27/01: L’automne est pourtant loin…

La t° s’est adoucie ce matin, mais ce n’est pas pour autant que le nombre de vttistes s’est accru: Jeff C., Philippe B., Virgile, Gaël et François P. de passage après sa sortie très matinale.


Oui car François est comme ça. Il aime être le premier à sentir l’humus frais, voir les animaux sortir de leur sommeil, surprendre la gazelle au pied du lit… Ah, la gazelle! Mais pour la gazelle, il faut être rapide. Et adroit. Ce qui a manqué à notre François qui sur une glissage intempestive (n°1) s’est ramassé dans la boue en ruinant son porte bidon et laissant la gazelle s’envoler. Pas fâché pour autant, il est passé très sympathiquement saluer ses amis et faire un bout de chemin avec eux.

Virgile représente brillamment les jeunes de la coupe de France qui d’ailleurs brillent par leur absence: ben alors les jeunes, on s’est couché tard? Se demandant à quelle sauce il va être mangé par ces 4 vieilles branches, il est rassuré par Gaël qui leur dit « on va éviter la boue ». Toutes ces jeunes recrues ne le connaissant pas, ils ne savent pas que s’il y a bien une surface que le meneur de jour affectionne, c’est bien l’or brun.

Mais il joue quand même le jeu et le départ s’effectue par le parc des Cèdres et le château Fernand côté terrasse, avant de redescendre sur Nidec puis de prendre par… il faut bien la baptiser un jour alors ce sera la « Franckoise », du nom de celui qui l’avait défrichée (déflorée?) pour un 1er mai. Après quelques centaines de mètres, 2 vttistes manquent à l’appel: Jef et François n’ont pas suivi et sont allés jusque chez Nidec justement. Effaré, Philippe en tombe de son vélo à l’arrêt (n°2).

Ils remontent sur Dampierre par les bois, et François leur offre une petite variante pour rejoindre la route Dampierre-Etupes sans traverser le village. François les salue bien bas et les quitte une fois sa mission accomplie. Ils rejoignent Fesches-le-Châtel par la rue du Camping (un Mont-d’Or avec étiquette « DJ » à gagner pour qui trouve l’origine du nom de cette rue), en évitant de rouler plus de 50m sur la piste cyclable, et après avoir passé le temple Gaël leur fait une magnifique démonstration de changement de direction « à la Bruno » en remontant sur le haut du village pour redescendre face à l’Inter, ce qui éveille le souvenir d’une course récente à Virgile.

Le village traversé, éveillant lui aussi des souvenirs à Jef mais pour une autre raison, ils rejoignent le sentier des bornes. En attendant ses compères du jour, Virgile… tombe à l’arrêt (n°3). On ne sait pas qui leur apprend à faire du vélo dans ce club, mais ils sont bien fébriles nos vttistes. Le sentier des bornes fera d’ailleurs une autre victime de glissade en la personne de Jef (n°4), mais il est vrai qu’il recèle quelques pièges que seuls les vieux briscards connaissent.

Ils descendent jusqu’à la Truche, saluent quelques chasseurs et font une pause casse-croute bien méritée avec séance photo après avoir traversé la route Feches-Grandvillars. C’est là que très exactement à 10h comme l’avait prévu Météo France il s’est mis à pleuvoir pendant 10 minutes. Gaël profite de cette pause pour essayer le vtt de Jef et constater qu’il n’a plus de frein à l’avant. Y’a une bulle dans le potage!

Ils remontent jusque Thiancourt et Virgile fait preuve d’une agilité de cabri en sautant les troncs qui barrent les sentiers. Voilà la preuve comme quoi apprendre tôt, c’est toujours mieux. Bravo les entraineurs!

Après la traversée de Delle, ils s’enfoncent en Suisse voisine et s’attaquent au Mont Renaud, à l’adhérence précaire. Ils passent sous la tour de Milandre et rejoignent Delle en traversant ce qui sera l’unique tentation de Gaël, un champ bien boueux dont leurs vtt ressortent maculés. Ils trainent leurs tas de boue jusqu’à la sortie de la ville puis décident de raccompagner Virgile jusque Fesches pour le remettre sur la piste cyclable en direction de Grand Charmont. Gaël se charge d’emmener Virgile pour ne pas lui faire perdre plus de temps et derrière, Jef se perd. Philippe et Gaël l’attendent à Fesches, retournent en arrière mais rien n’y fait il s’est envolé.

48km, 965m D+/-

20/01: A l’heure de la jeunesse

Quel bonheur de remonter sur un vélo! Le froid n’a pas freiné les ardeurs des plus jeunes du groupe Coupe de France, alors que côté « anciens », seuls les non fondeurs et les éclopés sont présents.

Eclopés? Oui car Jef L. est venu salué ses jeunes ouailles et prendre quelques clichés. Bon rétablissement!

Adultes: Pat’, Thierry, Francis, Victor, Jeff C., GaëlJeunes: Corentin, Claude, Maxime D., Louis, Virgile, Romain, Charlie… en espérant n’avoir oublié personne

C’est à bon rythme que le groupe se met finalement en route après avoir attendu les derniers, last but not least. Le froid est présent est les premières centaines de mètres piquent un peu les doigts.

Direction la ferme des champs Houdin, puis Abbevillers. Les jeunes sont plein d’entrain, ils roulent vite. Les anciens ne déméritent pas derrière Victor et Gaël qui alternent en tête et composent ainsi un parcours mixé de leurs envies du moment. Du coup les doigts et les orteils se réchauffent vite. Un beau sol dur bien roulant, avec quelques flaques de glace sur lesquelles les jeunes roulent pour le simple plaisir de la faire craquer.

A Abbevillers, Gaël rebrousse chemin sur le GR5 puis les emmène vers Hérimoncourt. Las, la descente vers le vieux cimetière est toujours encombrée d’arbres et ils jouent à saute mou-troncs. Ca laisse le temps à Victor de les rejoindre, Gaël ayant fait son Bruno en choisissant une autre direction que celle du jeune prodige.

Après avoir traversé Hérimoncourt, stupeur! Ils croient apercevoir un ami gisant au sol dans la dépouille d’un sanglier. Heureusement, ce n’est que l’animal, entouré de 2 chasseurs. Ces derniers les rassurent en leur disant qu’ils ne tirent pas les VTTistes car ils n’ont pas de bracelets d’identification assez grands à placer autour de leurs membres inférieurs…

Dans la montée Claude a quelques soucis de transmission, et Corentin en pleine convalescence appendiçitoïdale (???) l’accompagne vers le retour. On voit que les jeunes ont déjà les gênes du club, où il y en a toujours un qui sort une excuse pour se débiner.

Les autres en profitent pour tenter le passage de la marche, et seul Thierry sauve l’honneur des anciens face au talent des jeunes. Pat’ jette l’éponge devant tant de vigueur et décide de rentrer.

Thierry prend cette fois la tête et ne résiste pas à la tentation d’aller saluer les copines de Cédric à Thulay. Un petit détour par la descente technique vers Glay, malheureusement doublement barrée par des arbres et Francis les arrête sur un bris de chaine à la sortie du lotissement.

Une troisième scission s’opère: Thierry prend le Large et Francis ne pipe mot. Les rescapés majoritaires remontent par l’Arche de Noë, mais déjà les efforts se font sentir. 3 jeunes commencent à souffrir avant la remontée vers Abbevillers. Retour par la Doloise puis le GR5, les batteries sont vides pour 2 jeunes qui n’aspirent plus qu’à en finir.

Dans la redescente vers Beaucourt en contournant le Grammont, les jeunes les plus en forme se font la course. Gaël leur fait l’intérieur, mais le repaye quelques centaines de mètres plus loin par une crampe qui s’annonçait depuis un moment.

Une belle sortie mélange des générations pour transmettre les valeurs du club. Bravo les jeunes, aucun n’a démérité, et pour ceux qui ont souffert, vous aurez appris à repousser vos limites.

36km, 825m D+/-

23/10: Prélèvement de plaquettes

L’année tire doucement à sa fin, est-ce pour cela que si peu de participants se sont retrouvés? Ou alors le début des vacances ou encore l’approche de Noël? Bruno, Eric, Dada, Philippe B., Claude R., Gaël sont présents, alors que le temps est couvert mais doux (10°).

Ce n’est pas encore ce matin qui va inciter Gaël à arriver à l’heure puisque 2 vélos sont en souffrance: Claude met le Spé sur la selle car il a les plaquettes qui frottent. Dada fait de même avec le Wilier pour le même problème. Après une rapide inspection il s’avère que les plaquettes avant de Claude n’ont quasiment plus de garnitures, tandis que les plaquettes arrière de Dada ont passé ce stade depuis longtemps et ont déjà bien entamé le support métallique! Nouveau record établi.

Claude étant très prévoyant il voyage avec son jeu de plaquettes (chacun son truc: il y en a c’est un appareil à gaufres, lui des plaquettes). Quand à Dada il repart en vitesse sur un vélo d’emprunt en chercher. Et heureusement que Bruno était là! Enfin surtout son camion: gros tournevis, dégrippant, papier absorbant, il y a tout chez le Nono.

Après cette petite séance de mécanique expresse qu’on mettra sur le compte de la fatigue de fin d’année, nos 6 baroudeurs sont en selle. Ils remontent la route de Saint-Dizier, puis obliquent vers Croix. Très vite il faut se rendre à l’évidence: malgré les efforts de Bruno et Gaël de lancer le groupe, derrière ça papote. Mais ça n’est pas grave puisque c’est ça aussi le RDV du dimanche matin: se retrouver et rigoler.

Dans les bois, pas de gilets jaunes, mais des gilets oranges, qu’ils évitent soigneusement pour éviter les incidents. En longeant Abbevillers ils font une belle rencontre, Laurence D. et une amie qui se promènent avec un petit canidé. Les bises de rigueur passées, ils apprennent que Thierry est parti finir son challenge de 70 millions de kilomètres par an. Il en reste 69 993 000 pour le 31/12. Ils grimpent la montée impossible vers le motocross, qui fait des victimes et ne médaille aucun vainqueur même si Bruno n’était vraiment pas loin. Mais pas loin, ne veut pas dire réussi, il faudra revenir en 2ème semaine. Bruno en profite pour s’arrêter devant chaque brindille et les enlever.

A la Chefferie du Haut ils font une petite pause auprès du joli petit cimetière. Sur le single, Gaël imite Bruno mais en envoyant les branches derrière sur Claude et non sur les côtés. Ils prennent le sentier des bornes, rappelant des souvenirs de belles rencontres à Bruno, Dada et Gaël, certains espérant même revoir la très protocolaire suisse allemande (voir résumé du 26/08).

A Fahy ce doit être les souvenirs de jeune conscrit de Bruno qui les emmène patauger sur le terrain de manoeuvre. Ils continuent le pèlerinage en passant par le paradis et le purgatoire, ce qui rappelle à Bruno la blague des 3 femmes qui arrivent devant Saint Pierre, et celle de 3 petites chattes et de saints qui sont durs. Mais dur avec qui?

Rentrer déjà? Non. Un petit détour pour contourner Croix et rejoindre Saint Dizier où Eric les abandonne pour rentrer. Encore un petit coup de cul, que Daniel essaye de grimper sur la plaque, et ils rejoignent la route de Saint Dizier puis Beaucourt.

Conditions au sol pas trop glissantes, quelques gouttes à la fin, 37km 664m D+/-.

16/12: Rando du marché de Noël

Aujourd’hui c’est Noël! Non pas celui avec les cadeaux, la dinde et le sapin. C’est le marché de Noël. A Montbéliard. Après un samedi ensoleillé et enjauni, le dimanche est plutôt gris.
 
Surprise au matin, c’est un manteau blanc qui attend nos vttistes, mais cette fois pas à Beaucourt. Ils se sont donnés RDV traditionnellement parking de la Lizaine: Bruno et Franck A., Cédric et Louis P., Pat, Jef, Dada, David T, Claude R. et Gaël. Une participation assez faible pour cette nouvelle édition.
 
Après s’être chaudement salués, avoir partagé les ragots et les souvenirs, avoir regardé un fourgon de 7m essayer de rentrer dans une place de 3, et surtout avoir attendu David finir son maquillage et son brushing, ils sont fins prêts. Il ne manque… que Lionel, l’organisateur. Gaël est rassuré puis que ce dernier lui a dit que c’était Bruno qui organisait cette année. A voir la mine de l’ancien Président quand il lui en parle, il n’est plus si rassuré…
 
Mais tout le monde sait que Bruno trouve toujours son chemin, alors hop hop hop Ⓒ, c’est parti. Après avoir escaladé la grimpette de Miches, David manque à l’appel. Soit à peu près à 500m du départ. 15 minutes plus tard ils l’ont retrouvé. Ce coquet avait un doute sur son maquillage. Les autres l’auraient bien enguirlandé mais ils sont déjà transis et de leur bouche ne sort que des grelottements. Vite, dans le bois!
 
Ils passent devant une boulangerie en espérant ne pas avoir le droit à tout son historique. Ah! Enfin les bois. La neige y est bien plus présente ici et on peut le dire: ça glisse. D’ailleurs ce n’est pas Pat (papatte? Allez, donne la papatte) qui va le démentir. On sent que le BMC en a dans le ventre. Ou plutôt dans la roue arrière. Elle n’a qu’une envie: passer devant. A se demander si elle est bien entrainée naturellement? Au final tant de fougue sur un terrain si glissant finit par envoyer notre cher Pat dans une ornière, dont il ne ressortira pas sur les roues. Après un beau vol plané qui froisse surtout son amour propre, Pat repart.
 
Très vite le groupe se rend compte qu’il y a une certaine improvisation. A Allondans Bruno leur propose le Mont Bar, mais aussitôt renonce. Il a envie de réviser sa géographie: Raynans (qq1 savait-il que ça existait?) passé ils quittent enfin les champs pour entrer dans un bois. Et quel bois: au sol les branches coupées abondent, difficile de progresser. Pour finir une discussion hallucinante s’en suit entre Bruno et Gaël. 2 possibilités: à gauche ou à droite. Gaël propose à gauche, Bruno dit qu’à droite c’est mieux. Alors va pour la droite. En annonçant à droite tout haut… il part à gauche! Comprenne qui peut.
 
Ce sentier est sympa mais truffé de pièges. Un pauvre arbre met en difficulté 3 vttisites dont 2 vont au sol: Cédric et David (aidé par Louis). Ils rejoignent (déjà) le vita où pendant une pause pipi Dada se fait canarder de boules de neige. Pensant repartir pour une boucle ils atterrissent à l’entrée de Bethoncourt et désespérés, décident de mettre un terme à cette errance pour un vin chaud bien mérité.
 
Revient Lionel!
 
20km 460m D+
 
161218

09/12: Le gang des mobylettes a fait une victime

Ce dimanche 09 décembre, on nous promettait la pluie. Résultat, pas une goutte. Pas un vttiste non plus quand arrive Gaël, qui se demande s’il ne vas pas se retrouver tout seul à faire le gibier pour les chasseurs. Enfin arrive le team Lab, père et fils ainé. Gaël perd un peu de son entrain. Puis Philippe B. les rejoint. Gaël perd la foi: ça va être très dur avec ce peloton de mobylettes.
 
C’est parti par le château puis le petit single en face de l’usine. Le vent a fort soufflé et ils en profitent pour faire place nette et dégageant les qq branches qui barrent les sentiers. Après avoir traversé la route de Dasles, Gaël pas du tout alerté par un bruit mécanique appuie sur les pédales dans la montée et casse sa chaîne: on a rarement vu un maillon cassé en 2 au milieu! Ca ne va pas arranger son moral. Le temps de réparer, le team Lab fait un tour de quartier pour rester chaud.
 
Etupes, Taillecourt, Audincourt, Gaël se demande se qu’il fait dans ce hors bord (oui parce qu’une galère ça avance quand même moins vite). Vandoncourt arrive, ils passent devant chez Pascal et montent à la table. Dans la montée goudronnée le nouveau président retrouve un peu de souffle et les jambes se mettent (enfin) à tourner. C’est bien plus à long à chauffer qu’un diesel.
 
Sur le GR5 les 4 compères tracent puis vu le temps maussade mais aussi l’heure qui avance pour le team Lab qui est invité, ils empruntent les ornières, passent l’arbre couché et remontent au dos du Grammont. Jef les y emmènent pour refaire la descente TRJV. Sur la marche Philippe prend son envol mais juste un peu trop et finit difficilement dans le virolo relevé qui suit. Ouf!
 
Le temps de se claquer une bise et ils rentrent tôt pour une fois.
 
29km, 550m D+
 
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25/11: le changement, c’est maintenant!

Vendredi 23/11 a vu un bouleversement se produire: Bruno a laissé sa place de Président à son ancien trésorier, Gaël. Et comme tout nouveau chef, il décide dès le dimanche suivant un changement de taille: on passe à l’horaire d’hiver! RDV est donc donné à 9h pour contrer le frimas. Le changement, c’est maintenant!
 
Chacun veille à se faire bien voir du nouveau Président, et donc beaucoup sont venus lui présenter leurs honneurs. Le groupe aura rarement été aussi nombreux: Bruno, Jef, Philippe B., Sébastien M., Thomas, David T., David J., Alex, Eric, Pascal, Daniel, Corentin, Franck V., Alain, Pat, Robert, Michel, Gaël.
Certains hésitent comment appeler Bruno désormais, mais rappelez-vous que dans notre bonne vieille république, un président s’appelle Président à vie!
 
1er fait notable: Gaël est à l’heure. 2nd fait notable: aucun vélo n’a les roues en l’air. Le changement, on vous disait.
 
En route, comme un seul vttiste, tous derrière les 2 présidents (le nouveau et l’ancien), ils remontent la route de Saint Didier. Le groupe évolue uni, chacun son rythme, mais déjà confrontés à quelques zones tests de la part du nouveau président, qui cherche à jauger le niveau des ses ouailles. Tous passent, chacun cherchant à faire bonne impression.
 
Après Saint-Dizier, 1ère alerte pour Gaël qui doit régler son dérailleur avant souffrant de déraillements aléatoires depuis la remise à neuf de sa transmission (encore un changement!). Il en souffrira pendant toute la sortie. Puis le groupe prend la direction de Croix. Les premiers se lancent à l’assaut du large chemin blanc menant au point de vue sur Lebetain et Delle, tandis que le groupe 2 poursuit en direction de Croix sous la conduite bienveillante de Bruno.
 
On les laisse nous conter la suite de leur sortie.
 
Le groupe 1 lui n’ayant pas été prévenu de ce changement de cap fait le pied de grue 10 min puis après un appel de Bruno, se remet en route direction les pas du diable. Est-ce cet arrêt qui a été fatal à Pascal. Peut-être, ou pas d’ailleurs, mais le fait est qu’il glisse de l’avant dans la descente et se fracasse genou, cheville et hanche sur la caillasse. Aie aie aie. Prudent, il fait demi-tour avec Eric pour aller se soigner. Quelques douleurs, une entaille, mais à priori rien de grave.
 
Rassuré le groupe réduit poursuit vers Boncourt. Jef se plaint d’être trop gonflé, mais en l’inspectant de près personne n’observe rien sur son visage. A moins que l’abdomen… A Boncourt petit détour par le Mont Renaud. Inquiété par le bruit Gaël se demande s’il n’a pas perdu une garniture de frein AV, mais Jef le rassure: il a simplement commencé à entamer le support! Le changement (de plaquettes) c’est pour dans pas longtemps…
 
Ils contournent le château et Gaël suivi de Philippe remontent le sentier jusqu’à la route Florimont. Ils patientent quelques minutes pour finalement voir arriver le reste du groupe qui avait pris la mauvaise option. C’est reparti jusqu’à Delle, mais après le château d’eau les tailles de branches rendent l’évolution difficile ils redescendent à la passerelle de la voie ferrée. Alain provoque Jef qui fidèle à son habitude essaye de grimper les marches mais à la 4ème il finit à terre. De l’autre côté de la passerelle tout le monde descend sur le biclou mais Alain pète un rayon à la réception: encore un changement à venir pour Alain qui espère bien troquer sa monture contre une plus récente.
 
Cette nouvelle présidence est décidément partie sour le règne du … changement. 
 
Groupe 1: 37km, 841 md + ou –
 
Trace: https://drive.google.com/open?id=1tMUJIAu3S1wN1NAoIV1RpVVdUXr6DShz
 
 251118

11/11: Deux pour le prix d’un

Groupe 2 par Gaël D. (Groupe 1 par Thierry D. plus bas)
 
Aujourd’hui c’est le centenaire de l’armistice, mais à PASSION VTT, personne n’est prêt à rendre les armes: Bruno, Pat, Claude R., Pascal, Jef L, Claude L, Victor, Jef C., Philippe B., Corentin, David T., Aurélien, Alain, Dada, Gaël. Plus le temps est moche et froid, plus le sol est humide et glissant, plus il y a de monde! Ils sont fous ces Beaucourtois!
 
C’est parti! Une fois n’est pas coutume par les escaliers de l’école des oisillons, ce qui fait dire à Daniel que son entrainement régulier à les monter n’est pas vain. Ils s’élèvent pieusement rue de l’Eglise vers le bâtiment céleste, mais au passage devant la cure les foudres du seigneur s’abattent sur un infidèle qui n’a certainement pas versé son obole au Denier du Culte ni fréquenté assidument les vêpes: un rayon d’une des roues de Jef L. se fait la belle! La réparation semble difficile, un plan se met en place: Jef remonte au stand rue de la Fontaine à Montbouton avec le camion de Jef C., les autres le rejoignent. Pour une fois qu’il n’y avait pas eu de mécanique au départ… Les esprits s’échauffent et l’absent en prend pour son grade: « pas d’entretien du vélo », alors que David témoigne passer son samedi entier à préparer sa monture!
 
Ils rejoignent le cimetière et alors qu’il commence à pleuvoir, ils se remémorent la blague du vttiste parti rouler sous la pluie alors que sa femme reçoit son amant en disant « quand je pense à l’autre con qui est parti faire du vélo sous la pluie ». Alain raconte que son épouse l’a incité à partir ce matin… et tout le monde pense à la subite panne arrivée à Jef… Mais non pas de ça dans le club, car tout le monde sait que les femmes des copains c’est sacré, d’ailleurs on s’en occupe en premier!
 
Après avoir meublé comme ils pouvaient ils rejoignent la route de Croix et aperçoivent au point de vue de Montbouton la camionnette La Poste débadgée de Jef C. Jef L. a déjà changé sa roue, il les rejoint et se fait pourrir à son arrivée. Pour une fois…
 
Ils décident de tirer paisiblement vers la Suisse pour échapper à la pluie ce qui s’avère être une bonne idée. Passé Croix et à peine en territoire Helvète, Dada se sent tout raplapla: roue arrière à plat! Allez hop c’est parti… Daniel démonte et en ressort un clou énorme, Bruno baisse la tête et passe sous les barbelés à la chasse aux champignons, d’autres aident les plantes à pousser en les arrosant, tandis qu’au loin un groupe de retardataires apparaît: Thierry, Michel et 2 copains. Il y a toujours un orange dans les bois décidément! Une fois réparé c’est donc un groupe encore plus gros qui repart à l’aventure sur un rythme franchement pépère.
 
A l’approche des empreintes de dinosaures, Gaël glisse à Dada « tu vas voir qu’il va bientôt parler du Tripotanus », et ça ne manque pas car Bruno profite de la présence de Jef C. encore innocent de cette blague pour lui raconter! Les 2 autres se marrent, mais pas pour la même raison.
 
Thierry les guide vers ses sentiers secrets mais alors que le soleil apparaît, un groupe fait sécession: Gaël entraine avec lui Pascal, Aurélien, Dada, Pat, Alain pour rentrer plus tôt.
 
Voici donc maintenant les aventures du groupe 2, le groupe 1 vous sera relaté plus tard par Thierry.
 
Thierry, Thierry!!! Ouais !!!
 
Notre groupe libéré de la pression rejoint Chevenez, contourne le vita par le sud, et prend une variante du trajet aller où il tombe sur … Christine (femme de Michel) et une amie! Les amabilités sont perturbées par un appel de Thierry qui demande à Gaël s’ils n’auraient pas vu dans leur demi-tour Patrick, un des 2 copains qu’ils ont égaré… Malheureusement non, donc voilà si vous voulez connaître ce qui est arrivé à Patrick, il faudra lire le compte rendu du groupe 1. Quel suspense!!!
 
Notre groupe repart et évite Croix en prenant par le bois. Le petit raidard gras fait 4 victimes qui sont bien entendue moquées et conspuées par les 2 seuls à passer.
 
Pascal et Aurélien les quittent après le pilote haute tension alors les 4 rescapés mettent les gaz pour rentrer à travers les bois. Dans la descente vers la route de Saint-Dizier Gaël évite de justesse de ramener un chasseur sur son cintre tandis qu’Alain laisse des traces de crampons sur ses 2 chiens. 
 
Ils auraient pu rentrer tranquillement par le goudron mais c’est sans compter Gaël, qui tel que Bruno lui a appris, oblique subitement à droite pour plonger dans les bois. Ils font une petite course pour remonter au cimetière des Pins et c’est Pat qui passe la ligne virtuelle en 1ère place. Bravo!
 
42km, 750m d+/-
 
Trace: https://drive.google.com/open?id=1EeYT-y0EWGi_ICL0ftjQEbWinBaQoI3x
 
111118
 
 
Le compte-rendu du groupe 1 par Thierry:

Le Compte Rendu du groupe 1 m’a été réclamé à cor et à cri, aussi je m’exécute.

La scission du groupe s’est donc produite dès le début de la première difficulté de la matinée, le prétexte étant : Je dois rentrer tôt. Je laisserai les lecteurs se faire leur opinion sur la validité de ce prétexte. Donc, c’est résolument, ou plutôt ne sachant pas ce qui les attendait, que les courageux, les costaux, les gros mollets, les braves suivent le guide du moment qui n’avait pas souhaité l’être. (Guide et narrateur !) Les autres, en ce jour d’armistice, entament une prudente retraite. Dans le champs sous l’aérodrome de Bressaucourt, Corentin, aidé de la fée électrique, se lance dans une course-poursuite avec 2 lamas présents. Poursuite abandonnée rapidement par Corentin, car les 2 camélidés lancent à ce moment, des regards qui ne laissent pas entrevoir une attitude amicale. Corentin devant se souvenir des mésaventures d’un certain capitaine Haddock !

Précision importante, mais à partir de cette scission, le parcours n’a fait que monter, monter, monter et encore monter. Cela fait déjà une heure que l’altitude s’élève, lorsque David, à l’avant-garde, demande si cela monte encore longtemps. Je lui réponds: « affirmatif, glorieux poilu, encore 1 ou 2 km ». L’effet de cette nouvelle est aussi dévastatrice qu’un obus qui éclate, sa glycogénolyse stoppe brusquement, le privant instantanément du  précieux carburant musculaire qu’est le glucose. Plus de jambes, effort anéanti, coupé dans un élan pourtant impressionnant jusqu’alors. Une hausse des taxes sur le prix de la barre énergétique n’aurait pas eu plus de conséquences… les gilets jaunes sont décidément partout.

Bref, c’est un groupe très éparpillé qui parvient au sommet du col de Montvoie culminant à 864 m d’altitude. Certains, au pied du toboroule juste avant le sommet, empruntent le chemin le plus long pour y accéder, tandis que d’autres, guidés par, je vous laisse deviner qui… (Les initiales sont les mêmes que celles d’une célèbre égérie des années 60, actuellement grande défenseuse de la cause animale) choisissent le plus court pour rattraper le temps perdu dans l’ascension. Stratégie bien connue par vous savez qui, élaborée et appliquée à maintes reprises. Et tout récemment d’ailleurs, lors du dernier Roc d’Azur avec une nouvelle variante (2.0) qui consiste cette fois, à tromper le chronomètre. Nouvelle méthode visiblement efficace, puisqu’avec celle-ci, il a pu tromper la vigilance du chronométrage officiel et gagner 15 précieuses minutes sur les vagues précédentes, dont votre narrateur faisait partie…

Bref, c’est un doigt rageur, pointé haut (1.2m, debout sur les pédales !) que notre président nous gratifie à son arrivée. (Mince, j’ai prononcé le nom !)

Désolé Gazelle, mais à ce moment-là du parcours, le Compte Rendu va devoir s’arrêter, car  au sommet du col, le groupe des guerriers doit se séparer à nouveau. Pour un juste motif cette fois.

En effet, sur le groupe de courageux restants, (qui n’ont pas de problème avec leur Kommandantur!)  un coucou manque à l’appel au sommet.

Interrogations :

« Vous ne l’avez pas vu ? »

« Il était là au dernier carrefour, enfin je crois. Peut-être ! »

« Juste avant le sapin à gauche. »

« Oui mais lequel, le 4ème ou le 5ème ? »

« Mais si, celui au pied duquel il y avait un champignon. »

« Ah oui… « 

Devant de telles précisions, il faut faire appel à un ami pour réduire le champs des possibles :  

« Allo Jean-Pierre ? Pardon Gazelle ? Y aurait pas un coucou dans ton groupe de courageux ? » (Lol !)

« Non, pas de ça chez nous » (Des courageux, re-Lol !)

« Merci du renseignement ! »

« Au fait, s’il n’est pas avec nous, nous ne sommes pas pour autant seuls ! »

« ??? »

Gazelle-Jean-Pierre confie alors une nouvelle fort peu rassurante pour les coucous. Il (Gazelle), est à présent en galante compagnie. Les coucous mâles tremblent à cette annonce… Profitant du départ de leurs courageux maris partis pédaler dans la boue, dames coucous en profitent pour sortir du nid, pour voir si l’herbe est plus verte ailleurs et ont rencontré Gazelle ! Quel inquiétant timing !

Trèves de bavardage inutile, les recherches doivent s’organiser sans délai pour retrouver le malheureux égaré. Votre guide et narrateur temporaire doit assumer cette nouvelle tâche, ce qui génère sur les rescapés, une vague d’inquiétude. Va-t-il falloir redescendre pour remonter ?

Inquiétude de courte durée car  un nouveau leader surgit. (Celui qui avait coupé, vous vous en doutez!) Il annonce fièrement au reste du groupe, transi de froid, que *Lui*, saura les guider sur le chemin du retour. Soulagement… Quelle bravitude dirait une femme politique célèbre.

Le groupe, avec son nouveau leader, se sépare à nouveau. Ils partent en direction de Montancy par la crête pour le retour, tandis que les coucous, s’élancent à la recherche de l’égaré qui, en bas du toboroule, attend sagement. Il a été victime d’une panne mécanique salvatrice, l’empêchant de poursuivre sa dure ascension.

Dépannage effectué, le retour pour les 4 coucous va se faire par des chemins qui feront l’objet d’une découverte, pour le club, lors d’un prochain périple.

44km 976m D+/-

Grp1_1111118

28/10: Ils l’ont fait

Thermomètre à 4°C, pluie soutenue et vent. Voilà le menu qui attend les 4 courageux, ou plutôt téméraires ce dimanche: Dada, François H, Philippe B., Franck V. .

Pour certains, nouveaux dans le club, on peut comprendre. Mais pour les autres???

Bravo à eux pour avoir humidement représenté le club.

22km, 460m D+

281018

21/10: 2 sorties et 1 bon geste

Ce dimanche ils profitent encore des beaux jours avec 2 sorties: la rando téléthon à Evette Salbert et la sortie dominicale à Beaucourt.

 

Sortie Evette Salbert: Régis, Dada, Jef L. Jef C., Jocelyne, Olivier, Cédric, Thierry, Philippe B., …

44km, 774m d+

telethon211018

 

Sortie Beaucourt: Eric, Pascal, Pat, Bruno et Xavier

45 km 790 m d+

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14/10: Qui tient la baraque quand les autres sont partis s’amuser ?

Ce dimanche un grand nombre de nos adhérents étaient en déplacement au Roc d’Azur, à Fréjus. Du coup ce matin il n’y a que quelques tauliers.
 
Habituellement à cette période c’est froid et boue, voilà pourquoi comme les grands migrateurs beaucoup s’en vont prendre le soleil dans le Var. Pas cette fois. Il fait aussi chaud à Beaucourt qu’en bord de Méditerranée, la boue en moins! Ca nous change.
 
Présents: Xavier, Franck A., François P., François H., un nouveau Cyril et Gaël.
 
Gaël leur fixe le cap: « on va aller faire la boucle du 54km de 2014 ou 2013, y’a une descente, un ruisseau, un chemin raide et puis après on voit un village en hauteur. Mais je sais pas comment faire pour y aller ni comment ça s’appelle ». Après quelques secondes on voit le désarroi s’installer dans leur regard, des « ah ouais… je vois… » peu convaincants, mais très vite ils s’organisent et prennent une décision: « en route », suivi d’un « on verra bien ».
 
La direction étant maintenant plus précise (!), ils se lancent en prenant soin de ne pas larguer le nouveau venu pour ne pas le dégoûter à la première sortie. Ils se régalent des rayons du soleil, et malheureusement on peut dire que la sécheresse est l’amie des vttistes.
 
En redescendant sur Hérimoncourt depuis le GR5 c’est le désastre: les tronçonneuses se sont acharnées sur les arbres sur une centaine de mètres. Pas de chance pour Cyril qui a crevé.
 
Ils traversent Hérimoncourt et François P. et Cyril en profitent pour les quitter avant que les 4 entament la montée vers les 5 sapins. Au passage de la marche c’est un François H. très en forme qui fait la nique à tout le monde et passe les doigts dans le nez. Déjà que les mains sur le guidon c’est pas facile…
 
Passé Thulay, c’est là qu’ils font la jonction, un peu par hasard il faut l’avouer, avec la destination qui était la leur: Blamont puis Roche-les-Blamont. Objectif atteint avec quand même il faut l’admettre très peu d’informations au départ.
 
A Glay comme ils trouvent que faire la papet’ c’est trop galvaudé, ils attaquent la montée de la Source de la Doue, qui est en fait la VRAIE papet’. Là c’est du sérieux car à la pente raide s’ajoute un sol fuyant. Tous calent.
 
Arrivés à la Chefferie, François explique qu’il connaît une variante sympa, à gauche après le cimetière, et il n’en faut pas plus pour que Gaël entraine tout le monde voir où ça mène. Très exactement à quelques centaines de mètres de la papét’ (l’autre). Ils remontent par le macadam et rejoignent la route de Abbevillers-Croix, puis celle de Montbouton-Croix.
 
Après un signe de Croix ils se lancent dans la pente douce mais rapide, Gaël en tête, Franck dans sa roue, à une vitesse qui étourdirait un gendarme: 31,9km/h de moyenne, 40 en pointe, faut pas qu’un marcassin traverse, il finit en civet!
 
47km, 1164m D + ou –
 
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