Dur dur le départ

Serait-ce la période estivale et son lot de grands départs? Surprise ce matin car peu de pilotes sont au RDV: Bruno et son inséparable voisin Franck, Pépette et son inséparable Zézette, Xavier, Patrick, et le binôme de la NGM 2016, les 2 Ailes, Lionel et Gaël.
Et pour ce 29ème dimanche de l’année, presqu’à mi-saison, nous avons interviewé des personnalités marquantes de la vie politique.
Honneur au président de la République, François Hollande:
«  J’en entends qui disent que c’est dur. J’en entends qui disent que c’est long (calmez-vous mesdames). J’en entends même qui disent que ça va vite. Je l’ai entendu çà. Mais dites vous bien que plus on pédale moins fort, moins on avance plus vite. Je vous le promets. »
Ensuite, c’est un habitué de la petite reine en la personne de Nicolas Sarkozy qui a tenu a encouragé les Beaucourtois:
« Non mais, qu’est ce que c’est que ces Français qui ne veulent pas pédaler? Y croient quoi les Français? Que je vais pédaler à leur place? Alors maintenant fini de rigoler, montez sur vos VTT et pédalez ou je vous passe au Kärcher! » 
Un autre éminent représentant politique, connu pour sa poigne de fer quasi militaire, Alain Juppé, est venu encourager les troupes:
«  Ecoutez bien bande de bleues bites, on ne va pas y aller par 4 chemins. Un VTTiste, c’est comme un trouffion, ça obéit aux ordres. Le drapeau, c’est à 8h30 le dimanche matin. Alors on sort du lit, on se secoue la beuch’ et on monte sur son VTT. » 
 
La maire de Paris, Anne Hidalgo a aussi son avis sur la question:
«  Il faut chasser les voitures de la ville. Touuuuuutes! Les diesel, les essence, celles à gaz, celles à pédales, les nucléaires, touuuutes. Et tout le monde à vélo. Des vélos à roues, des vélos à pédales, des vélos avec ou sans selle. Bravo Passion VTT, vous faites honneur à la capitale. Je vous réserve la remontée des Champs Elysées avant l’arrivée du Tour de France derrière le petit hargneux avec le casque rouge. Dites vous voulez pas le calmer? »
Dimanche prochain, venez nombreux!!!
Le groupe a du mal à se mettre en route ce matin: il tarde à quitter la place, il fait un pause chez Cédric et Olivier (non ils n’habitent toujours pas ensemble), et enfin se met à pédaler. Un bruit suspect de moteur électrique émane du vélo de Bruno… Direction Montbouton et la salle du plateau, puis descente vers l’étang Cayenne de Vandoncourt histoire de voir un peu de boue.
En sortant du chemin du côteau au désert, soudain, c’est… l’habitude. Bruno arrête son vélo et le retourne. Il se lance dans une séance de recherche de l’origine du bruit qu’il finit par identifier dans la roulette basse du dérailleur GX complètement grippée. Bien entendu c’est un grand moment de solidarité comme d’habitude: en plus des encouragements, certains lui proposent de la retirer, d’autres d’utiliser un lubrifiant original à base d’urée, enfin, compte tenu de la proximité avec Vandoncourt, le groupe convainc Bruno de repasser chez Pascal lui mettre un petit coup. De lubrifiant. Au vélo.
Enfin c’est reparti, et on ne peut pas dire que ce début de rando aura marqué les organismes avec son rythme haché.
Direction Hérimoncourt via la ferme des minimes (ne dit-on pas plutôt poussins?), retraversée de la route Vandoncourt-Hérimoncourt, et voilà ce qui se passe lorsqu’on laisse l’éclaireur seul en tête… cul de sac. Ce n’est pas ça qui arrête Bruno qui ouvre un nouveau chemin dans le côteau et le groupe retrouve le sentier qui redescend sur Hérimoncourt. Festival dans la descente, notamment au changement de direction où Gaël arrive comme une balle en frôlant de quelques centimètres un gros arbre au sol. « T’as pas vu l’arbre? » «  Quel arbre?… »
Remontée vers Seloncourt via le sentier qui longe Hérimoncourt, puis bifurcation vers les 5 sapins. Au passage du principal point dur (les marches), tout le monde (TOUT le monde) cale. De mauvaises excuses en explications bidons, Bruno repart sous les encouragements du groupe pour ne pas rester sur un échec. 2, 3, 4, 5 essais infructueux plus tard sous le clap des encouragements et c’est avec une magnifique chute que Bruno récompense son public. Devant si peu de réussite, Pascal, Lionel et Gaël se disent qu’ils ne peuvent pas faire pire. Pascal passe magistralement, Lionel et Gaël calent après la première difficulté. Vidéos à venir sur la page Facebook.
Direction Thullay. C’est au tour de Lionel de se montrer fébrile. Ou plutôt son dérailleur. En cause la chape, dégradée, qui fait sortir la chaine de son logement. Ou alors est-ce une stratégie pour se rapprocher du président en ayant un problème commun avec lui?…
Entre Thullay et Glay petit secteur d’enduro sans soucis, la maîtrise habitant nos compères. Puis depuis Glay retour par le goudron pour répondre à l’invitation de Cédric à l’apéro.
36km, 800 à 1000m D+ selon les GPS.
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Sortie du 10/07/2016

Enfin il beau et chaud (contrepèterie belge)! Sous un soleil radieux se sont donnés rendez-vous: Bruno accompagné de sa charmante épouse, Eric, Pascal, Lionel, Daniel, Jef, Victor, Claude L., Patrick, Xavier, Gaël.

Rendez-vous étant donné par Xavier pour un apéro à 12h à Badevel, le groupe part sous la houlette de Bruno. Sylvie fait les 500 premiers mètres avec nous en électrique.

Les terrains sont bien secs, ça fait plaisir. Ce qui n’empêchera quelques cochons de se plonger jusqu’aux moyeux dans les rares flaques de boue, comme Xavier et Bruno en montant à la table d’orientation de Vandoncourt. Puis nous montons vers le dessus du Pont Sarrazin mais interrompons l’ascension pour redescendre au pied du Pont via un petit single technique.
Petit détour par le tout nouveau belvédère surplombant Hérimoncourt (installé dans la nuit du 09 au 10), puis on remonte aux cinq sapins sous les gouttes… de sueur.
A Thullay nous avons un pensée émue pour M. le Sénateur Maire mais ne nous arrêtons pas car Roches les Blamont, avec une pensée pour Régis et sa hanche en titane, puis Glay nous attendent pour affronter la papèt’.
La traversée d’Abbevillers nous fait dire que certains sont absents depuis longtemps.
Entre Saint-Dizier et Beaucourt, le groupe descend le traditionnel single de fin de parcours, emmené par Bruno, Lionel et Gaël. Ce dernier s’arrête avant les pierriers, crevaison sur pincement.
Le RDV étant à Badevel on descend le sentier des bornes qui mène à Malfosse. Là Xavier fait les frais d’un Bruno impatient qui le double dans le premier pierrier et le laisse éberlué.
Dans Badevel 2ème crevaison de Gaël qui découvre un clou de 3cm enfoncé dans le pneu. Il repart avec une chambre en 29’ de Pascal, un peu repliée pour rentrer dans la roue de 27,5.
Enfin Badevel arrive et avec lui une pause apéro superbement organisée par les Martin dans leur pré. A l’ombre d’un chêne, les glands se reposent. Merci à Véronique, Louis et Xavier pour cette superbe invitation. On serait bien resté tout l’après-midi.
Les petites jambes repartent en voiture, les 3 plus courageux rentrent en Vélo: Lionel sur Boron, Bruno par le macadam sur Beaucourt, Gaël aussi mais par les sentiers.

40 km 1000m d+

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Le 03/07 : la Rando du BOS

Forte participation du club pour ce rendez-vous annuel du club organisé par le BOS sous un soleil radieux: Bruno, Franck, Jef, Phiippe, Daniel, Claude R., Claude L., Pascal, Eric, Lionel, Patrick …

Le tracé du 50 km, a été réalisé par Philippe et Claude, les autres participants ayant préféré bifurquer en douce sur le 35, complètement « cramés », mais ne voulant pas l’avouer 🙂

Le parcours était bien gras.

Le club remporte la coupe du plus grand nombre de participants (malheureusement pas celle de la qualité des pariticipants).

circuit

dénivelé

coupe

 

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Pentecôte

Pendant qu’une partie du club est partie dans les dentelles de Montmirail et au Ventoux, quelques autres se donnaient à une sortie extérieure.

Ce matin le soleil aidant 4 pilotes se sont donnés RDV à Brognard pour la rando de La Savoureuse: Franck, Francis B., Xavier et Gaël Au programme 50 km. Le temps est beau mais très frais. Francis a vertueusement rejoint le lieu de départ en vélo alors que les 3 autres n’ont fait aucun effort pour la planète: pire, chacun a pris sa voiture. Ah! Les sportifs…

8h30 départ et… la bise souffle. Les plus habillés sont heureux, les autres râlent. Ca caille. Le parcours est sympa direction Brevillers. Les chemins ne sont pas trop boueux ni trop fréquentés. Par contre on remarque un balisage léger, voir sommaire par endroit (balise après les carrefours), ainsi que des chemins pas biens nettoyés: troncs d’arbres, branches au sol ou en travers du chemin. On se fera avoir plusieurs fois en arrivant comme des balles sur des changements de direction pas assez anticipés, voire pas annoncés!

Après 11km 1er ravito. Il est commun 30/50… et sert à nouveau au 50 après la boucle du mont Vaudois. Ca risque de faire juste…

La partie du Mont Vaudois est très sympa, et reprend en partie le parcours 2013 de Bethoncourt. Mais en terme de balisage on atteint des sommets: anciennes flèches de Bethoncourt barrées se mélangeant aux nouvelles, et pire à un moment, on croise pendant 2 km des flèches à l’envers. Il s’agit d’une rando piétonne. Déstabilisant.

Le groupe perd Francis après le ravito et ne le reverra pas même à l’arrivée.

La fin est constituée de singles très roulants, vraiment sympa, mais à force de rouler vite les jambes fatiguent. La vitesse moyenne s’élève, et personne ne veut lâcher. Les 3 larrons terminent en trombe.

Entendu à l’arrivée:
A celui qui était devant: « Punaise t’as roulé toi! »
Celui-là répondant: « Mais vous étiez tout le temps dans ma roue! »

Encore une histoire de freine tard et d’appui fort sur les pédales..

48km et 1000 d+

On conserve la trace pour une sortie club aux beaux jours.

8 mai : le soleil a retrouvé Beaucourt

Avec une telle météo on s’attend à un grand rassemblement, mais seulement 8 pilotes sont présents: Bruno, Jef, Daniel, Michel, Thierry D. dit cocotte, Lionel, Xavier et Gaël.
Au chapitre des nouveautés, Michel étrenne son nouveau vélo, un KTM 27,3. Oui vous avez bien lu, et en plus c’est écrit dessus: 273. Départ par la route de St Dizier pour constater que même en montant aux Champs Houdin le sentier habituellement boueux est tout sec. Ce sera l’état tout au long de la sortie ce qui vaudra à Bruno de râler sur ce sort qui s’acharne le 1er mai. « Avec le soleil, on aurait pu faire 20000 personnes ».
Après s’être débarrassé d’un Jef qui devait officier comment enfant de coeur à l’église Saint Léger de Montbouton, Bruno en profite pour nous faire (re)découvrir des portions ignorées, parfois raides, limites franchissables. Mais tout le monde y met du coeur (palpitant).
Hérimoncourt, où en descendant les vieilles vignes Montoille on prend à droite vers le cimetière Nord au lieu de descendre vers le cimetière Ouest. Puis la remontée sur les Essarts.
Thullay, la descente escarpée sur la Chapotte.
Meslieres, la raide montée vers les Fourneaux.
32km de plaisir mâtinés de 770 m d+.
Pas d’incident, tout juste une fuite de la valve de Thierry, mais Michel dit qu’à son âge c’est normal. Et qu’à 55 ans il fera un examen à chacun.

dernier dimanche d’avril, ne te découvre pas d’un fil

Après un 2ème samedi à la météo désastreuse, l’absence de pluie ce matin a favorisé le retour des troupes malgré celui du froid.
Bruno emmène Lionel, Francis B., Eric, Pascal, Daniel, Aurélien, Claude R., Michel, Patrick, Thierry D., Jean-Marie et Gaël.
Une belle équipe pas pressée de partir, ni d’arriver. Ce qui fait s’impatienter Bruno à plusieurs reprises. Il faut dire que certains n’y mettent pas du leur: à commencer par Daniel qui, peut-être contrarié par le pansement que porte son Wilier, fait de l’entretien à chaque pause. Francis casse (encore) sa chaîne, qui ne doit plus être constituée que d’attaches rapides, et quitte le groupe avant Abbevillers.
Devant tous ces incidents Pascal a l’idée du siècle: l’amende. Chaque membre qui aura un incident payera une amende de 1€ ce qui, au vu la fréquence de ceux-ci, permettra rapidement de payer une tournée générale.
Après Abbévillers nous croisons abandonné dans un sous-bois un vélo identique en tout point à celui de Daniel, certainement un autre propriétaire mécontent.
Ce n’est pas méchamment gras mais ça glisse quand même en descendant vers Meslieres, où Patrick nous quitte. Bruno est toujours sur les charbons ardents et il commence à se murmurer dans le groupe qu’une inspection du vélo à l’arrivée pour vérification de conformité ne serait pas superflue…
Avant la papét’, on tente la petite variante parallèle à la route. Un panneau annonce toujours quelque chose à l’entrée, mais soit c’est du roumain, soit sa vitesse supersonique ne laisse pas le temps à Bruno de le lire, aussi nous emmène-t’il dans une foutue coupe. Un petit groupe d’inspirés n’a pas suivi et hèle puis lance des cailloux aux autres depuis la route. Gaël sort plus tôt de cet enfer de bûches en coupant, mais pas Daniel qui suivant fidèlement Bruno, prend appui sur une tôle qui cède je ne dirai pas sous quoi et tombe dans un puits rempli d’eau à hauteur des genoux.
Le groupe se retrouve et reprend, pestant sur les cochonneries jetées n’importe où tel ce sac camelback et ce gant abandonnés au pied d’un arbre, mais qui feront qd mm un heureux, en la personne de celui qui a filmé le groupe sortant de la coupe et qui a perdu son gant et son sac à dos.
La papét ne fait pas de cadeaux. Le préposé au séchage des marches n’est pas passé, et tous dérapent. Eric tient tout le monde en haleine avec un passage majestueux lorsqu’à quelques mètres de la fin il chute lourdement. Daniel et Michel se sont éclipsés discrètement en bas de la papét’, peut-être pour se retrouver seuls… On ne les a plus revus.
Direction le terrain de motocross, via « le mur » où beaucoup butent et seul Pascal passe, survolant les pierres et les difficultés.
Au retour sur Beaucourt, le groupe se réduit à chaque carrefour: Thierry, puis Jean-Marie, puis Pascal, Eric, et Aurélien. Il ne reste plus que Lionel, Bruno, Claude et Gaël qui entament tambour battant la descente vers la route de St Dizier, tout en glisse. Remontée au pied du grammont via le chemin en macadam, non en caillou, oui mais quand même en macadam, certes mais il y a aussi beaucoup de cailloux, hiboux, genoux, choux, je m’égare, qui fait une dernière victime d’hypoglycémie (la décence mais surtout l’amour propre m’interdit de le dénoncer).
35km, 700md+ mais certainement beaucoup plus.

On a changé l’heure

Un groupe complet (pas au grand complet…) s’est constitué pour cette première sortie à l’heure d’été: Bruno, Lionel, Eric, Pascal, Daniel, Robert, David, Xavier, Benoît, Olivier, Francis B., Franck, Michel, Alex, Gaël.
Et on pourra dire que la tendance 2016 des vtt mise sur le noir. Après Gaël, c’est Bruno qui sort un tout nouveau vtt gris anthracite. Après 3 km, premier arrêt auprès du banc de Montbouton derrière le Grammont: Eric trouve que ses pieds ont grandi car ils touchent la roue. Après inspection il s’avère qu’il a remonté sa fourche à l’envers! Pensant certainement rendre sa monture plus performante, il a voulu essayer le tunning, mais sans résultat.
Direction la Suisse, le trajet nous semblant moins long grâce à un Bruno nous vantant les mérites de son nouveau vélo: et roule bien par ci, et rangement dans le cadre par là, et mono plateau poil au dos. Pour certains c’est la reprise et ça ne se voit pas trop. Ce sont les dimanchologues. Un mode de vie, voire une religion, qui impose de ne rouler que le dimanche. Et pour palier à ce manque d’entrainement, ils ont redéfini un nouveau calendrier avec 7 dimanches par semaine.
Pour d’autre c’est la reprise et ça se voit. On a crû enterrer Olivier au-dessus de la papét’ qu’on n’avait pourtant pas montée !
Après qu’Olivier et Francis nous aient quitté à Fahy, petite boucle sympatoche par Grandfontaine, puis retour par le sentier des bornes à partir de la borne 412. Pour ceux qui ne connaissent pas, la borne 412 c’est une pierre taillée plantée dans le sol avec une extrémité arrondi et portant l’inscription « 412 ». Pour ceux qui connaissent c’est là où Jef a fait un dimanche le grand saut en nous faisant d’abord bien rire puis en nous faisant peur. Chute, bleu à la cuisse et casse d’un levier de frein.
Aujourd’hui c’est un remake que vous pourrez découvrir dans la vidéo qui sera publiée prochainement sur Facebook.
L’autre difficulté c’est la petite descente à la borne 386 où des bucherons joyeux habillés en vttistes et venus en vélo ont dégagé un arbre. Puis 200m plus loin, la borne 385, vrai morceau de bravoure, que seuls les braves arrivent à monter. Concentré de pente (14%), de racines et de marches. Et là je dois vous faire une confidence: un seul vttiste l’a montée et ce n’est pas Bruno. Ni Lionel. Ni Eric, ni Pascal, ni Daniel, ni Robert, ni David, ni Xavier, ni Benoît, ni Franck, ni Michel, ni Alex. Mais je ne dirai pas qui c’est on m’accuserait de prendre partie.
Retour par la Chaifferie, et le terrain de motocross. A Abbevillers Michel nous quitte, et une fois sur le goudron c’est le sprint pour qui arrivera en haut de la côte le premier. Maillot à pois rouges pour Xavier. Sur la route de Croix, Benoît et Alex quittent le groupe pour rentrer par le goudron… et se font coiffer sur le poteau par les premiers du groupe, finalement arrivés avant eux en passant par les bois. Quel rythme!
Descente à bon rythme jusqu’à la route de St Dizier. Enfin peut on parler de rythme quand on entend certains siffloter?
41km, 650m d+

Pâques au paradis

La petite pluie de ce matin en a effrayé plus d’un. A 9h12 précises Gaël s’apprête à partir, quand il est rejoint par Claude R. Ils partent en ayant beaucoup médit sur les absents quand cette fois c’est Pascal qui arrive tout essoufflé sur un magnifique Lapierre… 26″! Il explique qu’il a perdu son pédalier en venant nous rejoindre et a donc dû faire demi tour pour changer de monture en urgence.
Il pleut un peu quand les 3 compères s’élancent vers les hauts de Beaucourt, évitent Montbouton par le nord, longent le Grammont par l’Ouest, empruntent le chemin de St Dizier et traversent la combe du Lourdon. Mais très vite la pluie s’arrête et notre nouveau slogan aussi : quand la pluie est de sortie, papy reste au lit. Car oui certains font les malins quand il fait sec, mais dès qu’il pleut, plus personne. Certains prétextent qu’ils vont courir, d’autres qu’ils sont en WE à Marseille, d’autres qu’ils vont skier, et au final qui est là pour maintenir la boue en état ?
Ils décident de reconnaître la boucle retour du 54 du 1er mai. Dès le début une difficulté qui réapparaîtra souvent concerne les arbres couchés, comme la plupart des autres adhérents ce matin. La rando se poursuit en suivant le sentier des bornes au Paradis, puis au Purgatoire où avec des souvenirs plein la tête Pascal nous raconte cette fois où le groupe passait alors qu’une fermière top less ouvrait grand sa fenêtre et offrait à leur vue la première source d’alimentation du monde. Idem après la descente des Pas du diable, des arbres couchés, facilement contournés.
Gaël fait quelques arrêts pour trouver la source d’un bruit qui finira pas disparaître après St Dizier.
A la carrière Pascal quitte le groupe qui descend et remonte (à pied) par le sentier balisé ronds Bleus à Beaucourt.
Pas de distance, pas de dénivelé, pas de carte, panne de batterie du GPS non éteint depuis la veille.
Environ 30km.

 

On aimerait que le printemps soit le 1er Mai…

Malgré le frima matinal, la neige a disparu, et les habitués du dimanche reviennent: Bruno, Franck, Daniel, Eric, Pascal, Patrick, Robert, Xavier, Michel, Gaël.
Et c’est un Bruno en très grande forme qui essayera de faire avaler à tout le monde qu’il n’a pas roulé depuis 3 mois: soit c’est faux, soit il a suivi un régime alimentaire aux produits illicites ! Nous avons d’emblée exclu qu’il pouvait être revenu au meilleur de sa forme.
Direction Montbouton puis Abbevillers sur un terrain sec et hyper roulant. Après Abbe le groupe se lance à pleine blinde dans l’excellente descente vers Meslieres, dans des conditions au sol exceptionnelles: ça envoie du lourd.
Après Glay le groupe remonte vers la papét’ par la variante sud. Après le coup de cul, des panneaux découragent le promeneur de s’aventurer avec un message pas très clair (« Chemin coupé jusqu’au 15/4 »), ce qui n’arrête pas notre Bruno décidément très en forme qui roule sur les panneaux. Quelques mètres et quelques portages plus loin, tout le monde ou presque a oublié le panneau, et le groupe se résout à plonger entre les étangs et, après avoir traversé un petit pont de bois, se retrouve enfermé dans la propriété de la petite maison dans la prairie, à côté de la scierie de Charles Ingalls pour un remake de La Grande Evasion.
Enfin la papét:’! Sur les marches Gaël manque de prendre le versant et rate, Xavier prend la bonne trajectoire mais se fait attaquer par une branche et rate (excusé), Pascal bute au même endroit que Gaël qui n’était définitivement pas le bon, Daniel bute et c’est Bruno décidément en très grande forme qui met presque tout le monde d’accord. Et ceux qui ne l’ont pas vu au moins l’ont entendu « j’suis passé, j’suis passé! Eric, j’suis passé, Daniel j’suis passé, eh les ours, j’suis passé ».
La dôloise n’est pas très praticable: beaucoup de branches suite au débardage, et un sentier bien marqué par les engins. Sur le retour Gaël a une première alerte crampe à la cuisse gauche sur la route de Croix avant que les Vandoncourtois ne rentrent, puis à nouveau un peu plus loin, mais aux 2 cuisses cette fois, au pied du Grammont. Le retour au tout-suspendu ne se pas fait sans douleurs…
La descente du Grammont est délicieuse. On se dit que si un jour un homme politique avait le courage de déplacer le 1er mai en mars ou avril, on pourrait offrir un parcours sec pour notre rando.
32 km 800m