30/12: C’était moins une!

En ce dernier dimanche de l’année se retrouvent des revenants devant la mairie de Beaucourt.

Non je ne vais pas parler ici de walking dead ou de marcheurs blancs, car les revenants au club, ce sont ceux que l’on ne voit pas (ou peu) de l’année, mais qui profitent de cette dernière sortie pour ne pas qu’il soit dit que 2018 s’est fait sans eux.

Dans le rôle des revenants : Francis B., François P. et Julien N. de Vélo Vert.

Dans le rôle des habitués : Gaël, Bruno, Pat, Eric et Daniel.

Étonnement, pas de partie de roues en l’air au départ. Bruno en profite tout de même pour claquer une bise à chaque participant. Et Daniel avouera un peu plus tard s’être levé à 05 :30 pour une séance de réparation sur son vtt.

Certains ont remarqué la nouvelle monture de François, toujours en Scalpel. Il précisera qu’il a voulu changé pour avoir vtt plus en adéquation avec les couleurs du club, car le cadre bleu sur l’équipement orange du club, ça jurait !!

Voilà donc le groupe parti en direction de Monbouton, à un train tranquille car ça papote à l’arrière.

Tous derrière leur guide président, ils filent en direction de Croix. Mais juste avant Croix les voilà qui bifurquent à droite vers Abbevillers, pour finalement bifurquer à gauche vers Fahy qu’ils ne verront pas non plus, car le groupe file dans les bois le long de la vallée pour arriver en haut de la papet’.

S’en suit une discussion entre présidents (l’ancien et le nouveau) pour déterminer le chemin à suivre. Le nouveau propose de continuer sur ce sentier qui longe la vallée et qui continue là en face, mais si regardez bien par-là !! Après quelques mètres dans cette direction, il se résigne à mettre fin à cette tradition présidentielle qui consiste à balader le groupe sur un sentier qu’il était bien là avant et que lui seul aurait emprunté auparavant. Pour finir, direction la Picardie pour prendre le sentier qui descends vers le cimetière de Meslières. Arrivé en bas de la descente, c’est les plaquettes neuves de François qui semblent mortes car une odeur de brûlé s’en dégage. Mais quelle drôle d’idée de freiner autant !!

La troupe monte en direction des menhirs, la tête du groupe passe par le sentier après avoir traversée la route des fourneaux, tandis que les plus économes (ou les plus flemmards selon les avis) montent par la route. Après tout, pourquoi monter à pied dans un sentier quand on peut monter sur son vélo par la route ? Bien leur en a pris car ils purent admirer la traversée de 2 chevreuils effrayés par les braillements de leurs acolytes.

Après avoir tourné autour, la bande se retrouve enfin à Abbevillers où Bruno demande à la tête de prendre à gauche, tu sais là avant les sapins. Bref, personne ne connait ce chemin qui à la surprise général existait bien et amenait le groupe sur la route d’Hérimoncourt. S’en suit un retour par le pont Sarrazin, abandonné en route par leur président devant urgemment rejoindre ses pénates. Puis c’est au tour d’Eric de quitter le peloton à Monbouton, les autres finissants comme d’habitude à Beaucourt.

Conditions de terrain pas trop glissantes, 35km, 810m d+

23/10: Prélèvement de plaquettes

L’année tire doucement à sa fin, est-ce pour cela que si peu de participants se sont retrouvés? Ou alors le début des vacances ou encore l’approche de Noël? Bruno, Eric, Dada, Philippe B., Claude R., Gaël sont présents, alors que le temps est couvert mais doux (10°).

Ce n’est pas encore ce matin qui va inciter Gaël à arriver à l’heure puisque 2 vélos sont en souffrance: Claude met le Spé sur la selle car il a les plaquettes qui frottent. Dada fait de même avec le Wilier pour le même problème. Après une rapide inspection il s’avère que les plaquettes avant de Claude n’ont quasiment plus de garnitures, tandis que les plaquettes arrière de Dada ont passé ce stade depuis longtemps et ont déjà bien entamé le support métallique! Nouveau record établi.

Claude étant très prévoyant il voyage avec son jeu de plaquettes (chacun son truc: il y en a c’est un appareil à gaufres, lui des plaquettes). Quand à Dada il repart en vitesse sur un vélo d’emprunt en chercher. Et heureusement que Bruno était là! Enfin surtout son camion: gros tournevis, dégrippant, papier absorbant, il y a tout chez le Nono.

Après cette petite séance de mécanique expresse qu’on mettra sur le compte de la fatigue de fin d’année, nos 6 baroudeurs sont en selle. Ils remontent la route de Saint-Dizier, puis obliquent vers Croix. Très vite il faut se rendre à l’évidence: malgré les efforts de Bruno et Gaël de lancer le groupe, derrière ça papote. Mais ça n’est pas grave puisque c’est ça aussi le RDV du dimanche matin: se retrouver et rigoler.

Dans les bois, pas de gilets jaunes, mais des gilets oranges, qu’ils évitent soigneusement pour éviter les incidents. En longeant Abbevillers ils font une belle rencontre, Laurence D. et une amie qui se promènent avec un petit canidé. Les bises de rigueur passées, ils apprennent que Thierry est parti finir son challenge de 70 millions de kilomètres par an. Il en reste 69 993 000 pour le 31/12. Ils grimpent la montée impossible vers le motocross, qui fait des victimes et ne médaille aucun vainqueur même si Bruno n’était vraiment pas loin. Mais pas loin, ne veut pas dire réussi, il faudra revenir en 2ème semaine. Bruno en profite pour s’arrêter devant chaque brindille et les enlever.

A la Chefferie du Haut ils font une petite pause auprès du joli petit cimetière. Sur le single, Gaël imite Bruno mais en envoyant les branches derrière sur Claude et non sur les côtés. Ils prennent le sentier des bornes, rappelant des souvenirs de belles rencontres à Bruno, Dada et Gaël, certains espérant même revoir la très protocolaire suisse allemande (voir résumé du 26/08).

A Fahy ce doit être les souvenirs de jeune conscrit de Bruno qui les emmène patauger sur le terrain de manoeuvre. Ils continuent le pèlerinage en passant par le paradis et le purgatoire, ce qui rappelle à Bruno la blague des 3 femmes qui arrivent devant Saint Pierre, et celle de 3 petites chattes et de saints qui sont durs. Mais dur avec qui?

Rentrer déjà? Non. Un petit détour pour contourner Croix et rejoindre Saint Dizier où Eric les abandonne pour rentrer. Encore un petit coup de cul, que Daniel essaye de grimper sur la plaque, et ils rejoignent la route de Saint Dizier puis Beaucourt.

Conditions au sol pas trop glissantes, quelques gouttes à la fin, 37km 664m D+/-.

16/12: Rando du marché de Noël

Aujourd’hui c’est Noël! Non pas celui avec les cadeaux, la dinde et le sapin. C’est le marché de Noël. A Montbéliard. Après un samedi ensoleillé et enjauni, le dimanche est plutôt gris.
 
Surprise au matin, c’est un manteau blanc qui attend nos vttistes, mais cette fois pas à Beaucourt. Ils se sont donnés RDV traditionnellement parking de la Lizaine: Bruno et Franck A., Cédric et Louis P., Pat, Jef, Dada, David T, Claude R. et Gaël. Une participation assez faible pour cette nouvelle édition.
 
Après s’être chaudement salués, avoir partagé les ragots et les souvenirs, avoir regardé un fourgon de 7m essayer de rentrer dans une place de 3, et surtout avoir attendu David finir son maquillage et son brushing, ils sont fins prêts. Il ne manque… que Lionel, l’organisateur. Gaël est rassuré puis que ce dernier lui a dit que c’était Bruno qui organisait cette année. A voir la mine de l’ancien Président quand il lui en parle, il n’est plus si rassuré…
 
Mais tout le monde sait que Bruno trouve toujours son chemin, alors hop hop hop Ⓒ, c’est parti. Après avoir escaladé la grimpette de Miches, David manque à l’appel. Soit à peu près à 500m du départ. 15 minutes plus tard ils l’ont retrouvé. Ce coquet avait un doute sur son maquillage. Les autres l’auraient bien enguirlandé mais ils sont déjà transis et de leur bouche ne sort que des grelottements. Vite, dans le bois!
 
Ils passent devant une boulangerie en espérant ne pas avoir le droit à tout son historique. Ah! Enfin les bois. La neige y est bien plus présente ici et on peut le dire: ça glisse. D’ailleurs ce n’est pas Pat (papatte? Allez, donne la papatte) qui va le démentir. On sent que le BMC en a dans le ventre. Ou plutôt dans la roue arrière. Elle n’a qu’une envie: passer devant. A se demander si elle est bien entrainée naturellement? Au final tant de fougue sur un terrain si glissant finit par envoyer notre cher Pat dans une ornière, dont il ne ressortira pas sur les roues. Après un beau vol plané qui froisse surtout son amour propre, Pat repart.
 
Très vite le groupe se rend compte qu’il y a une certaine improvisation. A Allondans Bruno leur propose le Mont Bar, mais aussitôt renonce. Il a envie de réviser sa géographie: Raynans (qq1 savait-il que ça existait?) passé ils quittent enfin les champs pour entrer dans un bois. Et quel bois: au sol les branches coupées abondent, difficile de progresser. Pour finir une discussion hallucinante s’en suit entre Bruno et Gaël. 2 possibilités: à gauche ou à droite. Gaël propose à gauche, Bruno dit qu’à droite c’est mieux. Alors va pour la droite. En annonçant à droite tout haut… il part à gauche! Comprenne qui peut.
 
Ce sentier est sympa mais truffé de pièges. Un pauvre arbre met en difficulté 3 vttisites dont 2 vont au sol: Cédric et David (aidé par Louis). Ils rejoignent (déjà) le vita où pendant une pause pipi Dada se fait canarder de boules de neige. Pensant repartir pour une boucle ils atterrissent à l’entrée de Bethoncourt et désespérés, décident de mettre un terme à cette errance pour un vin chaud bien mérité.
 
Revient Lionel!
 
20km 460m D+
 
161218

09/12: Le gang des mobylettes a fait une victime

Ce dimanche 09 décembre, on nous promettait la pluie. Résultat, pas une goutte. Pas un vttiste non plus quand arrive Gaël, qui se demande s’il ne vas pas se retrouver tout seul à faire le gibier pour les chasseurs. Enfin arrive le team Lab, père et fils ainé. Gaël perd un peu de son entrain. Puis Philippe B. les rejoint. Gaël perd la foi: ça va être très dur avec ce peloton de mobylettes.
 
C’est parti par le château puis le petit single en face de l’usine. Le vent a fort soufflé et ils en profitent pour faire place nette et dégageant les qq branches qui barrent les sentiers. Après avoir traversé la route de Dasles, Gaël pas du tout alerté par un bruit mécanique appuie sur les pédales dans la montée et casse sa chaîne: on a rarement vu un maillon cassé en 2 au milieu! Ca ne va pas arranger son moral. Le temps de réparer, le team Lab fait un tour de quartier pour rester chaud.
 
Etupes, Taillecourt, Audincourt, Gaël se demande se qu’il fait dans ce hors bord (oui parce qu’une galère ça avance quand même moins vite). Vandoncourt arrive, ils passent devant chez Pascal et montent à la table. Dans la montée goudronnée le nouveau président retrouve un peu de souffle et les jambes se mettent (enfin) à tourner. C’est bien plus à long à chauffer qu’un diesel.
 
Sur le GR5 les 4 compères tracent puis vu le temps maussade mais aussi l’heure qui avance pour le team Lab qui est invité, ils empruntent les ornières, passent l’arbre couché et remontent au dos du Grammont. Jef les y emmènent pour refaire la descente TRJV. Sur la marche Philippe prend son envol mais juste un peu trop et finit difficilement dans le virolo relevé qui suit. Ouf!
 
Le temps de se claquer une bise et ils rentrent tôt pour une fois.
 
29km, 550m D+
 
091218

25/11: le changement, c’est maintenant!

Vendredi 23/11 a vu un bouleversement se produire: Bruno a laissé sa place de Président à son ancien trésorier, Gaël. Et comme tout nouveau chef, il décide dès le dimanche suivant un changement de taille: on passe à l’horaire d’hiver! RDV est donc donné à 9h pour contrer le frimas. Le changement, c’est maintenant!
 
Chacun veille à se faire bien voir du nouveau Président, et donc beaucoup sont venus lui présenter leurs honneurs. Le groupe aura rarement été aussi nombreux: Bruno, Jef, Philippe B., Sébastien M., Thomas, David T., David J., Alex, Eric, Pascal, Daniel, Corentin, Franck V., Alain, Pat, Robert, Michel, Gaël.
Certains hésitent comment appeler Bruno désormais, mais rappelez-vous que dans notre bonne vieille république, un président s’appelle Président à vie!
 
1er fait notable: Gaël est à l’heure. 2nd fait notable: aucun vélo n’a les roues en l’air. Le changement, on vous disait.
 
En route, comme un seul vttiste, tous derrière les 2 présidents (le nouveau et l’ancien), ils remontent la route de Saint Didier. Le groupe évolue uni, chacun son rythme, mais déjà confrontés à quelques zones tests de la part du nouveau président, qui cherche à jauger le niveau des ses ouailles. Tous passent, chacun cherchant à faire bonne impression.
 
Après Saint-Dizier, 1ère alerte pour Gaël qui doit régler son dérailleur avant souffrant de déraillements aléatoires depuis la remise à neuf de sa transmission (encore un changement!). Il en souffrira pendant toute la sortie. Puis le groupe prend la direction de Croix. Les premiers se lancent à l’assaut du large chemin blanc menant au point de vue sur Lebetain et Delle, tandis que le groupe 2 poursuit en direction de Croix sous la conduite bienveillante de Bruno.
 
On les laisse nous conter la suite de leur sortie.
 
Le groupe 1 lui n’ayant pas été prévenu de ce changement de cap fait le pied de grue 10 min puis après un appel de Bruno, se remet en route direction les pas du diable. Est-ce cet arrêt qui a été fatal à Pascal. Peut-être, ou pas d’ailleurs, mais le fait est qu’il glisse de l’avant dans la descente et se fracasse genou, cheville et hanche sur la caillasse. Aie aie aie. Prudent, il fait demi-tour avec Eric pour aller se soigner. Quelques douleurs, une entaille, mais à priori rien de grave.
 
Rassuré le groupe réduit poursuit vers Boncourt. Jef se plaint d’être trop gonflé, mais en l’inspectant de près personne n’observe rien sur son visage. A moins que l’abdomen… A Boncourt petit détour par le Mont Renaud. Inquiété par le bruit Gaël se demande s’il n’a pas perdu une garniture de frein AV, mais Jef le rassure: il a simplement commencé à entamer le support! Le changement (de plaquettes) c’est pour dans pas longtemps…
 
Ils contournent le château et Gaël suivi de Philippe remontent le sentier jusqu’à la route Florimont. Ils patientent quelques minutes pour finalement voir arriver le reste du groupe qui avait pris la mauvaise option. C’est reparti jusqu’à Delle, mais après le château d’eau les tailles de branches rendent l’évolution difficile ils redescendent à la passerelle de la voie ferrée. Alain provoque Jef qui fidèle à son habitude essaye de grimper les marches mais à la 4ème il finit à terre. De l’autre côté de la passerelle tout le monde descend sur le biclou mais Alain pète un rayon à la réception: encore un changement à venir pour Alain qui espère bien troquer sa monture contre une plus récente.
 
Cette nouvelle présidence est décidément partie sour le règne du … changement. 
 
Groupe 1: 37km, 841 md + ou –
 
Trace: https://drive.google.com/open?id=1tMUJIAu3S1wN1NAoIV1RpVVdUXr6DShz
 
 251118

18/11: eux étaient là, la forme elle, était ailleurs

Ce matin devant la mairie de Beaucourt, peu de monde à l’appel,

Peut-être n’avaient-ils qu’un court, ou avaient peur qu’on se les pelle!
Mais bon pas d’inquiétude le chef était là avec un casque tout droit sortie des tortues Ninja!
 
9 courageux étaient cependant bien là pour braver le froid
Franck avec une forme digne d’une grosse crise de foie
Alain dit la gâchette, tant ses vitesses merdouillaient sans cesse
David équipé de son nouveau Giant faisait figure d’épouvantail
Jeff,  avec son levo prêt a électriser la sortie et se jeter dans toutes les failles, 
Victor en mode rando veillait au respect de ce groupe du 3ème âge,
Dada en 26 pouces ne voulant rien lâcher et toujours à l’ouvrage,
Jeff qui avait beau chercher ne trouvait pas de raison pour écourter la sortie
Philippe avec son mulet (je ne parle pas de Bruno) affuté comme jamais,
Et notre mentor toujours prêt à retourner son Spé pour pouvoir récupérer,
 
La sortie s’annonçait fraîche, mais sans boulet, en effet le roi des pépettes n’était pas là
Ni Zetzette et Pepette, on pouvait envisager de rouler pour une fois,
Mais dès les premiers mètres, tout de suite on pu s’apercevoir qu’il ni avait qu’un groupe, le 2ème,
Ne me demandez pas où était le 1er, il était peut-être avec les femmes du 2ème,
Bon bref départ tranquille, montée dans les hauts de Beaucourt, Jeff un peu frigorifié par la température hivernale, emmène tout le monde escalader le Grammont,
Avec un rythme sénatorial ( il était pas là) comme dans son canapé, ( à 183 Puls) Le groupe suit Jeff
Presque tout le groupe car Alain pestant depuis le départ sur ses vitesses récalcitrantes en profite pour se faire la malle, 
L’histoire ne dit pas dans quel lit il s’enfila plus tard!!
Bref le groupe tente de serpenter dans les lacets tracés par l’école de VTT,
Après cette difficulté en file indienne le groupe suit Bruno en direction des pas du diable,
Puis après comme à son habitude Bruno nous perd dans des pâtures pour rejoindre un sentier que quelqu’un a modifié😉
C’est l’occasion pour Jeff C de faire un peu de musculation, son Levo haut tendu haut-dessus de ses bras, 
Il réussi grâce à sa taille à passer sous le premier fil des barbelés, eh oui!!
Il n’ y a pas de raison que seul Bruno en prenne pour son grade au sujet de sa taille!
Puis jeff n’ayant pas trouvé de raison pour s’éclipser, décide tout de même de s’en aller suivi par Victor et David,
Après avoir croisé un ancien du club et sa femme (larguée à plus de 300mètres)  sur un magnique scalpel,
Direction Montbouton et une bière bien méritée,
32 km, 15km/h de moyenne et 800 de D+
 
 
IMG_17429D470EDC-1 2-1
 

11/11: Deux pour le prix d’un

Groupe 2 par Gaël D. (Groupe 1 par Thierry D. plus bas)
 
Aujourd’hui c’est le centenaire de l’armistice, mais à PASSION VTT, personne n’est prêt à rendre les armes: Bruno, Pat, Claude R., Pascal, Jef L, Claude L, Victor, Jef C., Philippe B., Corentin, David T., Aurélien, Alain, Dada, Gaël. Plus le temps est moche et froid, plus le sol est humide et glissant, plus il y a de monde! Ils sont fous ces Beaucourtois!
 
C’est parti! Une fois n’est pas coutume par les escaliers de l’école des oisillons, ce qui fait dire à Daniel que son entrainement régulier à les monter n’est pas vain. Ils s’élèvent pieusement rue de l’Eglise vers le bâtiment céleste, mais au passage devant la cure les foudres du seigneur s’abattent sur un infidèle qui n’a certainement pas versé son obole au Denier du Culte ni fréquenté assidument les vêpes: un rayon d’une des roues de Jef L. se fait la belle! La réparation semble difficile, un plan se met en place: Jef remonte au stand rue de la Fontaine à Montbouton avec le camion de Jef C., les autres le rejoignent. Pour une fois qu’il n’y avait pas eu de mécanique au départ… Les esprits s’échauffent et l’absent en prend pour son grade: « pas d’entretien du vélo », alors que David témoigne passer son samedi entier à préparer sa monture!
 
Ils rejoignent le cimetière et alors qu’il commence à pleuvoir, ils se remémorent la blague du vttiste parti rouler sous la pluie alors que sa femme reçoit son amant en disant « quand je pense à l’autre con qui est parti faire du vélo sous la pluie ». Alain raconte que son épouse l’a incité à partir ce matin… et tout le monde pense à la subite panne arrivée à Jef… Mais non pas de ça dans le club, car tout le monde sait que les femmes des copains c’est sacré, d’ailleurs on s’en occupe en premier!
 
Après avoir meublé comme ils pouvaient ils rejoignent la route de Croix et aperçoivent au point de vue de Montbouton la camionnette La Poste débadgée de Jef C. Jef L. a déjà changé sa roue, il les rejoint et se fait pourrir à son arrivée. Pour une fois…
 
Ils décident de tirer paisiblement vers la Suisse pour échapper à la pluie ce qui s’avère être une bonne idée. Passé Croix et à peine en territoire Helvète, Dada se sent tout raplapla: roue arrière à plat! Allez hop c’est parti… Daniel démonte et en ressort un clou énorme, Bruno baisse la tête et passe sous les barbelés à la chasse aux champignons, d’autres aident les plantes à pousser en les arrosant, tandis qu’au loin un groupe de retardataires apparaît: Thierry, Michel et 2 copains. Il y a toujours un orange dans les bois décidément! Une fois réparé c’est donc un groupe encore plus gros qui repart à l’aventure sur un rythme franchement pépère.
 
A l’approche des empreintes de dinosaures, Gaël glisse à Dada « tu vas voir qu’il va bientôt parler du Tripotanus », et ça ne manque pas car Bruno profite de la présence de Jef C. encore innocent de cette blague pour lui raconter! Les 2 autres se marrent, mais pas pour la même raison.
 
Thierry les guide vers ses sentiers secrets mais alors que le soleil apparaît, un groupe fait sécession: Gaël entraine avec lui Pascal, Aurélien, Dada, Pat, Alain pour rentrer plus tôt.
 
Voici donc maintenant les aventures du groupe 2, le groupe 1 vous sera relaté plus tard par Thierry.
 
Thierry, Thierry!!! Ouais !!!
 
Notre groupe libéré de la pression rejoint Chevenez, contourne le vita par le sud, et prend une variante du trajet aller où il tombe sur … Christine (femme de Michel) et une amie! Les amabilités sont perturbées par un appel de Thierry qui demande à Gaël s’ils n’auraient pas vu dans leur demi-tour Patrick, un des 2 copains qu’ils ont égaré… Malheureusement non, donc voilà si vous voulez connaître ce qui est arrivé à Patrick, il faudra lire le compte rendu du groupe 1. Quel suspense!!!
 
Notre groupe repart et évite Croix en prenant par le bois. Le petit raidard gras fait 4 victimes qui sont bien entendue moquées et conspuées par les 2 seuls à passer.
 
Pascal et Aurélien les quittent après le pilote haute tension alors les 4 rescapés mettent les gaz pour rentrer à travers les bois. Dans la descente vers la route de Saint-Dizier Gaël évite de justesse de ramener un chasseur sur son cintre tandis qu’Alain laisse des traces de crampons sur ses 2 chiens. 
 
Ils auraient pu rentrer tranquillement par le goudron mais c’est sans compter Gaël, qui tel que Bruno lui a appris, oblique subitement à droite pour plonger dans les bois. Ils font une petite course pour remonter au cimetière des Pins et c’est Pat qui passe la ligne virtuelle en 1ère place. Bravo!
 
42km, 750m d+/-
 
Trace: https://drive.google.com/open?id=1EeYT-y0EWGi_ICL0ftjQEbWinBaQoI3x
 
111118
 
 
Le compte-rendu du groupe 1 par Thierry:

Le Compte Rendu du groupe 1 m’a été réclamé à cor et à cri, aussi je m’exécute.

La scission du groupe s’est donc produite dès le début de la première difficulté de la matinée, le prétexte étant : Je dois rentrer tôt. Je laisserai les lecteurs se faire leur opinion sur la validité de ce prétexte. Donc, c’est résolument, ou plutôt ne sachant pas ce qui les attendait, que les courageux, les costaux, les gros mollets, les braves suivent le guide du moment qui n’avait pas souhaité l’être. (Guide et narrateur !) Les autres, en ce jour d’armistice, entament une prudente retraite. Dans le champs sous l’aérodrome de Bressaucourt, Corentin, aidé de la fée électrique, se lance dans une course-poursuite avec 2 lamas présents. Poursuite abandonnée rapidement par Corentin, car les 2 camélidés lancent à ce moment, des regards qui ne laissent pas entrevoir une attitude amicale. Corentin devant se souvenir des mésaventures d’un certain capitaine Haddock !

Précision importante, mais à partir de cette scission, le parcours n’a fait que monter, monter, monter et encore monter. Cela fait déjà une heure que l’altitude s’élève, lorsque David, à l’avant-garde, demande si cela monte encore longtemps. Je lui réponds: « affirmatif, glorieux poilu, encore 1 ou 2 km ». L’effet de cette nouvelle est aussi dévastatrice qu’un obus qui éclate, sa glycogénolyse stoppe brusquement, le privant instantanément du  précieux carburant musculaire qu’est le glucose. Plus de jambes, effort anéanti, coupé dans un élan pourtant impressionnant jusqu’alors. Une hausse des taxes sur le prix de la barre énergétique n’aurait pas eu plus de conséquences… les gilets jaunes sont décidément partout.

Bref, c’est un groupe très éparpillé qui parvient au sommet du col de Montvoie culminant à 864 m d’altitude. Certains, au pied du toboroule juste avant le sommet, empruntent le chemin le plus long pour y accéder, tandis que d’autres, guidés par, je vous laisse deviner qui… (Les initiales sont les mêmes que celles d’une célèbre égérie des années 60, actuellement grande défenseuse de la cause animale) choisissent le plus court pour rattraper le temps perdu dans l’ascension. Stratégie bien connue par vous savez qui, élaborée et appliquée à maintes reprises. Et tout récemment d’ailleurs, lors du dernier Roc d’Azur avec une nouvelle variante (2.0) qui consiste cette fois, à tromper le chronomètre. Nouvelle méthode visiblement efficace, puisqu’avec celle-ci, il a pu tromper la vigilance du chronométrage officiel et gagner 15 précieuses minutes sur les vagues précédentes, dont votre narrateur faisait partie…

Bref, c’est un doigt rageur, pointé haut (1.2m, debout sur les pédales !) que notre président nous gratifie à son arrivée. (Mince, j’ai prononcé le nom !)

Désolé Gazelle, mais à ce moment-là du parcours, le Compte Rendu va devoir s’arrêter, car  au sommet du col, le groupe des guerriers doit se séparer à nouveau. Pour un juste motif cette fois.

En effet, sur le groupe de courageux restants, (qui n’ont pas de problème avec leur Kommandantur!)  un coucou manque à l’appel au sommet.

Interrogations :

« Vous ne l’avez pas vu ? »

« Il était là au dernier carrefour, enfin je crois. Peut-être ! »

« Juste avant le sapin à gauche. »

« Oui mais lequel, le 4ème ou le 5ème ? »

« Mais si, celui au pied duquel il y avait un champignon. »

« Ah oui… « 

Devant de telles précisions, il faut faire appel à un ami pour réduire le champs des possibles :  

« Allo Jean-Pierre ? Pardon Gazelle ? Y aurait pas un coucou dans ton groupe de courageux ? » (Lol !)

« Non, pas de ça chez nous » (Des courageux, re-Lol !)

« Merci du renseignement ! »

« Au fait, s’il n’est pas avec nous, nous ne sommes pas pour autant seuls ! »

« ??? »

Gazelle-Jean-Pierre confie alors une nouvelle fort peu rassurante pour les coucous. Il (Gazelle), est à présent en galante compagnie. Les coucous mâles tremblent à cette annonce… Profitant du départ de leurs courageux maris partis pédaler dans la boue, dames coucous en profitent pour sortir du nid, pour voir si l’herbe est plus verte ailleurs et ont rencontré Gazelle ! Quel inquiétant timing !

Trèves de bavardage inutile, les recherches doivent s’organiser sans délai pour retrouver le malheureux égaré. Votre guide et narrateur temporaire doit assumer cette nouvelle tâche, ce qui génère sur les rescapés, une vague d’inquiétude. Va-t-il falloir redescendre pour remonter ?

Inquiétude de courte durée car  un nouveau leader surgit. (Celui qui avait coupé, vous vous en doutez!) Il annonce fièrement au reste du groupe, transi de froid, que *Lui*, saura les guider sur le chemin du retour. Soulagement… Quelle bravitude dirait une femme politique célèbre.

Le groupe, avec son nouveau leader, se sépare à nouveau. Ils partent en direction de Montancy par la crête pour le retour, tandis que les coucous, s’élancent à la recherche de l’égaré qui, en bas du toboroule, attend sagement. Il a été victime d’une panne mécanique salvatrice, l’empêchant de poursuivre sa dure ascension.

Dépannage effectué, le retour pour les 4 coucous va se faire par des chemins qui feront l’objet d’une découverte, pour le club, lors d’un prochain périple.

44km 976m D+/-

Grp1_1111118

28/10: Ils l’ont fait

Thermomètre à 4°C, pluie soutenue et vent. Voilà le menu qui attend les 4 courageux, ou plutôt téméraires ce dimanche: Dada, François H, Philippe B., Franck V. .

Pour certains, nouveaux dans le club, on peut comprendre. Mais pour les autres???

Bravo à eux pour avoir humidement représenté le club.

22km, 460m D+

281018

21/10: 2 sorties et 1 bon geste

Ce dimanche ils profitent encore des beaux jours avec 2 sorties: la rando téléthon à Evette Salbert et la sortie dominicale à Beaucourt.

 

Sortie Evette Salbert: Régis, Dada, Jef L. Jef C., Jocelyne, Olivier, Cédric, Thierry, Philippe B., …

44km, 774m d+

telethon211018

 

Sortie Beaucourt: Eric, Pascal, Pat, Bruno et Xavier

45 km 790 m d+

beaucourt211018

14/10: Qui tient la baraque quand les autres sont partis s’amuser ?

Ce dimanche un grand nombre de nos adhérents étaient en déplacement au Roc d’Azur, à Fréjus. Du coup ce matin il n’y a que quelques tauliers.
 
Habituellement à cette période c’est froid et boue, voilà pourquoi comme les grands migrateurs beaucoup s’en vont prendre le soleil dans le Var. Pas cette fois. Il fait aussi chaud à Beaucourt qu’en bord de Méditerranée, la boue en moins! Ca nous change.
 
Présents: Xavier, Franck A., François P., François H., un nouveau Cyril et Gaël.
 
Gaël leur fixe le cap: « on va aller faire la boucle du 54km de 2014 ou 2013, y’a une descente, un ruisseau, un chemin raide et puis après on voit un village en hauteur. Mais je sais pas comment faire pour y aller ni comment ça s’appelle ». Après quelques secondes on voit le désarroi s’installer dans leur regard, des « ah ouais… je vois… » peu convaincants, mais très vite ils s’organisent et prennent une décision: « en route », suivi d’un « on verra bien ».
 
La direction étant maintenant plus précise (!), ils se lancent en prenant soin de ne pas larguer le nouveau venu pour ne pas le dégoûter à la première sortie. Ils se régalent des rayons du soleil, et malheureusement on peut dire que la sécheresse est l’amie des vttistes.
 
En redescendant sur Hérimoncourt depuis le GR5 c’est le désastre: les tronçonneuses se sont acharnées sur les arbres sur une centaine de mètres. Pas de chance pour Cyril qui a crevé.
 
Ils traversent Hérimoncourt et François P. et Cyril en profitent pour les quitter avant que les 4 entament la montée vers les 5 sapins. Au passage de la marche c’est un François H. très en forme qui fait la nique à tout le monde et passe les doigts dans le nez. Déjà que les mains sur le guidon c’est pas facile…
 
Passé Thulay, c’est là qu’ils font la jonction, un peu par hasard il faut l’avouer, avec la destination qui était la leur: Blamont puis Roche-les-Blamont. Objectif atteint avec quand même il faut l’admettre très peu d’informations au départ.
 
A Glay comme ils trouvent que faire la papet’ c’est trop galvaudé, ils attaquent la montée de la Source de la Doue, qui est en fait la VRAIE papet’. Là c’est du sérieux car à la pente raide s’ajoute un sol fuyant. Tous calent.
 
Arrivés à la Chefferie, François explique qu’il connaît une variante sympa, à gauche après le cimetière, et il n’en faut pas plus pour que Gaël entraine tout le monde voir où ça mène. Très exactement à quelques centaines de mètres de la papét’ (l’autre). Ils remontent par le macadam et rejoignent la route de Abbevillers-Croix, puis celle de Montbouton-Croix.
 
Après un signe de Croix ils se lancent dans la pente douce mais rapide, Gaël en tête, Franck dans sa roue, à une vitesse qui étourdirait un gendarme: 31,9km/h de moyenne, 40 en pointe, faut pas qu’un marcassin traverse, il finit en civet!
 
47km, 1164m D + ou –
 
Téléchargez la Trace GPX
 
141018