14/06: comme un poisson dans l’eau

Pas de fête des mères, pas de fête de pères, pas de fête des grands-mères, mais où sont les vttistes matinaux? Bruno a amené Franck, les autres sont venus par leur propres moyens: Eric, Dorian, Xavier (pas trop essoufflé), Gaël.

Prêts à partir: pas de Philippe. Il a pourtant dit qu’il viendrait même sous la pluie. C’est pas grave ils l’attendent, de toutes façons Bruno a sortie sa serpette et s’attaque à la cassette du Spé. Toujours pas de Philippe, il faut dire qu’il ne pleut pas…

A la sempiternelle question de la direction, tout le monde sauf l’intéressé vote pour que Franck les emmène. C’est donc parti route de Saint Dizier où le père Noël qu’ils croisent habituellement brille par son absence cette fois. Direction le point de vue de Vandoncourt. Premiers crampons sur un chemin et âpre constatation: ça va être gras.

A Abbevillers, Bruno reprend les rênes (les reines?) et les emmène au stand de tir. La descente est propre et sympa, tout juste un arbre en travers. Au stand, Bruno donne quelques conseils de descente au jeune Dorian, c’est émouvant.

Depuis Hérimoncourt ils grimpent aux 5 sapins (ce qui ne veut pas dire qu’ils grimpent aux arbres) par une variante et Bruno plonge de l’autre côté pour vérifier si ses conseils sont bien appliqués. Derrière lui les élèves Eric et Gaël sont concentrés, puis… ça tarde à venir. Xavier arrive et avoue une faute qui l’a couché, douchant les ardeurs de Dorian qui le suivait. Franck, lui, a opté pour la variante droite, préférant contourner la difficulté.

Direction Thulay puis bifurcation à travers le petit ruisseau, qui aujourd’hui est plutôt une petite rivière. Eric passe au milieu, Gaël passe sur le côté, Xavier suit, jusqu’à Bruno qui stoppe soudainement en plein milieu et met les 2 pieds dedans, obligeant Franck et Dorian à faire de même. Rires.

Pour se venger, il les emmène vers Thulay pour célébrer Saint Omoplatus-Claviculus-Côtus où ils écoutent ses exploits passés en mâchant des graines. A Roches, encore une variante inédite qui étonne Xavier et Gaël, entre pente, cailloux glissants et sol gras. Décidément c’est Byzance, car plus loin toujours très inventif Bruno les emmène sur des chemins inédits… jusqu’à ce que la baraka s’en aille et qu’ils se remettent à jardiner.

Une tentative, 2 tentatives, 3 tentatives, il faut faire 1/2 tour. La descente n’est pas piquée des hannetons, cailloux glissants encore et pente prononcée. Eric excelle, Bruno frise la correctionnelle en passant un tronc sur la roue avant, offrant une vue imprenable à Gaël sur son séant. Derrière, Franck, Xavier et Dorian assurent.
Après s’être bien fait secoués, ils sortent indemnes de ce manège à sensations et échouent sur le pont de Glay rénové. Chouette ils n’auront plus à faire les singes pour le traverser (voir sortie du 12/10/2019).

Petite pause photo à la source de la Doue, très alimentée, et ensuite 2 écoles: la papét’ pour Bruno et Franck, le bas pour les autres. Tous se retrouvent au centre d’Abbé. Retour par le GR5 puis les Champs Houdin.

44km, 1036m D+/-, 12°, temps sec mais couvert, sol gras et glissant, tenues sales, mais heureux.

Trace nettoyée: https://drive.google.com/open?id=10_FxtH8ta7orbMUHRhBZQ9e1AmKZ3k6s

07/06: tel David Vincent, un chemin qu’il ne trouva jamais

« A la Fête des Mères, t’as pas le temps de boire une bière ». Telle pourrait être la citation du jour car les présents ne veulent pas rentrer tard ce dimanche: Bruno et Franck A., Pat, Philippe B., Aurélien, Frédéric, Eric B., Gaël, accompagnés la première 1/2h de Franck V. et de son fils.

C’est gras et ça glisse. C’est froid aussi. Les instincts se réveillent: celui de survie pour certains, un autre plus animal pour Bruno lorsqu’il croise la voisine de Fred à Saint Diz’. Coup de chaud, il retire une couche.

Mais c’est pas assez, car des couches il en a encore, surtout à la sortie Villars, où il tente une excursion sur un chemin qui n’a pas vu une roue depuis… l’invention de celle-ci. Séance débroussaillage pour le groupe qui le suit, fidèle comme un chien suit son maître. Ca ne manque pas il glisse et va au sol. Tout ça pour ensuite retomber sur le chemin qu’ils n’auraient pas dû quitter. On apprend de ses erreurs… mais pas longtemps. Car 100m plus loin le voilà qui recommence une excursion en sous-bois. Heureusement il revient à la raison.

Petite pause tout-ce-que-vous-voulez avant de redescendre (puis remonter, ça s’annule non?) vers Croix. Pat’ vérifie sa manivelle, elle semble tenir cette fois. Du coin de l’oeil Gaël surveille l’heure pour que ces messieurs respectent leur promesse: ils peuvent encore faire une boucle.

Au changement de direction il compte ses ouailles: 1, 2, 3…, 6! Bruno manque, les autres indiquent qu’ils l’ont doublé à l’arrêt. Enfin Bruno arrive: « J’ai un problème de vitesses, y’en a pas un qui m’aurait demandé si ça allait ». Gaël le console comme il peut.

La séance de débroussaillage a laissé des traces dans les pignons de Bruno et dans les gorges des autres qui l’ont toujours en travers. Lorsqu’il retourne son vélo pour l’inspecter, il a droit à son 1/4h de lynchage par Eric.

En descendant vers la route d’Hérimoncourt, ils croisent le groupe de 9h30. Sur la route Eric les quitte, puis Bruno et Aurélien lâchent les freins (et les neurones) dans la descente jusque Seloncourt. Retour par Vandoncourt, puis le Val où Aurélien lance courageusement les hostilités, mais Pat’ fait encore une fois la loi. Mais les écarts se resserrent!

Devant la maison médicale ils tombent sur un converti en la personne de Cédric: à savoir un type qui rentre propre après 3h de vélo alors qu’il a plu toute l’eau du ciel depuis mercredi.

37km, 780m D+, 10°, 150% d’humidité.

31/05: le jour qui aura vu Bruno chuter

Un beau soleil attend nos 9 VTTistes ce matin: Bruno, Pat, Philippe B., Aurélien, Dorian, Eric B, Francis, Gaël, Xavier.

Déjà ça charrie au démarrage: « où est-ce qu’on va pas aujourd’hui? », en référence à la sortie écourtée de la semaine passée. « On va sur les terres de Philippe »! Ce qui est assez vague pour éviter les déceptions. Bon l’euphorie est de courte durée puisqu’à peine arrivés au point de vue de Vandoncourt, Aurélien annonce une crevaison. Pas de trou cette fois, c’est la valve qui fuit. Ouf!

Petit passage par le Pont Sarrazin qu’ils contournent et puis ils empruntent la descente. C’est la course entre Bruno et Aurélien, et en bas ça sent le chaud. Après la ferme des Minimes, Gaël ouvre la voie dans les hautes herbes mais un chenapan y a caché un tronc, ce qui ne manque pas de le faire valdinguer. Au moins les autres sont prévenus. Au retour sur le macadam, Bruno lance le concours du passage du pierrier et les plus fous s’y lancent à corps perdus… pour le redescendre juste ensuite.

A Hérimoncourt, ils attaquent la montée du chemin blanc et les mobylettes se mettent en route: Philippe, Eric, Dorian, lancés par Bruno. Pat’, un peu sur la réserve signale la perte du contenu de son bidon, il va falloir le ravitailler. Pas d’inquiétude il y a toujours un cimetière sur le parcours. C’est d’ailleurs à Thulay que Pat’ fait le plein auprès d’autochtones qui, à la vue du maillot, lui demandent de passer le bonjour à Cédric. En effet, qui ne connaît pas Cédric à Thulay, lui qui rêve d’en être l’élu. En attendant, Pat’ est sauvé.

A Roches les Blamont, Eric et Dorian font la course avec une voiture, tels 2 jeunes chiens fous espérant ramener un pare-choc. Puis Ecurcey arrive. Philippe caracole en tête, il est sur ses terres, il fonce droit devant, il en oublierait presque les autres!

Enfin ils arrivent à l’objectif, le belvédère de Mandeure. On ne sait pas qui a eu l’idée de redescendre via les spéciales d’enduro, mais c’était pas un bonne idée (pour tout le monde). Philippe toujours excité comme une puce trace à droite avec Eric et largue le groupe. Tandis qu’Aurélien les emmène à gauche dans un enfer de pentes et d’épingles, parsemées de racines et de pierres. C’est l’unique occasion de voir d’ailleurs Bruno aller au tas, mais au moins lui aura essayé de le faire à vélo, pas comme les autres dégonflés.

D’ailleurs l’un d’entre eux est touché puisqu’une fois sur le tarmac, Pat’ perd les pédales. Enfin la gauche, comme une vieille habitude qu’on croyait oubliée. Foutu pédalier foutu!

Le groupe contourne le théâtre, remonte à la chapelle puis rejoint Eric et Philippe qui les attendent sagement plus loin. Il est temps de rentrer, Francis menace de rentrer par la route. Ils rejoignent Seloncourt en passant par la pump track où ils font quelques enroulés puis remontent sur Vandoncourt, embrassant Philippe, Francis puis Aurélien qui les quittent pour d’autres routes.

Bizarrement, le Pat’ qui s’était montré très discret jusqu’alors et qui évoluait en fond de peloton, leur fait la nique dans toutes les montées, notamment le Val de Montbouton, où Bruno se fait piéger comme un jeune premier.

Une belle sortie de 48km, 950m D+

24/05: à l’assaut du fort

Les matinaux sont bien lancés maintenant: Bruno, Pat, Cédric, Philippe, Xavier, Franck A., Dorian et Gaël.

Direction: le Fort du Lomont.
Objectif: muscler Cédric.

Pas de temps à perdre s’ils veulent atteindre leur destination. Donc en route. A la Chefferie du Haut, Philippe raconte à Gaël qu’il a crevé ici par un clou immense, et Gaël lui répond qu’il a perdu une boite de clous un jour dans le coin. Quelques instants après, les autres les appellent car Xavier a crevé… Le trou est conséquent, le préventif ne bouche pas, et l’air s’échappe. Pas de problème! Le président regarde Xavier dans le fond des yeux en lui disant qu’il va lui enfoncer sa petite mèche dans son petit trou. Xavier hésite un peu, puis voyant finalement de quoi lui parle Gaël, il accepte de se prêter au jeu. Gaël appuie de toutes ses forces, tente d’enfoncer sa petite mèche, mais rien n’y fait, elle est trop grosse pour le (petit) trou de Xavier. Les autres rigolent et se moquent alors il recommence avec plus de force, pousse, demande à Xavier de pomper en même temps et finalement miracle, elle s’enfonce. Il leur fait ainsi la démonstration d’une réparation de pneu tubeless en direct. Non mais, à quoi d’autre pensiez-vous?

Cédric s’est transformé en Godart et profite de cette pause pour filmer le départ. Philippe les emmène, malgré les doutes de Bruno et Gaël sur la présence d’un barbelé, vers le sentier des bornes. Mais Philippe les rassure, ça fait des années qu’il n’est plus là. Ils rejoignent le sentier des bornes, enjambent le fameux barbelé alors que Philippe s’étonne de le voir, longent la Suisse qui se refuse à eux avec des barrières de chasteté clignotantes, et s’attaquent à la grimpette.

Arrivés au point de vue, ils constatent que le terrain un peu collant après la pluie de la veille les ralentit. A moins que ce ne soit le gras un peu collant aux artères. Tant pis pour le Lomont, ils redescendent sur Villars via un magnifique petit single avec son lot de sensations surtout lorsqu’un fil de fer lèche le cintre. Le 2ème objectif doit être atteignable. Ils empruntent un maximum de passages à vaches et regardent Cédric se débattre avec les 25 kg de son VTT nucléaire. Pendant ce temps là il n’a pas l’œil collé sur la jauge de sa batterie.

Petite visite à Tante Airie. Bruno les prévient de faire attention aux racines humides qui sont glissantes. Oui oui lui dit Gaël et il leur fait la démonstration qu’elles le sont en allant au tas.

A Glay malgré l’insistance de Philippe ils prennent la Picardie par la route et rattrapent les attardés du groupe 2 du groupe 2 (faut suivre), puis le groupe 2 (du groupe 2 donc) au complet à Abbevillers. En sortant d’Abbévillers, ils tombent sur les coucous qui marchent vers leur nid (de coucous).

Avec toutes ces rencontres, le groupe s’est dispersé, chacun ayant ses obligations. Mais un petit groupe rejoint quand même le nouveau point de départ qui est celui d’arrivée par la même occasion.

46km, 985m D+, beau temps, 7 à 15°, sol un peu lourd comme les vttistes

21/05: Continuer sur la lancée

Pas question de laisser les mollets se flétrir, alors après une superbe reprise appréciée de tous, nouvel entrainement le jeudi de l’ascension!

Certains ayant décliné (l’invitation), 7 ont répondu présent: Bruno, Pat, Lionel et sa toque verte pour son grand retour, Aurélien toujours sous protection rapprochée, Cédric, Louis matinal bravo, Philippe B. très en retard, Gaël en retard mais moins que Philippe.

Il fait beau et déjà chaud, et ils s’élancent sans Philippe… qu’ils croisent juste à temps pour le récupérer. Un petit tour dans les bois, passage derrière le cimetière puis… retour à la ferme des Charmottes, traversée du lotissement, passage aux Blessonniers, tout le monde s’inquiète de cet étrange itinéraire qu’emprunte Gaël. Mais ils comprennent enfin lorsqu’ils découvrent le point de vue sur les Vosges qu’il voulait leur montrer. Bon ça ne les émeut pas longtemps, ils ne sont pas (encore) venus regarder des paysages et ont envie d’en découdre.

Passage devant le collège, traversée du parking de CEB, et enfin, enfin ils sont rassurés dès qu’ils posent leurs crampons sur la terre. Ouf! Fini la rigolade. Mais c’est pas fini, car Rue de la Gare à Dasles Gaël pique tout droit sorti du bois et les emmène visiter les arrières du village après avoir traversé un champs d’herbes hautes. Ca râle car ils veulent voir du pays. Après la montée du cimetière ils s’élancent sur la Pat’, mais arrivé au ruisseau, nouveau changement de direction, Gaël les emmène voir un beau single. Trop de méandres, ça ne va toujours pas, ils veulent quitter le secteur.

Alors Bruno les emmène sur Seloncourt, l’idée étant de basculer vers Bondeval. Seulement à la sortie de Seloncourt, Bruno fait du Gaël. Il voit un petit sentier qui s’écarte du chemin forestier et l’emprunte, sous les alertes de Philippe qu’il lui dit que c’est un cul de sac. Le groupe le laisse et poursuit jusqu’au premier embranchement, percevant de temps à autre un petit cri de Bruno qui cherche son chemin. Arrivé au bout du bout de ses possibilités (pour aujourd’hui), il remonte le coteau en plein sous bois pour les rejoindre, expliquant que c’était fantastique et que s’ouvre là-bas un potentiel infini de possibilités…

Enfin ils arrivent sur le secteur de Bondeval. Cédric les prévient, c’est retour 11h30 ou il retrouve sa valise sur le trottoir. Nouveau challenge pour le groupe: il faut sauver le sénateur Cédric. Pas le temps de trainer ils remontent le sentier, autorisant tout juste Aurélien à faire un petit saut sur une spéciale d’enduro et rejoignent Thulay. Les 2 L s’échappent sans que personne ne les voit et attendent les autres à Hérimoncourt après la descente menée à un rythme endiablée.

Ils rentrent par la ferme des Minimes sur la route abandonnée qui d’après Cédric a souffert du confinement tant elle est recouverte d’herbes. Lionel revigoré par sa descente se lance à l’attaque et ouvre une nouvelle voie (comprendre: il loupe le single et emmène quelques sbires avec lui dans un sous bois impraticable). Le retour est l’occasion de rencontrer des Passion. Un nid de Vandoncourtois d’abord. Puis une paire de routards Vézeloisiens trop Choux qui les raccompagnent.

Retour par Vandoncourt, mais pas sans quelques petites attaques. Ah si les jambes n’ont pas encore leur meilleur niveau, la tête y croit. Lionel et Louis avalent la côte du Val de Montbouton en tête. Au stop les rescapés ne résistent pas à l’invitation de Cédric à boire un coup.

42km, 777m d+

17/05: c’est la quille!

« Enfin » diront certains, « pas encore » diront d’autres, mais avec le dé-confinement et la reprise des rando dominicales, reviennent les comptes-rendus.

Après de longs conciliabules le bureau a organisé la reprise des entrainements version post-confinement: rendez-vous au parking du Champs de Mars.

Pour cette reprise, c’est un beau groupe de 10 tout pile qui s’est réuni à 8h30, l’heure des plus matinaux. Tout le monde est heureux de se revoir: Bruno et sa barbe, Franck A., Philippe B., Pat, Eric B., Aurélien, Jef, Victor, Cédric et Gaël.

Le groupe s’ébroue mais en douceur, et remonte aux Champs Houdins. Il faut attendre un peu aux intersections le temps que tout le monde retrouve ses marques mais surtout finisse de papoter. Le chemin qui mène aux ornières est méconnaissable, le beau petit single est devenu une piste de jungle.

Bruno les informe qu’il faut retrouver le groupe de 9h00 aux Pas du Diable à 10h00, et non l’inverse. Donc ils estiment avoir le temps de prolonger un peu: direction Abbévillers. Surprise ils tombent sur un revenant: Thierry D, qui chevauche (sans casque!) baguettes sous le bras, un étrange engin électrifié muni de roues de 2,9 pouces. Oui vous avez bien lu. Il leur explique qu’il est en pleine convalescence suite à une arrestation musclée par la maréchaussée dans un panier à salades (traduction du rédacteur de « je suis tombé sur le plancher des vaches »).

La conscience leur revient qu’ils ont un RDV alors ils obliquent vers Croix, après un petit crochet que tout le monde a apprécié. Sûrs d’être en retard certains veulent encore plus de macadam, mais finalement la raison l’emporte et ils empruntent le petit single enfin dégagé de ses arbres.

Ils arrivent essoufflés aux Pas du Malin pour constater qu’avec 10’ de retard l’autre groupe s’est envolé. Pause casse-croûte pour permettre aux plus fébriles (c’est à dire tout le monde) de se remettre lorsque tout à coup le groupe attendu arrive… très en retard. Ils se font gentiment taquiner sur leur retard, les premiers leur expliquant qu’ils étaient là à l’heure.

Sous la pression d’un Cédric inquiet des craquements sinistres de sa roue arrière ils repartent vers Lebetain pour finalement revenir vers la Suisse et longer la frontière jusque Villars, puis piquer vers St Dizier. Ca s’appelle une tenaille!

Après Saint-Dizier, Eric prévient qu’un arbre gêne dans la montée. Il se fait alors sérieusement réprimander pour ne pas être venu le tronçonner, mais miracle, l’étourdi avait dû oublier qu’il l’avait fait car à leur passage il n’en reste que des allumettes.

Ca sent la fin surtout que Bruno les a alléché avec l’idée d’un rafraîchissement, ils rejoignent le parking. Mais 4 acharnés (Eric, Victor, Philippe et Gaël) en veulent plus et se lancent dans la descente du GR5. Entre piétons, cycliste sans casque, arbres couchés et pierres tranchantes, Gaël s’arrête sur crevaison. Ils rejoignent très en retard le ravito.

38km, 763m, temps frais au départ, bon à l’arrivée, rafraîchissements appréciés. Merci Bruno!

23-02 – Les 5 réscapés

C’est les vacances, entre le groupe en stage en Espagne et ceux qui ont osé prendre des vacances, seuls 5 sont présents: Bruno, Cédric tout électrique, Jef… C., Xavier et Gaël.

Ils passent devant chez Dada mais malheureusement pas de signe de vie. Revient Dada, on a les mêmes à la maison. Puis ils rejoignent le cimetière des Charmes pour grimper à Montbouton. Direction la nouvelle déchetterie forestière qu’un gros dégueulasse a inauguré en régurgitant toute sa laine de verre (photos). Dans quel monde vit-on? On espère qu’on le retrouvera celui-là.

Retour vers le pont Sarrazin, petite (mais alors petite) prière au monument aux morts, puis le GR5. 1ère scission: Gaël emmène Cédric à gauche, les autres restent sur le GR5. A Abbevillers, Bruno les entraine dans le petit sentier dans le virage (qui tourne 😉 ) de la Grande Rue puis direction les bois.

Ils ne résistent pas à l’appel de la descente, tant pis pour Aurélien, resté sur le flanc à la maison, et descendent aux pierres plates dans un rythme endiablé, mais prudent vu l’humidité résiduelle.

Les arbres au sol sont plus nombreux après les derniers coups de vent, il faut un peu zigzaguer voir enjamber. Cédric commence à se rappeler un des inconvénient des électriques.

A Glay ils rejoignent le sentier des bornes, puis la Chefferie du Haut, où un autre dégueulasse a élu domicile. Ils font une pause spirituelle au cimetière privé, très correctement entretenu. L’entrée les fait frissonner au grincement sinistre qu’émet la grille. Le 19ème siècle se rappelle à eux.

Au retour Gaël les rappelle à l’ordre, car ils allaient contourner le single à côté du motocross. Non mais! Xavier ne reconnait pas le sentier qu’il a l’habitude de prendre dans l’autre sens, normal, il l’a raté et a pris « le mur ». Retour par le chemin blanc, petite course dans la côte goudronnée, mais Bruno n’arrive pas à gratter Gaël qui garde son avance.

Etrangement ça pullule de vttistes dans ce bois, ils en croisent plusieurs et lorsqu’ils arrivent sur la route de Croix, leur groupe s’est agrandi, d’une féminine du club en plus!
On vous aurait bien dit que la descente se fit « à toc » mais les nombreux arbres qui jonchent le sentier ont fini d’user un Cédric qui cherche sans être entendu des variantes qui pourraient le soulage de ce poids.

Personne ne se sent d’attaque pour descendre le sentier des bornes jusqu’à Malfosse pour tout remonter ensuite, ni pour accompagner Gaël dans la variante intermédiaire. Bien leur en a pris, elle était entrecoupée d’arbres, sol défoncé par les chevaux, et boueuse… Un vrai plaisir.

37km, 811m D+

16/02 – Enduro Découverte Tavey 2020

C’est sous un soleil radieux que s’est déroulé l’Enduro découverte de Tavey ce dimanche 16 Février. Et pour représenter le club, une belle brochette de riders : Evan Joblot, Pierrick et Philippe Margerard, Aurélien Vieille, Mathis et Thomas Voisard, et Léo Lagache qui n’a finalement pas pris le départ, mais qui était accompagné de son papa Stéphane (MVS), très en forme.

Un total de 74 participants, 4 spéciales très roulantes, une 5ème particulièrement boueuse (mais non chronométrée) et une organisation par « Héricourt 2 roues » remarquable.

CoureurClubCatégorieTempsScratch / Cat
63Stéphane LagacheMVSAdultes00:10:535ème / 4ème
67Evan JoblotPassion VTTJeunes00:10:56 6ème / 2ème
54Pierrick MargerardPassion VTT Jeunes00:11:27 13ème / 5ème
53Philippe Margerard Passion VTT Adultes 00:11:3316ème / 11ème
59Aurelien Vieille Passion VTT Adultes 00:11:3817ème / 12ème
54Mathis Voisard Passion VTT Jeunes 00:18:29 54ème / 25ème
73Thomas Voisard Passion VTT Adultes 00:18:31 55ème / 30ème

16/02 – Le belvédère ! ou pas

Après leur escapade Alsacienne, les Beaucourtois sont de retour à la maison. La douceur ne les a pas encore convaincu de s’habiller en court, mais pourtant il fait bien meilleur.

On retrouve des têtes bien connues même s’il manque des figures incontournables du RDV hebdomadaire: Dorian maintenant fidèle du rendez-vous, Bruno, Coco, David T., Xavier pour son grand retour (on l’espère), Pat’ plus fidèle qu’une grenouille de bénitier, Philippe B. qui se dispute la médaille du plus en retard avec Gaël, présent lui aussi.
Une pensée amicale pour les absents de plus ou moins longue date: Franck A., Dada, Philippe P., Thierry D., Cédric, Robert, Michel, Jean-Michel, et bien d’autres… Revenez rouler, vous aurez le temps de dormir quand vous mangerez les pissenlits par la racine. En attendant, les pissenlits, ils leur roulent dessus.

Gooooooooo!!!!!!!! Mais on va où? Gaël propose un pari osé en partant à 9h10 : le belvédère de Mandeure. Personne ne moufte, alors c’est parti.

Traditionnel départ par le Parc des Cèdres pour s’extasier, puis le single de Franck A. (Franck si tu nous lis…) pour rejoindre la piste cyclable. M’enfin ça c’est la version courte. Car entre 2 il y a un coup de cul, un terrain un peu gras, et Pat’ qui va au tapis. Terrain 1 – Pat’ 0.

La piste est vite expédiée, ils rejoignent le chemin au-dessus du cimetière de Dasles, non sans avoir déjà dû enjamber 2 arbres. Pourvu que ce ne soit pas qu’un début. Ce qui fait plaisir à Gaël, qui les emmène, c’est l’émerveillement de Corentin quand il découvre où ils arrivent, et fait la connexion avec les chemins qu’il connaît. C’est comme ça qu’on apprend les chemins de la région, et c’est pour ça qu’il faut venir le dimanche matin! Continue Coco!

Ils continuent sur les chemins des « gars du club » et empruntent la désormais célèbre Pat’. Moins agréable que la dernière fois compte tenu des branches qui les obligent à slalomer plutôt qu’à bourrer. Arrivé sur la piste, il manque Philippe. Ouf rien de grave uniquement une pause pipi.

Ils montent jusqu’à la route Dasles-Seloncourt par la variante au-dessus de la sorcière, bien labourée par les engins. Puis traversent Seloncourt pour rejoindre le cimetière puis la montée aux 5 sapins. Dans la montée les avions Corentin et Dorian décollent, Gaël se sent pousser des ailles et enrhume Bruno, mais ce dernier revient comme une balle quelques minutes plus tard, tellement vite que David n’a même plus besoin de pédaler dans son aspiration.

Derrière ça gère: Xavier pour une reprise sait que… enfin non justement ne sait pas jusqu’où ils peuvent rouler. Pat’ lui se réserve pour son intense semaine de sport, car pour Pat’ c’est tous les jours dimanche.

Ils contournent Thulay par le nord, en faisant une pause au bord du champ de l’omoplate. Ils repartent dans des méandres digne de la Seine ce qui vaut à Pat’ une nouvelle correction de la part du terrain. Terrain 2 – Pat’ 0. Auprès de Bondeval, l’heure est aux conciliabules: il est trop tard pour espérer raisonnablement aller au Belvédère. Mais ils peuvent toujours s’éclater sur le single!!! Quand un arbre de 6m barre le chemin, Bruno fait une démonstration de force, le relève sous les encouragements de Gaël et tout le monde passe en sécurité.

L’heure tourne, ils rejoignent Mandeure mais là un drame se produit: alors que Bruno évoque Belchamp, Xavier et Pat’ prétextent un dîner de dernière minute et s’échappent par la route. Philipe s’insurge car ils auraient pu redescendre par le théâtre, quel gâchis.
Séparés, ils enjambent le Doubs, rattrapent un groupe de VTTistes tranquilles et rejoignent Valentigney puis Aundicourt sous le commandement de Philippe. Après avoir claqué une bise à Philippe, les 5 rescapés s’organisent sous la direction de Bruno pour lancer un relais de folie sur la piste cyclable. 

48km, 777m D+.

09/02 – Les irréductibles gaulois

Ce dimanche tous les VTTistes sont partis arsouiller sur les chemins d’Alsace. Tous? Non, car 2 irréductibles sont restés à Beaucourt pour défendre le village Gaulois.
Dorian est le premier sur place, et il constate que Bruno devait être pressé de partir puisqu’il a laissé la porte du camion grande ouverte (voir photos).Gaël arrive ensuite. 1+1 = 2.

En contournant le lotissement des Hauts de Beaucourt ils se font doubler par une trottinette électrique… Plus amusés que découragés ils montent au point de vue de Montbouton.
Direction Croix, les bois sont propres et le temps ensoleillé pour un mois de février. Après être descendu par le chemin blanc puis remonté en face, ils prennent à gauche mais les arbres sont toujours au sol. Ils doivent donc redescendre, sans oublier d’enjamber un tronc fraîchement tombé. Alors ils remontent vers Saint Dizier.

A la sortie du bois la vue sur les Vosges est magnifique. D’ailleurs Dorian aperçoit au loin Bruno qui s’éclate comme un petit fou! Mais il ne les voit pas.

Pas dépité ils optent pour le Val, et rejoignent le chemin sous les pas du diable pour ensuite longer la frontière Suisse. Là Dorian a une illumination, il connaît une grotte. Gaël est partant mais après 50m dans un champ qu’il sait en cul de sac, partage son doute au jeune VTTiste. 1/2 tour pour rejoindre Villars le Sec, longer les poules, et entrer discrètement en Suisse.

Ils passent sous l’autoroute, et rejoignent le sentier qui mène à la grotte de la Roche Tillau. Visite et séance photo et c’est reparti. A Buix ils prennent le chemin qui monte en face du terrain de hockey, contournent le Maira et reviennent là où Dorian avait proposé de visiter la grotte.

Ils optent pour une variante qui rejoint Villars le Sec histoire de pas faire 2 fois les mêmes chemins, et remontent au Paradis. A Croix après un petit bout de macadam ils rejoignent les bois et descendent tambour battant vers la route de Saint-Dizier.
La boucle est bouclée après 44km et 900m D+. Pas mal pour un hiver, c’est dire si les sentiers sont praticables.