Avec un si bel article, on leur pardonnera d’avoir écorché le nom du Président 😁
20/03: le retour du printemps… et des vttistes
Aujourd’hui, c’est le printemps! Est-ce le changement de saison qui a attiré autant de vttistes? Bruno, Xavier, Franck, Aurélien, Pat’, Christophe, Mickaël, Dorian, Francis L., Gaël et dans le costume du retardataire : Cédric.
Direction Saint Dizier pour un petit échauffement, puis ils empruntent à l’envers le sentier du « KOM à Dorian », qui cette fois lui appartient. A force d’essais, il a réussi à s’imposer. Au-dessus, certains sont déjà en surchauffe: le déshabillage commence.
Pour fêter la reprise, sur la route de la carrière ils contournent le raidar vers Saint Dizier, histoire de ne pas tuer tous les revenants. Mais c’est qu’ils ont l’air sacrément bien entrainés!
Pour tester leur souffle, direction le Val, puis le petit sentier bien raide de la MTB 2021. Celui-là fait bien mal et tout le monde s’accroche en serrant les poignées. Personne ne lâche.
Dorian opte ensuite pour le sentier qui redescend vers Lebetain en prévenant de faire bien attention au petit sentier à droite… que Francis et lui, lancés comme des boulets, ratent…
Ils font un peu de jardinage sur le sentier pour éviter les arbres au sol, et rejoignent le single vers Boncourt avec un plaisir non dissimulé: celui de lâcher les freins.
Ca envoie du bois, parfois trop, tel Aurélien qui glisse des 2 roues en même temps et se fait une frayeur. Le partie après l’autoroute étant toujours bloquée, ils coupent par le bas, certains « dré dans l’pentu ».
Boncourt, les voilà! Direction le mont Renaud. première vraie longue ascension. Les concurrents dévoilent leur jeu et déjà des écarts se font. En tête caracolent Dorian et Francis, Aurélien, Bruno puis Christophe. Qui a parlé de reprise?
Au-dessus, séance photo, re-séance déshabillage, pause goûter, car ils ont déjà grimpé 400m. Après c’est que du bonheur: un long sentier au profil légèrement descendant, tout juste interrompu par 2-3 arbres couchés.
A Courcelles, ils saluent Mme Biquette, toujours perchée sur sa planche à ressort et attaquent la 2ème longue grimpette, vers Notre Dame du Mont. Arrivé sur place, c’est la déconfiture quand ils apprennent qu’ils doivent faire 1/2 tour pour rentrer. Tant d’efforts pour ça!
Ils repassent à Courcelles, prennent un autre itinéraire direction le Mont Renaud et gaz dans la descente. Delle les voilà! Enfin pas si vite. C’est d’abord Christophe qui loupe la bifurcation qui mène route de Faverois, puis Francis qui loupe l’arbre dans les herbes en revenant sur le château d’eau. Le tronc ne loupe pas lui et Francis fait un bel OTB! Quelques douleurs plus tard, il redresse ce qui doit l’être sur sa monture et repart un peu grogui.
Retour par la passerelle puis la caserne des pompiers. Sur le sentier Dorian les quitte, décidé à jouer la cible pour le tir au canard. Au-dessus de Feches ce sont Xavier, Cédric et Pat qui coupent. Les autres prennent le sentier des bornes direction l’autre Fesches.
C’est bien assez et il est déjà midi passé, retour par la piste cyclable. Sacré belle reprise, qui augure de belles sorties à venir!
43km, 930m depuis Beaucourt.
T+ 6 à 12° sous un beau soleil.
Sol légèrement humide à cause de l’averse matinale, mais s’asséchant.
Pas de panne, 1 chute.
06/03 : Coupe BFC Uchizy
Assemblée générale 2021
Vous êtes cordialement invité à notre Assemblée Générale qui se tiendra dans la grande salle du foyer George Brassens à 19h00 à Beaucourt le Vendredi 22 Octobre.
Nous aurons l’occasion de nous rencontrer à l’issue de notre AG annuelle autour d’un buffet simple pour échanger.
Le bureau
Inscriptions 2022
Pour les adhérents ne souhaitant pas de licence FFC, inscription possible et recommandée en ligne: https://www.helloasso.com/associations/passion-vtt-beaucourt/adhesions/adhesion-2022
Pour les autres vous pouvez d’ores et déjà faire vos demandes de licences dématérialisées 2022
Le process est simple : il suffit de vous rendre sur « espace licencié FFC » :
Connectez-vous à l’aide de votre identifiant (N° licence ou NIP) et votre MDP, si c’est votre 1ère licence, sélectionnez premier accès et suivez les indications ensuite
cliquez sur demande de licence 2022
choisissez votre pratique » apprentissage » pour les catégories de prelicenciés à Cadets , à partir de Junior » compétitions » pour ceux qui participent aux courses et » loisirs « pour les autres
ensuite sélectionnez votre catégorie qui doit se mettre automatiquement en fonction de votre année de naissance
puis votre discipline » Cross country «
Pour les entraineurs, il faut sélectionner Staff, encadrement, educateur, Cross country pour un montant de 52 euros.
Ensuite vous devez lire et acceptez plusieurs choses puis fournir différents documents qui vous seront demandés ( que vous pouvez télécharger directement depuis votre PC ou smartphone).
Une fois toutes les démarches effectuées, tous les documents nécessaires téléchargés et le virement au club confirmé par la trésorière ( RIB en pièce jointe ), je transférerai vos licences et la Fédération validera l’ensemble.
Le prix de l’adhésion est de : 30 euros
Pour les féminines mineures, licence et adhésion offertes.
Pour les féminines majeures, licence offerte.
31/01: Joyeux Anniversaire, vieux frère
Si la météo incertaine en a rebuté plus d’un, elle ne fait pas hésiter Dorian ni Philippe. Pluie ou pas ils veulent en être. Xavier et Gaël en « vieux briscards » sont moins enthousiastes et attendent de voir ce que les oracles leur réservent. Aurélien a jeté l’éponge. Enfin Valentin devient accro, même après une telle semaine.
8h40 la pluie s’arrête sur Beaucourt.
Départ, petite séance de chauffe sur la route, puis ils posent les crampons sur un chemin blanc à la sortie de Montbouton où la brume règne en maître. Enfin c’est l’heure tant redoutée de rentrer dans les bois, et ils ne sont pas déçus. Ca glisse, ça patine, ça s’enfonce: c’est parti pour la séance d’équilibre.
Le premier des nombreux arbres qui les bloque ne résiste pas à la force Herculéenne de Xavier qui libère ainsi le chemin pour les prochains. A Abbevillers, ils prennent une variante et très vite vont se rendre compte qu’il faudra choisir avec soin pas seulement les trajectoires, mais les chemins aussi. Xavier demande d’ailleurs si Gaël n’a pas fait le choix des pires chemins à ne surtout pas faire en hiver.
Le guide ne se démonte pas et les emmène vers des terrains plus roulant. Et c’est d’ailleurs là au bas du pré au Sire qu’ils rencontrent 2 vieilles connaissances: Christophe et Mickaël, alias Léon et Léon . Les 2 vttistes acceptent de les accompagner pour la suite. Au bas de la descente, arrivés au cimetière d’Hérimoncourt, ça sent le chaud, mais personne n’a freiné. Pfff….
La montée aux cinq sapins tient toutes ses promesses: épingle, racines, marches, rien ne passe… sur le vélo. Mais pourtant ils rejoignent Thulay, sous un crachin qui est extrêmement localisé puisqu’il s’arrête à peine sorti du centre bourg.
Est-ce là que Gaël a perdu la raison? Ou au mieux la boussole? Il choisit le chemin qui mène à l’ancien secteur (un peu) technique descendant sur La Chapotte mais se rappelant qu’il a été ravagé par la dernière coupe, il oblique vers un sentier que Xavier et lui connaissent bien: il monte gentiment avant de descendre bien raide. Mais sauf que cette fois c’est gras, et que l’arbre dans lequel s’est encastré Aurélien la fois précédente est toujours là.
Dans un style très auto-épilation du sillon inter fessier (par un pneu cramponné de 2,25 de large), Gaël se lance bien sur l’arrière et descend tranquillement jusqu’à l’arbre qui arrive de plus en plus vite. Petit dérapage et arrêt déjà un peu dans l’arbre. Alors qu’il se croit sauvé, c’est Philippe qui vient s’arrêter sur lui dans le style j’ai eu chaud et le repousse un peu plus vers les branches menaçantes. Puis c’est un fusée, Christophe, qui arrive (trop) vite, bloque tout et fini la tête sous le pédalier de Philippe!
Cette mixture d’hommes et de vélos refroidit les autres qui descendent à pied. Heureusement pas de casse, tant de promiscuité ça crée des liens. Le retour se fait par la MTB 2020, mais Philipe veut aller encore plus vite. Pas de chance, il faut remonter à Abbévillers. Et le plus court, c’est le plus pentu.
Un premier groupe passe par les pierres Gauloises, un second par la route pour éviter la première partie. La pente et les conditions au sol étendent le peloton, qui n’est plus constitué que de 4 vttistes à Abbévillers. Puis Xavier les rejoint, mais Christophe et Mickaël sont portés disparus.
Là il faut faire un choix: attendre, la devise du groupe, ou rentrer boire un coup. Car Philippe leur propose d’arroser son anniversaire: il a tout dans la voiture. Bon les 2 camarades sont bien sympas, mais pour une bière… Après 2 ultimes tentatives d’appel, c’est la mort dans l’âme mais la mousseuse à l’esprit qu’ils reprennent tambour battant le GR5.
Arrivés au Mont Novel, qui ne voient-ils pas arriver par la route d’Abbévillers: la Team Léon, qui a eu un petit coup de mou! Parfait, le groupe s’est reformé, signe d’une très grande entente puisque même sans se parler, ils se retrouvent.
Un bon anniversaire à Philippe qui paye son coup (message à peine caché pour les futurs anniversaires ).
35km, 834m D+
Gras, froid, brouillard: tout pour plaire.
Trace: https://drive.google.com/file/d/1BuKxT_Vfj1YeRsXLpcEk9AoYNlC4bABq/view?usp=sharing
10/01: rendez vous à -5
C’était annoncé, c’est arrivé: il gèle. -4/-5 à l’abri. Sous la bise la t° ressentie est bien plus basse. L’annonce de ce froid a un peu douché Gaël pas très motivé. Mais Aurélien et surtout Philippe veulent y aller. Et tous les arguments sont bons, tel un départ à 9h30.
Le plus motivé c’est Joris. Pas informé du décalage horaire discuté sur Whatsapp, il patiente depuis 9h… Alors pour lui, les 3 autres sont sacrément en retard quand ils se pointent à 9h30.
Philippe a la niaque: il est déjà chaud et veut aller à Hérimoncourt mais pas par les marches. Et puis pour se réchauffer il veut monter le Grammont par le single de la Coupe. Aurélien bricole sa tige de selle qui n’aime pas le froid et go.
Au moins le sol est dur. ce qui rend le coup de pédale efficace. Ils passent Montbouton et rejoignent le point de vue de Vandoncourt. Ca pique aux doigts. Le soleil est encore caché par les arbres. Aurélien bricole sa tige de selle qui n’aime pas le froid (bis).
Au Pont Sarrasin Philippe précise sa pensée: aller à Hérimoncourt et aux 5 sapins oui… mais pas par la ferme des minimes. Gaël a justement un nouveau sentier à leur montrer. Ils remontent le GR5 jusqu’à la petite clairière et obliquent à tribord. Gaël en tête les emmène dans son jardin secret, fait de troncs et branches au sol, trous, bosses, branches basses qui fouettent le visage, ornières, le tout masqué sous la neige. Aurélien trouve qu’il y a du potentiel, Philippe demande qu’est-ce que c’est que ce chemin de Bruno d’il y a 20 ans!
« Comment ça il te plaît pas mon chemin? J’en ai un autre. » Et Gaël enfonce le clou avec un chemin qui ne voit pas beaucoup de passages… et les amène au pré au Sire de manière détournée. Une coupe plus loin, et une petite discut’ avec les chasseurs, les voilà arrivés au stand de tir. En mode tout fou pour Aurélien, facile pour Joris, prudent pour Gaël, pause pipi pour Philippe.
Bon ils y sont, il reste à grimper aux 5 sapins, chose qui se fait en enjambant 2 troncs. Sur place Philippe ne veut pas redescendre à Seloncourt, ni monter à Abbevillers par les pierres Gauloises, il est déjà 11h. Devant ce problème de représentant de commerce, Gaël prend la seule décision qui s’impose: rouler et voir après.
Bingo les liaisons se font: il voit l’occasion de tester un chemin qui l’intriguait dans Thulay (ça c’est fait), et rejoignent via 2 petites vallées le chemin blanc de Bondeval. Toujours pas complètement dégagé des arbres qui l’encombrent, Gaël fait une figure originale lorsqu’une branche basse s’infiltre dans son fuseau (de 20 ans lui aussi) et que s’en suit une montée à la verticale très douce et lente, le fuseau faisant office d’élastique entre la branche et le vttiste, qui évite de justesse un ADG (Au-dessus Du Guidon, ici on parle français).
A Bondeval, direction le cimetière, et après les singles ludiques, Seloncourt, le champ sous la bise, Vandoncourt puis Beaucourt par le Val. Le tout sous le soleil et en rentrant tout propre. Heureux.
35km, 800m D+/-
t° de -2 à -8, moyenne -4
Pas de photos.
Trace: https://drive.google.com/file/d/1-1ChJ9hu-JkhFraxN3CF9tCB7zAf3pDr/view?usp=drivesdk
06/12: on dé-con-fine
Depuis les dernières annonces du gouvernement, Gaël trépignait d’impatience de rouler ce dimanche. Il était prêt ! Il avait révisé son arithmétique pour gérer les différents groupes de 6, il avait annoncé un nouvel horaire d’hiver (9h), commun aux deux groupes, pour attirer un maximum de monde. Il avait même partagé sur whatsapp une photo du ciel pour motiver les plus frileux à enfourcher leur monture.
Malgré tous ces efforts, Claire et Aurélien se sentaient bien seuls quand Gaël les a rejoints. Certains avaient préféré la poudreuse helvétique, à la fine et fraîche pluie Beaucourtoise.
Il en fallait plus pour les décourager et c’est finalement à 4, rejoint par Philippe B., tjrs au rendez-vous – mais pas tjrs à l’heure – qu’ils prirent la direction de Dampierre-les-bois, par le champ de Mars, puis Fesches-le-châtel, où un nouvelle fois, Gaël nous montre le chemin. Enfin le chemin… « c’est parce que d’habitude il y a un match le Dimanche, la grille est ouverte ! ». Il ne sait plus quoi inventer.
Arrivé sur le chemin des lutins, direction Thiancourt, puis Delle par le chemin des bornes. Les ornières, les feuilles mortes et les arbres semblent se liguer pour nous faire mettre pied à terre… c’est finalement le pont qui enjambe la voie ferrée à Delle qui aura raison de nous.
Le petit groupe se dirige maintenant en direction de la tour du Mont Renaud où le groupe fait une courte halte pour se ravitailler. Le froid et l’humidité commencent à pénétrer les épaisseurs, alors le groupe se remet en route, avec une petite descente jusqu’à Boncourt, pour remonter en direction du poste de douane, pour rejoindre Lebetain par les champs. C’est ici que Claire nous quitte, digne représentante féminine de la section Adultes, qui va sans doute réfléchir à passer sur des cales automatiques.
Gaêl et Philippe repartent aussitôt, plein gaz. Aurélien commence déjà à regretter la présence de Claire… La remontée vers la route entre Fêche l’église et Saint-Dizier lui paraît interminable. Mais Gaël est là pour l’encourager avec un grand classique “t’inquiète après il n’y a que de la descente”.
Dans la descente en direction de Fêche l’Église, le groupe se séparera : Gaël et Philippe en direction de Badevel puis retour à Beaucourt par le cimetière. Aurélien direction Dampierre-les-bois.
+/- 45km 850D+
01/11: on confine
Tous les entraînements sont suspendus jusqu’à nouvel ordre.
Patience et à bientôt.
25/10: voir Fremeuge et mourir
C’est sous un soleil d’automne (enfin) que le groupe de 8h30 se réunit à 9h30. Question de fuseau. Mais l’essentiel est que tout ceux qui pensaient venir sont là: Aurélien toujours bien protégé, Dorian sur le vélo de Philippe, Philippe sur le vélo de Dorian, Valentin collègue de route de Dorian, Stéphane qui s’accroche, Eric de retour mais juste pour essayer, Joris minime de l’école, et Gaël. Ca c’est pour le groupe qui devrait aller jusqu’au bout car s’ajoutent de passage : Bruno qui rentre tôt, et Jef et David T. qui attendent le groupe de 9h30 (ou 10h30?).
« On va où »? lance Dorian à Gaël. Court (mais intense) moment de réflexion… « Fremeuge » ! « Quoi » ? « Jamais entendu parler ». « Il va encore nous perdre ». « C’est en France »? Gaël ne se laisse pas décontenancer par si peu de foi et lance le groupe sur la route de Saint Diz’ (on dit bien Saint Trop’).
Les chasseurs sont de sortie aujourd’hui, le gibier n’a qu’à bien se tenir (caché). Un premier groupe est croisé à Montbouton. Puis au point de vue de Vandoncourt une battue est annoncée. Aussitôt Jef et David font 1/2 tour prétextant un autre groupe à encadrer à 9h30 patati patata. Eric lui de son côté croise une branche qui traverse son chemin. Eric ne cède pas, la branche non plus. Bilan un rayon cassé et une chute. Abandon pour le Badevellois qui rentrera tranquillement.
Changement de programme, ils descendent au Bas des Fonds… et tombent encore sur une escouade de chasseurs. Ils retournent vers la colo et dans la descente coupent à gauche. Enfin tous, sauf Philippe, qui manque à l’appel quelques virages plus loin. Bruno remontent le chercher et les autres descendent jusqu’à la route pour mettre en oeuvre la célèbre technique militaire de la tenaille. C’est Eric qui le retrouve dans Vandoncourt et le renvoie vers le groupe. Bruno fini seul sa courte sortie du jour. Explication de Philippe: une envie pressante.
A Hérimoncourt, un nouveau panneau indique les battues. Alors en octobre: 4, 11, 18, 25. Pas de chance. En novembre: 1, 8, 15, 22, 29. En décembre… Oui bon ils ont compris c’est tous les dimanches!
Nouveau changement de cap, ils contournent le bois, direction les 5 sapins, puis vers la pente du petit raidillon. Devant ça s’engage prudemment, sauf pour Aurélien qui bascule selle baissée. Derrière ça resquille en contournant, mais on ne donnera pas de noms.
Ils suivent le sentier mais pas jusque Thulay, car ils tournent comme s’ils allaient à Bondeval (où ils ne vont pas). Dorian s’en rappelle, car c’est à cet endroit qu’il avait pris un bain de pied avec Bruno. Sauf que cette fois, on est en octobre, et le cours est à sec… Et full en été pendant la sècheresse, allez comprendre…
A gauche en sortant, ils s’éloignent de Bondeval (on vous l’avait dit), jusqu’à tomber sur 1 arbre couché . Puis 2. Puis toute une forêt. Un coup d’oeil à gauche et Gaël annonce « on passe par le bas ». Et de se lancer. Prudemment, car il y a une bonne pente, des branches au sol et une chose qu’il ne voit qu’à la toute fin: une clôture de barbelés! Arrêt express dans la pente, il prend appui sur la branche d’arbre à sa gauche… branche pourrie qui casse aussitôt. Le vélo avance encore, la roue vient s’appuyer sur les barbelés, il s’accroche à un 2 ème tronc comme à une bouée de sauvetage. C’est le MNS Philippe qui vient le sortir de là, car les VTT ne sont pas encore équipés de marche arrière. Tout le monde bascule dans la pâture, et ils longent le chemin encombré.
« Alors, on va le voir Fremeuge »? Gaël sent le doute et même la moquerie dans l’équipe. En route! Au bout du sentier, ils arrivent sur une toute petite route, l’empruntent et devant un bâtiment il lance fièrement: « regardez vos GPS, on y est ». Et les têtes ébahies de voir Fremeuge…
Objectif atteint, ils peuvent rentrer par Roches les Blamont où ils croisent d’autres chasseurs qui ont terminé et tapent la discute, puis 2 petites descentes pas piquées des hannetons. Le retour par Meslières ils le connaissent bien, puis Abbevillers et enfin Beaucourt.
Bravo à Joris qui a roulé tout le temps devant, et à Stéphane qui s’est accroché jusqu’au bout malgré une journée sans.
Trace: https://drive.google.com/open?id=191XTgEmyjLPOwMFO9gOnIS_J9W90LIiC