Un beau soleil attend nos 9 VTTistes ce matin: Bruno, Pat, Philippe B., Aurélien, Dorian, Eric B, Francis, Gaël, Xavier.
Déjà ça charrie au démarrage: « où est-ce qu’on va pas aujourd’hui? », en référence à la sortie écourtée de la semaine passée. « On va sur les terres de Philippe »! Ce qui est assez vague pour éviter les déceptions. Bon l’euphorie est de courte durée puisqu’à peine arrivés au point de vue de Vandoncourt, Aurélien annonce une crevaison. Pas de trou cette fois, c’est la valve qui fuit. Ouf!
Petit passage par le Pont Sarrazin qu’ils contournent et puis ils empruntent la descente. C’est la course entre Bruno et Aurélien, et en bas ça sent le chaud. Après la ferme des Minimes, Gaël ouvre la voie dans les hautes herbes mais un chenapan y a caché un tronc, ce qui ne manque pas de le faire valdinguer. Au moins les autres sont prévenus. Au retour sur le macadam, Bruno lance le concours du passage du pierrier et les plus fous s’y lancent à corps perdus… pour le redescendre juste ensuite.
A Hérimoncourt, ils attaquent la montée du chemin blanc et les mobylettes se mettent en route: Philippe, Eric, Dorian, lancés par Bruno. Pat’, un peu sur la réserve signale la perte du contenu de son bidon, il va falloir le ravitailler. Pas d’inquiétude il y a toujours un cimetière sur le parcours. C’est d’ailleurs à Thulay que Pat’ fait le plein auprès d’autochtones qui, à la vue du maillot, lui demandent de passer le bonjour à Cédric. En effet, qui ne connaît pas Cédric à Thulay, lui qui rêve d’en être l’élu. En attendant, Pat’ est sauvé.
A Roches les Blamont, Eric et Dorian font la course avec une voiture, tels 2 jeunes chiens fous espérant ramener un pare-choc. Puis Ecurcey arrive. Philippe caracole en tête, il est sur ses terres, il fonce droit devant, il en oublierait presque les autres!
Enfin ils arrivent à l’objectif, le belvédère de Mandeure. On ne sait pas qui a eu l’idée de redescendre via les spéciales d’enduro, mais c’était pas un bonne idée (pour tout le monde). Philippe toujours excité comme une puce trace à droite avec Eric et largue le groupe. Tandis qu’Aurélien les emmène à gauche dans un enfer de pentes et d’épingles, parsemées de racines et de pierres. C’est l’unique occasion de voir d’ailleurs Bruno aller au tas, mais au moins lui aura essayé de le faire à vélo, pas comme les autres dégonflés.
D’ailleurs l’un d’entre eux est touché puisqu’une fois sur le tarmac, Pat’ perd les pédales. Enfin la gauche, comme une vieille habitude qu’on croyait oubliée. Foutu pédalier foutu!
Le groupe contourne le théâtre, remonte à la chapelle puis rejoint Eric et Philippe qui les attendent sagement plus loin. Il est temps de rentrer, Francis menace de rentrer par la route. Ils rejoignent Seloncourt en passant par la pump track où ils font quelques enroulés puis remontent sur Vandoncourt, embrassant Philippe, Francis puis Aurélien qui les quittent pour d’autres routes.
Bizarrement, le Pat’ qui s’était montré très discret jusqu’alors et qui évoluait en fond de peloton, leur fait la nique dans toutes les montées, notamment le Val de Montbouton, où Bruno se fait piéger comme un jeune premier.
Les matinaux sont bien lancés maintenant: Bruno, Pat, Cédric, Philippe, Xavier, Franck A., Dorian et Gaël.
Direction: le Fort du Lomont.
Objectif: muscler Cédric.
Pas de temps à perdre s’ils veulent atteindre leur destination. Donc en route. A la Chefferie du Haut, Philippe raconte à Gaël qu’il a crevé ici par un clou immense, et Gaël lui répond qu’il a perdu une boite de clous un jour dans le coin. Quelques instants après, les autres les appellent car Xavier a crevé… Le trou est conséquent, le préventif ne bouche pas, et l’air s’échappe. Pas de problème! Le président regarde Xavier dans le fond des yeux en lui disant qu’il va lui enfoncer sa petite mèche dans son petit trou. Xavier hésite un peu, puis voyant finalement de quoi lui parle Gaël, il accepte de se prêter au jeu. Gaël appuie de toutes ses forces, tente d’enfoncer sa petite mèche, mais rien n’y fait, elle est trop grosse pour le (petit) trou de Xavier. Les autres rigolent et se moquent alors il recommence avec plus de force, pousse, demande à Xavier de pomper en même temps et finalement miracle, elle s’enfonce. Il leur fait ainsi la démonstration d’une réparation de pneu tubeless en direct. Non mais, à quoi d’autre pensiez-vous?
Cédric s’est transformé en Godart et profite de cette pause pour filmer le départ. Philippe les emmène, malgré les doutes de Bruno et Gaël sur la présence d’un barbelé, vers le sentier des bornes. Mais Philippe les rassure, ça fait des années qu’il n’est plus là. Ils rejoignent le sentier des bornes, enjambent le fameux barbelé alors que Philippe s’étonne de le voir, longent la Suisse qui se refuse à eux avec des barrières de chasteté clignotantes, et s’attaquent à la grimpette.
Arrivés au point de vue, ils constatent que le terrain un peu collant après la pluie de la veille les ralentit. A moins que ce ne soit le gras un peu collant aux artères. Tant pis pour le Lomont, ils redescendent sur Villars via un magnifique petit single avec son lot de sensations surtout lorsqu’un fil de fer lèche le cintre. Le 2ème objectif doit être atteignable. Ils empruntent un maximum de passages à vaches et regardent Cédric se débattre avec les 25 kg de son VTT nucléaire. Pendant ce temps là il n’a pas l’œil collé sur la jauge de sa batterie.
Petite visite à Tante Airie. Bruno les prévient de faire attention aux racines humides qui sont glissantes. Oui oui lui dit Gaël et il leur fait la démonstration qu’elles le sont en allant au tas.
A Glay malgré l’insistance de Philippe ils prennent la Picardie par la route et rattrapent les attardés du groupe 2 du groupe 2 (faut suivre), puis le groupe 2 (du groupe 2 donc) au complet à Abbevillers. En sortant d’Abbévillers, ils tombent sur les coucous qui marchent vers leur nid (de coucous).
Avec toutes ces rencontres, le groupe s’est dispersé, chacun ayant ses obligations. Mais un petit groupe rejoint quand même le nouveau point de départ qui est celui d’arrivée par la même occasion.
46km, 985m D+, beau temps, 7 à 15°, sol un peu lourd comme les vttistes
Pas question de laisser les mollets se flétrir, alors après une superbe reprise appréciée de tous, nouvel entrainement le jeudi de l’ascension!
Certains ayant décliné (l’invitation), 7 ont répondu présent: Bruno, Pat, Lionel et sa toque verte pour son grand retour, Aurélien toujours sous protection rapprochée, Cédric, Louis matinal bravo, Philippe B. très en retard, Gaël en retard mais moins que Philippe.
Il fait beau et déjà chaud, et ils s’élancent sans Philippe… qu’ils croisent juste à temps pour le récupérer. Un petit tour dans les bois, passage derrière le cimetière puis… retour à la ferme des Charmottes, traversée du lotissement, passage aux Blessonniers, tout le monde s’inquiète de cet étrange itinéraire qu’emprunte Gaël. Mais ils comprennent enfin lorsqu’ils découvrent le point de vue sur les Vosges qu’il voulait leur montrer. Bon ça ne les émeut pas longtemps, ils ne sont pas (encore) venus regarder des paysages et ont envie d’en découdre.
Passage devant le collège, traversée du parking de CEB, et enfin, enfin ils sont rassurés dès qu’ils posent leurs crampons sur la terre. Ouf! Fini la rigolade. Mais c’est pas fini, car Rue de la Gare à Dasles Gaël pique tout droit sorti du bois et les emmène visiter les arrières du village après avoir traversé un champs d’herbes hautes. Ca râle car ils veulent voir du pays. Après la montée du cimetière ils s’élancent sur la Pat’, mais arrivé au ruisseau, nouveau changement de direction, Gaël les emmène voir un beau single. Trop de méandres, ça ne va toujours pas, ils veulent quitter le secteur.
Alors Bruno les emmène sur Seloncourt, l’idée étant de basculer vers Bondeval. Seulement à la sortie de Seloncourt, Bruno fait du Gaël. Il voit un petit sentier qui s’écarte du chemin forestier et l’emprunte, sous les alertes de Philippe qu’il lui dit que c’est un cul de sac. Le groupe le laisse et poursuit jusqu’au premier embranchement, percevant de temps à autre un petit cri de Bruno qui cherche son chemin. Arrivé au bout du bout de ses possibilités (pour aujourd’hui), il remonte le coteau en plein sous bois pour les rejoindre, expliquant que c’était fantastique et que s’ouvre là-bas un potentiel infini de possibilités…
Enfin ils arrivent sur le secteur de Bondeval. Cédric les prévient, c’est retour 11h30 ou il retrouve sa valise sur le trottoir. Nouveau challenge pour le groupe: il faut sauver le sénateur Cédric. Pas le temps de trainer ils remontent le sentier, autorisant tout juste Aurélien à faire un petit saut sur une spéciale d’enduro et rejoignent Thulay. Les 2 L s’échappent sans que personne ne les voit et attendent les autres à Hérimoncourt après la descente menée à un rythme endiablée.
Ils rentrent par la ferme des Minimes sur la route abandonnée qui d’après Cédric a souffert du confinement tant elle est recouverte d’herbes. Lionel revigoré par sa descente se lance à l’attaque et ouvre une nouvelle voie (comprendre: il loupe le single et emmène quelques sbires avec lui dans un sous bois impraticable). Le retour est l’occasion de rencontrer des Passion. Un nid de Vandoncourtois d’abord. Puis une paire de routards Vézeloisiens trop Choux qui les raccompagnent.
Retour par Vandoncourt, mais pas sans quelques petites attaques. Ah si les jambes n’ont pas encore leur meilleur niveau, la tête y croit. Lionel et Louis avalent la côte du Val de Montbouton en tête. Au stop les rescapés ne résistent pas à l’invitation de Cédric à boire un coup.
« Enfin » diront certains, « pas encore » diront d’autres, mais avec le dé-confinement et la reprise des rando dominicales, reviennent les comptes-rendus.
Après de longs conciliabules le bureau a organisé la reprise des entrainements version post-confinement: rendez-vous au parking du Champs de Mars.
Pour cette reprise, c’est un beau groupe de 10 tout pile qui s’est réuni à 8h30, l’heure des plus matinaux. Tout le monde est heureux de se revoir: Bruno et sa barbe, Franck A., Philippe B., Pat, Eric B., Aurélien, Jef, Victor, Cédric et Gaël.
Le groupe s’ébroue mais en douceur, et remonte aux Champs Houdins. Il faut attendre un peu aux intersections le temps que tout le monde retrouve ses marques mais surtout finisse de papoter. Le chemin qui mène aux ornières est méconnaissable, le beau petit single est devenu une piste de jungle.
Bruno les informe qu’il faut retrouver le groupe de 9h00 aux Pas du Diable à 10h00, et non l’inverse. Donc ils estiment avoir le temps de prolonger un peu: direction Abbévillers. Surprise ils tombent sur un revenant: Thierry D, qui chevauche (sans casque!) baguettes sous le bras, un étrange engin électrifié muni de roues de 2,9 pouces. Oui vous avez bien lu. Il leur explique qu’il est en pleine convalescence suite à une arrestation musclée par la maréchaussée dans un panier à salades (traduction du rédacteur de « je suis tombé sur le plancher des vaches »).
La conscience leur revient qu’ils ont un RDV alors ils obliquent vers Croix, après un petit crochet que tout le monde a apprécié. Sûrs d’être en retard certains veulent encore plus de macadam, mais finalement la raison l’emporte et ils empruntent le petit single enfin dégagé de ses arbres.
Ils arrivent essoufflés aux Pas du Malin pour constater qu’avec 10’ de retard l’autre groupe s’est envolé. Pause casse-croûte pour permettre aux plus fébriles (c’est à dire tout le monde) de se remettre lorsque tout à coup le groupe attendu arrive… très en retard. Ils se font gentiment taquiner sur leur retard, les premiers leur expliquant qu’ils étaient là à l’heure.
Sous la pression d’un Cédric inquiet des craquements sinistres de sa roue arrière ils repartent vers Lebetain pour finalement revenir vers la Suisse et longer la frontière jusque Villars, puis piquer vers St Dizier. Ca s’appelle une tenaille!
Après Saint-Dizier, Eric prévient qu’un arbre gêne dans la montée. Il se fait alors sérieusement réprimander pour ne pas être venu le tronçonner, mais miracle, l’étourdi avait dû oublier qu’il l’avait fait car à leur passage il n’en reste que des allumettes.
Ca sent la fin surtout que Bruno les a alléché avec l’idée d’un rafraîchissement, ils rejoignent le parking. Mais 4 acharnés (Eric, Victor, Philippe et Gaël) en veulent plus et se lancent dans la descente du GR5. Entre piétons, cycliste sans casque, arbres couchés et pierres tranchantes, Gaël s’arrête sur crevaison. Ils rejoignent très en retard le ravito.
38km, 763m, temps frais au départ, bon à l’arrivée, rafraîchissements appréciés. Merci Bruno!
C’est les vacances, entre le groupe en stage en Espagne et ceux qui ont osé prendre des vacances, seuls 5 sont présents: Bruno, Cédric tout électrique, Jef… C., Xavier et Gaël.
Ils passent devant chez Dada mais malheureusement pas de signe de vie. Revient Dada, on a les mêmes à la maison. Puis ils rejoignent le cimetière des Charmes pour grimper à Montbouton. Direction la nouvelle déchetterie forestière qu’un gros dégueulasse a inauguré en régurgitant toute sa laine de verre (photos). Dans quel monde vit-on? On espère qu’on le retrouvera celui-là.
Retour vers le pont Sarrazin, petite (mais alors petite) prière au monument aux morts, puis le GR5. 1ère scission: Gaël emmène Cédric à gauche, les autres restent sur le GR5. A Abbevillers, Bruno les entraine dans le petit sentier dans le virage (qui tourne 😉 ) de la Grande Rue puis direction les bois.
Ils ne résistent pas à l’appel de la descente, tant pis pour Aurélien, resté sur le flanc à la maison, et descendent aux pierres plates dans un rythme endiablé, mais prudent vu l’humidité résiduelle.
Les arbres au sol sont plus nombreux après les derniers coups de vent, il faut un peu zigzaguer voir enjamber. Cédric commence à se rappeler un des inconvénient des électriques.
A Glay ils rejoignent le sentier des bornes, puis la Chefferie du Haut, où un autre dégueulasse a élu domicile. Ils font une pause spirituelle au cimetière privé, très correctement entretenu. L’entrée les fait frissonner au grincement sinistre qu’émet la grille. Le 19ème siècle se rappelle à eux.
Au retour Gaël les rappelle à l’ordre, car ils allaient contourner le single à côté du motocross. Non mais! Xavier ne reconnait pas le sentier qu’il a l’habitude de prendre dans l’autre sens, normal, il l’a raté et a pris « le mur ». Retour par le chemin blanc, petite course dans la côte goudronnée, mais Bruno n’arrive pas à gratter Gaël qui garde son avance.
Etrangement ça pullule de vttistes dans ce bois, ils en croisent plusieurs et lorsqu’ils arrivent sur la route de Croix, leur groupe s’est agrandi, d’une féminine du club en plus! On vous aurait bien dit que la descente se fit « à toc » mais les nombreux arbres qui jonchent le sentier ont fini d’user un Cédric qui cherche sans être entendu des variantes qui pourraient le soulage de ce poids.
Personne ne se sent d’attaque pour descendre le sentier des bornes jusqu’à Malfosse pour tout remonter ensuite, ni pour accompagner Gaël dans la variante intermédiaire. Bien leur en a pris, elle était entrecoupée d’arbres, sol défoncé par les chevaux, et boueuse… Un vrai plaisir.
C’est sous un soleil radieux que s’est déroulé l’Enduro découverte de Tavey ce dimanche 16 Février. Et pour représenter le club, une belle brochette de riders : Evan Joblot, Pierrick et Philippe Margerard, Aurélien Vieille, Mathis et Thomas Voisard, et Léo Lagache qui n’a finalement pas pris le départ, mais qui était accompagné de son papa Stéphane (MVS), très en forme.
Un total de 74 participants, 4 spéciales très roulantes, une 5ème particulièrement boueuse (mais non chronométrée) et une organisation par « Héricourt 2 roues » remarquable.
Après leur escapade Alsacienne, les Beaucourtois sont de retour à la maison. La douceur ne les a pas encore convaincu de s’habiller en court, mais pourtant il fait bien meilleur.
On retrouve des têtes bien connues même s’il manque des figures incontournables du RDV hebdomadaire: Dorian maintenant fidèle du rendez-vous, Bruno, Coco, David T., Xavier pour son grand retour (on l’espère), Pat’ plus fidèle qu’une grenouille de bénitier, Philippe B. qui se dispute la médaille du plus en retard avec Gaël, présent lui aussi. Une pensée amicale pour les absents de plus ou moins longue date: Franck A., Dada, Philippe P., Thierry D., Cédric, Robert, Michel, Jean-Michel, et bien d’autres… Revenez rouler, vous aurez le temps de dormir quand vous mangerez les pissenlits par la racine. En attendant, les pissenlits, ils leur roulent dessus.
Gooooooooo!!!!!!!! Mais on va où? Gaël propose un pari osé en partant à 9h10 : le belvédère de Mandeure. Personne ne moufte, alors c’est parti.
Traditionnel départ par le Parc des Cèdres pour s’extasier, puis le single de Franck A. (Franck si tu nous lis…) pour rejoindre la piste cyclable. M’enfin ça c’est la version courte. Car entre 2 il y a un coup de cul, un terrain un peu gras, et Pat’ qui va au tapis. Terrain 1 – Pat’ 0.
La piste est vite expédiée, ils rejoignent le chemin au-dessus du cimetière de Dasles, non sans avoir déjà dû enjamber 2 arbres. Pourvu que ce ne soit pas qu’un début. Ce qui fait plaisir à Gaël, qui les emmène, c’est l’émerveillement de Corentin quand il découvre où ils arrivent, et fait la connexion avec les chemins qu’il connaît. C’est comme ça qu’on apprend les chemins de la région, et c’est pour ça qu’il faut venir le dimanche matin! Continue Coco!
Ils continuent sur les chemins des « gars du club » et empruntent la désormais célèbre Pat’. Moins agréable que la dernière fois compte tenu des branches qui les obligent à slalomer plutôt qu’à bourrer. Arrivé sur la piste, il manque Philippe. Ouf rien de grave uniquement une pause pipi.
Ils montent jusqu’à la route Dasles-Seloncourt par la variante au-dessus de la sorcière, bien labourée par les engins. Puis traversent Seloncourt pour rejoindre le cimetière puis la montée aux 5 sapins. Dans la montée les avions Corentin et Dorian décollent, Gaël se sent pousser des ailles et enrhume Bruno, mais ce dernier revient comme une balle quelques minutes plus tard, tellement vite que David n’a même plus besoin de pédaler dans son aspiration.
Derrière ça gère: Xavier pour une reprise sait que… enfin non justement ne sait pas jusqu’où ils peuvent rouler. Pat’ lui se réserve pour son intense semaine de sport, car pour Pat’ c’est tous les jours dimanche.
Ils contournent Thulay par le nord, en faisant une pause au bord du champ de l’omoplate. Ils repartent dans des méandres digne de la Seine ce qui vaut à Pat’ une nouvelle correction de la part du terrain. Terrain 2 – Pat’ 0. Auprès de Bondeval, l’heure est aux conciliabules: il est trop tard pour espérer raisonnablement aller au Belvédère. Mais ils peuvent toujours s’éclater sur le single!!! Quand un arbre de 6m barre le chemin, Bruno fait une démonstration de force, le relève sous les encouragements de Gaël et tout le monde passe en sécurité.
L’heure tourne, ils rejoignent Mandeure mais là un drame se produit: alors que Bruno évoque Belchamp, Xavier et Pat’ prétextent un dîner de dernière minute et s’échappent par la route. Philipe s’insurge car ils auraient pu redescendre par le théâtre, quel gâchis. Séparés, ils enjambent le Doubs, rattrapent un groupe de VTTistes tranquilles et rejoignent Valentigney puis Aundicourt sous le commandement de Philippe. Après avoir claqué une bise à Philippe, les 5 rescapés s’organisent sous la direction de Bruno pour lancer un relais de folie sur la piste cyclable.
Ce dimanche tous les VTTistes sont partis arsouiller sur les chemins d’Alsace. Tous? Non, car 2 irréductibles sont restés à Beaucourt pour défendre le village Gaulois. Dorian est le premier sur place, et il constate que Bruno devait être pressé de partir puisqu’il a laissé la porte du camion grande ouverte (voir photos).Gaël arrive ensuite. 1+1 = 2.
En contournant le lotissement des Hauts de Beaucourt ils se font doubler par une trottinette électrique… Plus amusés que découragés ils montent au point de vue de Montbouton. Direction Croix, les bois sont propres et le temps ensoleillé pour un mois de février. Après être descendu par le chemin blanc puis remonté en face, ils prennent à gauche mais les arbres sont toujours au sol. Ils doivent donc redescendre, sans oublier d’enjamber un tronc fraîchement tombé. Alors ils remontent vers Saint Dizier.
A la sortie du bois la vue sur les Vosges est magnifique. D’ailleurs Dorian aperçoit au loin Bruno qui s’éclate comme un petit fou! Mais il ne les voit pas.
Pas dépité ils optent pour le Val, et rejoignent le chemin sous les pas du diable pour ensuite longer la frontière Suisse. Là Dorian a une illumination, il connaît une grotte. Gaël est partant mais après 50m dans un champ qu’il sait en cul de sac, partage son doute au jeune VTTiste. 1/2 tour pour rejoindre Villars le Sec, longer les poules, et entrer discrètement en Suisse.
Ils passent sous l’autoroute, et rejoignent le sentier qui mène à la grotte de la Roche Tillau. Visite et séance photo et c’est reparti. A Buix ils prennent le chemin qui monte en face du terrain de hockey, contournent le Maira et reviennent là où Dorian avait proposé de visiter la grotte.
Ils optent pour une variante qui rejoint Villars le Sec histoire de pas faire 2 fois les mêmes chemins, et remontent au Paradis. A Croix après un petit bout de macadam ils rejoignent les bois et descendent tambour battant vers la route de Saint-Dizier. La boucle est bouclée après 44km et 900m D+. Pas mal pour un hiver, c’est dire si les sentiers sont praticables.
Dimanche 2 Février, une partie du club a préféré profiter des joies de la glisse à Châtel plutôt que de la pédale à Beaucourt. On s’attend donc à peu de participants d’autant les conditions climatiques ne sont pas clémentes.
08:42: Gaël regarde par la fenêtre depuis son lit et se fend d’un message sur Whatsapp qui disait en substance ceci: « Fait pas beau, moi préférer dodo ». Dorian confirme: « Qu’est -ce qu’on est bien au lit en ce dimanche matin. »
09:11: Les quelques présents en ont marre d’attendre, tant pis pour les retardataires. Pour le tiercé gagnant, il fallait donc jouer: Eric B. casaque noire, Philippe B. casaque bleue et François P. casaque orange.
Eric fait le guide, au programme Badevel puis direction Morvillars pour chercher du chemin praticable. Mais ça, c’était avant! Avant que Philippe ne fasse remarquer qu’après la montée au cimetière de Beaucourt, à chaque fois que l’on allait en direction de Badevel: ça descendait. Et que pour une fois il aimerait bien monter parce qu’il le sait, il y a un chemin qu’il ne connait pas et qui monte. Les deux autres, perplexes, cherche une échappatoire pour trouver ce chemin prévu pour la montée, avec lequel on réussirait à monter plus bas qu’on ne serait descendu avec le chemin prévu pour la descente.
09:17: Là, un chemin qui part à droite, ça fera l’affaire, en plus il monte. Du moins jusqu’à un arbre couché, le premier d’une longue série. Ensuite, plus rien. Enfin plus de chemin, Eric jardine à gauche, Philippe tout droit, François attend qu’ils se décident en se disant que ce doit être un bon coin à champignons. Au final, ils rejoindront la route de St Dizier en poussant leur VTT à travers bois. En face d’eux, le chemin qui va à la ferme des champs Houdins, allons-y. Le chemin, déjà difficilement praticable la semaine dernière après le passage d’équidés, l’est encore plus avec la pluie et les bûcherons qui ont laissé de belle billes d’arbre en travers du chemin.
09:35: En dessous de la ferme des champs Houdins, ils descendent le sentier ruisseau des bornes, descente perturbée par de nombreux arbres tombés dans la semaine.
09:55: Enfin, ils ont voulu voir Badevel et ils ont vu Badevel! Pit Stop au domicile d’Eric pour un réglage de direction grippée de son destrier pourtant récemment acheté. Puis passage à Fêche l’Eglise, avant de longer la départemental direction Lebetain.
10:14: Du soleil, il y a du soleil!! Les 3 compères ébahis par cette apparition impromptue pensent à leurs camarades rester bien au chaud, alors qu’il y a du soleil. Ah les cons, ils loupent tout!! Ils continuent leur route, passe par la douane et remonte ensuite le long de l’autoroute pour bifurquer ensuite sur le sentier afin de rejoindre Boncourt.
10:40: François râle après Eric qui les emmène sur un raidard afin de monter ensuite vers le mont Renaud. Après quelques arbres enjambés, ça mange, ça discute des belles conditions du jour, certes un peu humide mais vraiment pas froide pour un début Février, y a plus de saison!!
11:05: Traversée de Delle, François râle car Eric les emmène à nouveau sur un raidard dont lui seul a le secret. S’en suit un retour par les bois de Grandvillars, puis Morvillars ayant été contraints par des chasseurs à changer de direction.
11:50: Après être sortis du bois à Fesches le Chatel, c’est à Dampierre qu’ils se séparent pour rejoindre chacun de leur côté un endroit sec où se changer, bien crottés et trempés jusqu’aux os mais contents de leur belle sortie.
Au final, 40km pour un d+ d’environ 800m après correction, car les altimètres ont pris l’eau.
Janvier touche à sa fin, tout du moins c’est le dernier dimanche, et les vététistes sont toujours fidèles au RDV. Il faut dire que la douceur revenue et le peu de précipitations ne permettent pas à la neige d’arriver ni de tenir.
Alors bon, hiver fichu pour hiver fichu, autant faire du VTT. L’or brun est toujours là, lui. Un gisement inépuisable à Boue-court!
Citons le comme un encouragement, Philippe B. est là à l’heure. Il a surpris tous les autres: Dada, qui n’a même pas eu le temps de faire son entrainement hebdo de montée de marches; Pat qui s’accroche, reste à savoir si sa manivelle en fera autant; Bruno un peu diminué des suites de sa morsure par un animal qu’on ne trouve que sur les chantiers; Eric B, prêt à partir, mais qu’est-ce qu’il attendent nom d’un pipe; Eric P. avec sa fidèle doublure (et réciproquement) Pascal, qui imite très bien le Lionel en tenue de gendarme, mais qu’on ne s’y trompe pas, Lionel lui n’est pas là. Aurélien n’a pas ramené son Clyde, parti frayer avec d’autres vttistes du village d’à-côté (quoi? un autre club? vous emballez pas ils sont 2…); enfin bien qu’en avance par rapport à son retard habituel, Gaël. De toute façon il aurait tord de se priver car Bruno n’a pas encore sorti son vélo. En guest star qui tue le temps jusque 9h30, Jef.
Il a été demandé un rappel des entrainements pour ceux qu’on ne voit plus souvent:- 9h: avec ce formidable groupe, où l’on pratique joyeusement mécanique, orientation, déconne et parfois vaguement un peu d’effort- 9h30: avec Jef où c’est beaucoup plus sérieux nous a-t-on dit
Enfin le dernier est sur la selle, ils décollent, comme la maîtresse. Un petit tour par le parc des Cèdres, le château Fernand, puis direction Vita. Ils croisent déjà quelques chasseurs-cueilleurs (euh non ça c’était il y a 5000 ans), et commencent par un petit échauffement dans les bosses. Exercice qui ne plaît pas particulièrement à Eric qui veut déjà en découdre.
De l’autre côté du Vita ils atteignent la route et là stupeur: un bûcheron acharné a décimé la forêt de sapins. C’est bien simple, partout où le regard se pose 100m à la ronde, ce n’est que souches et troncs couchés. Une tornade se serait-elle abattue sur la région? Non rassure Pat’ qui les a vu à l’oeuvre: y’en a un qui tient le tronc, un qui coupe, celui qui tenait le tronc le bascule, ça rentre dans une machine, et il en sort un meuble IKEA.Saluons toutefois la qualité du travail fait car le single habituel est préservé. Mais c’est un peu triste. Conséquence de la sécheresse ?
Un peu plus loin sur le GR5 c’est pareil, le croisement est décimé, mais Pat’ toujours a une idée pour les motiver: un single inédit. au bout du chemin. C’est un grand moment de plaisir que ce single sinueux qui tourne autour des arbres. Surtout pour Eric P. qu’on entend crier des yahoo, wouhhhh, z’y va, tellement il prend du plaisir. Ils atterrissent bien plus sympathiquement que d’habitude sur la piste, comme quoi, il y a toujours des coins à découvrir, suffit de lever le nez du guidon.
A Seloncourt, ça sent la merguez à la salle omnisports. Malheureusement c’est trop tôt alors ils changent d’habitude et montent au cimetière. C’est l’heure de la pause, ils se contenteront de fruits secs et autres barres. Ils contournent le cimetière par le Sud-Est, rejoignent un chemin blanc puis trouvent un magnifique petit single, 2ème pépite de la journée. Même si Philippe essaye de jouer les rabats-joie, mais Bruno met les oh là. A force de zigzaguer dans la forêt ils rejoignent le point culminant, le château d’eau, et basculent de l’autre côté direction les 5 sapins.
Arrivé sur place, pas d’hésitation, ils se lancent vers la descente. Mais son entrée est bouchée par des arbres. Décidément… Pas grave, sous l’impulsion de Bruno, ils se faufilent à gauche du chemin. Philippe sert les fesses, Gaël essaye de passer, mais Philippe tient bon… Il ne se fera pas (sur)prendre ainsi.
A Thulay Bruno et Gaël montrent qu’il se comprennent parfaitement. Bruno demande où Gaël veut aller, Gaël lui explique, Bruno prend une direction et Gaël l’autre… Voilà voilà.
Mais ça valait le coup de suivre l’idée de Gaël, les chemins sont beaux, et surtout ça leur permet de repasser sur un lieu de pélerinage et de faire une prière à Saint Omoplatus. C’est là que Pascal décide de faire sécession. Il rentre par le centre de Thulay, alors que Gaël rassure les autres qui commencent à s’inquiéter sur la suite du voyage, mais surtout l’heure d’arrivée. Après quelques explications contenant les mots boucle, Bondeval, single, Seloncourt, rentré pas tard, les autres (inconscients) semblent rassurés. Mais Gaël a surtout l’argument qui tue: il n’y a plus que de la descente. « Descente, descente, qu’il disait… », maugrée Eric B. dans le single qui suit et qui est juste dans l’autre sens. Ils rejoignent l’emplacement du ravito 3 de la MTB et ne peuvent résister à parcourir cette partie très ludique de la boucle du 54 km. Toujours aussi sympa, mais cette fois une amélioration est apportée par Aurelien et Gaël: le 1er des 3 singles enduro léger qu’ils ont découvert un jour où ils faisaient la boucle à rebrousse poil.
Bon pour le trouver il faut chercher un peu. Une première tentative se solde par un cul de sac, et déjà la foi s’envole et le doute s’installe. Gaël se voit attribuer le surnom de Ballet, ce qui dans cet exercice n’est pas un compliment. M’enfin il persiste, prend une 2ème tangente, remarque un D sur un arbre et bingo trouve l’entrée du single! Fier de lui il se retourne pour que chacun reconnaisse son talent, mais ne dit rien face à la troupe aux vêtements et pour certains à la peau complètement écorchés par les ronces. Il croit même devoir appeler le samu pour Dada qui ressemble à un accidenté de la route, le visage en sang. Il est pas prêt de se raser à nouveau.
Le single est vraiment sympa, débouche parfaitement sur le suivant, sur lequel des petits tremplins ont poussé, mais ils n’empruntent pas le 3ème qui empêcherait de tenir l’horaire. La suite se fait par le magnifique et rapide sentier aux sculptures. Bien qu’assez sec, le terrain recèle quelques virages un peu glissants, et sur la pression de ses poursuivants, Eric B. commet la faute et va au sol. Bruno le punit immédiatement: « t’attends les autres et tu leur indiques le chemin »! Puis il sèche Gaël et s’en va seul savourer son maillot à pois. C’est qui le patron?!?
Ils oublient Bondeval, empruntent le petit single empierré après le banc-belvédère, et redescendent à l’entrée de Seloncourt. Sur la 2ème partie du sentier là aussi les tremplins ont vu le jour et à l’arrivée chacun y va de son exploit fictif digne de marseillais.
Retour par Seloncourt, bisous à Philippe au sommet de la route Seloncourt-Dasles, et à Eric P. dans Vandoncourt. Voilà c’est fini plus grand chose à faire si ce n’est rentrer. Enfin… pas tout à fait. Car dans Vandoncourt Bruno passe par la petite chapelle, et tout au bout on sait ce qu’il y a: une bande de pâture avec un canasson et surtout… Mais ne gâchons pas la surprise. Gaël en habitué passe sans encombre, les autres l’imitent, sauf Dada, resté un peu à l’arrière, qui vient s’empaler dans le fil de fer. Sous les crissements du métal sur la carrosserie du Wilier et devant les cris de ses collègues il arrête d’enfoncer la clôture, la prend par la main pour l’enjamber, et se met aussitôt à entamer une danse bien étrange. Avant les vélos électriques, on avait inventé la clôture électrique !