31/10: la sortie des monstres

Il fait beau, il fait doux, il ne pleut pas, et pourtant y-sont-où les Beaucourtois? 6 présents, qui se régalent d’avance du beau temps: Bruno, Pat, Claude, Philippe, Dorian, Gaël. 6 c’est aussi 5+1, car alors que le groupe a prévu d’aller au Nord, Dorian lui a RDV au Sud avec sa douce… belle-maman. On sait qu’aucun homme au monde ne raterait ça!

Bruno est venu directement en vélo. A-t-il oublié son camion? En tout cas il a oublié de remplir sa gourde: première étape de circonstance, le cimetière, non pour une visite de nos disparus, mais pour trouver un robinet. Ca y est tout le monde est prêt?

Objectif Sevenans, puis retour via la tracé de Rando Sclérose… à l’envers. A Fesches ils poursuivent sur le thème Toussaint et Halloween. Pour la Toussaint ils passent près du cimetière. Pour Halloween, ils sont déguisés à faire fuir un monstre.

Ils sortent de Brognard à 10h00 et croisent des promeneurs déjà au saucisson-vin blanc. Ca s’annonce bien pour eux! Pas le temps de trainer, après Nommay, ils quitteront enfin le macadam.

Comme le parcours est assez ennuyant, Pat’ leur fait la visite: ici le le stand de tir militaire du Bois d’Oye, là la piste de voitures radiocommandées, enfin ici la petite Chapelle. Super et les singles?

11h, c’est déjà l’heure du retour pour Bruno. Lui aussi est pressé de voir belle-maman. Les 4 autres se dirigent vers Andelnans, point haut de la rando du jour. Sauf qu’au moment de franchir le petit ruisseau, la passerelle est fermée! Bon c’est pas grave qu’ils se disent, ils vont passer par le prochain pont. Qui est assez loin…

Les voilà à Andelnans et Pat’ fait remarquer qu’on n’est plus très loin de Belfort… Gaël a repéré un petit sentier qui doit les remettre sur le bon chemin, à défaut d’être droit. Ce sentier tombe à point, il est très sympathique, jusqu’au moment où ils arrivent à la voix ferrée et qu’un grillage leur barre le passage. Demi-tour et jurons, y’a pas le choix, ils doivent passer par… le cimetière.

Les voilà de retour à Sevenans et enfin, enfin, ils peuvent attaquer la Rando Sclérose à rebours. Claude n’a qu’une idée en tête depuis quelques kilomètres: les restaurants. Et la Tour Penchée, ah, la Tour Penchée. D’ailleurs il croit y être arriver lorsqu’ils longent l’UTBM et sa … tour penchée.

Les sentiers sont recouverts de feuilles et glissants, et ça ne manque pas, dans un virage même pas rapide, Gaël glisse sur une branche dissimulée et finit au sol. Claude est content c’est l’occasion de souffler le temps que son compagnon redresse tout ce qui a mal tourné. Ils repartent, savourant les singles en prudence, lorsqu’au retour sur Allenjoie c’est Claude qui va au tas.

De retour au canal, la boucle nord et le 1/2 tour ont consommé beaucoup de temps, ils rentrent par la piste cyclable car Pat’ doit se faire belle pour l’après-midi.

Env 51km, 780m d+, 10 à 15°.

Trace: https://drive.google.com/file/d/10NhFXEbFQPaIq-PEAtPt5mdzO-1DnmjQ/view?usp=sharing

24/10: la der à l’heure d’été

C’est en nombre que les randonneurs se retrouvent ce dimanche. Déjà un fait inédit: Gaël arrive en avance. 8h27, pas un rat. Puis ça arrive petit à petit: Fred, Pat, François, Léon et Léon (alias Mickaël et Christophe), Dorian en direct de Joncherey et enfin, Bruno et Franck, qui avaient prévenu de leur retard. Trois salutations, 2 je vous salue Marie et 1 pater plus tard ils décollent, pas en avance, mais pas si en retard que ça car quand Philippe arrive il trouve place vide… Tant pis Philippe, tu seras en avance à l’heure d’hiver 😉

C’est bien connu dimanche matin, promène ton chien. Première rencontre d’un piéton canidé tracté avec David P.. Le temps de se faire la bise et Franck trouve qu’il roule un peu léger… Il a oublié son sac et sacoche à eau dans le camion du Bruno. 1/2 tour pour lui et 2ème RDV donné derrière le Grammont. Mission lui est confiée de ramener Philippe s’il le croise. Plus loin c’est David et Julie J., à laquelle malgré la présence du costaud mari Bruno ne peut résister de complimenter les yeux. Et en plus il y en a 2!

Ce matin l’ordre du jour, et qui sera celui des prochains dimanches, c’est départ tranquille. Alors ça monte doucement pour arriver en même temps que Franck au volant du camion. 2ème départ. Les 2 ex-présidents communiquent toujours à fond: on va où, ben j’irai bien sur Glay, ah oui je vois. Résultat à Abbevillers le premier va à gauche pour la « Dôloise » et l’autre à droite pour la « Philippe » … Ca finit par s’accorder sur la « Philippe », qui se transforme en nettoyage post tempête.

Dans le peloton Franck et Pat’ discutent verres progressifs, et Gaël qui n’entend qu’à moitié, témoigne de son bronzage progressif: blanc au centre, bronzé aux extrémités. Alors qu’ils sont encore en mode pré-chauffage, on ne sait pas quelle mouche pique Gaël qui se lance dans un sprint endiablé, dépose tout le monde et finit au premier scratch de la ligne d’arrivée virtuelle que seul un esprit dérangé a imaginé. Oh doucement, lui crie Bruno!

Un peu plus loin Bruno qui raconte des histoires d’entraineuse-serveuse répond « tout droit » à la question « par où » et … tourne à gauche, ce qui ne manque ni désorganiser le peloton ni faire rire. Il veut aller aux pierres Gauloises, mais Gaël a en-tête la descente suivante sur Hérimoncourt. Itinéraire validé par Christophe et Mickaël qui l’ont fait dans l’autre sens peu de temps avant.

3 fusées foncent tête baissée-yeux fermés dans la pente, B., G. et M., et s’impatientent une fois en bas du retard des autres. On avait dit doucement! A Hérimoncourt, c’est la pause collation, sauf pour Pat’ qui passe ses coups de fil d’homme affairé. Puis les choses sérieuses arrivent: on monte! Direction l’épingle « celui qui met un pied à terre a une baffe » et ça moufte pas dans les rangs. Bon y’a eu des pieds posés, mais personne n’a osé le signaler. 2-3 arbres couchés plus loin arrive la marche. Non LA marche: tout le monde échoue. Mais 1 réessaye, et passe avec succès. On taira le nom du petit teigneux mais les autres en prennent pour leur grade.

Dorian s’écarte pour un besoin physiologique. Erreur. Grave erreur. C’est à ce moment que le groupe repart, et que Gaël, probablement incarné par l’esprit de Lionel, embarque la monture du jeune éleveur de chorizo. Bon rouler avec 2 vélos c’est pas commode, alors 50m plus loin il finit par abandonner la monture de Dorian contre un arbre.

Enfin les 5 sapins! Il faut parfois être attentif aux signes. 1er signe: un arbre barre le chemin. 2ème signe: personne ne veut aller dans cette direction. 3ème signe: un branche dans la pente. La plupart des gens normaux auraient déjà fait 1/2 tour depuis longtemps. Mais non, Gaël se met en tête de passer la branche malgré la pente maintenant raide qui l’embarque vers une seule destination: la chute! Ca ne manque pas, perte d’adhérence, perte d’équilibre, chute sur les cailloux et surtout longue et douloureuse glissade… Aux douleurs des membres meurtris s’ajoute celle de tomber devant Bruno… il finit à pied et fait le mort au pied d’un arbre le temps de reprendre ses esprits.

Ca repart, avec un mal de cul pour l’un d’entre eux, jusqu’au petit ruisseau et la remontée vers Bondeval par le petit sentier découvert par… Thierry. A Seloncourt il est encore tôt, alors c’est l’occasion d’une petite pointe de vitesse sur l’autobahn cyclable entrainé par Dorian, dit la loco. Mais c’est plus TGV qu’un vieux diesel! Retour dans les bois aux Champs Montants, direction Vandoncourt et son point de vue car Bruno aimerait bien retrouver sa camionnette. François les quitte au cimetière, et Fred à la table d’orientation.

A Montbouton il y en a un, naïf, qui pense encore pouvoir niquer Bruno, mais se brûle surtout les poumons dans le tour du champs. Les autres eux ont abandonné l’idée depuis longtemps, sauf Dorian bien entendu… Quel athlète! Les voilà à la camionnette blanche qui fait dire à Dorian qu’à l’arrière il y a peut-être un matelas et un peu de réconfort et de chaleur humaine. Personne ne veut aller voir.

Micka, Christophe et Dorian contournent le Grammont, Pat et Gaël prennent le sommet, le nouveau single et terminent par les bosses et les trous.

45km 953m D+

Froid mais t° finale agréable, pas de panne, pas mal de dos pour François.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1024jbxI6NS218x39poKEHTnfBJL44nTA/view?usp=sharing

17/10: le fil à couper le beurre

Si ce n’est pas encore l’hiver, ça y ressemble: malgré le brouillard, il ferait presque chaud au départ à Beaucourt pour Dorian, Pat, François, Fred, Xavier et Gaël. Car après 7 km, la t° tombe à 0°! Mais le soleil est dans les coeurs, et aussi dans le ciel, et ils savent que de toute façon que ça va chauffer.

Evitant judicieusement les chasseurs au Grammont, ils longent la route de Saint-Dizier et optent dans le virage pour le « tout droit », histoire de changer, mais c’est pas mieux que le « à droite », en raison d’une coupe de bois. Saint-Dizier est avalé comme une formalité, puis les voilà à Croix, remontant le chemin blanc. Ils redescendent de l’autre côté direction la Suisse mais préfèrent longer la frontière plutôt qu’envahir le voisin Helvète.

Ils suivent le chemin des bornes, jusqu’à remonter vers poil de chien. C’est là que l’aventure commence.

Car dans la montée, certains ont commencé à s’inquiéter de l’heure et du reste du parcours prévu: la Roche Jella, Tante Ayrie, Blamont… Ca fait encore un bout et il est 11h. Gaël repère Dorian qui traine en dehors du sentier: chasse au champignons? Non il y a un chemin lui répond le jeune athlète. Ni une ni 2 ils échafaudent un plan pour rejoindre les grottes de Réclère.

Quelques kilomètres plus bas, la déception est grande. Par un excès d’optimisme les voilà face à une falaise, et des marches hautes et escarpées à monter… vélo sur le dos. Mais ils ne jettent pas l’éponge, et partent à l’assaut de la montagne. Le sentier qui les mène vers les grottes est comme à son habitude superbe même s’ils rentrent à nouveau dans le brouillard.

Au grottes: y’a pas, il faut rentrer. Direction Réclère puis la cabane forestière. Là un petit sentier sinueux les attend, ni une ni deux Gaël se lance. Il faut le voir virevolter de virage en virage, à des vitesses à faire pâlir la maréchaussée, quand enfin le sentier se termine et débouche sur une pâture. Enfin il se détend… jusqu’à environ 4m de la pâture quand il aperçoit le pire ennemi du VTTiste: le fil en travers du sentier. Suspense…

Tous freins serrés il attend l’impact et commence à calculer le nombre de côtes, de clavicules et d’omoplate qui n’ont pas encore été fracturés. 3-2-1 impact…

Et là le miracle, la chance, le bon dieu et ses saints, le fil est en fait une clôture électrique possédant à son bout une partie enroulée en forme de spirales. La spirale se détend, freine le Cannondale en marquant sa chair au niveau de la douille de direction, puis n’en pouvant plus de cette charge qui continue à tirer sur lui, casse et libère le vttiste, heureux d’être passé par une si belle porte. Les autre arrivent stupéfaits, Xavier répétant plusieurs fois « tu as eu de la chance ».

Pas le temps de s’appesantir, il remontent à la Chaifferie, suivent les indications de François qui les remet sur le droit chemin: douane de Fahy, Grammont et enfin le stade.

Env 50km, 1110m D+.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1abARGVdGGo5IT2jnqPJ8n0-j7HtDVoMC/view?usp=sharing

03/10: qui va à la chasse…

Il faut se dépêcher d’en profiter ce matin, car cet après-midi on leur promet la pluie. 5 VTTistes ont répondu à l’appel: Pat, Vincent, Victor, Bruno et Gaël.

Ce dernier a l’idée de l’année: aller à Thulay. Hop hop hop c’est parti, et pour changer, par le cimetière des charmes. Il n’ira pas beaucoup plus loin car dans la montée la chaine déraille. Au moment de la remettre en place, le verdict est plus sévère: maillon rapide tordu, arraché et cassé. Le démontage est compliqué mais enfin, après être passée entre plusieurs mains, la chaine abdique et accepte une nouvelle attache rapide, ce qui porte à 3 voisines le nombre déjà installées.

Les derniers mètres qui les séparent de la route sont l’occasion de croiser Olivier F., qui s’en va « router » en solo. Il les accompagne jusqu’au château d’eau de Montbouton, où ils se quittent.

Les chasseurs sont de sortie à Vandoncourt. Les Beaucourtois, roulent discrètement pour ne pas effrayer le gibier, et arrivés au point de vue ils aperçoivent 2 sangliers traverser la pâture, loin des chasseurs…

Amusés les 5 compères empruntent le GR5 via la variante qu’affectionne Gaël, en train de disparaître, recouverte par la nature, puis descendent plein gaz vers Hérimoncourt.

Enfin les voilà à Thulay. Pas le temps de s’attarder ils prennent en direction de Roche mais optent pour Mandeure. Sur le chemin, Gaël les emmène faire les spéciales enduro. La dernière est l’occasion pour Victor de montrer comment passer une marche, tout en élégance et en légèreté. Les autres optent pour l’échappatoire prétextant l’avoir loupé.

Une fois en bas, Mandeure ça fait loin. Alors ils remontent par le chemin blanc ce qu’ils viennent de descendre, et empruntent un des nombreux raccourcis de Bruno, donnant dans un champ de maïs. Alors qu’ils constatent les dégâts générés par les sangliers, ils effraient un chevreuil qui les surprend à son tour. Affolé il fonce vers Victor, l’évite de justesse lui touchant le pied de la tête, puis fonce vers Gaël et retourne brutalement dans les maïs. Le tout en 2 secondes, tout le monde reste bouche bée.

Il leur en faut plus pour se démonter. Ils prennent la direction de Fremeuge, coupent par le raccourci, et mettent plein gaz vers Bondeval. Bruno à la bave aux lèvres, il revient sur Gaël, le suit puis le dépasse. Sûr de son fait il se voit déjà en vainqueur… mais dans l’ultime montée le Spé se met en panne, Gaël le repasse et arrive premier devant un Victor bienveillant qui laisse les anciens jouer à leur jeu préféré: celui qui nique les autres.

C’est avec un certain plaisir mais aussi une certaine inquiétude pour leur épiderme douillet qu’ils empruntent le petit single qui surplombe le coteau raide, mais finalement si les arbres au sol leur évitent les ronces, ils doivent porter et se détourner. Pat en tombe à la renverse.

Il est temps de rentrer, certains ont des obligations, d’autres fatiguent. Au-dessus de Seloncourt-Dasles, Bruno abandonne tout le monde et rentre, pressé qu’il est de voir belle-maman. Victor et Pat’ prenne la même direction mais un peu plus tard, et Gaël propose à Vincent de le ramener à Dampierre. Et n’oubliez pas, qui ramène, ram…

18 à 20°, sol sec, 41km, 900m d+ ou -.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1MpfvTvkh8wx4u98OHcPjjOjmvvhDWiQs/view?usp=sharing

26/09: classe verte

Ce matin, maîtresse Claire a donné RDV aux CP/CE1 pour une classe verte. Bon à Beaucourt on n’a pas que des lumières. Et à voir l’âge des élèves, il y en a qui ont dû redoubler un paquet de fois: Gaël est le premier à être accueilli par Claire mais il a oublié ses lunettes. Retour à la maison car on ne vient pas en classe sans ses affaires. Puis Claude arrive avec un compagnon: Power, son camarade (esclave?) à 4 pattes. Enfin, ce sont Bruno et Franck qui arrivent. Le temps que Gaël revienne, tout le monde est prêt, la classe peut démarrer.

En route, direction les champs Houdin. Aidé par son moteur canin, Claude prend la tête, et même Bruno ne peut le rattraper. Ces 2 là (enfin 3) caracolent en tête, et il faut toute la ruse de Gaël (qui se fait pour le coup surnommer « Bruno », on se demande bien pourquoi) pour trouver un raccourci et passer premier sur le tronc couché.

Mais qui veut aller loin doit ménager sa monture, aurait pu dire maîtresse Claire à Claude qui recule dans le peloton au fur et à mesure que Power fatigue. A Abbevillers, il jette l’éponge, le canidé sur la selle et Claude le tractant. Belle complémentarité.

A la sortie d’Abbevillers, les chasseurs sont présents au Banot, ils se faufilent entre les balles jusqu’à la descente des pierres Gauloises, où maîtresse Claire accorde une récré à ses 3 élèves qui se lancent dans les toboggans.

Les voilà à La C(h)apotte, l’enseignante bienveillante fait mine de ne pas entendre les blagues graveleuses autour du nom du cours d’eau qu’ils traversent (Le Gland). Il faut bien que jeunesse se fasse. Encore que dans le cas de nos élèves du jour, la jeunesse s’est envolée depuis longtemps.

A Roche les Blamont, Bruno demande à la maîtresse s’ils peuvent aller au belvédère et il obtient l’autorisation. Du coup tout heureux qu’il est, il leur montre à Claire les plus beaux points de vue sur le Lomont depuis Ecurcey. Ce qui déclenche aussitôt les rires sous cape de ses 2 camarades qui lui donnent le sobriquet de fayot.

Au belvédère, la classe peut observer les yeux ébahis un petit troupeau de chamois qui a élu domicile sur place, avant de redescendre plein gaz vers le théâtre romain, qu’une garnison de légionnaires protège (voir les photos).

Le retour se fait par Belchamp, puis la piste cyclable jusqu’au moment où ils décident de reprendre les bois. Au passage sous un tronc un peu bas, Gaël passe, Bruno passe, Claire passe, et Franck … tape l’arbre avec le casque suivi d’un grincement assourdissant quand sa selle se met presque à la verticale! Le casque bien sûr a changé d’allure et prouvé encore une fois son efficacité.

47km, 780m D+, temps maussade, sol sec à humide, 16°.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1hD1lA94Hgvf_yRJw0vNUPLGNtNE58LQy/view?usp=sharing

19/09: ni bergère ni moutons

Brusque changement de temps en ce dimanche matin. A un doux samedi de septembre, succède un dimanche de novembre. 2 mois en une nuit, la claque. Petite pluie, environ 10°. Malgré l’appel de la veille, Eric tourne en rond seul sous quelques gouttes. Il s’apprête à partir quand arrive Gaël. Les 2 se regardent en se disant intérieurement: « et m…e, va falloir y aller ». 😉

Les salutations passées, ils s’accordent sur une durée raisonnable vu les conditions et un terrain praticable. Direction route de Saint-Dizier, objectif la Suisse.

Premier test: la descente des goulets vers Badevel. La prudence est de mise sur les marches et au travers des pierres glissantes, mais au final ça passe bien. Au-dessus de Badevel, ils tombent sur un premier ravito. Chouette! Pas de chance, c’est pour le trail de Grandvillars 🙂

Ils empruntent le chemin de Saint-Dizier pour éviter le trail, quand à 9h Claude appelle. Il est sous la pluie à un concours hippique à Luze. Il s’ennuie, alors il appelle tous les copains pour les sortir du lit.

Un panneau sur le chemin vers Lebetain indique une battue, ils décident courageusement de laisser les chasseurs et les chevreuils jouer à cache cache et contournent le bois.

Bien leur a pris, car ils découvrent par la même occasion 2 nouveaux singles qui après un peu de nettoyage feront l’affaire. Surtout pour Bruno: une tranchée!

La pluie redouble, le temps passe, ils décident de rentrer en laissant de côté l’objectif du Mont Renaud. A l’approche de la nationale franco-suisse ils croisent les premiers coureurs, essayent de les éviter mais finalement se retrouvent à contre sens. Avant la route de Grandvillars, ils testent une nouvelle variante via un verger qui les amène à Granvillars. A Fesches le Châtel, ils se séparent. Eric rentre par la route, Gaël par les bois via Dampierre.

30km, 580m d+, pluie, 10°.
Trace: https://drive.google.com/file/d/1mDYJdNyvcgW3F-EJxJhaf390r4JujGo2/view?usp=sharing

12/09: Sortie Alsace par Claude

C’est un groupe motivé car matinal (07h30) qui s’est donné RDV au stade pour honorer la sortie en Alsace organisée par Claude. Vélos chargés, en route pour l’étranger.

Heureusement les douaniers ne sont pas présents quand ils passent la frontière et le passe sanitaire n’est pas exigé.Le soleil brille, une belle journée s’annonce et bientôt les vignobles apparaissent: Kientzheim.Les salutations passées, 3 groupes se forment:
– les acharnés
– les raisonnables
– les Vieille

Pour les acharnés, ce sera grimpette. 1360m de D+… en 2 longues montées (voir PJ)! Pendant la seconde les sourires se crispent, les dents se serrent, mais les descentes régalent. Plongée au 19ème siècle lorsqu’ils traversent ce petit hameau qui semble ne pas avoir vu la révolution industrielle (alors, la révolution numérique…). Fait rare: pas d’incident technique, hormis une chaîne cassée à 300m de l’arrivée.

Pour les raisonnables, c’est rando dans le vignoble et visite de villages. Dégustation de bretzels et papotage qui conduisent à un accident entre 2 cyclistes du groupe. Quelques égratignures et douleurs mais ça repart.

Pour la famille Vieille, c’est rando au lac noir, luge d’été et visite de fromagerie.
Les retrouvailles se font au milieu des vignobles, dans une cabane forestière, autour d’un bon verre d’Alsace et d’un BBQ.

Merci à Claude pour l’organisation de cette superbe journée.

Acharnés: 46km, 1360m D+
Trace: https://drive.google.com/file/d/1F4jP1KM2POsYQu_m-wDzSYmr09MjY467/view?usp=sharing

22/08: une sortie qui ne vaut qu’un clou

Après la période « estivale » qui a vu le tôlier Claude R. tenir seul le cintre à bout de bras le dimanche, c’est une sorte de reprise pour les Beaucourtois matinaux: Xavier premier, Bruno 2ème en camionnette qui double ainsi Gaël sur le fil (réclamation), puis Pat, François, Dorian et… Claude tracté par un moteur canin 4×4 (réclamation aussi).

Après tout ce qui est tombé dans la nuit, le ciel s’est bien vidé. Le problème, c’est que maintenant tout est au sol. Et Beaucourt détrempé ça donnne… .Bouecourt!

Direction… la MTB 2021, parcours 41km pour voir s’il y a des dégâts et aussi se remettre le circuit en tête. Après une petite hésitation qui les voit faire 1/2 tour, ils partent pour Malfosse, sauf Claude qui laisse Power le guider, non mais c’est qui le patron?

Les premières pierres calment tout le monde, ça glisse. Le passage étroit vers Malfosse est passé prudemment, à pied donc, car quiconque s’aventurerait sur le vélo et ne s’appellerait pas Bruno, irait au tapis. Ce qui arrive à François qui compte ses plaies.

Pat a 2 atouts dans sa manche: perdre une manivelle ou crever. Cette fois c’est la crevaison à Malfosse, avec un clou que ne renierait pas un charpentier.

Enfin ils peuvent repartir, la première boucle de la MTB monte directement par un sentier bien raide jusqu’à la route Feches-St Dizier. Ils se trompent de chemin mais arrivent à bon port près de Lebetain. Au passage chacun se vante des arbres qu’il a coupés ou des herbes qu’il a débroussaillées. Mais ce n’est rien devant la démonstration de force faite par Bruno qui casse à mains gantées les troncs qui entravent son chemin.

Lebetain est passé, les voilà de retour en direction de St Dizier où ils tombent encore une fois sur Régis et Raphaël. Chaudes salutations puis à la revoyure. Ensuite il y a 2 choix: le sentier du dessus, le sentier du dessous. Gaël dit: « la trace c’est en bas ». Il aurait dû dire « la boue c’est en bas ». Même si la boue rend heureux, c’est à en dégoûter plus d’un. Bref la variante basse est sur la sellette à moins qu’elle ne sèche d’ici là.

Après le coup de fesses suivant, la forêt leur offre un de ses secrets bien cachés: des trompettes de la mort (qui tue?). Les paysans les voient tout de suite alors que les citadins n’y voient que des ombres.

Lorsqu’ils rejoignent la clairière, Bruno leur explique sous les quolibets qu’avant il y avait un autre chemin qui évitait de passer par la clairière. Et d’en faire la démonstration. Ainsi, tout heureux qu’il est et dans l’euphorie générale, ils ne voient pas qu’ils se trompent et empruntent le mauvais sentier vers Vandoncourt. Ils ne sont plus sur la trace officielle de la MTB!!! Pire, ils mélangent la première et la seconde boucle.

A Vandoncourt, François abdique, trop de douleurs (main cuisse). Pat aussi, plus assez de chambres à air. Quand Claude les appelle: il est à Dasles, le chien l’a ramené à la maison. RDV lui est donné à Croix pour la 2ème boucle: « au chemin blanc qui descend, tu vois lequel? » et « oui » répond Claude . Mais à peine arrivés au Pont Sarrazin c’est Bruno qui les abandonne, il a une cloison à abattre. Voilà vous suivez, il en reste 3 + 1, envoyez la bonne réponse par SMS au 3619.

Le téléphone de Claude lancé dans un bégaiement frénétique continue à harceler Gaël qui finit par ne plus répondre. Nos 3 gaillards enfin libérés de leurs lourds fardeaux avancent à leur rythme, pas trop vite ni trop lentement. Les voilà arrivés à Croix au début du chemin blanc qui descend et… pas de Claude. Après 2 appels auxquels répond chaque fois une dame dans un anglais assez stricte, ils lui laissent un message et remettent en route vers Saint-Dizier.

C’est là, en passant la jonction entre le 41 et le 54 que Gaël a un doute. Et c’est 500m plus loin qu’il a confirmation. Ils se sont trompés sur la fin de la première boucle. Bon c’est pas grave, ils vont la reconnaître, de toute façon il est midi moins dix, retour puis apéro chez Gaël où les attend déjà un Claude assoiffé.

Méli mélo de boucles 1 et 2 pas terminées donne 38km 833m.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1tXQuXHS_kQfCuF8olTHVybXS-PZV7Ejs/view?usp=sharing

04/07: ça BOS

Ce dimanche c’est la journée multi activités (marche, cyclo, vtt) organisée par nos amis du BOS (Beaucourt Omni Sport). Belle représentation des Beaucourtois malgré une météo incertaine mais finalement parfaite.

Un groupe de VTTistes sur le 33, un sur le 50 et Lionel en route.

Les hommes
Avec Denis du BOS et Jocelyne

27/06: reconnaissez, qu’ils avaient dit, vous verrez du pays

Entre courses, la rando Passe portes du Soleil et premières vacances, c’est un tout petit groupe qui se réunit ce dimanche: Eric, Stéphane, Pat et Gaël qui fait une distribution de bidons aux 2 derniers. 

Pour autant l’objectif est clair: finir les reco de la MTB. Ce matin: le 2ème parcours de 30 km.

Pas de difficulté particulière sur le premier tronçon qui traverse Badevel puis Feches, Pat et Gaël font monter le cœur, Eric et Stéphane papotent. Arrivés à la nationale N1019, ils optent pour la variante droite avant le passage à faune qui mène au rond-point. Les herbes sont hautes, la trace peu large, la prudence est de mise surtout dans la petite descente. Eric prudent laisse Gaël ouvrir.

Prudence qu’il ne renouvelle pas dans le tronçon suivant, plus vicieux avec des ornières cachées sous les hautes herbes, petite frayeur pour Eric mais bien rattrapé une jambe en l’air.

Cette première partie se termine au 2ème ravito du 54, qui sera donc commun à la salle commune elle aussi de Lebetain.

La suite du 30km étant commune à la première partie du 41/54 (faut suivre), Gaël les emmène vers sur la suite du 54 pour tester une variante contournant Le Val de St Dizier. Après une mauvaise trajectoire pour Gaël, une petite peur d’OTB pour Pat et un petit contact au sol pour Eric dans la « descente dangereuse » (c’était écrit), les voilà enfin aux portes de la variante.

A part une petite erreur d’orientation vite rattrapée, la variante inconnue au bataillon est validée. Comme quoi ils en découvrent tout le temps. Après s’être extasié sur l’exceptionnelle vue sur les Vosges à la sortie de Saint-Dizier, ils remontent sur le point de vue de Vandoncourt par la MTB 2021.

Sur place, ils tombent sur le premier trésorier du club, puis une larme à l’œil rentrent tôt pour une fois, ce qui n’est pour déplaire à chacun pour une raison différente.

37km 810m

Temps beau, sol quasi sec.