13/06: la joggeuse et le vététiste

On est en mode reconnaissance pour la MTB: Bruno, Xavier, Aurélien, Lionel et Gaël.

Aujourd’hui Gaël a revu sa copie pour la 2ème boucle du parcours 40/54 km afin d’éviter les trop longs tronçons plats du plateau de Croix. Dès le départ il annonce une inquiétude, il n’a pas trouvé le moyen de remonter sans croiser. Ah cette satanée boucle par Croix lui résiste.
Mais inutile de rentrer dans le langage codé que lui et Bruno affectionnent tant et qui laisse Aurélien pantois: « tu vois l’arbre », « oui, où il y a la chemin », « voilà avec la pierre sous la racine », « oui celle qui était 6cm plus bas en 2017 », … Les 2 se comprennent, c’est l’essentiel.

En route direction le point de vue de Vandoncourt pour simuler cette 2ème boucle. Il fait beau mais le sentier recèle encore quelques bourbiers. Ils s’en moquent car un VTTiste boueux… De là ils remontent le GR5 et bien entendu il faut qu’il y en ait un qui allume la mèche: Bruno commence bien trop tôt et Aurélien qui n’attendait que ça fait fumer son Maxxis. Les cailloux giclent, la poussière vole et c’est la folle ascension tandis que derrière les 3 autres se disent qu’ils se retrouveront bien sur le dessus.

Une petite séance mécanique se tient car Lionel se plaint de sauts de chaine. Le pot aux roses est découvert lorsqu’il avoue avoir hybridé sa transmission Shimano-SRAM. Tant pis ça sera une occasion rêvée pour que « les copains » le pourrissent à la moindre défaillance. La traversée d’Abbévillers est ennuyeuse, elle ne sera pas retenue, d’autant que la faiblesse de la mécanique de Lionel est exploitée à fond par Aurélien et Gaël. Gaël qui se demande comment il va trouver 40km, car la carte, il l’a tournée dans tous les sens. Patience…

Passé Croix, ils croisent Régis et Raphaël, puis ils quittent le 40 pour la reco de la boucle spécifique au 54km: les pas du diable. Gaël a imaginé un parcours qui coupe le single qui descend à Boncourt. Sacrilège! Bruno est chafouin, et annonce qu’il y a une autre solution. Les voilà donc tambour battant sur THE single ça appuie, ça crie, ça envoie jusqu’à ce que Bruno se retrouve face à un joggeuse, effrayée par ces hurluberlus et qui a la peur de sa vie. Qu’elle se rassure, c’est pas de tomber nez à nez avec Bruno qui est le pire, c’est d’être pris en chasse par lui!

Après quelques aller-retours ils font la boucle en entier histoire de bien la mémoriser (surtout les GPS). Lionel est contrarié. Il peut pas attaquer comme il veut, pourtant c’est sûr, il les niquerait ces petits cons. Alors il décide de retourner sur Delle prendre une bière avec Régis. Xavier lui laisse les autres se fatiguer à chercher des sentiers dans toutes les directions.

Les voilà à Lebetain, ce sera le futur ravito du 54. Au moins ça c’est validé. Dans le centre du village, petit tour par le parking pour constater que ça ne passe pas (Gaël, c’est Saint Thomas), et accès à l’endroit le plus bucolique de la région: la pâture de la Batte. Ce petit ruisseau est tout bonnement magique, gorgé d’eau qu’il est avec ses mini cascades, plus d’un a envie d’y glisser les pieds. Mais pas le temp de trainer, il faut encore trouver comment faire remonter le 54 et le 40 sans se rouler sur les pneus.

Ils sortent du champ, et rejoignent la descente dangereuse tant affectionnée par Dorian. Après une première tentative qui s’avère être un cul de sac, ils trouvent enfin le petit single et Bruno en tête entame la descente… Toujours aussi impressionnante au début c’est surtout le dernier virage en travers qui emmène vers l’arbre qui est difficile à négocier. Ce n’est pas Bruno qui dira le contraire. Derrière, Gaël descend prudemment, collé au fesses comme un caleçon trop petit par Aurélien toujours aussi impatient quand la pente s’inverse.

Les voilà sortis, Gaël les entraine vers le Val, mais tandis qu’Aurélien et lui remontent tranquillement, ils font semblant de ne pas voir Bruno remonter plein pot et le laissent passer pour lui offrir sa grimpette de la journée. Sorti du Val, c’est le conciliabule. Désormais la descente puis la remontée vers Croix sont condamnées, comment s’échapper? Bruno réfléchit et trouve une solution qui permet de faire la jonction entre le 40 et le 54 pour le retour sur le 2ème ravito. Bingo! En plus le point de vue sur les Vosges est magnifique.

Voilà c’est validé, ils retrouvent la direction du 2ème passage à Vandoncourt, la MTB prend forme. Ils peuvent donc tranquillement rentrer. Mais non car il y a le retour sur Beaucourt.

C’est parti, ils prennent le chemin inverse de celui du matin et se lance à l’assaut du Grammont. Aurélien et Xavier les entrainent sur le parcours de la coupe BFC, il n’y a pas à dire, les invités se régaleront pour le finish.

51km, 1050m, temps et terrain extras.

07/02: jardiner, c’est bon pour la santé

Ce jour compte quelques abonnés absents remplacés par des revenants et un nouveau: Aurélien, Jef, David, Anthony, Philippe et Gaël.

Petite mise en jambe par le Parc des Cèdres puis direction le vita de Dasles pour constater la razzia sur les pins. Poursuite le long de la piste cyclable jusqu’au monument aux morts, avant lequel Philippe rend un hommage au sien. Puis il fait remarquer que la semaine précédente il a tordu son levier de frein sur le séant de Gaël, qui lui rétorque qu’il a eu mal au fondement toute la semaine.

Entre chasseurs et traces de tracteurs, ils se faufilent jusque Seloncourt, non sans qu’Aurélien aille tâter le terrain. A la sortie de Seloncourt David glisse habilement qu’il irait bien à la pump track à l’ouest, mais pas de chance Gaël a dans l’idée d’aller repérer un chemin à l’est. Après une première tentative infructueuse, qui vaut à Aurélien de faire 2 fois demi tour (ça s’annule non?), les voilà sur la piste.

Enfin la descente. Mais de courte durée pour Aurélien stoppé net dans son élan par un tronc. 2 tactiques s’opposent: la bonne et la mauvaise. A droite les jardiniers professionnels, Gaël et Jef qui contournent l’obstacle aisément. A gauche les jardiniers amateurs qui s’enfoncent et s’enfoncent dans la pampa les vélos à bout de bras sous le regard amusé et les moqueries des 2 autres. 

Voilà qu’arrive Thulay, source intarissable d’inspiration pour les directions, et cette fois c’est Roches les Blamont. Passage par la fontaine, puis descente des glands vers le Gland. Après un court recueillement Gaël les lance dans la montée « qui se fait en 1’12 », mais pas pour les sélectionnés du jour, même si 3 mobilettes font rugir leurs 50 cm3.

La descente vers Glay « c’est par là » insiste Gaël qui les emmène dans un improbable tas de branches mais quand même sur le bon chemin, celui qui les emmène au petit pont de bois, chantait Duteuil.

Philippe frétille, car qui dit Glay dit la papèt’! Et bien non: pour Gaël c’est la Picardie. Scission en 2 groupes: Philippe d’un côté, les autres… de l’autre. Il ne reste plus que 2 mobylettes qui se lancent à l’attaque, Jef et Anthony, dans un sprint endiablé que seuls les 2 intéressés savent qui l’a gagné. Derrière ça assure tranquille… jusqu’aux 50 derniers mètres où Gaël ayant endormi David dans la montée l’assomme et le sème prétextant qu’il accélère toujours à cet endroit car il ne l’aime pas (l’endroit, pas David). Aurélien de son côté serre les dents et attend que ça passe.

Et qui retrouvent-t’ils 2 km plus loin? Philippe! Qui a assuré que la papèt’ était parfaitement sèche (inmontable) et dégagée (barrée d’arbres).

A la sortie d’Abbevillers David a un RDV manucure, alors il prend la route, suivi comme son ombre par Anthony et Jef. Les 3 autres prennent le GR5 « à toc »… de ce qui leur reste d’énergie. Et de lucidité. Car c’est après le Pont Sarrasin que Philippe s’aperçoit qu’ils ne sont plus que 3.

Dernier baroud d’honneur par la ferme des Champs Houdin, le sentier s’est mué en terrible champ de course piétiné par les cannassons, labouré par les engins, barré par les arbres. Un vrai bonheur.

41km, 915m D+

Température de 5° à 1°, sol gras, pas de pluie.

Trace: https://drive.google.com/file/d/18kI3sN0I3xX70Y5qLBeUVQVCSLgLwEw4/view?usp=sharing

31/01: Joyeux Anniversaire, vieux frère

Si la météo incertaine en a rebuté plus d’un, elle ne fait pas hésiter Dorian ni Philippe. Pluie ou pas ils veulent en être. Xavier et Gaël en « vieux briscards » sont moins enthousiastes et attendent de voir ce que les oracles leur réservent. Aurélien a jeté l’éponge. Enfin Valentin devient accro, même après une telle semaine.

8h40 la pluie s’arrête sur Beaucourt.

Départ, petite séance de chauffe sur la route, puis ils posent les crampons sur un chemin blanc à la sortie de Montbouton où la brume règne en maître. Enfin c’est l’heure tant redoutée de rentrer dans les bois, et ils ne sont pas déçus. Ca glisse, ça patine, ça s’enfonce: c’est parti pour la séance d’équilibre.

Le premier des nombreux arbres qui les bloque ne résiste pas à la force Herculéenne de Xavier qui libère ainsi le chemin pour les prochains. A Abbevillers, ils prennent une variante et très vite vont se rendre compte qu’il faudra choisir avec soin pas seulement les trajectoires, mais les chemins aussi. Xavier demande d’ailleurs si Gaël n’a pas fait le choix des pires chemins à ne surtout pas faire en hiver.

Le guide ne se démonte pas et les emmène vers des terrains plus roulant. Et c’est d’ailleurs là au bas du pré au Sire qu’ils rencontrent 2 vieilles connaissances: Christophe et Mickaël, alias Léon et Léon 😉. Les 2 vttistes acceptent de les accompagner pour la suite. Au bas de la descente, arrivés au cimetière d’Hérimoncourt, ça sent le chaud, mais personne n’a freiné. Pfff….

La montée aux cinq sapins tient toutes ses promesses: épingle, racines, marches, rien ne passe… sur le vélo. Mais pourtant ils rejoignent Thulay, sous un crachin qui est extrêmement localisé puisqu’il s’arrête à peine sorti du centre bourg.

Est-ce là que Gaël a perdu la raison? Ou au mieux la boussole? Il choisit le chemin qui mène à l’ancien secteur (un peu) technique descendant sur La Chapotte mais se rappelant qu’il a été ravagé par la dernière coupe, il oblique vers un sentier que Xavier et lui connaissent bien: il monte gentiment avant de descendre bien raide. Mais sauf que cette fois c’est gras, et que l’arbre dans lequel s’est encastré Aurélien la fois précédente est toujours là.

Dans un style très auto-épilation du sillon inter fessier (par un pneu cramponné de 2,25 de large), Gaël se lance bien sur l’arrière et descend tranquillement jusqu’à l’arbre qui arrive de plus en plus vite. Petit dérapage et arrêt déjà un peu dans l’arbre. Alors qu’il se croit sauvé, c’est Philippe qui vient s’arrêter sur lui dans le style j’ai eu chaud et le repousse un peu plus vers les branches menaçantes. Puis c’est un fusée, Christophe, qui arrive (trop) vite, bloque tout et fini la tête sous le pédalier de Philippe!

Cette mixture d’hommes et de vélos refroidit les autres qui descendent à pied. Heureusement pas de casse, tant de promiscuité ça crée des liens. Le retour se fait par la MTB 2020, mais Philipe veut aller encore plus vite. Pas de chance, il faut remonter à Abbévillers. Et le plus court, c’est le plus pentu.

Un premier groupe passe par les pierres Gauloises, un second par la route pour éviter la première partie. La pente et les conditions au sol étendent le peloton, qui n’est plus constitué que de 4 vttistes à Abbévillers. Puis Xavier les rejoint, mais Christophe et Mickaël sont portés disparus.

Là il faut faire un choix: attendre, la devise du groupe, ou rentrer boire un coup. Car Philippe leur propose d’arroser son anniversaire: il a tout dans la voiture. Bon les 2 camarades sont bien sympas, mais pour une bière… Après 2 ultimes tentatives d’appel, c’est la mort dans l’âme mais la mousseuse à l’esprit qu’ils reprennent tambour battant le GR5.

Arrivés au Mont Novel, qui ne voient-ils pas arriver par la route d’Abbévillers: la Team Léon, qui a eu un petit coup de mou! Parfait, le groupe s’est reformé, signe d’une très grande entente puisque même sans se parler, ils se retrouvent.

Un bon anniversaire à Philippe qui paye son coup (message à peine caché pour les futurs anniversaires 😉).

35km, 834m D+

Gras, froid, brouillard: tout pour plaire.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1BuKxT_Vfj1YeRsXLpcEk9AoYNlC4bABq/view?usp=sharing

24/01: le coup du fusil

C’est sous le soleil et par t° négative que le groupe s’est réuni en respectant strictement les règles de sport encadré en extérieur: 6. Pat’, Aurélien, Valentin, Dorian, Xavier et Gaël. Pas de message de Philippe cette fois, donc c’est sans l’attendre qu’ils décollent pour surtout ne pas être 7 😉.

Redoutant les forêts embourbées, Dorian propose de les emmener en Suisse. Faut juste l’amener à la frontière. Tu veux pas la trace GPS non plus 😂?

Pas de problème, Gaël l’emmène. Aurélien voyait la Suisse dans une autre direction mais faut s’échauffer avant d’attaquer les montagnes helvètes. Direction le château, le chemin des Traversots. Aurélien est en déjà en bas, la roue avant dans le single.. mais pas question pour les autres d’aller s’embourber dans le champ. Ils contournent!

Quelques flaques de ci de là, 2-3 ornières bien remplies, un petit coup de pompe de Valentin et les voilà arrivés à Fesches. Après s’être bien échauffés, ils font une petite pause au soleil en haut du chemin surplombant l’Intermarché et se disent même qu’ils pourraient rester là à se dorer la pilule, boire une bière et puis rentrer.

Mais bon la Suisse les attend, donc en route vers le GR5. Xavier veut les dérouter pour éviter les flaques mais Gaël les rappelle à l’ordre: le GR5, c’est par là et pas autre part. Et c’est tant mieux car ça roule bien et ça passe bien partout. D’autant mieux pour Valentin après un petit coup de pompe. Il est averti que s’il continue, Gaël sortira sa mèche…

Juste avant d’arriver à Thiancourt, Dorian se crispe. Il blêmit malgré son récent et beau bronzage et refuse de s’engager dans le chemin blanc comme son teint. Il le jure, là-bas, à la ferme, il y a un éleveur fou qui menace les VTTistes de son fusil de chasse. Bon c’est pas le groupe qui va avoir peur, alors tant pis ils font front, passent fièrement devant la ferme et rassurent le petit Dorian que tout se passera bien.

Au rond-point de la caserne, tout le monde applique le code la route, sauf Gaël qui voit en ce rond-point une nouvelle trace non exploitée et le traverse allègrement sous le surnom de « Bruno »… Dorian va mieux, il reprend du poil de la bête dans la descente, puis leur évite une coupe de bois sur la route de Faverois.

Le single vers le Mont Renaud est avalé en moins de 2 (heures) et la descente se fait sans encombre. Dorian les guide vers Buix, puis direction la grotte de la Roche Tillau, qu’Aurélien et Valentin découvrent. Ils rejoignent Villars le Sec, où Aurélien explique qu’avec des verres correcteurs il ne voit pas le relief (ce qui explique donc ses moyennes affolantes en descente) et montent aux Pas du Diable où Xavier a un problème technique: ses roues collent au sol, le vélo n’avance plus et il veut rentrer seul par la route. Mais pas question: l’itinéraire est aussitôt adapté, parti ensemble, rentré ensemble. Le secrétaire est marqué à la culotte, poussé dans les montées, abrités du vent sur la route, et ramené à bon port au plus vite.


Bilan un magnifique sortie collégialement appréciée avec des chemins évitant les bourbiers et le tout sous un soleil radieux. Que demander de plus? (« Une bière à l’arrivée » a dit Dorian)

41km, 835m D+


Trace: https://drive.google.com/file/d/1i5t6uoaeADRm8TGM-XiZFnBJOAsqAP1s/view?usp=sharing

10/01: rendez vous à -5

C’était annoncé, c’est arrivé: il gèle. -4/-5 à l’abri. Sous la bise la t° ressentie est bien plus basse. L’annonce de ce froid a un peu douché Gaël pas très motivé. Mais Aurélien et surtout Philippe veulent y aller. Et tous les arguments sont bons, tel un départ à 9h30.

Le plus motivé c’est Joris. Pas informé du décalage horaire discuté sur Whatsapp, il patiente depuis 9h… Alors pour lui, les 3 autres sont sacrément en retard quand ils se pointent à 9h30.

Philippe a la niaque: il est déjà chaud et veut aller à Hérimoncourt mais pas par les marches. Et puis pour se réchauffer il veut monter le Grammont par le single de la Coupe. Aurélien bricole sa tige de selle qui n’aime pas le froid et go.

Au moins le sol est dur. ce qui rend le coup de pédale efficace. Ils passent Montbouton et rejoignent le point de vue de Vandoncourt. Ca pique aux doigts. Le soleil est encore caché par les arbres. Aurélien bricole sa tige de selle qui n’aime pas le froid (bis).

Au Pont Sarrasin Philippe précise sa pensée: aller à Hérimoncourt et aux 5 sapins oui… mais pas par la ferme des minimes. Gaël a justement un nouveau sentier à leur montrer. Ils remontent le GR5 jusqu’à la petite clairière et obliquent à tribord. Gaël en tête les emmène dans son jardin secret, fait de troncs et branches au sol, trous, bosses, branches basses qui fouettent le visage, ornières, le tout masqué sous la neige. Aurélien trouve qu’il y a du potentiel, Philippe demande qu’est-ce que c’est que ce chemin de Bruno d’il y a 20 ans!

« Comment ça il te plaît pas mon chemin? J’en ai un autre. » Et Gaël enfonce le clou avec un chemin qui ne voit pas beaucoup de passages… et les amène au pré au Sire de manière détournée. Une coupe plus loin, et une petite discut’ avec les chasseurs, les voilà arrivés au stand de tir. En mode tout fou pour Aurélien, facile pour Joris, prudent pour Gaël, pause pipi pour Philippe.

Bon ils y sont, il reste à grimper aux 5 sapins, chose qui se fait en enjambant 2 troncs. Sur place Philippe ne veut pas redescendre à Seloncourt, ni monter à Abbevillers par les pierres Gauloises, il est déjà 11h. Devant ce problème de représentant de commerce, Gaël prend la seule décision qui s’impose: rouler et voir après.

Bingo les liaisons se font: il voit l’occasion de tester un chemin qui l’intriguait dans Thulay (ça c’est fait), et rejoignent via 2 petites vallées le chemin blanc de Bondeval. Toujours pas complètement dégagé des arbres qui l’encombrent, Gaël fait une figure originale lorsqu’une branche basse s’infiltre dans son fuseau (de 20 ans lui aussi) et que s’en suit une montée à la verticale très douce et lente, le fuseau faisant office d’élastique entre la branche et le vttiste, qui évite de justesse un ADG (Au-dessus Du Guidon, ici on parle français).

A Bondeval, direction le cimetière, et après les singles ludiques, Seloncourt, le champ sous la bise, Vandoncourt puis Beaucourt par le Val. Le tout sous le soleil et en rentrant tout propre. Heureux.
35km, 800m D+/-

t° de -2 à -8, moyenne -4 ❄
Pas de photos.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1-1ChJ9hu-JkhFraxN3CF9tCB7zAf3pDr/view?usp=drivesdk