’hiver.

Ils longent la frontière entre le 25 et le 90, et la traversent plusieurs fois en prenant soin de bien passer dans tous les bourbiers pour que confirmer que oui, c’est gras par là. La descente vers Seloncourt est prudente, les roches glissent et arrivé en bas, seul incident mécanique du jour, le pneu AR de Gaël a perdu une grande partie de sa pression. Pas trace de fuite, est-ce qu’il aurait eu le souffle coupé… Bref 3 coups de pompe plus tard. C’est le moment de repartir.

Pas si vite! Il est 10h20, et on avait dit qu’on rentrait tôt lui lancent Pat, Xavier et François. Gaël réfléchi à voix haute: « alors on peut prendre par là, on monte aux cinq sapins, et on redescend sur Bondeval, puis on rentre par Seloncourt… ». Heureusement il s’aperçoit vite des regards tendus qui voient Thulay arriver en grand et qui convergent vers lui, et corrige:  » sinon on prend la MTB2020, on redescend dans Seloncourt, on passe par Dasles et hop on est rentré. » Aux mines réjouis et aux hourras accompagnés de casques qui volent en l’air il sait qu’il l’a échappé belle cette fois…

Le moral remonté le groupe repart, mais au moment de prendre le petit single à droite Gaël ne peut s’empêcher de changer l’itinéraire pour un « single bien sympa ». Après 10 minutes de jardinage dans les ornières des tracteurs, ils rebroussent et reprennent le droit chemin sous la direction de Xavier qui reprend les choses en main. A Seloncourt il y a foule à la salle polyvalente. François annonce qu’il y a un salon du vin, on voit ce qui intéresse les gens…

Arrivé route de Dasles-Seloncourt, 2 choix possibles: Vandoncourt-le Val option table d’orientation ou redescendre route d’Audincourt. Ils laissent le choix à François qui prend l’option descente. Descente glissante d’ailleurs, Xavier compare ça à du surf, mais ils arrivent entier. Après la Pat’ « à l’envers », moins drôle ils en conviennent, encore 2 choix possibles: revenir sur Dasles ou faire le tour. Mais Xavier les allèche avec le spectacle des pins coupés, et comme de toute façon Gaël voulait y aller…

Alors le bûcheron qui sévit dans ce bois, il faudrait le calmer. Parce qu’il est fou. Il a bien coupé 1000 arbres et les a tous empilés en tas de 10mx100m. On se croirait auprès d’allumettes géantes, ne manque que la tête rouge…

Enfin arrive la croisée des chemins, là même où François prend la direction de Dampierre. Les autres rentrent sur Beaucourt, tout le monde passant par le collège et sa pente finale digne de la planche des belles-filles… mais sur 10m. On a les défis qu’on mérite.

30km, 650m D+/-

Légère neige, brouillard, sol gras, -1 à 2°.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1Z9rfHNG9V0Ag-xxqGFMB6EJdZXYPqAgZ/view?usp=sharing

21/11: espèce protégée

Au départ ce dimanche 21.11, nous n’y voyons goutte, le brouillard nous honore de sa présence.  Le promeneur passant par-là, en entendant les grognements de Bruno, croirait voir « Gorilles dans la brume » ou peut être « un singe en hiver ».

Les primates au départ sont : Bruno, Pat, Philippe B., Franck, Aurélien, Xavier, Dorian, François et Eric B.

En l’absence de Gael, notre boussole habituelle, c’est Bruno qui prend la tête du groupe, qui est d’ailleurs rejoint in extrémis par Claude. Direction St Dizier, non pas par la droite, il y a des arbres en travers du chemin comme déjà dit la semaine dernière.

Arrivé à St Dizier, Dorian se lance dans le récit d’une histoire de gorilles, voulant surpasser maitre gouailleur Bruno, il en oublie quelques détails qui fit se plier de rire le reste du groupe.  Quelques-uns repartent en chantonnant « gare au gorille ! »

St Dizier étant perdu dans le brouillard, le groupe continue de monter en espérant trouver un peu de soleil. Avant le Val de St Dizier, tout le monde part à droite dans un sentier que certains auraient parait-il loupé lors de la MTB. La troupe prend la route pour le Maira. Sauf que non, des chasseurs indiquent sur un panonceau qu’ils sont en plein safari, l’équipe vire à gauche et se retrouve un peu plus loin à monter des lacets sous la Transjuranne. Dorian prend la tête du groupe et continue de monter sur la route. Derrière, Bruno applique sa technique du « Vazytoudroi » et… tourne à droite.

Rendu à la borne frontière en dessous des pas du Diable, Claude capitule, c’est la reprise, c’est trop dur, et il veut revenir au chaud dans ses pénates. Maints encouragements et la promesse d’une bière à l’arrivée le convainquent finalement de continuer. Enfin, le voilà Le Maira mais toujours pas de soleil. Les silhouettes grises descendent alors vers Courtemaiche. Puis s’en suivent descentes, montées et portages de vélo, beaucoup se demandant où ils sont et où ils vont tant le brouillard est épais, en se remettant entièrement à leur guide. Claude se retrouve à monter à l’avant du groupe, prouvant qu’un bon coup de bluff peut faire gagner une bière.

Après être passé au mont Renaud, le peloton file vers Delle, Dorian les quitte alors. C’est le temps de rentrer par les bois, direction Fesches le Châtel, Eric B. les laissant en route. Puis retour par Dampierre jusqu’à Beaucourt.

0 à 1°, sol glissant, 42km, 900m d+ ou -.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1QXQ7JYp0w9zUD7FlDahRpFo8LM1ERI4H/view?usp=sharing