8 mai : le soleil a retrouvé Beaucourt

Avec une telle météo on s’attend à un grand rassemblement, mais seulement 8 pilotes sont présents: Bruno, Jef, Daniel, Michel, Thierry D. dit cocotte, Lionel, Xavier et Gaël.
Au chapitre des nouveautés, Michel étrenne son nouveau vélo, un KTM 27,3. Oui vous avez bien lu, et en plus c’est écrit dessus: 273. Départ par la route de St Dizier pour constater que même en montant aux Champs Houdin le sentier habituellement boueux est tout sec. Ce sera l’état tout au long de la sortie ce qui vaudra à Bruno de râler sur ce sort qui s’acharne le 1er mai. « Avec le soleil, on aurait pu faire 20000 personnes ».
Après s’être débarrassé d’un Jef qui devait officier comment enfant de coeur à l’église Saint Léger de Montbouton, Bruno en profite pour nous faire (re)découvrir des portions ignorées, parfois raides, limites franchissables. Mais tout le monde y met du coeur (palpitant).
Hérimoncourt, où en descendant les vieilles vignes Montoille on prend à droite vers le cimetière Nord au lieu de descendre vers le cimetière Ouest. Puis la remontée sur les Essarts.
Thullay, la descente escarpée sur la Chapotte.
Meslieres, la raide montée vers les Fourneaux.
32km de plaisir mâtinés de 770 m d+.
Pas d’incident, tout juste une fuite de la valve de Thierry, mais Michel dit qu’à son âge c’est normal. Et qu’à 55 ans il fera un examen à chacun.

dernier dimanche d’avril, ne te découvre pas d’un fil

Après un 2ème samedi à la météo désastreuse, l’absence de pluie ce matin a favorisé le retour des troupes malgré celui du froid.
Bruno emmène Lionel, Francis B., Eric, Pascal, Daniel, Aurélien, Claude R., Michel, Patrick, Thierry D., Jean-Marie et Gaël.
Une belle équipe pas pressée de partir, ni d’arriver. Ce qui fait s’impatienter Bruno à plusieurs reprises. Il faut dire que certains n’y mettent pas du leur: à commencer par Daniel qui, peut-être contrarié par le pansement que porte son Wilier, fait de l’entretien à chaque pause. Francis casse (encore) sa chaîne, qui ne doit plus être constituée que d’attaches rapides, et quitte le groupe avant Abbevillers.
Devant tous ces incidents Pascal a l’idée du siècle: l’amende. Chaque membre qui aura un incident payera une amende de 1€ ce qui, au vu la fréquence de ceux-ci, permettra rapidement de payer une tournée générale.
Après Abbévillers nous croisons abandonné dans un sous-bois un vélo identique en tout point à celui de Daniel, certainement un autre propriétaire mécontent.
Ce n’est pas méchamment gras mais ça glisse quand même en descendant vers Meslieres, où Patrick nous quitte. Bruno est toujours sur les charbons ardents et il commence à se murmurer dans le groupe qu’une inspection du vélo à l’arrivée pour vérification de conformité ne serait pas superflue…
Avant la papét’, on tente la petite variante parallèle à la route. Un panneau annonce toujours quelque chose à l’entrée, mais soit c’est du roumain, soit sa vitesse supersonique ne laisse pas le temps à Bruno de le lire, aussi nous emmène-t’il dans une foutue coupe. Un petit groupe d’inspirés n’a pas suivi et hèle puis lance des cailloux aux autres depuis la route. Gaël sort plus tôt de cet enfer de bûches en coupant, mais pas Daniel qui suivant fidèlement Bruno, prend appui sur une tôle qui cède je ne dirai pas sous quoi et tombe dans un puits rempli d’eau à hauteur des genoux.
Le groupe se retrouve et reprend, pestant sur les cochonneries jetées n’importe où tel ce sac camelback et ce gant abandonnés au pied d’un arbre, mais qui feront qd mm un heureux, en la personne de celui qui a filmé le groupe sortant de la coupe et qui a perdu son gant et son sac à dos.
La papét ne fait pas de cadeaux. Le préposé au séchage des marches n’est pas passé, et tous dérapent. Eric tient tout le monde en haleine avec un passage majestueux lorsqu’à quelques mètres de la fin il chute lourdement. Daniel et Michel se sont éclipsés discrètement en bas de la papét’, peut-être pour se retrouver seuls… On ne les a plus revus.
Direction le terrain de motocross, via « le mur » où beaucoup butent et seul Pascal passe, survolant les pierres et les difficultés.
Au retour sur Beaucourt, le groupe se réduit à chaque carrefour: Thierry, puis Jean-Marie, puis Pascal, Eric, et Aurélien. Il ne reste plus que Lionel, Bruno, Claude et Gaël qui entament tambour battant la descente vers la route de St Dizier, tout en glisse. Remontée au pied du grammont via le chemin en macadam, non en caillou, oui mais quand même en macadam, certes mais il y a aussi beaucoup de cailloux, hiboux, genoux, choux, je m’égare, qui fait une dernière victime d’hypoglycémie (la décence mais surtout l’amour propre m’interdit de le dénoncer).
35km, 700md+ mais certainement beaucoup plus.

On a changé l’heure

Un groupe complet (pas au grand complet…) s’est constitué pour cette première sortie à l’heure d’été: Bruno, Lionel, Eric, Pascal, Daniel, Robert, David, Xavier, Benoît, Olivier, Francis B., Franck, Michel, Alex, Gaël.
Et on pourra dire que la tendance 2016 des vtt mise sur le noir. Après Gaël, c’est Bruno qui sort un tout nouveau vtt gris anthracite. Après 3 km, premier arrêt auprès du banc de Montbouton derrière le Grammont: Eric trouve que ses pieds ont grandi car ils touchent la roue. Après inspection il s’avère qu’il a remonté sa fourche à l’envers! Pensant certainement rendre sa monture plus performante, il a voulu essayer le tunning, mais sans résultat.
Direction la Suisse, le trajet nous semblant moins long grâce à un Bruno nous vantant les mérites de son nouveau vélo: et roule bien par ci, et rangement dans le cadre par là, et mono plateau poil au dos. Pour certains c’est la reprise et ça ne se voit pas trop. Ce sont les dimanchologues. Un mode de vie, voire une religion, qui impose de ne rouler que le dimanche. Et pour palier à ce manque d’entrainement, ils ont redéfini un nouveau calendrier avec 7 dimanches par semaine.
Pour d’autre c’est la reprise et ça se voit. On a crû enterrer Olivier au-dessus de la papét’ qu’on n’avait pourtant pas montée !
Après qu’Olivier et Francis nous aient quitté à Fahy, petite boucle sympatoche par Grandfontaine, puis retour par le sentier des bornes à partir de la borne 412. Pour ceux qui ne connaissent pas, la borne 412 c’est une pierre taillée plantée dans le sol avec une extrémité arrondi et portant l’inscription « 412 ». Pour ceux qui connaissent c’est là où Jef a fait un dimanche le grand saut en nous faisant d’abord bien rire puis en nous faisant peur. Chute, bleu à la cuisse et casse d’un levier de frein.
Aujourd’hui c’est un remake que vous pourrez découvrir dans la vidéo qui sera publiée prochainement sur Facebook.
L’autre difficulté c’est la petite descente à la borne 386 où des bucherons joyeux habillés en vttistes et venus en vélo ont dégagé un arbre. Puis 200m plus loin, la borne 385, vrai morceau de bravoure, que seuls les braves arrivent à monter. Concentré de pente (14%), de racines et de marches. Et là je dois vous faire une confidence: un seul vttiste l’a montée et ce n’est pas Bruno. Ni Lionel. Ni Eric, ni Pascal, ni Daniel, ni Robert, ni David, ni Xavier, ni Benoît, ni Franck, ni Michel, ni Alex. Mais je ne dirai pas qui c’est on m’accuserait de prendre partie.
Retour par la Chaifferie, et le terrain de motocross. A Abbevillers Michel nous quitte, et une fois sur le goudron c’est le sprint pour qui arrivera en haut de la côte le premier. Maillot à pois rouges pour Xavier. Sur la route de Croix, Benoît et Alex quittent le groupe pour rentrer par le goudron… et se font coiffer sur le poteau par les premiers du groupe, finalement arrivés avant eux en passant par les bois. Quel rythme!
Descente à bon rythme jusqu’à la route de St Dizier. Enfin peut on parler de rythme quand on entend certains siffloter?
41km, 650m d+

Pâques au paradis

La petite pluie de ce matin en a effrayé plus d’un. A 9h12 précises Gaël s’apprête à partir, quand il est rejoint par Claude R. Ils partent en ayant beaucoup médit sur les absents quand cette fois c’est Pascal qui arrive tout essoufflé sur un magnifique Lapierre… 26″! Il explique qu’il a perdu son pédalier en venant nous rejoindre et a donc dû faire demi tour pour changer de monture en urgence.
Il pleut un peu quand les 3 compères s’élancent vers les hauts de Beaucourt, évitent Montbouton par le nord, longent le Grammont par l’Ouest, empruntent le chemin de St Dizier et traversent la combe du Lourdon. Mais très vite la pluie s’arrête et notre nouveau slogan aussi : quand la pluie est de sortie, papy reste au lit. Car oui certains font les malins quand il fait sec, mais dès qu’il pleut, plus personne. Certains prétextent qu’ils vont courir, d’autres qu’ils sont en WE à Marseille, d’autres qu’ils vont skier, et au final qui est là pour maintenir la boue en état ?
Ils décident de reconnaître la boucle retour du 54 du 1er mai. Dès le début une difficulté qui réapparaîtra souvent concerne les arbres couchés, comme la plupart des autres adhérents ce matin. La rando se poursuit en suivant le sentier des bornes au Paradis, puis au Purgatoire où avec des souvenirs plein la tête Pascal nous raconte cette fois où le groupe passait alors qu’une fermière top less ouvrait grand sa fenêtre et offrait à leur vue la première source d’alimentation du monde. Idem après la descente des Pas du diable, des arbres couchés, facilement contournés.
Gaël fait quelques arrêts pour trouver la source d’un bruit qui finira pas disparaître après St Dizier.
A la carrière Pascal quitte le groupe qui descend et remonte (à pied) par le sentier balisé ronds Bleus à Beaucourt.
Pas de distance, pas de dénivelé, pas de carte, panne de batterie du GPS non éteint depuis la veille.
Environ 30km.

 

On aimerait que le printemps soit le 1er Mai…

Malgré le frima matinal, la neige a disparu, et les habitués du dimanche reviennent: Bruno, Franck, Daniel, Eric, Pascal, Patrick, Robert, Xavier, Michel, Gaël.
Et c’est un Bruno en très grande forme qui essayera de faire avaler à tout le monde qu’il n’a pas roulé depuis 3 mois: soit c’est faux, soit il a suivi un régime alimentaire aux produits illicites ! Nous avons d’emblée exclu qu’il pouvait être revenu au meilleur de sa forme.
Direction Montbouton puis Abbevillers sur un terrain sec et hyper roulant. Après Abbe le groupe se lance à pleine blinde dans l’excellente descente vers Meslieres, dans des conditions au sol exceptionnelles: ça envoie du lourd.
Après Glay le groupe remonte vers la papét’ par la variante sud. Après le coup de cul, des panneaux découragent le promeneur de s’aventurer avec un message pas très clair (« Chemin coupé jusqu’au 15/4 »), ce qui n’arrête pas notre Bruno décidément très en forme qui roule sur les panneaux. Quelques mètres et quelques portages plus loin, tout le monde ou presque a oublié le panneau, et le groupe se résout à plonger entre les étangs et, après avoir traversé un petit pont de bois, se retrouve enfermé dans la propriété de la petite maison dans la prairie, à côté de la scierie de Charles Ingalls pour un remake de La Grande Evasion.
Enfin la papét:’! Sur les marches Gaël manque de prendre le versant et rate, Xavier prend la bonne trajectoire mais se fait attaquer par une branche et rate (excusé), Pascal bute au même endroit que Gaël qui n’était définitivement pas le bon, Daniel bute et c’est Bruno décidément en très grande forme qui met presque tout le monde d’accord. Et ceux qui ne l’ont pas vu au moins l’ont entendu « j’suis passé, j’suis passé! Eric, j’suis passé, Daniel j’suis passé, eh les ours, j’suis passé ».
La dôloise n’est pas très praticable: beaucoup de branches suite au débardage, et un sentier bien marqué par les engins. Sur le retour Gaël a une première alerte crampe à la cuisse gauche sur la route de Croix avant que les Vandoncourtois ne rentrent, puis à nouveau un peu plus loin, mais aux 2 cuisses cette fois, au pied du Grammont. Le retour au tout-suspendu ne se pas fait sans douleurs…
La descente du Grammont est délicieuse. On se dit que si un jour un homme politique avait le courage de déplacer le 1er mai en mars ou avril, on pourrait offrir un parcours sec pour notre rando.
32 km 800m

Etang de Verchat : le retour

Aujourd’hui les troupes étaient partagées. Le week-end offrait les plus belles conditions de ski de tout l’hiver, les skateurs, qui ont débuté tardivement la saison, profitèrent donc de l’aubaine. Les autres, au nombre de 10, se retrouvèrent au rendez vous hebdomadaire : Franck, Eric, Daniel, Claude L, Cédric, Olivier, Xavier, Patrick, Philippe et Chantal. La bise souffle et la température avoisine zéro, on a même vu quelques flocons ce matin. On s’attend aussi à trouver un sol boueux…. alors, on va de quel côté ? Les associations d’idées finiront par nous montrer la voie : ce week-end c’est ouverture de la pêche. Pêche = David = on irait bien à l’étang de Verchat ? Nous voici donc en route pour découvrir les cabanes sur l’eau et dans les arbres. Quelques passages boueux comme attendu.

Arrivés sur place nous faisons une visite des lieux (voir photo). Constructions originales, chambres sphérique pendues dans le vide qui font rêver certains. Tour de l’étang qui finit par un portage du vélo sur un sol qui s’enfonce sous les roues. Même le plus léger du groupe (le jeune Claude L) manque de rester pris …
Partage du groupe qui voit partir 4 d’entre eux décidés de rentrer par la route. Direction Grandvillars pour les 6 autres qui, à la sortie du village aperçoivent… le groupe de 4 sur la route. Direction la forêt où de chemins en sentiers (des bornes) nous arrivâmes à Fesches le Chatel. Nous regagnons la vélo route et passons au pied de l’imposante rampe en chemin blanc. « Avec Gaël on passe par là ! ». Bon, alors on y va. Franck nous fait traverser la forêt sur un sol étonnamment sec jusqu’au GR5. La sortie touche à sa fin, les dampierrois rentrent à Dampierre et les beaucourtois, vandoncourtois, mézirérois, rentrent chacun chez soi.
35km – 553m deniv +.

étang de Verchat 20160313

6 mars : soubresaut de l’hiver

L’hiver a mordu le mois de mars : non, mais, il n’allait pas partir sans dire son dernier mot, d’autant plus qu’il n’a pas beaucoup parlé ces derniers mois… Nous étions 6 : Bruno, Lionel, Pascal, Claude, Philippe et moi (Chantal) au rendez-vous frontalier. Direction : le Mont Grosin (Mont Soleil), à 1200m d’altitude, où nos voisins les helvètes nous promettent 40 cm de fraiche ! Et bien oui, ils n’ont pas menti. Les pistes sont fraichement damées et nous sommes les premiers sur le parking.
Le danger, en ski, vient des autres… Pascal (le malin) se retourne et paf ! tape avec se skis dans le front de Notre Président : le voilà blessé (voir photo). Puis, à peine partis, Lionel tombe, et paf ! il casse son bâton en carbone ultra léger. Il fait demi tour car le prévoyant Lionel a une paire de bâtons d’avance. Il y avait aussi des branches de sapin au cas où si…
Nous traversons le parc d’éoliennes. Thierry, tu as raison, c’est bruyant : on a l’impression d’une tempête bretonne ou d’un avion au dessus de nos têtes. Le vent est là, et la neige tombe. Mais les conditions sont très bonnes et, comme nous sommes les premiers sur les pistes, Bruno est le seul guide pour cette suissesse perdue qui cherche une auberge. Encore un devis qui ne sera pas conclu, nous allons à l’auberge mais la dame ne nous suit pas et fait demi tour. Nous discutons avec les raquetteurs et le patron qui en a marre de cet hiver. Ce qui laisse le temps à Lionel de nous rejoindre (désolé, t’es pas sur le selfie : oui, nous on est jeune, on fait des selfies ! d’ailleurs je vous recommande cette chanson humoristique : le selfie tueur ; http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1241279 )
Nous voilà tous réunis pour aller au point de vue sur le Chasseral : bin ? ils l’ont mis où ? d’après Pascal il a été déplacé cette semaine. Ha ?  Tant pis, nous regagnons notre point de départ, contents de notre sortie, en croisant les nombreux suisses, moins matinaux, qui eux arriveront à l’auberge à l’heure du repas.
Bref : la plus belle sortie depuis… ?
Et, tenez vous bien, pas de lavage en rentrant ! une douche et hop, po, pop ! une cervoise SVP !

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Et pendant ce temps, sortie VTT commentée par Gaël.

Désolé pour ce mail tardif, je viens juste de finir de laver mon vélo. 6h de nettoyage c’est long! Tu avais raison Chantal, le ski c’est plus propre. Mais c’est aussi beaucoup plus dangereux, et on y casse du matériel.
Ce matin n’étaient présents que des valeureux, des costauds, des grosses cuisses, des aventuriers de la meilleure trempe : Eric, Daniel, Michel, David et Gaël.
C’est sous une légère averse de neige que nous prenons les chemins à 5. Le coeur vaillant, mais redoutant le terrain. Dès le départ la couleur est donnée: marron. Et très vite les 29 (avec ou sans 9 inversé) calent dans la côte n° 27,5 où seul Gaël passe avec son format « que oui mais c’est trop proche du 26 ». Faisant fi de ces considérations, au contraire le groupe se ressoude et repart plus motivé que jamais à l’attaque des flaques.
Nous optons pour une terrain rarement emprunté, direction Etupes, généralement bien détrempé, puis revenons par le boueux sentier Etupes-Fesches. Un petit tour original qui nous fait passer derrière le stade de foot de Fesches et nous attaquons le sentier des bornes, aux passages bien défoncés. Ce fut dur pour tous, sauf pour Eric pour qui ce fut comme dans du Gato 🙂 . Les terrains boueux sont rudes pour les mécaniques et c’est Daniel qui appelle à l’aide au pied du passage le plus défoncé, en raison un problème de maillons récalcitrants. David en viendra à bout à avec un tournevis. Quelques centaines de mètres plus loin, après que Daniel ait fait ses ablutions hebdomadaires, on fait une petite boucle par le vita de Delle.
Nous revenons par Badevel, et empruntons le chemin passant par la ferme. Plus un bruit dans les rangs, c’est la peur au ventre que nous avançons sachant après le gué quel terrible danger canin nous attend. Bien entendu nous nous faisons charger par un animal hurlant résultat du croisement d’un cheval et d’un chien, et tel le chevalier sur son noir destrier, c’est un Michel complètement téméraire et désinhibé qui charge le monstre sous nous yeux incrédules. Nous devrons le calmer pour éviter un bain de sang.
 La montée vers le cimetière est délicate mais correcte et c’est revigorés par les histoires de Michel (qu’on trouve en bonne librairie: « Michel contre les chiens du vieux Suisse », « Michel contre les chiens du fermier », « Michel contre les chiens aliens », aux Editions du Chien qui aboie) que nous arrivons morbide au point culminant, fiers de l’exploit d’avoir gravi dans de telles conditions.
 Pas de blessés, pas de casse.
 35km, 330 m d+, 80t de boue

 

 

-1° et +15 VTT au départ

Les conditions météo de la veille ont rameuté du monde ce dimanche 28 février : 15 participants et pas mal de revenants. Ca fait du bien de vous revoir ! Jef, Francis B., Claude L., Daniel, Michel, Olivier, Alex, Philippe, Chantal, Franck, David, Eric, Patrick, Xavier, Gaël.
Mais les conditions ne sont pas si bonnes car déjà sur la place certains cherchent à se réchauffer: la t° basse est renforcée par une bise glaciale. Bise : signifie « hiver » en vieux français (Note du webmaster).
Demain c’est la rentrée.
Optimiste le professeur Lab prend la direction du belvédère de Mandeure, tout en faisant quelques détours pour réchauffer sa classe. Mais un groupe de 15, c’est la multiplication des probabilités. Et c’est en longeant la route Dasles-Audincourt que le premier effet se fait sentir: il y a beaucoup de branches et l’élève Michel brise sa patte de dérailleur. Et dans ces moments là on apprécie cette petite phrase: j’en ai une… chez moi. Pour le punir de ne pas avoir son matériel, lil est abandonné à son sort en espérant secrètement qu’il se fera dévorer par un loup. Avant la sortie du sentier, certains profitent que le professeur a le dos tourné pour tricher et couper.
Exercice de rentrée : conjuguer le verbe chuter au présent de l’indicatif
Un petit bout de piste cyclable plus loin, nous voici à l’assaut de Belchamp. Après une ‘tite pause Daniel démarre et chute devant ses camarades pour leur plus grand bonheur. Il recommencera plus loin, en pleine lancée cette fois. Devant tant de mauvaise volonté de la part de sa classe, le professeur Lab décide d’écourter le programme sportif et de faire un peu d’histoire en se rabattant sur le théâtre romain.
Deux petits malins appliquent la « bonne vieille méthode à Bruno », un ancien élève qui était le roi du raccourci, et arrivent avant même le professeur sur le sentier vers Bondeval. Ils immortalisent leur souvenir pour le diffuser sur les réseaux sociaux.
Entre Bondeval et Seloncourt, et avec pas mal d’élèves en moins, c’est Jef qui chute à son tour en voulant faire découvrir un nouveau sentier à sa classe. On a entendu quelques ricanements dans les rangs.
Retour par Seloncourt, puis Vandoncourt où Gaël confirmera l’électrification d’une clôture et enfin Montbouton.
37km, 520m D+

21 février ? mars plutôt, non ?

Au départ pour ce dimanche sans pluie et avec la douceur. Éric, Daniel, David, Michel et Xavier (chargé du compte-rendu). Tout le monde espérait voir un guide habituel mais non, certains voulaient profiter de la neige et d’autres ne voulaient pas sortir pas assez froid et pas de pluie !!!

David décide de nous emmener direction Joncherey pour aller voir les futures cabanes dans les arbres des étangs du Verchat.
Nous allons à Fesche puis Grandvillard le parcours est assez roulant, David prend soin de ne pas prendre les bourbiers. Arrivés vers Joncherey nous entamons la visite des étangs ou les cabanes dans les arbres et sur l’eau sont déjà nombreuses et quasi terminées.
Pendant la visite, on voit au loin arrivé sur nous un VTT aux couleurs du club… Il s’agit de Raphaël. Il décide de rouler avec nous pendant quelques Km.
Éric se lance dans une visite approfondie d’une cabane. Un sujet taraude certain du groupe et demande une enquête à Thierry (peut être un nouveau scandale écologique) pour savoir comment est géré l’assainissement des cabanes.
Le tour terminé, on arrive à Faverois puis un petit single sympa nous ramène jusqu’au château d’eau de Delle. C’est ici que Raphaël nous quitte pour une choucroute !!!
On arrive à Boncourt, toujours afin d’éviter la boue on préfère prendre un chemin roulant. Arrivé à un croisement on décide prendre le single pour aller aux pas du diable (NB : ce qui n’est pas vraiment roulent….).  La célèbre montée restera impossible, impossible d’aller assez vite un arbre est tombé…
Arrivé aux pas du diable Michel souhaite rentré par la route… Il sera seul. Nous continuons pour  aller à Croix, les chemins sont beaucoup moins roulants et les coupes presque blanche modifie pas mal le paysage et l’état des chemins.
A croix nous retrouvons un nouveau membre du club, il s’agit de……. Michel. Qui croyant gagné du temps par la route, n’avait pas pensé que le vent soufflait très fort et donc une belle galère sur des routes dégagées.
Et voilà le retour qui ce profile, David et Éric rentrent ensemble, Daniel et moi passons par le chemin des passeurs pour arriver à la ferme Houdin.

Merci David pour ce parcours sympa qui a permis de ne pas trop se cramer dans la boue.

41 km et 530 m D+

Oui, il fallait être maboule…

A l’abris devant le foyer George Brassens, une silhouette attend. Elle pense bien qu’elle va être seule pour cette sortie dominicale, tant les conditions sont détestables: une grosse pluie tombe. Rapidement ses doutes sont levés par une autre silhouette qui descend la rampe des Oisillons et vient le rejoindre. Xavier ne sera pas seul, Gaël l’a rejoint. Le premier pensait bien trouver le second, tandis que ce dernier a finalement décidé de sortir à 8h45 en pensant bien qu’il y aurait quelqu’un.
Pilotes: Xavier et Gaël (pour ceux qui n’auraient pas suivi).
Quelques minutes plus tard, dans un panache de monoxyde d’azote et de dioxyde de carbone, une berline sombre issue d’une firme déloyale d’outre-Rhin se gare devant les 2 héros du jour. En sort un Daniel pas fier de ne pas rouler dans un véhicule dont la marque fait la fierté régionale depuis plus d’un siècle. Venu voir qui serait assez fou pour rouler dans ces conditions, il est quand même surpris de constater que 2 vttistes sont au rendez-vous. Après quelques tractations Daniel renonce à les accompagner, l’idée de sa charmante épouse l’attendant sous la couette étant plus forte que celle de se faire rincer toute une matinée en compagnie de 2 maboules.
Et il aura eu raison le bougre. Non pas que les conditions au sol furent difficiles, la pluie lessivant le sol, il n’est pas trop boueux. En témoigneront des vélos pas très sales. Par contre après plus d’1 heure à se faire rincer par le haut (pluie) et par le bas (éclaboussures que Xavier comparera à juste titre à une bonne séance d’aquabike), la température chute brutalement à l’approche d’Abbevillers, la pluie laissant place à la neige. 0°, puis bientôt -2°, autant dire que les extrémités copieusement arrosées depuis le matin se refroidissent très vite, à tel point que ça en devient vite insupportable. Les 2 compères décident d’abréger et de rentrer au plus vite. Mais qui dit vite, dit vitesse et donc frottement de l’air sur les extrémités gelées… qui en deviennent encore plus douloureuses!
Ils rentrent le plus vite possible en espérant ne pas perdre de doigts en route, ni de subir d’avarie mécanique qui aurait été dramatique pour ceux-ci. Heureusement le Bulls et BMC sont de véritables horloges.
Alors certes j’entends les moqueurs, les railleurs, ceux restés chez eux, bien au chaud au milieu de leur lit ou de leur épouse, qui se tordent de rire en lisant ces lignes. Mais vous messieurs, vous n’avez pas eu la chance de survivre au froid, vous n’avez pas eu l’immense bonheur de retrouver l’usage de vos doigts de mains comme de pieds, vous n’avez pu apprécier la douce chaleur d’une douche froide vous redonner lentement la sensation de votre corps profondément engourdi. Et jamais non jamais, vous ne saurez qu’il ne faut pas sortir sous une pluie battante en plein hiver.
Alea jacta est (aucun rapport mais ça en jette)!
25 km, 310m D+
Pas de photo, plus de doigts pour les prendre.