02/06: L’eau du bain et le BB

Non mais dites moi qu’est-ce que c’est que ce temps? Non mais on se croirait dans le sud. Mais quelle chaleur!
D’habitude le beau temps c’est comme les glands, ça attire les sangliers. Bon ce matin on a les glands mais pas les sangliers: Gaël, Bruno, Dada, Pat’, Franck A, Xavier. Les WE longs sont bien souvent familiaux, doit on en déduire que ces 6 là n’en ont pas? Un pas que nous ne franchirons pas.
Direction route de Saint Dizier. C’est étonnamment calme, mais c’est le calme avant la tempête car une fois passé la fontaine Bruno s’excite et part comme une fusée. Gaël n’a pas envie de guider ce matin, pas trop la forme. Alors il laisse Bruno choisir.

C’est parti pour le circuit motocross, où il est d’ailleurs le seul à passer. Puis en haut, on se demande ce qu’il lui prend, mais il opte pour la droite. Conscient de son choix il ne cesse de répéter à ses acolytes qu’il n’est pas bien sûr. Ce qu’ils constatent quelques centaines de mètres plus loin alors qu’ils s’enfoncent dans une coupe dont ils ne sortiront jamais…
Enfin si parce que sinon cette histoire n’aurait pas de fin. Donc après quelques levées de jambes et portages les voilà qui atterrissent sur un chemin très empierré qui les emmène sur le chemin en bas de la papét. « Y’avait un chemin en haut avant » leur lâche Bruno… Rires!

Ils posent devant le portail du moulin mais ne s’y rendent pas, puis ils contournent Glay par le sud. Ils longent la route de Blamont puis montent dans les bois et font une pause. Gaël se met à éternuer et leur explique son allergie au boulot ;-). Mais c’est pas tout ça, Bruno a fini de manger, il repart. Enfin pas très loin puisqu’environ 1 mètre plus loin le Spé est sur le dos, il lui ausculte les engrenages un peu enroués. Ouf rien de grave ça repart.

Vers où? Pas moyen de le savoir puisque Bruno a oublié le nom… qui lui reviendra plus tard… une fois devant le panneau du village: Villars-lès-Blamont. Village qu’ils ont bien failli ne pas voir, car alors que Gaël d’instinct prenait la gauche, Bruno les faisait prendre à droite vers une autre belle coupe. Ah quand on aime. « Hé c’est pas ma faute » qu’il leur dit.
C’est pas grave il sa rattrape avec un beau petit single avant Blamont… et après, dommage encore un arbre en travers. Ne jetons pas l’eau du bain avec le Bruno dedans, cet hiver a été rude pour les arbres, beaucoup sont au sol.

Après Blamont ils grimpent en coeur jusqu’à Glay, non sans un petit coup de je-te-tourne-à-gauche-après-que-tu-sois-allé-tout-droit, où décision est prise de s’attaquer à la papèt’. Avec de telles conditions, chacun se dit que c’est son jour… La papèt’, en conquête difficile, ne se laisse pas monter aussi facilement. Chacun a sa technique pour venir à ses fins: il y a le style Pat’, plutôt rentre dedans. Il y a les autres qui savent qu’elle doit s’entreprendre avec douceur, en approche discrète, sans fanfaronner au risque qu’elle vous désarçonne. Les présidents réussissent le sans faute, c’est peut-être pour ça qu’ils sont/ont été président?
Une « Philipe » mais pas de « Doloise » cette fois, ils prennent quand même par le champ qui mène au terrain de cross. Les 2 P se lancent encore un défi du plus con, à savoir qui c’est qui arrive en premier en haut. Jeune P = 1, Vieux P = 0. Puis dans la 2ème montée sur le goudron, Pat’ et Daniel s’en mêlent, et cette fois Vieux P atomise tout le monde médusant Pat’ et Gaël qui complètent le podium. Derrière, ils prennent leur temps, mince, personne ne profite du paysage dans ce club!

Retour classique par les bois, ils repassent là où Gaël laissait sa chape une semaine plus tôt, puis à côté de l’ornière où il laissait son amour propre. D’ailleurs Franck le lui rappelle et … manque à son tour d’y plonger, se rattrapant de justesse! C’est Gaël qui rit cette fois. Avant la descente vers la route de Saint Diz’, ils opèrent un regroupement stratégique, laissant passer un randonneur. Randonneur qui en sera pour ses frais quelques centaines de mètres plus loin lorsqu’une meute aux abois lui passera de tout bord.
En bas c’est comme d’hab’: « j’étais pas à fond », « moi j’ai freiné tout le long », « pas assez gonflé »,  « le randonneur m’a gêné », bref c’est mauvaise foi et compagnie.

Pas question de simplement rentrer par le goudron, Gaël les fait passer par sa spéciale de fin de parcours favorite, celle qui mène entre le cimetière des pins et Malfosse. Sur le single il motive Franck et Xavier, les menaçant d’exclusion s’ils ne vont pas chercher Bruno! Sur le chemin blanc il prend la tête et pense avoir course gagnée lorsqu’une mobylette le rattrape et le dépose pour le maillot à pois du meilleur grimpeur.

44km, 964m d+.

26/05: Un jour sans fin

Hum ils se frottent les mains ce matin car il fait beau. Et même très beau. Et même pas frais. Ils sont nombreux les Beaucourtois: Bruno, Franck A., Jef L., Claude L., David T., Corentin, Lionel M., Xavier, Dada, Philippe B., Jean-Mi, Gaël.

Où aller aujourd’hui? Pas trop loin car il s’agit de ne pas rentrer trop tard pour la fête des mères, que nous embrassons ici chaudement au passage. Merci mesdames pour la patience dont vous faites preuve chaque WE pour les laisser vivre leur… Passion. Mais déjà faudrait il partir: or Jean-Mi a un souci de selle. Pas de problème il a judicieusement caché sa clé dans le tube de la dite selle. Sauf qu’au moment d’ouvrir, la clé s’est fait la belle et a trouvé un logement qui lui sied mieux ailleurs dans le cadre.

Allez c’est parti. Mais où? Gaël a dans l’idée d’aller à Roches les Blamont, ça devrait leur faire un beau dénivelé et rentrer à temps.Les bois sont secs et chaque sorti de lisière est l’occasion de s’émerveiller devant cette, comment dire, magnifique région? 😉 Une photo à Montbouton, une pause à Vandoncourt. Bon Jef s’impatiente, on va pas prendre des photos de tous les paysages: prenez une carte postale de chaque et basta.

A peine sur le GR5 Gaël leur refait le coup du single parallèle, mais lorsque le petit groupe qu’il l’a suivi arrive sur le dessus, il y a déjà Bruno, David T., … qui étaient derrière au départ. Soit ils sont sacrément forts, soit ils ont opté pour la facilité… A droite au grand chêne, puis ils se lancent jusque Seloncourt. Les 2 présidents tartinent à qui mieux mieux histoire d’impressionner les autres qui ne le sont nullement, et lorsque le groupe se reforme c’est pour se remémorer le jour où Jef avait plié une jante au même endroit.

A Hérimoncourt les plus jeunes se lancent à l’assaut du KOM vers les marches, les autres arrivent tranquillement, préparant la terrible épreuve tant redoutée. Car dans la loi du VTTiste, il est écrit: « tu ne partiras pas temps que tu n’auras pas franchi les marches sur ton destroyer »*. Alors il faut le dire beaucoup se cassent les dents. Il y a ceux qui ne passent même pas la première, ceux qui ne passent pas la seconde, ceux qui tente 2, 3, 4, 5 fois. Au final, parmi les vieux, Jef dans un passage peu académique arrive à franchir le passage.

Bon c’est bien de s’amuser mais il faut avancer. C’est parti pour Thulay, patrie d’adoption de Cédric. Sur le haut Bruno se rappelle d’un chemin qui était là avant et tout le monde a le sourire aux lèvres… jusqu’à ce qu’il trouve le dit chemin qui s’avère être un beau single trop rarement emprunté et se terminant par une belle descente.

Arrivé à Roches les Blamont, une pause ravito s’impose. Chacun prend son temps et déguste, mais pas qui vous savez qui à force de tourner en rond commence à creuser une ornière. Les autres lui disent qu’il a de la chance d’être pressé de rentrer, il a une femme sympa (NDR: c’est pas la journée de la femme non plus). C’est maintenant que l’itinéraire imaginé par Gaël commence à changer. Car Bruno leur rappelle qu’il y a un chemin de l’autre côté de la clôture. Tous se donnent des coups de coude dans les cotes en regardant Bruno chercher et finalement trouver un chemin qui les ramène vers Glay après une descente bien pentue, et qui couchera un mézirois au sol.

A Glay les 2 présidents ne sont pas attirés par la papét: il n’est pas tard et ils n’ont pas beaucoup roulé. Bruno les emmène à Dannemarie. Sentant la tête lui échapper il refait le coup du j’tourne-sans-te-le-dire, alors que Jef demandait « c’est pas à gauche ici », plantant le dit Jef et Gaël… Après un long faux plat, les voilà arrivés sur le sentier des bornes: c’est l’occasion de rappeler à Lionel son hobby qui consiste à faire des petits tas de branches sur les chemins. Ravito encore, ça discute, c’est plus court en face, mais plus rapide à gauche, ma belle mère vient déjeuner, bref ils tranchent: à gauche. Ils ne vont pas se priver d’un single pour une belle-mère.

Sur le sentier, quasiment tous calent dans le gauche recouvert de racines, malgré un belle tentative de Franck. Au croisement avec la route, encore des discussions: à droite c’est plus rapide, tout droit c’est plus sympa: ils optent pour le tout droit, faut pas déconner. Voilà ça sent la fin, il n’y a plus de difficulté à venir. A la chefferie ils font une blague à Jeff en changeant à nouveau de direction. Ca sent l’avoine, les poneys galopent, et le peloton s’étirent, certains décidant d’attendre les derniers. Il n’y a plus rien à raconter, non vraiment, que peut-il encore se passer sur un terrain si connu, sans difficulté?

Sauf que… tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie, tout peut arriver. C’est ce qu’expérimente Gaël à ses frais après le pilonne électrique entre Croix et Abbevillers. En sortant du bois et en longeant le champ, il perd un galet de transmission et se voit contraint à l’arrêt. Tout le monde fonce sauf Franck qui s’arrête avec lui. A 4 pattes dans les orties il s’en…tendent pour retrouver le dit galet mais lorsqu’ils le retrouve il manque le roulement. Bref décision est prise de faire du Scalpel un single: démontage de l’attache rapide grâce à un outil de haute technologie (un lacet), raccourcissement de la chaine en milieu de cassette avec les dents, blocage de la suspension arrière avec un caillou et c’est reparti après 10 bonnes minutes d’arrêt. Ils croisent David inquiet venu à leur rencontre, et rentrent à trois, David trouvant à Gaël une v-max un peu limite sur le plat. Il rentrent tranquillement.

Sauf que… ils arrivent au bout du single sans trop d’encombre, mais au moment de franchir les ornières, Gaël certainement déconcentré, perd la roue avant en longeant une ornière bien remplie (probablement la plus remplie), ce qui finit inévitablement par un bain de boue mémorable: tout le côté de gauche de l’épaule au pied. Et comme il faut se relever, le 2ème pied y passe aussi. Les 2 autres sont écroulés de rire ce qui fait dire à David qu’il a bien fait de rebrousser chemin.

Cette fois c’est bien fini, Gaël décide de rentrer par le macadam, mais avec ses 12km/h de pointe, c’est un peu juste. Alors il propose de s’accrocher au bras de David, en lui expliquant que ça lui fera un bon entrainement. David trouve tout de même le temps long et ose s’opposer à son président en lui faisant remarquer que par moment, il pourrait pédaler… On s’habitue vite au confort. Au croisement Croix-Abbevillers-Montbouton: ils reprennent les sentiers.

Bonne fête aux mamans!

* il est aussi écrit que personne ne t’en voudra de ne pas avoir réussi, il faut lire jusqu’au bout

19/05: 68

On leur promet la pluie, alors ils sont venus l’affronter: Francis, Bruno, Philippe B., Franck A., Xavier, Claude R., Lucine, Roméo, Gaël, Dada, Pat’.
Pourtant il n’y en a pas beaucoup, tout comme les degrés. Pas de mécanique ce matin c’est bizarre, seraient-ils devenus prévoyants?

Ils montent comme à la parade vers le Château Fernand, s’échauffent sur les marches puis s’embarquent sur le GR5 en longeant la route Dalles-Etupes. Ils prennent garde à ne pas se faire flasher, puis obliquent vers Dasles. Alors que la tête de course s’arrête pour attendre les derniers, Bruno prend l’échappée. Gaël ne s’en laisse pas compter et remonte le chemin blanc parallèle pour couper la rou(t)e de son prédécesseur, comme il le lui a appris.

Ils profitent des arrêts pour raconter les dernières sorties: celle notable du 5 mai dernier où les rares présents ont finis complètement gelés. Mais ça ce n’est rien. Car figurez-vous qu’Eric n’a jamais réussi à retirer son casque tellement le froid engourdissait ses doigts, qu’il s’est résolu à prendre sa douche avec!

Au croisement du single en provenance du vita de Dasles, ils font une nouvelle pause, quand un retardataire les rejoint: c’est Pat’ qui n’a pas beaucoup de temps pour rouler et qui leur refait le coup du « quelle surprise ». Après les embrassades, ils repartent, avec toutefois une inquiétude de Bruno: « tu vas où Gaël ». « Ben comme d’hab’: j’en sais rien »!
Ils traversent Dasles et prennent direction du cimetière de Vandoncourt. Les 2 présidents se tirent la bourre mais Bruno de retour de vacances est sacrément en forme. Toutefois Gaël qui s’est laissé distancé fait une belle remontée avant d’aborder la ligne droite finale mais l’ancien a de la réserve et reprend de la distance!

Dans Vandoncourt ils croisent un converti très élégant en la personne de Pascal, tout de noir vêtu qui fend la bise sur son pur sang de l’asphalte. Puis ils montent vers la colo, mais obliquent pour une fois à droite dans la montée. Après ce long single qui n’en finit pas de monter, ils s’arrêtent pour reformer le peloton et s’alimenter en chips et cahuètes. C’est Bruno qui leur compte ses vacances: ah la Corse! Et si les propos ne leur suffisaient pas, ils ont droit aux photos! Que c’est beau! Oh la belle montage! Oh la belle plage! Oh la belle Sylvie!???

Bon c’est pas tout mais même si Jef n’est pas là, ils ne sont pas là pour enfiler qu(o)i que ce soit, donc ils finissent par repartir, Bruno continuant à décrire à qui veut l’entendre (maintenant plus personne) l’étendu du spectacle qu’est l’île de beauté pour les yeux d’un Franc-Comtois d’origine Haute-Saonoise. Pat’ oblique discrètement sur un autre chemin.

A peine passé les racines, ils remontent sur le GR5 puis à droite dans Abbé. Gaël qui essaye de guider son groupe entend alors des cris d’alerte, qu’à peine a-t’il le temps de rentrer la tête et les épaules qu’une fusée sur roue en la personne de Bruno le dépasse et le dépose dans la montée herborée. A Abbé il fait froid, ils remettent donc une petite laine, et c’est aussi une belle occasion pour ses camarades de témoigner leur amitié à Claude sans lui en vouloir pour ses origines étrangères. Quel bel esprit d’équipe.

La sympathique, mais délicate car humide, descente vers Meslières leur fait découvrir aux pierres plates une grosse pierre inconnue arrivée là on ne sait comment, puis arrivé au goudron, Bruno décide de rouvrir le petit chemin en face et met toute sa hargne aidé de ses collègues à dégager une grosse branche. Ils avancent en veillant bien à ce que tout le monde suive, puis rejoignent la « Philippe Dole ». Après la « Philippe », Bruno et Francis s’échappent en amoureux alors que les autres empruntent la Doloise, toujours aussi raide sur la fin. Sur le chemin ils en profitent pour dégager quelques branches, mais pas celle au moment de rentrer dans le champ car là, c’est un arbre entier. Gaël promet de venir lui faire sa fête comme il l’a fait en bas des champs Houdins. Le président aurait-il des gênes du tueur à la tronçonneuse?

Retour classique, c’est à dire en se tirant la bourre sur le goudron puis dans les bois, où ils découvrent que Philippe a lui aussi des origines alsaciennes puisqu’il a discrètement tatoué son vélo du chiffre « 68 ».

37km, 850m D+, pas une goutte de pluie.


05/05: Cold case

En ce premier dimanche de mai ils ont rangé leurs tenues d’été pour celles d’hiver, car ils vont devoir affronter… la neige, tombée en masse la veille.
Les courageux (on va les appeler comme ça pour le moment): Daniel, François venu avec son collègue Aurélien, Eric et Gaël. A voir François et Aurélien, on se dit qu’ils ont déjà dû bien rouler. Et non leur état de saleté est uniquement dû à leur trajet depuis Dampierre-les-Bois!

Plus personne ne viendra, alors ils se lancent. Pour quelques mètres seulement car Daniel s’arrête aussitôt pour un problème de pédale vite résolu.

Sur les conseils de François et Aurélien ils essayent d’éviter les chemins trop étroits car les branches se sont couchées sous le poids de la neige lourde. Ils y sont malheureusement très vite confrontés, et le premier de cordée, à savoir le président, amasse la neige froide et fondue sur ses épaules.
Ils ont beau essayer rien n’y fait il y en a partout. Plus ils avancent, plus ils sont mouillés et plus il fait froid. Arrivés à Abbevillers, il faut bien se rendre à l’évidence, il faut rentrer. Lancés sur le GR5 Gaël fait une bonne démonstration d’esprit du club à Aurélien qui l’a doublé, en tournant aussitôt après à gauche vers le sentier qui descend vers Hérimoncourt. Bizutage!

Arrêt photo pour constater des vêtements trempés et des corps gelés, surtout l’éclaireur. Ils font le tour d’Abbévillers en tenant malgré tout à faire un peu de vtt sur la Dôloise, mais là aussi les branches sont en travers. De rage, ils abandonnent et rentrent penauds.

Les doigts ne fonctionnent plus très bien, ils rentrent même par la route à Croix, ras-le-bol. Il ne faut pas confondre courage et témérité.Pour une fois, ceux restés au lit avaient raison!

25km, 432m D+

28/04: quand la boussole perd le Nord

Après avoir trop profité du paradis, les Beaucourtois reçoivent les foudres divines cette semaine. Pluie, froid, vent, rien ne les épargne. Aussi il ne faut pas s’attendre à en voir des masses ce dimanche matin. Sauf que c’est mal les connaître: François, Lionel, Dada, Eric, Thomas G., Bruno, Pat’ et Gaël.
Au moment de partir, il n’y a pas de mécanique cette fois. Mais pour autant ils ne décollent pas puisque l’éclaireur a oublié sa boussole et autres affaires, et a dû faire 1/2 tour. Ils l’attendent donc sagement.

Enfin il arrive, ils peuvent donc prendre la poudre d’escampette. Direction les hauts de Beaucourt, puis le point de vue sur Montbouton derrière le Grammont. Le terrain est détrempé, ça colle un peu aux crampons mais ça reste très liquide. Avec les dernières semaines très sèches, ils avaient perdu l’habitude de si peu d’adhérence. L’habitude aidant, certains avouent qu’ils ont oublié leur agrafeuse et la rubalise pour… la reco du 1er mai! 

Pour changer ils font le tour de la grande pâture et redescendent en direction de l’étang cayenne, mais bien avant ils obliquent en direction du canyon oublié de « Jurassic Parc ». Las le vent a fait des dégâts et ils ont tôt fait de jouer à saute mou-tronc. Une fois passé les marches et posé pour le reporter de service, ils se dirigent vers le point de vue de Vandoncourt. Gaël et Lionel restent en arrière ce qui leur permet d’apercevoir un cabri traverser juste devant eux, un belle bête. Lionel a même le temps de lui demander qui est son père, et on apprend qu’il s’agit d’Eric. Quel scoop! Ils retrouvent le groupe à la table où justement Eric et François se consolent mutuellement en disant qu’avoir une petite c’est quand même mieux…

Allez hop hop hop vous devinez qui les remet en route, mais pas pour longtemps car encore le vent a frappé au début du chemin, ils doivent donc zigzaguer pour passer sans poser pied à terre, au risque de prendre une baffe. A peine le GR5 retrouvé, Gaël, qui a déjà influencé Bruno pour la première zone infranchissable sauf à pied, réitère et les emmène vers le monument au mort puis à droite après. Eric étant convaincu qu’ils reconnaissent pour le 1er mai, ils lui demandent de venir nettoyer les chemins à la tronçonneuse.

Plus loin les ennuis commencent pour Dada dont la roue arrière est prise de tournis. A Abbevillers, Bruno les emmène sur la Doloise, mais comme à peu près 1 fois par an, il se trompe au même embranchement, et les 2 fourbes de Lionel et Gaël de la team Cannondale Passion VTT en profitent pour lui passer devant et lui mettre une mine. Y’a pas de copains dans ce club. Pour les punir Bruno leur impose de descendre la papét’, ce que tout le monde fait prudemment.

Ils contournent Dannemarie par l’Est jusqu’aux marches qui montent sur le sentier des bornes. Forts comme des boeufs pour une fois ils rendent la pareille à leurs fidèles destrier qu’ils montent sur leurs épaules le temps de passer cette difficulté. Ils s’enfoncent sur le sentier jusqu’à ce que l’heure du retour se rappelle à eux. Il est temps de rentrer. La mort dans l’âme ils font 1/2 tour, prennent un chemin qui n’en n’est pas, traverse un sous-bois qui n’a jamais vu de vttiste, puis atterrissent miraculeusement dans un champ qui les ramène sur le sentier.

Ils redescendent ce qu’ils ont monté et à peine entament-ils la montée suivante que Pat’ cale. Sa patte de dérailleur s’est tordue lors d’une accélération gravitationnelle verticale (autrement dit, une chute), et plus rien ne marche. Ils demandent donc à Pat’ s’il a une patte, et nombreux sont ceux à se dire qu’ils n’en ont pas. Pat’, il ne lui en faut pas plus. Il attrape le dérailleur, redresse la papatte et repars. Efficace. De son côté Daniel se lance dans le tricot et commence un joli maillage à base de rayons: ce sera un serpentin.

Ils passent la Chefferie du haut, et optent pour le single du moto cross. Gaël pour changer prend à droite mais est bloqué par les arbres au sol. Les autres prennent à gauche et sont ralentis par les branches couchées. Gaël essaye de faire son retard malgré le manque de fair play d’Eric qui met son vélo en travers du pierrier pour essayer de lui barrer le chemin.

Le retour est frais. Non que la t° ait partiulièrement chuté, mais un récent orage sur Beaucourt et ses environs a détrempé le sol. Après quelques centaines de mètres à rouler dans l’eau, certains se plaignent d’avoir froid. Tant pis il faut rentrer. Après avoir souhaité un bon retour à Eric, ils optent pour la descente vers la route de Saint-Dizier. La première partie se passe bien mais l’accès à la seconde est barrée par un arbre couché. Décidément, le sort s’acharne!

41km 984 m D+

21/04: festival de fuites non contrôlées

Pour cette belle journée de Pâques qui s’annonce, certains profitent de leur lit ou des œufs à ramasser, et d’autres des bonnes conditions en sous-bois. Présents au départ pour cette sortie: Bruno, Gaël, Maxime, Philippe B., Thomas G. , Francis, Daniel et François.

A noter que le départ n’a pas dérogé au moment roue en l’air habituel. François, dès son arrivée sur la place, recherche une pompe pour remettre un peu de pression à sa roue arrière faiblarde, puis c’est Philippe qui arrive avec sa roue arrière à plat. C’est donc en direction de chez Dada et de son compresseur salutaire que s’en fut le groupe. Après avoir réparé la roue arrière de Philippe, regonflé celle de François, la procession pascale put enfin s’ébranler en direction des Champs Houdins, dirigé par notre chanoine en chef Bruno.

Dès le haut de la première côte, François traîne et prend pour excuse sa roue arrière qui donnait précédemment des signes de faiblesse, et qui  est finalement totalement à plat malgré les bons soins pneumatiques prodigués par Dada. Nouvelle pause roue en l’air pour réparer cette roue, puis descente par le chemin des bornes jusqu’aux alentours du creux de Malfosse, descente qui en surpris plus d’un par le bon état du sentier car elle fut par le passé beaucoup plus compliquée.

Le maître de cérémonie emmène alors ses ouailles par un puis deux raidards en direction de Lebetain, en prenant bien soin de les encourager en promettant leur salut en haut de la côte et surtout des coups de pieds au cul à celui qui mettrait pied à terre. Après un premier passage de ruisseau, puis de barrière et à nouveau de ruisseau, ils arrivent dans un trou de verdure où chante une rivière accrochant follement aux herbes des haillons d’argent. Bref, un endroit bucolique à souhait, où il fait bon venir en charmante compagnie d’après les plus expérimentés.

Le groupe profite de l’endroit en entamant une pause,  regardant un bouchon abandonné dans les flots impétueux du petit ruisseau, et en écoutant un de leur compère raconter une blague que nous nous refusons de reproduire ici afin de ne pas heurter les âmes sensibles, et également pour ne pas ternir l’image d’un des membres du club, n’est-ce pas Dada?

S’en suit au fond d’un autre vallon une visite de clairière dirigée par notre cher PDV, avant de rebrousser chemin. Le groupe arrive alors en territoire helvétique, passe par la ferme du Maira, puis commence à descendre un chemin qui se transforme en sentier puis en champ. C’est alors que notre guide tout absorbé par la planification de l’itinéraire de choix qu’il réserve comme à l’accoutumé à ses suiveurs, se trouve stoppé net pas un fil suisse invisible, également appelé fil barbelé. Sa fière monture portera a jamais les marques de ce moment funeste.

Oubliant complètement ses anciennes responsabilités, il fait ensuite prendre le risque au groupe de traverser une voie ferrée à pied. Et les voilà partis pour un tour qui les verra revenir quasiment à leur lieu de départ près de la gare de Bure. L’heure avançant, le groupe se dit qu’il est temps d’accélérer sinon c’est froid que sera dégusté l’agneau pascal. Mais la fatigue se fait sentir en queue de peloton, le retour se fait au plus court par Villars le Sec, puis en direction de Croix.

En bas de la dernière côte avant Croix, c’est au tour de Francis de lancer une partie de roue en l’air. Les plus faibles laissent les hommes en forme s’occuper des réparations. Ils sont rejoints par la suite par les pressés qui ont l’eau à la bouche en pensant au gigot qui les attend dans leurs pénates.

C’est donc par petits groupes que la sortie se termine pour le retour à Beaucourt.

Au final 37km, d+ 900m pour ceux qui partaient de Beaucourt.

07/04: on fait un practice?

Par Thierry D.

Dimanche matin place Salengro 8h30 par une météo fraiche mais sèche :

-T’ain ! T’as maigri toi, on dirait un Shar Pei vu de derrière

-???!
-Ben ouais, ton cuissard fait plein de plis !

-C’est pas ma faute si dans ce club, le brinquin « responsable » des équipements ne fait pas son TAF… On peut rien commander !

Ambiance, ambiance…, les hostilités sont ouvertes et il va pas falloir trop chauffer les gars ce matin.

Pour détendre l’atmosphère :

-Euh, et si on allait à Prunevelle ce matin dit la petite voix de notre PDV (Président à Vie) seul représentant du bureau En Marche ce matin avec Xa son digne secrétaire, histoire de faire le magnifique single, y a longtemps qu’on l’a pas fait !

-Au fait, il est où l’autre président, le vrai? Il a pourtant dit que c’était 8h30 ce matin, non ?

-Je confirme, il l’a dit sur whatsapp et pis par mail aussi, je dis ça mais je dis rien…

-Ah c’est bien des discours de politiques tout ça, faites comme je dis, mais pas comme je fais (Je ne parle bien évidemment pas de notre respecté sénateur car lui, il peut pas être présent, vu qu’il fait des selfies en mirage 4 ce matin, qui ne plaisent pourtant pas (Les mirages, pas les selfies) à AVDR qui lui préfère les Rafales plus modernes)

Une précision s’impose, « On » m’a demandé à nouveau un compte rendu en tant que « fine plume » du club avec, et je le cite aussi, la « mauvaise foi et les ragots » qui vont avec. Vous me connaissez désormais, les compte-rendus je ne cours pas après, mais si il faut y mettre de la mauvaise foi et des ragots, dans ce cas, je ne peux résister !

Donc, entre-temps Franck s’est affairé sur la petite valve du PDV, celui-ci a quitté ses babouches pour des savates à semelle carbone plus adéquates (Mais pas pratiques pour marcher, Connard !) le groupe peut donc se mettre En Marche. (Acte 22)

Mais on parle de quel groupe au fait ? Donc vous avez deviné que le PDV est présent, avec Xa, Pat, Franck de Méziré, Francis le coucou, T le coucou narrateur de mauvaise foi, Yo le brinquin et l’autre Francis dit … le Shar Pei blond.

2 groupes se forment rapidement avec à l’avant, le brinquin et le Shar Pei qui se tirent la bourre (On se demande bien pourquoi !) avec Francis le Coucou et le PDV. Suivent tant bien que mal, Franck, Xa, Pat qui voudraient bien discuter mais le rythme imposé, empêche quiconque de parler. T le narrateur entre les deux, pour écouter tout ce qui se dit ! Les parties roulantes et cyclables sont les bienvenues et, à qui suce qui et le mieux, certains sont plus habiles… Les pauses (nombreuses) sont les bienvenues. Notre canidé du jour, qui a rdv avec Jolie-maman nous quitte après le club hippique de Mathay, où a lieu un concours de CSO. Le CSO, c’est merveilleux. Des croupes, des croupes et encore des croupes dans de magnifiques pantalons blancs tout serrés, comme nos cuissards après, mais tu t’égares, Dominique SK.

Sur le chemin, un arbre entrave notre progression. Emporté par son élan, le brinquin rouquin passe au travers. Les autres, étudient la situation et évite l’obstacle par un judicieux chemin parallèle. Désormais seul, yo se résout à repasser à travers l’obstacle et prendre le chemin parallèle. Le reste du groupe, quelques mètres plus bas observe goguenard, Yo se débattre avec l’arbre et son vélo qui finalement repasse à travers l’obstacle une 3ème fois, quelle énergie ! Prunevelle, son golf, pointent à l’horizon et c’est le moment de la blague du dimanche matin : Comment se nomme la partie, chez la femme qui se situe entre la salle de jeux et la voie interdite ? Un indice, nous sommes à Prunevelle ! Je suis, je suis… le practice ! Parce que c’est là tape les …

Mais qui peut bien raconter de telles horreurs ? Pas celui que l’on croit… pour une fois !

Le single tant promis, est avalé à mach 2.3, qu’il faut déjà penser à retraverser la ville. Le retour par le single le long de la piste cyclable d’Audin voit le Brinquin et le nouveau coucou jouer à qui qu’a le plus gros (Braquet). Pat se fait agressé par une liane et notre PDV se met à pousser un son à mi- chemin entre un hululement, un miaou et un yodeleur.

-Ben c’est quoi ce cri ?
-C’est Tarzan !
– ??!!!
Ah oui, la liane, vous me suivez ?

Pat remet la visière arrachée de son casque par la liane, dans son sac et le groupe se remet En Marche (Actu brûlante oblige) pour les derniers km. La remontée vers Dasle est laborieuse pour certains et c’est enfin la place Salengro, il est midi pétante.

-Quelle heure est-il ?
-Midi pétante on t’a dit !
-Pile poil ce que j’avais prévu dit notre PDV fier de lui.
Ah cette mauvaise foi… Les coucous quant à eux, n’ont plus qu’à remonter la pente jusqu’à leur nid.

46km, 660m d+

PS : On apprendra plus tard, via les réseaux sociaux, que certains préfèrent se la jouer solo plus ou moins tôt, se la jouer sur du bitume, se la jouer à Thulay ou que les compétiteurs sont au bois des Murgers à Pont de Roide

31/03: y’a pas que les sentiers qui sont secs

Par Thierry D.

Tout le monde est à l’heure ou presque pour ce premier dimanche à l’heure d’été. Pat, Yo, Xa, Franck, Thomas, Francis, J.S ? Le président à vie, encore en babouche et visiblement pas pressé, Phil le sanglier, moi-même (T) et Dada.

Un Dada pas encore complètement remis de sa sortie de la veille avec Phil et T (120 km et 2000 D+) mais présent tout de même ce matin. Big up à Dada! Quel courage ! A noter que Le pauvre, pour être présent ce matin, est allé au lit à 21h un samedi soir, ne pouvant même pas profiter, pour l’occasion, de la magnifique finale de la coupe de la ligue qui a vu nos voisins alsaciens s’imposer. Re-Big up, mais à Claude cette fois. La Fischer a dû couler à flot cette nuit, d’où son absence. Nos voisins alsaciens se sont donc imposés au terme d’un match haletant, de prolongations d’anthologies (0.0) et après d’incroyables tirs au but… Je sais, cela n’intéresse personne, mais je résume pour Dada.

Une absence remarquée toutefois, celle de notre jeune président (Pas encore à vie et pas En Marche ce matin !) qui me demande un résumé de notre périple dominicale.  La référence à un jeune président est tout à fait fortuite et j’espère que notre jeune sénateur, n’en prendra pas ombrage.

Donc le PDV (président à vie) après concertation avec lui-même, décide d’emmener sa troupe malgré tout restée fidèle à son autorité naturelle, en direction de Delle. Première épreuve, les escaliers pour sortir de la place, dont il s’en sort avec honneur et sous les vivats des bikers présents. Phil le sanglier souhaite ne pas aller au creux de Malfosse car ça caille là-bas en bas! Notre jeune retraité est sensible des articulations, mais c’est précisément à Malfosse, par la descente vertigineuse qui y mène, que nous passons. Phil, très prudent, ayant encore à l’esprit de douloureux souvenirs articulaires (Pas de type rhumatisant ceux-là) et ayant en perspective des objectifs bitumeux proches, laisse les plus téméraires s’engager.

L’humeur est badine, les blagues du PDV détendent l’atmosphère. (Une histoire de 21cm de Neige au soleil et d’épouses adultères, je crois !) Puis c’est la descente sur Lebetain et le petit raidard qui s’en suit, qui voit un Francis dopés par ( ?) et qui met tout le monde d’accord au sommet. Le single des bisons est avalé très rapidement et pour ceux qui suivent, c’est de la poussière que nous avalons. La remontée depuis Boncourt sur le mont Renaud d’où s’enchainent des singles bien agréables car très secs et par conséquent très rapides. A proximité de Réchésy, Franck, le local, prend le lead et nous dirige vers Montignez puis le mont de Coeuve. A partir de ce point, le PDV reprend son rôle de guide et met  la main sur la boussole. Les directions sont moins franches, les carrefours hésitants, nous atteignons finalement Courchavon. Puis c’est par un magnifique single montant que nous arrivons à Mormont. Les troupes jusqu’alors vaillantes et ne rechignant pas à l’effort, commencent à râler, à ragnasser, à regarder leur montre et à imaginer les excuses qu’il va falloir inventer pour justifier le retard pour le déjeuner de midi avec jolie-maman. Et oui, il est déjà 11h50… Les pauses gourmandes se raccourcissent, les derniers arrivés au sommet n’ont pas le temps de déchirer l’emballage de leur en-cas que les premiers repartent déjà. Ce qui me fait dire qu’à vtt passion, ben quand t’es sec … plus t’es sec !

Donc on raccourcit, on tranche, on coupe au plus court, c’est à dire par les pistes de chars en plein au milieu de la place d’arme de Bure. Heureusement que les militaires helvètes sont en permission le dimanche.

C’est la séparation en ce qui me concerne, je prends seul la direction du Pilay et le village des coucous par la frontière et pour tous les autres (tous ceux qui ont rdv avec belle-maman), Bure par la route puis Beaucourt.

44 km, 1000m d+

24/03: Orangina

Il faut en profiter car ça ne durera pas. Mais tant que ça dure, quel plaisir: il fait beau. Un poil frais au départ, ce qui s’avère être un casse-tête au moment de s’habiller: certains frileux optent pour le fuseau long, d’autres téméraires pour le cuissard court, et un indécis choisit le corsaire. C’est pareil pour les hauts, ça oscille entre la thermique hiver, le bonnet, les gants longs, et le haut été.

La place est vide… de voitures en raison du carnaval à venir. Mais pleine de vttistes: Thierry D., Maxime D, Jef L., Lionel M., Thomas G. (nouveau), Philippe B., Xavier, Jean-Marie, David T., Franck V., Claude R., Franck A., Bruno, Francis et Gaël. Ouf! Un seul grand, les autres sont restés au lit malgré des promesses la veille 😉

Il y a un nouveau, il faut l’évaluer discrètement: direction le château. Dans le parc des Cèdres, un groupe de femmes pratiquent le yoga et Bruno s’insère au milieu, proposant d’être le soleil les réchauffant. Rires aux éclats. Rassure toi Bruno, femme qui rit, à moitié…

Ils descendent au-dessus de l’usine CEB et vont faire quelques tours dans les bosses du vita de Dasles. Ensuite direction Audincourt, via les racines. C’est pas sympa pour Jef qui doit faire attention à son épaule. Ni pour les pilotes en semi-rigides qui ont le séant sensible.

Ils croisent une marche populaire et décident de s’éloigner en rejoignant la piste cyclable direction Valentigney. Ils grimpent dans le bois et font une pause à la barrière: photos et portraits!

Direction Thulay. Sur le chemin certains cherchent une culotte qui était accrochée à un arbre, un vieux souvenir certainement. Dans un raidard, Bruno encourage tout le monde en promettant une baffe à celui qui cale. Personne ne cale.

Enfin ils rejoignent le lieu de souvenir. Là où 2 ans avant quasiment jour pour jour, Gaël perdait le contrôle de son vtt à un endroit improbable, dans des conditions obscures et finissait lourdement sur l’épaule devant un parterre médusé de vttistes (et non l’inverse)… Allez une petite prière et on y va.

Direction Roches les Blamont, pour changer une variante bien pierreuse et pentue encore bien pensée pour l’épaule de Jef. Ses copains ont décidé de le soigner aujourd’hui.

Ils rejoignent Glay et finissent dans un ruisseau avant d’affronter la terrible papét’. Terrain de jeu attitré de Thierry, certains l’adorent, d’autres la redoutent, il y a ceux qui la passent, et ceux qui trébuchent. Et il y a ceux trébuchent et la repassent. Et ceux qui la passent… et la repassent.

Allez il est temps de rentrer. A Abbevillers Thomas et Jean-Marie optent pour la route, et Lionel aussi qui a encore ses 50 km à faire pour tenir sa moyenne quotidienne. A Montbouton c’est Jef qui les quitte, marre des bosses.

Il reste 1 km mais il ne faut pas croire que ça va finir pépère. Aux Champs Houdin Bruno s’enfile dans le single (il n’y a guère plus là que… bref), Franck et Gaël font la nique au puissant Francis en s’engouffrant in extremis derrière Bruno. Ils déboulent comme des balles et finissent debout sur les freins devant… l’arbre que Bruno n’a pas cassé la semaine précédente! Voilà quand on ne fait pas son boulot en temps et en heure.

38km, 852m D+, sauf pour Lionel qui, à l’heure qu’il est, roule toujours. Quelle santé!