L’homme qui valait 500 Watts

Les promesses des météorologues ont été tenues, un beau et chaud (contrepèterie belge) soleil réchauffe les matinaux déjà à l’heure: Alain, Eric, Xavier, bientôt rejoints par un Gaël « sur les oeufs », puis un François P. qui jure « ça roule pas dans les bois »!
 
Les fondeurs fondent, les coureurs courent, les officiels officient, bref ils arrêtent les comptes aux doigts d’une main et posent la question fatidique suivie d’un regard lourd de sens vers le trésorier: on va où?
 
Dans la neige, ça c’est sûr! Car quelque soit l’endroit où porte le regard, c’est blanc. Blanc immaculé! Et avec un tel soleil et ciel bleu, ils ont le sourire.
 
Ils prennent la direction du vita de Dasles en passant par le sentier ouvert par Franck il y a quelques années, qu’on appellera désormais la Franckette. Gaël a perdu ses repères car 2 fois il rate des embranchements.
 
Le crissement de la neige durcie par le gel donne une sensation bizarre, mais en roulant prudemment, ils progressent bien. La promesse de démarrer tranquillement est tenue.
 
Après le Vita ils traversent la route Etupes-Dasles et empruntent la sapinière. Au bout de celle-ci, c’est la traditionnelle pause pour échanger sur les sensations et raconter quelques anecdotes. C’est alors que dans un halo lumineux céleste, tel un envoyé des dieux, arrive un vttiiste inattendu: Pat’. En raison du verglas, il a raté le départ, et donc s’est dit qu’il rejoindrait le groupe. Il faut souligner le talent de Pat’ qui sans connaître leur itinéraire et  sans partir du même point de départ réussi à les retrouver!
 
Tous s’extasient cependant sur autre chose: le canondale est resté sagement au garage, et c’est sur un Giant FULL-E+ que ride Pat’. Le vélo brille, normal il n’a que 20km au compteur, et ce n’est pas aujourd’hui qu’il va se salir. Devant la largeur impressionnante des pneus du Taiwanais, les « musculaires » sautent sur l’occasion et envoient Pat’ faire la trace dans la neige, histoire de souffler un peu.
 
C’est parti pour une séance de sport d’hiver. Bien sûr il ne faut pas chercher à suivre Pat’ dans les montées, mais son rôle de chasse-neige est un vrai salut pour les autres. Et ils apprécient en montant au cimetière de Vandoncourt de ne pas avoir à trop lutter contre la couche de neige.
 
A Seloncourt, Alain fait demi-tour, il a piscine ou poney, l’excuse ayant convaincu peu de monde. Les autres poursuivent et attaquent direction les 5 sapins. Attaque, c’est un grand mot. Il y en a un qui fait la trace, et les autres suivent. Mettre un pneu en dehors et c’est le ralentissement assuré. Mais quel spectacle que ce paysage pur.
 
Une petite pause au soleil est l’occasion de discuter du vélo électrique et Pat’ prête généreusement son destroyer pour se faire un idée. Tous s’y essayent sauf Eric qui redoute de ne pas lui rendre.
 
Le redémarrage est délicat. La pente est forte avec au choix au centre une épaisse couche de neige gelée et de part et d’autre 2 traces de roues complètement lisses et gelées. Pat’ trace au centre, les autre suivent sauf Gaël qui s’essayent avec succès sur les traces gelées. Amusant.
 
Aux cinq sapins, nouveau conciliabule. Plus trop le choix, direction Thulay. Après le cimetière la progression est difficile, puis ils optent à droite. A l’entrée du champs Gaël s’arrête et ils se recueillent sur le lieu de ce dramatique accident que tous ont en tête. François suggère une reconstitution, mais personne ne voulant jouer le rôle de Gaël (surtout pas lui), l’idée est abandonnée.
 
Cette partie est un pur plaisir: cédant à l’appel de la vitesse mais toujours à la recherche de l’équilibre, ils lèvent tantôt le pied gauche, tantôt le pied droit et corrigent régulièrement des embardées. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et tôt ou tard il faut bien remonter. Là ça se corse: essayer de conserver la trajectoire, sans glisser, tout en gardant une bonne motricité. Le cardio s’affole!
 
La petite boucle les ramène sur leur précédente trace, ils décident de prendre une variante pour redescendre sur Seloncourt, mais atterrissent à Hérimoncourt (« on aurait dû prendre à gauche »). Pas grave, car Xavier leur fait découvrir une sympathique variante qui les remonte à la ferme équestre des minimes: elle sera baptisée la Morandaise, du nom de son découvreur. La pensée du jour est pour Eric: « on en découvre tout le temps ».
 
Le retour se fait toujours assez difficilement dans la neige mais sous un soleil radieux. A Vandoncourt Eric, Pat’ et François quittent le peloton. Pat’ gagne 2 surnoms: « 500 watts » et aussi « chasse-neige ».
 
33km et 653m d+ mais sur un terrain difficile.
 
180403

Patinage artistique

Frimas hivernal, neige, stage, famille en visite, excuse à 2 balles, fainéantise … les éléments sont réunis pour une faible participation. Heureusement qu’il y a les piliers, les tauliers, ceux qui tiennent la barre quand le vent se lève: Daniel, Eric, Patrick et Gaël.
 
1ère question: avec ou sans boue? Ne se faisant pas beaucoup d’illusion sur le niveau d’adhérence, ils empruntent la rue des vignes. Le moral est au plus bas. Ca parle retraite, années d’ici la quille et heureusement qu’une petite flatterie de Gaël qui leur dit espérer avoir leur forme à leur âge vient revigorer nos 3 lascars qui, pour un peu, faisaient demi-tour pour rentrer à la Maison Blanche.
 
En s’éloignant de Beaucourt le sol blanchit, ce qui n’est pas désagréable. La boue est dure en surface. Gaël les emmène au Pont Sarrazin, le contourne en direction de Vandoncourt, et enfin reprend direction le sud via un itinéraire bis totalement improvisé qu’aucun de ses acolytes ne relève. Pas même quand, au milieu d’une petite clairière, Gaël se raccroche à des traces de pas dans la neige pour essayer de sortir de ce qui semble être un cul de sac. Personne ne s’aperçoit du subterfuge et ils retrouvent un chemin habituel vers Abbevillers, ville bien connue pour ses coucous.
 
Ils descendent sur Meslières, ce qui va être le point de départ de ce nous appellerons le festival « Dada ». Pour ceux qui nous suivent depuis longtemps, Dada est surnommé El Professor. Mais aussi « Jaeger », non pas pour sa propension à s’affoler comme l’aiguille du dit compteur à l’approche d’un matériau radioactif, mais pour sa célèbre Maxime « Jé gère ». Aujourd’hui la maxime était restée bien au chaud.
 
1ère alerte, après que 4 motards les aient dépassés, ils quittent Meslières et empruntent le petit single sur la droite. Un poil technique car en courbe et légèrement en dévers, il piège Dada qui glisse dans une synchro absolument parfaite des 2 roues et se vautre lourdement sur le sol. Mais c’est sans connaître l’extrême agilité de l’homme aux origines espagnoles, qui remonte à la vitesse de l’éclair sur son fidèle destroyer et repart l’air de rien.
 
Ils terminent la boucle et remontent sur Abbévillers, empruntant le même single qu’à l’aller mais sans Pat’ qui rentre par la route. Alors que le sentier est connu puisque parcouru dans l’autre sens à l’aller, Dada va une nouvelle fois au tas en prétextant essayer une nouvelle technique: pédaler mais laisser son vélo choisir la trajectoire. Technique non retenue.
 
A la sortie d’Abbevillers Gaël se prend pour David Vincent, cherchant un chemin qu’il… finit par trouver. Certains verront dans cette trace ce que leur imagination veut bien leur montrer.
 
David Vincent
 
 
Sur la route Montbouton-Abvevillers, Eric rentre et les 2 finalistes s’en vont faire leurs ablutions de pneus dans la boue. Après une trentaine de mètres, Gaël entend un juron. Il s’arrête, se retourne et voit Daniel en train de se faire un bain de pied dans l’eau glacée. Il secoue la tête devant tant d’inconscience et décide d’abréger avant de devoir ramener Dada sur ses épaules.
 
Il est temps de rentrer: le terrain est un mixte de neige et de boue particulièrement glissant. C’est un vrai exercice d’équilibriste. Enfin ils voient la fin, plus qu’une ornière à passer, Gaël ralentit, cherche la bonne trajectoire, passe en souplesse. Derrière Dada choisit une trajectoire et son vélo en choisit une autre. Résultat, encore une glissade. Sentant la lourde responsabilité qui pèse sur ses épaules, Gaël adapte la fin: il opte pour la variante moins rapide pour redescendre sur la route de Saint-Dizier, et tend l’oreille à chaque bruit suspect de son partenaire.
 
Enfin, ils rejoignent l’asphalte. Au stade de foot, ils se séparent, Daniel plongent vers le centre, Gaël s’élève vers le champs de mars. L’inquiétude d’avoir laissé seul Daniel parcourir les derniers 300 m le rongera toute la journée: aura-t’il glissé dans son garage, aura-t’il chuté dans l’escalier, aura-t’il dérapé dans sa douche?
 
37km, 800m d+, sol café au lait (mélange de neige et de boue), t° +/- 0°C.
 
20180211

Le baptême du raidard

Ce matin pas grand monde sur la place. Lorsque Gaël arrive il croise un vttiste inconnu répondant au prénom de Daniel et… c’est tout. Le temps de se présenter, David arrive. Après s’être rappelé que bon nombre de vttistes skient à Châtel, David et Gaël décident de faire découvrir leurs sentiers habituels à Daniel.
 
Il a gelé la nuit, et la température est encore négative. Cela les avantage puisque la couche de boue superficielle est gelée. Le terrain est un peu lourd mais ça roule toujours mieux que dans le gras.
 
Ils emmènent Daniel à Montbouton, puis direction Saint Dizier. Daniel s’accroche et suit bien, un bon point. Mais on sait que souvent ce sont les fins de parcours qui sont difficiles, alors ils en gardent sous la pédale. Il ne faudrait pas dégoûter une nouvelle recrue potentielle.
 
A Villars le Sec, Gaël ne peut résister au plaisir de leur faire emprunter la montée depuis la rue de la Fond. Le terrain est désolant, les engins ont débardé et le sol est labouré. Le gel leur permet de progresser malgré tout, lorsque Daniel se prend les pneus dans une ornière et va au tapis. David s’en inquiète et l’aide, Gaël continue son chemin, histoire de ne pas perdre pied pour la fin qui est raide. Un chemin massacré qu’il sera désormais difficile d’emprunter les périodes de pluie, autrement dit entre le 01 janvier et le 31 décembre. C’est l’occasion d’une petite photo souvenir devant un panorama magnifique des Vosges enneigées…
 
Le temps continue sa longue érosion du passage des pas du diable, et il devient délicat de passer au pas: on lâche alors les freins… puis 1ère à gauche direction Lebetain pour ensuite revenir sur le chemin descendant à Boncourt. Gaz dans le single, mais toujours avec prudence. On doit avoir l’air affolé car un jogger nous demande si il y a des chasseurs là d’où on vient. A peine ralentis par une coupe puis l’arbre en travers au niveau du pont, ils poursuivent en terre Helvète jusqu’au point bas.
 
10h30, c’est encore un peu tôt. Gaël propose le Mont Renaud, mais David ne semble pas emballé, alors Gaël en bon padawan de Bruno leur sort une petite variante via la route du Coteau et le chemin Réchésat, ce qui les amène devant la chaîne prévenant que derrière il y a une propriété privée. Il s’en moquent car ils prennent à gauche vers Delle. A cet instant le terrain change, la couche de boue refait surface, les sols portent les traces du lessivage au Saint Marc qu’ils ont reçu. A force de plouf, de plaf et de glissades ils arrivent au bord de la voie ferrée. Le souvenir d’une rencontre magique émeut Gaël, mais David le ramène très vite à la réalité en lui parlant de poissons. Ah quand on aime la pêche!
 
David est un Dellois. Si. Ce qui ne l’a pas empêché d’émigrer à Beaucourt. Il connaît les ruelles comme sa poche et les mène au travers d’un dédale aboutissant à un endroit dont il a le secret: un cours d’eau tranquille et poissonneux. Mais chut, c’est un secret.
 
Sur le sentier du retour vers Fêche l’Eglise, David opte pour la droite, un sentier qui d’habitude est détrempé, voir transformé en ruisseau. Il en porte encore les stigmates. S’en suivent des successions de changement de direction, jusqu’à l’arrêt pour une pause tardive mais méritée. Ils encouragent tous les arbres à pousser puis se restaurent légèrement. David a l’eau à la bouche, il ne pense qu’à son cabillaud cuit à l’eau accompagné de sa fondue de poireaux qui l’attendent pour déjeuner. Du coup il décide de finir sa barre de céréales.
 
A Fesches David propose d’aller honorer la femme du chef, mais Gaël considère qu’ils n’ont pas le temps car il reste encore 2-3 trucs à régler. Le premier c’est face à l’Intermarché. Oui on vous l’a dit et redit: N’EN-ME-NEZ-PAS-GA-EL-LA-BAS. C’est comme un toc, pire une drogue, un appel irrésistible: quand il voit le raidard, il ne pense qu’à le monter. David essaye bien d‘y échapper, mais l’obnubilé n’y résiste pas et leur promet un chemin facile, faut gérer l’effort, y’a que quelques mètres un peu plus difficiles, allez on est des vttistes. Et hop, les voilà embarqués.
 
En temps normal, le raidard avec sa pente qui s’accentue à la fin n’est pas facile. Mais lorsque le haut a été labouré par les engins de débardage, il devient carrément difficile. On pourrait être rassuré en se disant que personne n’a monté jusqu’au bout. Mais non. Car chaque échec augmente l’addiction de Gaël pour cette colline. Et déjà il se revoit la gravir tel un sommet inviolable et tueur de l’Himalaya…
 
2-3 virages plus loin, voici venir le dernier obstacle à la libération: le 2ème raidard. Plus court celui-ci n’en est pas moins vicelard avec sa courbe, son  dévers, ses cailloux polis (Bonjour Monsieur), ses racines et ses feuilles mortes masquant le tout. Avant de l’attaquer, Gaël lance à Daniel l’ultime défi: « si tu le passes à vélo, tu es admis au club ». Encore un défi à la con. De ceux qui en ont vu finir dans les fourrés. Mais Daniel, malgré sa fatigue, montre là des qualités compatibles avec celles du club, s’accroche comme il peut, appuie sur les pédales et passe l’obstacle. Il faut savoir son oeil brillant, sa truffe humide, et sa queue… non pas sa queue. Bref il est vigoureusement félicité, la graine est plantée, le terreau arrosé, voici un vttiste que l’on devrait revoir!
 
41km, 820m
 
20180204

PASSION BTP

Par François.

 

Ce dimanche matin à Beaucourt, il y a du monde au départ : Bruno, Franck, Eric, Pascal, Philippe, Lionel, Xavier, Mathieu, Daniel, David, Claude, François, et Gaël. Ah non pas Gaël, terrassé par une flemmingite aigue.

C’est donc après avoir attendu Gaël que Bruno se décide d’emmener le groupe en direction de Monbouton. Après quelques passages bien gras, le groupe se voit contraint de faire une halte avant Croix, Dada ayant réussi l’exploit de crever dans la boue.

Nous partons ensuite en direction de Fahy et de Grandfontaine, où nous nous sommes pâmés devant le chantier de deux maisons en ossature bois, isolation extérieure en panneaux rainurés de toute beauté, électricité installée par Eric, semelle en béton livrée par Dada, bref un condensé du savoir-faire du club.

Le groupe repart, David nous quitte, le reste du groupe suit Bruno qui emmène tout droit dans un champ de betteraves. C’est alors que nous avons eu droit à notre premier « ah mais y avait un chemin avant ». Finalement nous suivrons le chemin sur lequel David nous avait quitté. La suite ne fut que tours et détours pour trouver ce fameux « chemin qu’était là avant », en témoigne notre trace GPS :

détours

Arrivée à la frontière, la majorité du groupe voulant prendre à droite, Bruno part à gauche en longeant la frontière.

Descente vers Dannemarie, Xavier en profite pour partir au sol en passant sur un branche d’arbre glissante. Puis un arbre conséquent nous barre la route. Prenant leur courage à deux mains, nos vttistes se transforment en débardeurs afin de pousser cet arbre sur le côté. Après plusieurs tentatives, l’arbre n’a pas sourcillé, il faut se rendre à l’évidence : notre reconversion en débardeur est compromise. Un chevreuil passant par-là rigole encore de cette bande bariolée tentant vainement de déplacer un arbre plus que centenaire.

Après Dannemarie, passage par Glay où le groupe présente deux alternatives à Bruno : soit la remontée se fait par derrière l’église puis dans les bois jusqu’à la ferme de la Picardie, soit par la source de la Doue. Pratiquant son pouvoir absolu, Bruno en bon despote choisi une troisième solution : montée par la route. 

A l’instar des législatives partielles dans le territoire de Belfort, certains se demandent s’il ne faudrait pas destituer ce président et revoter. Après tout, ne l’avons-nous pas vu lors de la galette des rois donner de nombreux pots de vin et même de cidre ? 

C’est donc à Glay qu’un groupe fait sécession, Bruno et ses ouailles partent par la route, pendant que 6 altervttistes prennent la direction de la source de la Doue offrant le spectacle enchanteur de ses eaux tumultueuses, puis d’Abbevillers par le chemin en dessous de Papet’. A Abbevillers, le groupe de 6 se scinde, les beaucourtois et vandoncourtois partent chacun de leur côté.

Au final, 10 min de retard à l’arrivée sur le groupe présidentiel, 41km et 900m d+.

La trace des deux groupes :

c20180128

d20180128

 

L’affaire du thermos

Par François

Ce dimanche matin, 4 vttistes se retrouvent à Beaucourt pour profiter du beau temps entre deux averses diluviennes : les deux flèches vandoncourtoises : Philippe et Eric, Loïs le jeune, et François élu contre son gré secrétaire par ses co vttistes pour l’occasion.

D’après Eric, Dada devrait se joindre au groupe. Ne le voyant pas arriver, nous allons sous ses volets roulants que nous trouvons fermés. 

C’est donc bien 4 personnes qui participeront au programme de remise en forme du jour : Masques régénérateurs à la boue et gommages délicats aux senteurs de sous bois, le tout combiné avec des activités aquatiques.

Le groupe part en direction de Monbouton puis du point de vue de Vandoncourt avant de monter vers Abbevillers. Alors que nous allions partir à droite avant Abbevillers direction Herimoncourt, nous apercevons une silhouette descendre vers nous en vtt. Il s’agit de Victor que nous retrouvons geignant et pestant contre les conditions difficiles le ralentissant. Voilà ce qui arrive quand on n’a pas l’habitude de prendre son temps. Personnellement je pars toujours pas trop vite pour pouvoir finir doucement, ce que j’arrive à appliquer quelques soient les conditions.

Bref nous laissons Victor à ses pleurs et c’est Philippe qui mène la danse dans la descente vers Herimoncourt. En passant sous des arbres pendus par une des dernières tempêtes, Philippe s’apprête à déclarer que ça passe facile avant de finir à terre. Finalement, nous passerons à pied.

La descente se poursuit sans heurs jusqu’à Hérimoncourt. Loïs nous fait alors part de son talent pour les roues arrière, énervant les anciens qui n’en sont plus capables depuis qu’ils ont quitté leurs demi-courses de leur enfance. Devant cette outrecuidance il s’en fut de peu que Philippe ne le pousse dans les ronces.

Nous montons ensuite aux 5 sapins par un chemin blanc tout à fait praticable. Passage à Thulay puis Roches les Blamont, descente vers Glay par une route goudronnée qui se transforme en chemin blanc puis en ruisseau. Arrivée à Glay, le quatuor devient deux duos : Eric veut rentrer rapidement à Vandoncourt pour une obligation dominicale, François le suit prétextant un gigot oublié au four le matin et une méforme du moment. 

De leur côté Philippe et Loïs montent à la ferme de la Picardie puis Abbévillers  pour ensuite rentrer dans leurs pénates.

Nous n’avons malheureusement pas pu vérifier si Gaël nous attendait à notre retour avec le thermos de vin chaud promis.

Au final 35,5km et 840m d+.

c20180121

d20180121

Bonne année 2018

Ce matin c’est tout bonnement incroyable, il y a 2018 coureurs présents au rendez-vous dominical!
 
Non en fait ça ce n’est rien. Ce qui est vraiment incroyable c’est qu’Alex est présent et à l’heure! Du coup, ça met en évidence le retard de Gaël. Mais de toute façon compensé par le fait que tout le monde se souhaite la bonne année et que Bruno commence par faire l’inventaire de son camion pour trouver des affaires lui permettant de faire du VTT.
 
Présents: Bruno donc, Alex on l’a dit, Franck, Jef, Eric, Pascal, Alain, Xavier, Mathieu, Thomas, Corentin, Claude 68, Robert et Gaël.
 
5°C, couvert, un peu humide.
 
Ils s’élancent en ordre dispersé un groupe à gauche du foyer, un groupe à droite, mais heureusement tout le monde se retrouve derrière! Ils montent au parc des Cèdres et ensuite traversent la piste cyclable direction le Vita d’Audincourt. Les bois sont bien gras, il y a pas mal de branches à terre.
 
Après un petit tronçon de piste cyclable, ils montent à Seloncourt, direction Beaulieu et déjà Thomas jette l’éponge. Il prétexte un coup de fatigue, mais personne n’est dupe, il a une blonde à visiter dans le quartier! Ils lui souhaitent de bien rentrer (oh!), et entrent à leur tour dans le bois. Personne n’a glissé mais pourtant les vêtements portent d’étranges traces marrons.
 
Bruno les guide à travers un joli petit single surplombant Beaulieu, où Mathieu fait encore état de ses talents de photographe lorsqu’ils posent sur un banc public. Yo brother!
 
Ils poursuivent sympathiquement jusqu’à Thulay, passant tantôt au-dessus d’un tronc couché, tantôt sous un arbre soufflé, slalomant entre les chasseurs.
 
C’est le retour sur Seloncourt, les automobilistes s’arrêtent devant cette horde sauvage, ils prennent la direction de Vandoncourt. Et voilà, ce qui devait arriver arriva: quand une file de cyclistes se forme, il y en a toujours un à se croire plus malin que les autres et à lancer une attaque. Alors qu’ils pouvaient rouler en formation tous unis derrière leur chef, un rebelle double tout le monde prend 3 cm d’avance. Il n’en faut pas plus pour mettre le feu aux poudres: tel un feu d’artifice les jambes de feu se mettent en marche et 4 échappés se tirent la bourre alors que les autres se disent qu’ils les attendront au prochain sommet. Sage décision.
 
Au cimetière de Vandoncourt, après une chaleureuse embrassade, ils se séparent. Le gros du peloton rentre par la piste, où là encore 2 malins font le coup de l’échappée, puis nouvelle embrassade et encore une séparation, chacun rentre chez lui.
 
34 km, 663m.
 
 
180107180107
 
 
 

Le retour du Jedi

Pour la dernière de l’année, un groupe consistant attend avec impatience les retardataires: Jef, Xavier, Eric, Daniel, François P., Pat, Olivier, Cédric, Louis, Mathieu, Francis B., que rejoignent donc Maxime D. et Gaël.
 
Eh oui! Vous avez bien lu, Francis B., l’ex-secrétaire du club, qui avait pris une année sabbatique en 11/2016 et qui fait son grand comme-back sur un Lapierre Zesty 529 rutilant.
 
Après quelques échanges sympathiques et conviviaux, Gaël entraine le groupe vers des terrains qu’ils espèrent pas trop boueux. Le ciel est couvert mais la t° est douce, 11°, ce qui a décidé Olivier à venir habillé en cuissard court. Le vent de la veille conjugué à l’absence de précipitation a bien séché le sol.
 
C’est parti par un petit tour dans le Parc des Cèdres histoire d’admirer les nouvelles barrière qui rappelle la série Dallas puis le château restauré qui nous rappelle la série Chateauvallon. que commence cette rando dominicale qui tient lieu de messe.
 
Direction le vita de Dasles pour un test de grimpette à faible adhérence où la moitié du groupe échoue, se réfugiant derrière des excuses fallacieuses: « y m’a gêné », « j’allais pas assez vite », « j’ai trop chaud », … Devant tant de mauvaise foi le guide décide de les punir et les emmène se secouer la carcasse sur les racines.
 
Le rythme est bon enfant, ils prennent soin du revenant afin de ne pas le dégoûter. Au cimetière de Dasles certains tirent cependant déjà la langue. Mais ce n’est pas fini. Suite à un vote unanime à la question « A droite ou à gauche? » à laquelle ont répondu 35% à gauche, 62% à droite et 17% Chirac, ils optent pour Vandoncourt et sa magnifique table d’orientation, espérant que celle-ci soit dressée pour l’apéro (oui à 9h30, et alors?).
 
C’est là que les choses ont commencé à se gâter. Bon OK Cédric nous fait le coup du c’est trop dur ça monte trop je voulais pas passer par là vous faîtes cric et finit bras dessus bras dessous avec Olivier en chantant des chansons paillardes. Bon OK François essaye très courageusement de monter sur la plaque, ce qui est ballot pour un mono plateau. Mais alors que chacun en gardait sous la pédale pour le retour de Francis, voici pas que celui-ci leur met une mine mémorable et passe en tête le goudron laissant haletant son premier poursuivant à 3 mètres.
 
La table de Vandoncourt est toujours l’occasion de se prendre en photo et l’occasion n’est pas ratée, elle. Mathieu nous montre des talents d’équilibriste incroyable en faisant tenir son smartphone avec ses gants sur la table inclinée à 45°. Le temps qu’il trottine pour être sur le cliché et l’appareil tombe. Voici une belle occasion de se faire un nom dans le club, il sera donc nommé photographe officiel.
 
Cédric décide de rattraper le coup en tirant le portrait de chacun. Enfin presque car Jef n’étant pas là pour enfiler des perles, il prendra donc une photo de sa roue arrière.
 
Après le GR5, où Cédric découvre qu’il a des outils intégrés sous son porte bidon, et où ils se moquent des fabricants commençant par S et finissant pecialized qui, pour gagner 1g remplacent certaines vis 6 pans par des torx, obligeant ainsi le pilote à se doter d’un deuxième outil de 100g, ils se quittent au chêne. Cédric, Jef, Olivier, Louis et Pat rentrent car ils sont soit-disant pressés. On en reparlera.
 
Le groupe rescapé rejoint Abbevillers par la sapinière puis redescend sur Hérimoncourt jusqu’au cimetière Est où Gaël ne peut s’empêcher de les faire remonter sadiquement le raidillon, avant de reprendre direction Vandoncourt.
 
Ce qui, pensaient-ils, était un accident, se confirme. Francis a une pêche d’enfer, monte tous les raidards à l’allure d’un sprint et déposent tous ses poursuivants. Mais qu’a-t’il fait pendant son année sabbatique? A tel point que certains soupçonnent le vélo d’être équipé d’une aide électrique…
 
De retour sur la place ils retrouvent la voiture de Pat, qui les avait quittés 1h avant. Ce qui pressait le petit groupe de déserteurs, c’était l’apéro que leur réservait Cédric! Belle mentalité.
 
26km, 543m D+
 
301217

Rando du marché de Noël

Traditionnellement à cette période, nous nous donnons RDV à Montbéliard pour la maintenant traditionnelle randonnée du marché de Noël de Montbéliard. 3 moyens de s’y rendre:
– les vrais, les durs: à vélo!
– les douillets: en auto
– les techno: par téléportation (on les attend encore)
 
Gaël a organisé un départ groupé depuis Beaucourt à 08h25. Après les minutes d’attente réglementaires, il part tout seul avec son groupe de 1.
De son côté Lionel, notre GO (Génial Organisateur) part de chez lui, là où le temps s’est arrêté en 1993, soit avant Internet et les réseaux mobiles.
 
Sur place, comme souvent quand il y a un coup à boire, on retrouve du monde: bien sûr Bruno, mais aussi Alex, Pat’, Eric, Daniel, Michel, Pascal, Jef, Claude L., François P., Mathieu (1 « T », 2 « T » ? A ta santé!), David T., Corentin, Lionel, Gaël. Y’aurait-il des oubliés?
 
C’est parti! Pour commencer ils longent l’Allan et rejoignent Sainte Suzanne. Après avoir emprunté la rue de la Grotte, ils quittent enfin le goudron pour leur premier vrai chemin. Plutôt que de chemin on parlera de mur. Un mur de boue et de pierres se dressent face à eux. Il y a bien quelque jeune téméraire pour se lancer dans son ascension, mais il rentre très vite dans le rang. S’en suit un long et difficile portage sur une pente à parfois 30%. Une fois sur le haut, Lionel se fait gronder pour ce passage impossible, mais bon, allez, qu’on ne t’y reprennes plus.
 
Ils avancent en évitant les zones de chasse sur un terrain très gras. Les pneus eux aussi chassent mais plutôt sur le côté. En attaquant le Mont Bar il y a quelques passages assez raides et au bout de quelques mètres même les plus acharnés jettent l’éponge. D’un autre côté c’est déjà bien assez dur de tenir le guidon dans ces conditions pour en plus le faire avec une éponge dans les mains. Quelle idée! Il faut souligner l’équilibre d’Eric qui survole les montées se jouant des obstacles glissants comme s’il n’existaient pas. 
 
La plus raide est l’occasion d’une pause bien méritée où chacun souhaite la Saint Gaël, mais pas à sa manière (« à la Saint Gaël, on se roule des pelles »). Après avoir devisé sur le fait que Gaël, toujours lui, a posé son clou sur un panneau décharge interdite, Lionel fait repartir son groupe dans une direction qui les mènera quelques minutes plus tard exactement au même endroit. Il s’assure haut la main de conserver son surnom de « La boussole ».
 
Après un n-ième passage à pied, le groupe se sépare en 2:
– les jeunes, on excusera leur inexpérience, suivent Lionel dans une ascension des marches vélo sur le dos;
– les vieux empruntent le goudron.
 
Les vieux réflexes ressortent et l’adhérence retrouvée Jef ne peut plus se retenir, il lâche chevaux. Derrière, Daniel et Gaël se tirent la bourre pour la médaille d’argent, sans aucun espoir de revenir. Enfin le peloton arrive avec bonhommie. Tout le monde se retrouve devant l’entrée du fort.
 
Contournant l’ancienne auberge toujours en vente, ils redescendent sur un sentier assez glissant et un peu empierré tout ce qu’ils ont durement gravi. Ils contournent l’aérodrome et remontent à la piscine municipale de Montbéliard.
 
C’est au moment où Jef propose d’aller au lavage auto nettoyer les vélos que certains se disent que le club a pris un coup de vieux… Heureusement des esprits rebelles refusent de sombrer dans la facilité et redescendent sur le Marché de Noël, où les attend un Régis qui meurt de soif.
 
Comme dans toute fin, les Gaulois se retrouvent autour d’un verre de vin (chaud) et dégustent les bretzels (tout aussi chauds).
 
22km 452m D+
 
sortie
 
Certes les conditions au sol nous ont fait souffrir, mais il faut remercier l’esprit du club parfaitement incarné par Lionel, comme toujours super organisateur: générosité, camaraderie, convivialité, tradition.
 
Montez vos pneus boue, surveillez vos mails, il se peut que des sorties s’organisent entre Noël et Nouvel An.

Vtt givré

Par François P.

 

Dimanche 10 décembre, 08:30, je suis en retard et je me demande s’il y aura du monde matin. Et d’ailleurs, ne sommes nous pas passer à l’horaire d’hiver? Suis-je réellement en retard? Il serait dommage de ne pas profiter des conditions météo, le temps est magnifique: -4C, neige et terrain gelé, bonne adhérence dans les bois mais sur route ça glisse.

08:40, deux vttistes attendent sur la place à Beaucourt. lls m’expliquent que déjà la semaine dernière ils étaient seuls et qu’ils sont allés faire un tour à Thulay, avec quelques soucis de dérailleur du fait du gel.

Donc au départ: Dada qui roule léger léger, Eric qui chante du Johnny, et François qui a une trace dans son gps mais qui ne l’a jamais faite, ça se tente par ce beau temps, allez direction Dampierre.

08:57: passage rapide sur le parcours santé de Dasle, je pars devant direction Dampierre et je perds mes deux collègues qui s’entrainent à la traque de vtt dans la neige sans succès. Après 5 min de vagabondage dans les bois, et avoir expliqué la différence entre une trace de vtt et de sanglier, nous pouvons enfin repartir en direction de Dampierre puis de Fesches.

09:25: au dessus de Fesches, le sentier emprunté il y a peu a disparu sous la neige. Après quelques hésitations nous partons sur un sentier qui finalement n’en était pas un. Je me fais traiter de tous les noms, plus particulièrement de Bruno et je décide de mettre en route mon gps. En effet, pas de chemin où nous nous trouvons. Nous finissons par nous en sortir en discutant des prix prohibitifs des sapins de Noël. Eric en aurait bien pris un sur son porte bagage mais pas en début de sortie, ça pourrait baisser sa moyenne.

09:55: Passage à Morvillars, il neige fort, les routes sont mauvaises. Nous arrivons dans un chemin enneigé cachant un sol bien gras. Je suis le premier à glisser et à tâter le sol, Dada prodigue ses conseils: « il faut rouler léger ». Voulant mettre en pratique son conseil, c’est lui qui part au sol, une première fois, puis une deuxième fois. A la cinquième ou sixième fois, il maudit ses pneus, ses roues, ses suspensions, bientôt en vente sur leboncoin. 

10:35: A proximité d’un étang de Boron, un ruisseau nous barre la route. D’après la trace gps, c’est tout droit. Peut être faisable en été, mais le ruisseau est en cru, et nos vttistes ne veulent pas finir gelés dans ces eaux tumultueuses. Nous crapahutons alors dans les bois, vtt sur le dos, pour contourner la Volga.

A partir de Boron, le temps se gâte, la neige se transforme en pluie qui nous couvre de glace. Direction Joncherey par les cabanes de l’étang Verchat où pas un chat ne se montre. Liaison Joncherey Grandvillars par la piste cyclable recouverte d’une gadoue vivifiante mais surtout frigorifiante. Puis retour au plus rapide par les bois vers Fesches et Dampierre sous la pluie et sur une neige très humide. Des conditions optimales pour parfaire une excuse d’absence le lundi matin.

Pour cette sortie spéciale sport de glace: 43km, 520m d+.

 

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Tu sais parler anglais? Corvée de chiottes!

Par François P.

 

Dimanche 26.11.2017, 11:58, piste cyclable entre Dasle et Dampierre: « François, tu feras le compte rendu de la sortie! ».  Par ces mots, notre rédacteur en chef Gaël me remettait cette délicate tâche qui est de présenter une sortie de 3h30 dans la boue et le froid comme quelque chose des plus agréables et divertissantes.

Tout commença plus tôt le matin, nous avions découvert une fine couche de neige, qui avec les chutes de pluie de la veille, promettait une sortie VTT bien glissante. Au point de rencontre à Beaucourt, notre président brille à nouveau, pas par une de ses saillies verbales, mais par son absence. Franck, son voisin, nous explique avoir vu de la lumière au garage présidentiel et avoir attendu, mais il du se résoudre à venir seul. Il en supputa que notre président serait immobilisé par un problème gastrique. Notre monarque préfèrerait donc le trône à la selle.

Présents au départ: nos deux fusées vandoncourtoises: Eric et Pascal, Franck sans son voisin, Gaël peaufinant sa rééducation de l’épaule, et moi-même.

Première halte à la banque de Beaucourt où Gaël doit déposer des chèques, nous en profitons pour héler Dada sous ses fenêtres, sans succès. Direction St Dizier par la route, pour bifurquer sous la ferme des champs Houdins et monter au dessus de Monbouton par le chemin blanc. Puis passage au dessus du pont sarrazin et Abbevillers où nous pouvons apprécier l’enneigement de quelques centimètres pour faire des glissades. Descente tranquille vers Hérimoncourt tant le terrain est piégeux, puis montée aux cinq sapins. Nous y croisons un couple dont l’homme au guidon d’un vélo pliable électrique avec un enfant à l’arrière est suivi de sa femme en vélo de ville, ils redescendent vers Seloncourt. Nous leur souhaitons bon courage avant de bifurquer juste avant Thulay, et partir en direction de Roches. 

Gaël en profite pour nous faire découvrir un sentier qui était là avant, mais hier non.  Puis passage par le single sympa entre Bondeval et Beaulieu. Pascal prend alors la tête pour nous guider entre Valentigney et Seloncourt. Il nous emmène à travers bois sur un chemin de type inexistant. Nous comprendrons par la suite qu’il souhaite nous faire découvrir un lieu de pèlerinage dédié à une vénus callipyge locale et symbolisé par des offrandes pendues aux arbres, moment mémorable immortalisé par une photo de groupe. 

Retour par Seloncourt, Vandoncourt, Dasle, puis la fameuse piste cyclable où je me vis confier la rédaction de ce modeste compte rendu.

Ce fut au final une boucle de 37km, pour un d+ de 900m.

 

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